- Reginald Dwight
-
Elton John
Elton John Alias Elton Hercules John Nom Reginald Kenneth Dwight Naissance 25 mars 1947
Pinner, Royaume-UniProfession(s) Auteur-compositeur-interprète
ProducteurGenre(s) pop
Piano rockInstrument(s) Piano
ClavierAnnées actives Depuis 1964 Label(s) Universal Site Web eltonjohn.com Entourage Billy Joel
EminemSir Elton Hercules John, né sous le nom de Reginald Kenneth Dwight est un chanteur/compositeur pop britannique, né le 25 mars 1947 à Pinner dans le Middlesex, une banlieue de Londres. Il reste l'un des plus gros vendeurs de disques de tous les temps, ses albums les plus célèbres étant Goodbye Yellow Brick Road, Captain Fantastic ou encore Blue Moves. Il a officiellement adopté le nom Elton Hercules John en 1972. Il a quatre demi-frères. En 40 ans de carrière, il a vendu plus de 250 millions d'albums et 100 millions de singles.
Sommaire
Biographie
Sa rencontre avec Bernie Taupin dans la fin des années 1960 détermine la carrière. Elton John fut véritablement reconnu par ses pairs après une tournée de promotion de son album Elton John aux États-Unis en 1970. Son premier concert eut lieu au Troubadour de Los Angeles le 25 août. Eric Clapton et Leon Russell vont l'applaudir sur scène.
Les débuts (fin des années 1960)
Elton John sort d'abord un premier album intitulé Empty Sky, mais celui-ci passa plus ou moins inaperçu et ne reçut pas non plus le soutien critique. C'est avec son deuxième album, Elton John, sorti en 1970, que l'artiste acquiert une renommée internationale. Le premier single, Border Song obtient un certain succès tandis que Your Song propulse l'Anglais aux sommets des charts. L'album, caractérisé par les orchestrations très présentes de Paul Buckmaster, revêt des allures baroques, et annonce d'autres opus non moins célèbres comme Madman Across the Water (1971) ou Blue Moves (1975).
Les années 1970
Tumbleweed Connection puis Madman Across the Water confirment la nouvelle popularité du chanteur. Installé sur la rampe du succès, c'est en 1972 avec l'album Honky Chateau qu'il impose un nouveau style musical en s'appuyant sur une formation solide de musiciens non destinée aux enregistrements studio (Davey Johnstone, Dee Murray, Nigel Olsson). Il est capable d'écrire et d'enregistrer très vite des albums entre deux tournées (son contrat avec DJM lui imposant la sortie de deux albums par an), tournées qui l'emmènent aux États-Unis, en Australie, en Nouvelle-Zélande et au Japon. En 1973, il fonde sa propre maison de disques (ROCKET) et signe Kiki Dee et Neil Sedaka.
Avec Goodbye Yellow Brick Road (1973), Elton John s'impose dans la pop des années 70. Ce double album enchaîne les titres à succès : Candle In The Wind (dédiée à Marilyn Monroe), Bennie And the Jets, Saturday Night's Alright (For Fighting), ou encore le titre éponyme. L'album est considéré encore aujourd'hui comme la plus grande réussite de l'artiste.
Parmi tous les albums sortis dans les années 70 (17 en 9 ans), Elton John et son groupe accouchent également de deux autres chefs d'œuvres : Captain Fantastic And The Brown Dirt Cowboy en 1975 et Blue Moves en 1976, souvent considérés comme formant avec Goodbye Yellow Brick Road les trois piliers de la carrière prolifique du chanteur britannique. Ces albums offrent un rock progressif, mélodique et souvent survolté, très éloigné de ce qu'Elton John a pu produire par la suite (pensons aux nombreuses ballades comme Sacrifice ou Can You Feel The Love Tonight issue de la B.O. du Roi Lion, qui, si elles sont de qualité, ont enfermé l'artiste dans une image d'artiste pop, producteur de chansons classiques et parfois gentillettes).
