- Rod Stewart
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Rod Stewart Rod Stewart lors d'une prestationNom Roderick David Stewart Naissance 10 janvier 1945
Londres, Angleterre
Royaume-UniPays d’origine Royaume-Uni Activité principale Chanteur Genre musical rock britannique Instruments Guitare Années d'activité 1967 - aujourd'hui Labels Mercury (1967-1974)
WEA (1975-1998)
J-Records (1998 - )Entourage The Kinks
Fleetwood Mac
Rolling Stones
Jeff Beck Group
The FacesRod Stewart, de son nom complet Roderick David Stewart (CBE), né le 10 janvier 1945 à Londres, quartier de Highgate, est un chanteur de rock britannique. Personnalité incontournable du Rock'n'roll britannique presque depuis ses origines, Rod Stewart est dans l'entourage des futurs Kinks, Fleetwood Mac et Rolling Stones, mais il ne connaît un véritable succès qu'en 1967 au sein du Jeff Beck Group, puis de The Faces dont il est la tête d'affiche. Il obtient de nombreux succès en tant que chanteur solo. En 2002, il reçoit le Diamond Award pour avoir vendu plus de 100 millions d'albums.
Sommaire
Biographie
Enfance et débuts
Miraculé de la Seconde Guerre mondiale (une fusée V2 s'est écrasée à deux pas de chez lui), Rodney Stewart est issu d'une famille écossaise (il est le seul de sa fratrie à ne pas être né en Écosse). Tout d'abord tenté par une carrière au Football Club de Brentford, il découvre la musique à 12 ans lorsque son père lui offre une guitare.
Issu de Highgate un quartier populaire de Londres, le tout jeune Rod tente une carrière de footballeur professionnel au club local de Brentford au tout début de l'année 1960, mais il est vite échaudé par son entraîneur qui le confine sur le banc des remplaçants. Après à peine quelques semaines, Rod claque la porte des vestiaires pour une autre vie. A cette époque fasciné par des ouvrages comme celui du poète Jack Kerouac et son fameux "Sur la route" qui a lui-même inspiré Bob Dylan, Roderick décide de partir mener une vie de beatnik. C'est le début d'une aventure européenne faite de galères en tout genre, que Stewart décrira précisément dans le titre de l'album éponyme "Every Picture Tells A Story" paru en 1971. Vagabond sur les quais de Seine à Paris, il est embarqué par la police parisienne, alors que durant l'été 1962 il fait la manche sur la plage de St Tropez pour quelques francs par jour. Après un court séjour à Rome, Rod se retrouve en Espagne où il est emprisonné pour vagabondage dans les geôles de l'ex-didacteur Franco puis expulsé vers la Grande-Bretagne. Sa sœur Mary Stewart, dira plus tard que son frère est revenu de ce séjour, méconnaissable, maigre et dans un état de clochardisation.
Sermonné par son père qu'il respecte énormément, le jeune Rod, change littéralement d'attitude, revêt des tenues impeccables se coiffe à la façon des Mods de l'époque. Après avoir tenté quelques petits boulots à la semaine (fossoyeur, poseur de pylône, encadreur...) Rod parcourt les festivals jazz en spectateur. Il tente sa chance en studio et arrive, en réunissant quelques économies, à enregistrer plusieurs titres rhythm and blues qui passeront totalement inaperçus (Good Morning Little Schoolgirl...). Ces titres ne paraîtront que 12 ans plus tard, en 1976, sur disque "A Shot Of A Rhythm And Blues" alors que Stewart est devenue une superstar. C'est durant cet hiver 1964-65 que Rod sera découvert par l'artiste montant de l'époque (Long) John Baldry. En effet, un soir de 1963 Baldry découvre un jeune type assis sur le quai du métro londonien à la station Twickenham, qui joue un air de blues à l'harmonica. Long John Baldry reconnaissant un titre de Muddy Waters, est séduit et demande alors sur un ton de sa voix grave "Jeune homme !! Voudriez-vous m'accompagner dans mon petit groupe de blues jazz ???". Rod Stewart devient donc, en compagnie de Julie Driscoll, le choriste de Steampacket où John Baldry est chanteur. On y retrouve également le futur très populaire organiste Brian Auger sur orgue Hammond. Ce nouveau combo ne dure à peine que quelque mois, le temps d'immortaliser en studio quelques titres (Up above my head, Baby take me...) et un nom ! Car Long John Baldry a pris l'habitude de présenter au public son jeune poulain comme Rod "The Mod" Stewart, un surnom qui lui collera longtemps à la peau. Le groupe se sépare très vite. Rod tente bien de reconstituer sur ces cendres un autre gig avec Driscoll et Auger mais Shotgun Express comme ils se surnomment ne dure pas 6 mois et n'a finalement enregistré en studio que quelques reprises tout aussi obscures que les précédentes (Bright Light big City, Shake, Little Missunderstood....)
