- Rue du Général-Foy
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8e arrtRue du Général-Foy
Arrondissements 8e arrondissement Quartiers Europe Début 18, rue de la Bienfaisance Fin 86, rue de Monceau Longueur 436 mètres Largeur 22 mètres Création 1840 Dénomination 1848 Anciens noms rue de Malesherbes Géocodification Ville de Paris : 4025
DGI : 4041Nomenclature officielle Images et documents sur Wikimedia Commons Rue du Général-Foy vue de la rue de la BienfaisanceLa rue du Général-Foy est une voie du 8e arrondissement de Paris. Elle commence no 18, rue de la Bienfaisance et se termine no 86, rue de Monceau.
Sommaire
Histoire
La rue de Malesherbes fut ouverte en 1840 avec une largeur de 15 mètres sur des terrains appartenant aux héritiers de Sylvain Mignon[1], l’un des spéculateurs associés dans la création du quartier de l’Europe. Son percement était une manière de compenser l’inachèvement du boulevard Malesherbes, qui devait relier la place de la Madeleine à la barrière de Monceau, mais dont la portion comprise au-delà de la rue de la Bienfaisance tardait à voir le jour.
En 1848, la rue prit sa dénomination actuelle en l’honneur du général Maximilien Sébastien Foy (1775-1825), l’un des principaux orateurs du parti libéral sous la Restauration.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- no 23 : Groupe scolaire privé catholique Fénelon.
- no 26-28 : Œuvres paroissiales de Saint-Augustin (1870)[2].
- no 40 : Hôtel de Laure Baignères. « L'hôtel du 40 [fut] une des maisons de Paris les plus fameuses au temps des salons. C'est aujourd’hui (1954) le Haut-Commissariat à Madagascar. Ce fut la résidence de Mme Baignères [...] que ses réparties mordantes avait fait surnommer "Mme Rivarol". Elle était née Laure Boilay et avait épousé M. Henry Baignères, dont il semble bien qu’on ne prononcerait plus aujourd’hui le nom si sa femme n’avait attaché à celui-ci les mille facettes brillantes de son esprit. L’union des deux époux n’avait pas été exemplaire et l’on murmurait que la belle Laure ne prenait pas assez de soin pour cacher sa liaison avec un gentilhomme orléaniste, M. de Rémusat. »[3] Selon certaines sources, le salon de Mme Baignères a inspiré la pièce d’Édouard Pailleron Le Monde où l’on s’ennuie[4].
Habitants célèbres
- Julia Bartet (1854-1941), sociétaire de la Comédie-Française vécut pendant plus de quarante ans au no 16 (plaque commémorative). « Elle est morte en 1941 dans cet appartement très XVIIIe siècle de la rue du Général-Foy où, ayant abandonné le théâtre, elle n'avait pas pour autant renoncé à l'art puisque, de comédienne, elle était devenue peintre. »[5]
- Louis Bertrand (1866-1941), homme de lettres, de l'Académie française[6].
- Enzo Ciampi, baryton, et sa femme Cécile Ritter, soprano (no 17)[5]
- Jules Massenet (1842-1912), compositeur (no 8 ; no 46)[2]. « Jules Massenet avait appartement au 46, qu'il quitta plus tard pour la rue de Vaugirard, où il mourut. [...] C'est rue du Général-Foy que certaines de ses œuvres furent ébauchées, mais il ne composait guère à Paris. Ses grandes partitions furent souvent écrites en Suisse et certaines au château de Saint-Baslemont : ainsi Thaïs qui fut, sinon inspirée par Ève Lavallière, du moins composée dans son atmosphère et chez elle. »[7]
- Victorien Sardou (1831-1908), auteur dramatique (no 37)[2].
Notes et références
- Lazare, Op. cit., p. 408
- Rochegude, Op. cit., p. 50
- Fouquières, Op. cit., p. 234-235
- 2005, p. 101 Henri Raczymow, Le Paris retrouvé de Marcel Proust, Paris, Parigramme,
- Fouquières, Op. cit., p. 234
- Fouquières, Op. cit., p. 235
- Fouquières, Op. cit., p. 235-236
Sources
- André Becq de Fouquières, Mon Paris et mes Parisiens. II. Le quartier Monceau, Paris, Pierre Horay, 1954
- Félix Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, Paris, Imprimerie de Vinchon, 1844-1849
- Félix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris. VIIIe arrondissement, Paris, Hachette, 1910
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