Entre 1972 et 1975, Elton John vit principalement aux États-Unis. Son énergie, ses excentricités vestimentaires, son style de vie de milliardaire le poussent au pinacle. Au-delà du talent, souvent négligé par ses détracteurs, Elton John produit un rock joyeux, coloré, faisant oublier la crise économique, le Viêt Nam et le Watergate à la jeunesse américaine.[réf. nécessaire]
- Durant cette époque Elton John multiplie les tubes, obtient 7 albums n°1 des ventes à la suite aux États-Unis et représente 2% des ventes de l'industrie mondiale du disque.
- Fasciné par Hollywood et le rêve américain, ses concerts sont de véritables tableaux illustrant à merveille ses chansons.[réf. nécessaire] On peut aussi attirer l'attention sur son rôle du Pinball Wizard dans le film Tommy des Who en 1975.
En 1975-1976, Elton John change de groupe (son répertoire se faisant plus éclectique), prend un nouveau tournant dans sa carrière (tant musical que par ses engagements externes, le football par exemple) pour percer en Europe. Il fait une tournée en 1979 dans l'Union soviétique.
Les années 1980
Les années 1980 furent une période ambigüe durant laquelle il épousa Renata en 1984 (il divorça en 1988) et écrivit une multitude de tubes comme Blue eyes, I guess that's why they call it blues, I'm still standing (véritable pied de nez à tous ses détracteurs), Nikita, Sad songs (say so much), le tourbillonnant I don't wanna go on with you like that ou encore Whispers. Malgré tous ces singles à succès, la décennie 80 reste le symbole d'une certaine perte d'inspiration, associée à l'abus d'alcool et de drogues.
C'est aussi en 1987 qu'il grava sur disque un de ces concerts : Live in Australia, avec un orchestre symphonique et dont fut tirée une nouvelle version de Candle in the Wind en single, qui entrera dans le top 5 américain. À une période d'albums inégaux (Leather Jackets par exemple, considéré par l'artiste comme le moins bon de sa carrière), Elton John décide de réinterpréter de vieux titres, principalement issus de son deuxième album. Cependant, le chanteur souffre à ce moment d'un kyste sur les cordes vocales qui ampute sa performance ; il dut d'ailleurs se faire opérer peu de temps après le concert. Live in Australia n'en reste pas moins l'un des temps forts de sa carrière.
Les années 1990
Il faudra attendre les années 1990 pour vivre la seconde naissance d'Elton John qui a su cependant, pendant trente ans, conserver sa place sur la scène rock.
- En 1990 le single Sacrifice issu de l'album Sleeping with the Past devient un tube mondial de même que l'album vendu à 10 millions d'exemplaires.
- En 1991 sort une version live de Don't let the sun go down on me avec George Michael qui est n°1 notamment aux États-Unis, en Angleterre, au Japon.
- En 1992 l'album The One consacre le retour d'Elton John sur le devant de la scène après sa cure de désintoxication. Le single éponyme devient lui aussi un tube mondial et assure une très bonne carrière à cet album.
- En 1994 sort la BO du dessin animé de Walt Disney The Lion King qui s'écoule à 18 millions d'exemplaires dans le monde et qui devient disque de diamant cette même année aux États-Unis.
- En 1995 sort un album encensé par la critique : Made in England dont les singles Believe, Made in England et Blessed sont extraits.
- En 1997 Elton publie l'album The Big Picture avec le single Something About the Way You Look Tonight/Candle in the Wind 1997 (Candle in the Wind est réécrite pour l'occasion par Bernie Taupin pour s'adresser à Diana Spencer) qui se vend à 33 millions d'exemplaires après les funérailles de la princesse.
- Plus récemment, Elton John revient à un style plus proche de ses premiers albums, avec des opus comme Songs From The West Coast (2001), Peachtree Road (2004) ou encore The Captain and the Kid (2006). Celui-ci fait d'ailleurs echo au célèbre Captain Fantastic and the Brown Dirt Cowboy, et les paroles de Bernie Taupin traitent de différents moments dans la carrières des deux compagnons.