Mais en ce début d'année 67, d'autres cieux, d'autres auspices s'annoncent avec une rencontre qui marquera à jamais l'histoire du rock : celle de Rod avec Jeff Beck, le guitariste fabuleux issu des Yardbirds, qui lui mettra le pied à l'étrier. Le Jeff Beck group est créé avec, outre Rod au chant et Jeff Beck à la guitare, Ron Wood à la basse, Mickey Waller à la batterie et Nicky Hopkins au piano. Deux excellents albums seront enregistrés et une tournée américaine triomphale sera lancée durant les deux années suivantes. Le premier album "Truth" comporte des titres incroyables dont la reprise des Yardbirds justement "Shapes Of Thing" mais également "Ain't Supertisious" ou encore le fameux "Beck Bolero". Alors que le groupe est déjà séparé suite à de violentes disputes verbales (Mickey Waller est même viré), sort en 1969 "Beck Ola". Cet album est la référence pour de nombreux artistes puisque il est le pionnier du son Heavy et Hard Rock. Rod y est sur la pochette qualifié de "extraordinaire" par Beck lui-même, pourtant très avare de compliments. Las de cette ambiance délétère, Stewart quitte le groupe après que son nouveau meilleur (et pour longtemps) pote Ron Wood se soit fait virer.
Les deux comparses ne trainent pas longtemps seuls puisqu'ils rejoignent les orphelins de Steve Mariott (Small Faces). En effet, totalement échaudé par les humeurs de Beck, Ron Wood qui a préféré quitter le JBG, se retrouve à jammer avec Kenneth Jones et Ian Mc Lagan et introduit quelques semaines plus tard Rod Stewart à leurs sessions. Ils scellent leur destin dans un pub de Hampstead à Londres et ils forment les Faces avec Ronnie Lane à la basse et au chant, Ian Mc Lagan aux claviers, Kenneth Jones la batterie, Ronnie Wood tenant cette fois-ci la guitare.
Succès
Totalement décomplexés des années sixties, les Faces vont sortir 4 albums au son qui leur fut propre, en quelques mots : alcoolisé, généreux et furieusement rock'n'roll. Là encore, les Faces sont à l'origine de carrières de nombreux artistes, notamment de la future mouvance punk, comme Steve Jones et même de Johnny Rotten selon ses propres aveux. Les Faces d'un côté, l'envie de faire une carrière solo de l'autre, Rod décide de mener une double carrière en sortant parallèlement des albums avec ou sans les Faces, alliant ainsi deux contrats : avec Mercury pour les albums solos et Warner Bros pour les albums des Faces. Cela dit, les autres membres de groupe participent quasiment chaque fois à la conception des albums solo de Rod ! En 1970 sortent ainsi successivement l'album First Step des Faces et l'album solo de Stewart "An Old Raincoat Won't Ever Let You Down" dont le classement dans les charts reste toutefois modeste. Suivent durant l'année l'album solo Gasoline Alley et Long Player côté Faces. Mais c'est durant l'année 1971 que Rod Stewart devient le meilleur chanteur britannique avec l'album "Every Picture Tells A Story" et surtout le titre « Maggie May » qui se classe n° 1 en Angleterre et aux États-Unis simultanément tandis que ce superbe album parviendra dans le top 100 des meilleurs albums de rock de tous les temps au billboard.
Pour Rod, c'est une autre vie qui commence. Fini le petit cockney londonien, exit les galères. Rod Stewart, qui déclare à la presse britannique être né pour vivre dans le luxe, va mener une vie à la hauteur de ses espérances. Il s'est déjà offert en guise d'avance par sa maison de disques, deux superbes bolides italiens. Il va acquérir à la fin de l'année 71 une demeure gigantesque dans la belle banlieue londonienne. Ce succès va profiter directement aux Faces, qui sortent enfin un album digne de ce nom, le très homogène "A Nod's As Good As A Wink to A Blind Horse" en 1972. C'est un succès immédiat et le titre Stay With Me va devenir un hymne en concert. Il est d'ailleurs à noter que Rod ne tourne pas en solo sur scène mais bien avec Faces. En 1972, c'est Never A Dull Moment, l'album solo de Rod, qui se place directement n°1 à sa sortie dans les charts et ne contient quasiment intégralement des hits dont You Wear It Well et Angel. En abordant cette année 1973, Rod est très confiant, car tout lui sourit, le rock, l'argent, les médias tout à sa cause et même l'amour, puisqu'il entretient une relation avec un mannequin britannique du nom de Dee Harrington. Pourtant, des animosités naissent au cœur du groupe, la starisation récente de Stewart agace au plus au point le bassiste et chanteur Ronnie Lane qui estime que le chanteur à la coupe de cheveux si caractéristique tire un peu trop la couverture à lui. Ce sont finalement les affiches de promo pour la tournée 1973 qui achèveront la collaboration de Lane et des Faces puisqu'elles mentionnent désormais "Rod Stewart And The Faces". Rien ne va plus au sein de Faces et l'album à paraître cette année-là est une parodie de ce que le groupe a pu ou a su faire auparavant. Ooh La La est pourtant un succès commercial lors de sa sortie par les attentes qui l'entouraient, mais le bouche à oreille va fonctionner et l'album se perd bien vite dans les classements. Pour ne rien arranger, un problème de contrat qui lie Rod à sa maison de disques, empêche la sortie d'un album solo et l'on fait patienter les fans avec une compilation titrée "Sing It Again Rod". Les Faces ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes et le remplacement de Lane par un bassiste japonais Tetsu Yamauchi n'arrange pas les affaires du groupe : l'âme du groupe a disparu sur vinyle comme sur scène et c'est en 1975 que le groupe se sépare totalement, alors que Ron Wood fait depuis des mois des infidélités en ayant rejoint les Rolling Stones.
En 1974, Rod sort Smiler un autre album détestable, bâclé et où se retrouvent des compos fond de tiroir. Seul surnage au-dessus de ces méandres qui composent l'album, la reprise de Chuck Berry "Sweet Little Rock'n Roller". Rod, lassé de cet épisode regrettable et las de verser une énorme part de ses revenus aux taxes royales britanniques, lorgne depuis quelque temps vers les États-Unis. Il part s'installer finalement dans une confortable villa à Beverly Hills en compagnie de sa nouvelle égérie Britt Ekland. Côté studio, c'est le même renouveau, et il enregistre notamment à Muscle Shoals mythique studio d'enregistrement (Elvis Presley ou Otis Redding) un album produit par la crème des producteurs de l'époque Tom Dowdun album dont le titre résume l'épisode "Atlantic Crossing", sorti fin 1975. Le son y est totalement différent des 4 albums précédents, et se tourne vers la soul. « Sailing » en est le méga hit de l'année.
Alors que Rod est remis sur rails, il publie en 1976 "A Night on the Town" et « Tonight's the Night » est le tube sexy de l'été. Tellement sexy que les paroles considérées trop suggestives à l'époque (ouvre tes ailes que je puisse entrer) est interdit à la BBC ce qui a inversement pour effet de doper les ventes du single et de l'album. A noter que sur cet album figure l'une des compositions les plus engagées de Stewart sur le thème de l'homosexualité et "The Kiling Of Georgie" retrace l'histoire vraie d'un ami de Stewart abattu dans les rues de New York par un gang. 1976 est réellement l'année "Rod Stewart" qui est sur tous les fronts. C'est à partir de cette période que les critiques rock vont totalement et définitivement le lâcher, estimant que le chanteur apparait plus dans les chroniques mondaines et people que dans les rubriques musicales.