Le dérapage verbal du 4 octobre 2004 contre Madonna
Invité à la cérémonie des Q Awards, récompenses attribuées par un magazine musical britannique, pour y recevoir un prix qui lui était attribué, Elton John s'est laissé aller à des commentaires très crus après l'annonce de la nomination de Madonna dans la catégorie du meilleur spectacle « live » :
- « Madonna, meilleure putain de performance live ? Allez-vous faire foutre ! » (Madonna - best fucking live act? Fuck off!)
- « Toute personne qui fait payer 75 livres sterling la place pour un concert en playback devrait être abattue » (Anyone who lip-synchs in public on stage when you pay 75 quid to see them should be shot.)
- « Ça me fera rayer de sa putain de liste d'envois de cartes de vœux, mais qu'est-ce que j'en ai à branler ? » (That's me off her fucking Christmas card list, but do I give a toss? No.)
Le porte-parole de la chanteuse s'est contenté de répondre sobrement que celle-ci ne chantait pas en play-back et ne « cassait pas du sucre sur le dos » des autres artistes, et qu'Elton John continuerait à figurer dans les destinataires de cartes de vœux de Madonna, en dépit de ce dérapage.
Le civil partnership
Il s'est légalement uni dans un civil partnership avec son compagnon David Furnish le 21 décembre 2005 à Windsor dans le Berkshire.
Prises de position
En novembre 2006, Elton John affirme qu'il interdirait totalement les libertés religieuses. Selon lui, les religions transformeraient les individus en « lemmings haineux », ne font pas suffisamment preuve de compassion et sont homophobes[1],[2].
D'après une interview donné le 1er août 2007 au journal The Sun[3], il faut selon Elton John fermer définitivement Internet, cette « aberration » qui menace notre société et toute la création artistique qu’elle produit[4],[5].
Discographie
- 1969 : Empty Sky
- 1970 : Elton John
- 1970 : The Games [Original Soundtrack]
- 1971 : Tumbleweed Connection
- 1971 : Friends
- 1971 : 11-17-70 [live]
- 1971 : Madman Across the Water
- 1972 : Honky Château
- 1973 : Don't Shoot Me I'm Only the Piano Player
- 1973 : Goodbye Yellow Brick Road
- 1974 : Caribou
- 1975 : Captain Fantastic and the Brown Dirt Cowboy
- 1975 : Rock of the Westies
- 1976 : Here and There (live)
- 1976 : Blue Moves
- 1977 : The Thom Bell Sessions
- 1978 : A Single Man
- 1979 : Victim of Love
- 1980 : Lady Samantha
- 1980 : 21 at 33
- 1981 : The Fox
- 1982 : Jump Up!
- 1983 : Too Low for Zero
- 1984 : Breaking Hearts
- 1985 : Ice on Fire
- 1986 : Leather Jackets
- 1987 : Live in Australia
- 1988 : Reg Strikes Back
- 1989 : Sleeping With the Past
- 1989 : The Complete Thom Bell Sessions (réédition)
- 1992 : The One
- 1993 : Duets
- 1994 : The Lion King OST
- 1995 : Made in England
- 1996 : Love Songs
- 1997 : The Big Picture
- 1999 : The Muse
- 1999 : Elton John and Tim Rice's AIDA
- 1999 : Live at the Ritz
- 2000 : The Road To Eldorado
- 2000 : One Night Only [live]
- 2001 : Songs from the West Coast
- 2002 : Greatest Hits 1970-2002
- 2004 : Peachtree Road
- 2006 : The Captain & The Kid
- 2007 : Rocket Man - The Definitive Hits (Compilation)
Divers
- Bien qu'il soit considéré comme l'un des rois de la pop, il a affiché sa diversité dans un duo avec le rappeur Tupac, "Ghetto Gospel"[1] mais aussi avec le groupe de heavy metal anglais Saxon. Elton joue sur deux titres de leur album "Rock the Nations" (1986). L'un au piano et au chant : "Party Til You Puke"; l'autre simplement au piano : "Northern Lady".
- Elton a fait un duo avec le rapeur Eminem pour la chanson Stan.
- Bernie Taupin, parolier, lui propose deux versions de Candle in the Wind
- la première en hommage aux stars des années 1960 décédées en pleine gloire comme Otis Redding, James Dean ou Marilyn Monroe, parue dans l'album Goodbye Yellow Brick Road en 1973,
- la seconde (Candle in the Wind 1997) en hommage à Lady Di.