En 1977, paraît un court album de 8 titres pourtant prévu pour être un double album, Foot Loose & Fancy Free, avec 2 énormes tubes You're In My Heart puis Hot Legs. Cette année-là, alors que la vague Punk déferle sur la Grande-Bretagne, Stewart empêche le fameux God Save The Queen des Sex Pistolsde devenir n°1 en plaçant un titre de son album de 1975 Atlantic Crossing en tête des charts UK avec "I Don't Want To Talk About It".
En 1978, sort le très contesté album aux couleurs disco "Blondes Have More Fun" et le single « Da Ya Think I'm Sexy? » (très fortement inspiré par Jorge Ben, ce qui lui vaudra d'ailleurs une condamnation pour plagiat[1]) s'inscrit au livre Guiness des Records en 1979 comme le single le plus rapidement vendu de l'histoire du rock. Rod, lâché par les critiques rock du monde entier, ne peut plus compter que sur les fans les plus durs, ceux de l'époque Faces s'étant eux-mêmes éloignés. Les ventes finissent par s'en ressentir et les trois albums suivants peinent à grimper dans les hit-parades de l'époque , Foolish Behaviour avec le single « Passion » en 1980, Tonight I'm yours et le titre « Young Turks » en 1981 et l'album public "Absolutely Live" en 1982 ne sont que des demi-succès.
En mai 83 paraît Body Wishes avec pour la première fois sur un album solo de Rod, des compositions originales. La pochette est inspiré d'un album d'Elvis Presley. Pour l'Europe c'est le carton plein et « Baby Jane » monte au sommet de nombreux classement, notamment en France. Pourtant et paradoxalement les États-Unis boudent cet album qui est là-bas un échec commercial. Sans plus attendre paraît logiquement 11 mois plus tard un album calibré pour les States. "Camouflage" est donc un album rapidement édité avec 8 titres pour lesquels a collaboré en partie une vieille connaissance du "Mod" qui n'est autre que Jeff Beck. Infatuation et « Some Guys Have All The Luck » se classent correctement, dans les charts US en 1984 et, logiquement, l'album passe quasiment inaperçu en Europe. Une tournée américaine débute en juin 84, et Jeff Beck y est invité pour tenir les solos de guitare. Des paris sont organisés outre atlantique quant à savoir le jour où le clash éclatera entre les deux artistes. Les parieurs ne doivent pas attendre longtemps puisqu'au bout de sept shows d'une tournée en comptant plus de 60, Beck claque la porte prétextant un show trop à l'américaine. Qu'à cela ne tienne, la tournée est un véritable triomphe, une VHS officielle est éditée par Warner Bros sous le titre The Rod Stewart Concert enregistrée durant 2 soirs à San Diego et trouve sa prolongation en Amérique Latine, Australie et en Afrique du Sud en 1985.
Ce n'est qu'en 1986 que parait l'album titré Rod Stewart pour les States et « Every Beat Of My Heart »pour l'Europe. Love Touch et Every Beat Of My Heart sont les singles issus de l'album. La tournée Every Beat Of My Heart est dirigée uniquement vers l'Europe, et près de 10 concerts sont joués en France notamment au Zénith de Paris, à la Salle Omnisport de Bercy ou à Lyon. Durant près de deux ans, Stewart ne sort aucun titre et c'est en avril 1988 que paraît Out Of Order en collaboration avec un ex Duran Duran (Andy Taylor) et un ex Chic Bernard Edwards. Trop méconnu en France cet album résolument rock F.M est un triomphe aux USA, « Forever Young » l'un des singles paru sur cet opus est primé meilleur clip rock en 1988. Les années suivantes paraissent « Downtown Train » en 1990, « The Rhythm Of My Heart » en 1991, « All For Love » en trio avec Bryan Adams et Sting en 1994.
Les Années Crooner
Au cours des années 2000, il abandonne le Rock FM pour devenir un authentique crooner jazzy. Rod Stewart renoue avec le rock en 2006, avec l'album Still The Same...Great Rocks Classics, un opus de reprises notamment de Van Morrison, Bob Dylan et John Fogerty. Cet album se classe directement n°1 au Billboard dans les catégories « Meilleur album rock », « Top Internet Album » et « Top 200 Album ».
Rod Stewart est également détenteur de records inscrits au livre Guinness :
- Sorti en en 1979, Da Ya Think I'm Sexy? est le single le plus vendu de l'histoire du Rock.