- Parmi les nombreux artistes qui ont repris des titres du répertoire d'Elton John, on peut citer : Aretha Franklin (Border song), Kate Bush (Candle in the wind, Daniel), Tori Amos (Tiny Dancer), Rod Stewart (Country comfort, Your song), Jeff Buckley (We all fall in love sometimes/curtains), Dream Theater (Funeral for a friend), Keane (Goodbye yellow brick road), Rufus Wainwright (Goodbye yellow brick road), Jason Mraz (Rocket Man), Queen (Saturday night's alright), Ray Charles (Sorry seems to be the hardest word), Ben Folds (Tiny dancer), Dave Grohl (Tiny Dancer), Billy Paul (your song), Al Jarreau (your song), Eric Clapton (Border song), les Beach Boys (crocodile rock), the Who (saturday night's alright), Toto (burn down the mission), Phil Collins (burn down the mission), Sting (come down in time), Bon Jovi (Levon), Sinead O'Connor (sacrifice), Franck Sinatra (sorry seems to be the hardet word), George Michael (Tonight, Idol), Bruce Hornsby (Madman across the water), Tina Turner (the bitch is back), Kid Rock (Saturday night's alright), Brian Wilson (someone saved my life tonight), Norah Jones (Tiny dancer), Diana Krall (Border Song), Joe Cocker (sorry seems to be the hardest word), Beastie Boys (Bennie and the jets ...
- D'autres artistes ont samplé ses morceaux : Mary J. Blidge (Bennie and the jets), Kanye West (someone saved my life tonight), Tupac (indian sunset), Norman Cook (are you ready for love), Ironik (Tiny dancer)..
Elton John représente donc aujourd'hui une source d'inspiration pour tous les styles musicaux, du jazz à la country, du hard rock à la pop, du hip hop au gospel.
Distinctions
- Elton John est commandeur de l'ordre de l'Empire britannique (Order of the British Empire) et, à ce titre, l'usage britannique prescrit de le nommer, dans les citations officielles, Sir Elton Hercules John, CBE.
- Prix de la contribution à la culture américaine (plus haute distinction américaine pour un artiste, l'équivalent de l'anoblissement) en 2004 remis par George Bush.
- Officier des Arts et des Lettres.
- Président d'honneur du Club de Watford en Angleterre.
- Docteur de l'Académie Royale de Musique de Londres.
Nominations et Récompenses
- Oscar pour le morceau Can you feel the love tonight? issu de la B.O. du Roi Lion en 1995.
- Plusieurs Ivor Novellos, 5 Grammy Awards....
- NRJ Music Awards :
- Meilleure chanson internationale (2004)
La Star Academy 3 a sorti un album de reprises d'Elton John, et le single Saturday night's, alright for fighting
Origine du nom Elton John
En 1961, Reginald Kenneth Dwight forme son premier groupe : Bluesology. Il admire beaucoup le chanteur John Baldry et le saxophoniste Elton Dean, et c'est pourquoi il a décidé de se faire appeler Elton John[réf. nécessaire].
Notes et sources
- ↑ Elton John: Religion creates ‘hateful lemmings’, MSNBC,12 novembre 2006
- ↑ "When Elton Met Jake" The Guardian, 12 novembre 2006.
- ↑ Why we must close the net, The Sun, 1er août 2007
- ↑ Elton John calls for closure of the internet, Vnunet, 2 août 2007.
- ↑ Elton John veut démolir l’internet, Technaute, 2 août 2007
Voir aussi
Lien interne
Lien externe
- Portail de la musique
- Portail LGBT
- Portail du Royaume-Uni
Catégories : Chanteur britannique | Chanteuse et chanteur des années 1970 | Chanteuse et chanteur des années 1980 | Chanteuse et chanteur des années 1990 | Pianiste de rock | Compositeur Disney | Personnalité engagée dans la lutte contre le SIDA | Naissance en 1947 | Naissance à Londres | Lauréat du Grammy Award | Homosexualité dans la musique | Artiste anobli
Wikimedia Foundation. 2010.