- Le concert sur la plage de Copacabana au Brésil en 1994 a réuni le plus grand nombre de spectateurs, à savoir 3,5 millions[2]
Rod n'est encore jamais venu en concert en France depuis 1995. Le concert du 18 octobre 2007 à Paris Bercy, tant attendu, a été finalement annulé en raison des gros mouvements de grève des transports en commun SNCF et RATP. La tournée qui débute aux États-Unis visitant les pays d'Europe comme le Royaume Uni, l'Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas, la Pologne, l'Espagne et le Portugal, pour un total de 86 dates....
Passions
Rod Stewart est modéliste ferroviaire, un loisir dont il est fier, au point de déclarer que figurer en couverture d'un magazine de modélisme signifie plus pour lui que de faire la une d'un magazine de rock. Passionné par les trains des années 40, il s'amuse du peu d'intérêt des journalistes quant à son hobby, qu'il ne manque jamais d'évoquer. Durant ses tournées, Rod emmène un atelier complet afin de bricoler quelques maquettes et modèles entre deux concerts[3]. Sa passion lui a d'ailleurs valu de divorcer de sa seconde épouse[4].
Son autre passion est le football. Il a un bon niveau et a régulièrement joué avec des copains ou des musiciens lors de ses tournées, en demandant qu'on leur organise des matchs. Il s'est fait construire un terrain de football dont la qualité de la pelouse était une référence en Écosse, au point qu'il l'avait mis à la disposition de l'équipe nationale pour un stage d'entraînement. A une période de sa vie, il tenait compte des rendez-vous internationaux de l'Écosse et ne donnait pas de concerts ces jours-là. C'est ainsi qu'on l'a vu débarquant directement de Los Angeles au Parc des Princes de Paris pour y voir France - Écosse (3-0, match qualificatif pour la Coupe du monde, le 11/10/1989) et repartir aussitôt.
Discographie
- An Old Raincoat Won't Ever Let You Down, (1970, Mercury)
- Gasoline Alley,(1970, Mercury)
- Every Picture Tells A Story, (1971, Mercury)
- Never A Dull Moment, (1972, Mercury)
- Sing It Again Rod, (1973, Mercury)
- Smiler, (1974, Mercury)
- Atlantic Crossing, (1975, WEA)
- A Night on the Town, (1976, WEA)
- Foot Loose & Fancy Free, (1977, WEA)
- Blondes Have More Fun, (1978, WEA)
- Foolish Behaviour, (1980, WEA)
- Tonight I'm Yours, (1981, WEA)
- Absolutely Live, (1982, WEA)
- Body Wishes, (1983, WEA)
- Camouflage, (1984, WEA)
- Every Beat Of My Heart, (1986, WEA)
- Out Of Order, (1988, WEA)
- Vagabond Heart, (1991, WEA)
- Lead Vocalist, (1993, WEA)
- Unplugged And Seated, (1993, WEA)
- A Spanner In The Works, (1995, WEA)
- If We Fall In Love Tonight, (1996)
- When We Were The New Boys, (1998, WEA)
- Human, (2001, Atlantic)
- It Had To Be You - The Great American SongBook, (2002, J - Records)
- As Time Goes By - The Great American SongBook 2, (2003, J - Records)
- Stardust - The Great American SongBook 3, (2004, J - Records)
- Thank For The Memory - The Great American SongBook 4, (2005, J - Records)
- Still The Same - Great Rock Classics Of Our Time (2006, J - Records)
- The Rod Stewart Sessions 1971-1998 (2009, Warner Bros. Records)
- Soulbook (2009, J - Records)
- Storyteller : The Complete Anthology 1964-1990 (2009, Warner Bros. Records)
Liens externes
- www.rodstewart.com, site officiel
Références
- http://www.expatica.com/de/leisure/arts_culture/brazils-alchemist-of-funk-abrtropical-superstar-jorge-ben-jor-brings-the-funk-to-germanybr-9736.html?ppager=2 (en) expatica.com In his celebrated spat with Rod Stewart, Ben Jor successfully sued the Scottish crooner after he 'borrowed' the melody of the Ben Jor song Taj Mahal for the chorus of his hit Da Ya Think I'm Sexy :
- Source :guinness book
- http://www.trains.com/mrr/default.aspx?c=a&id=2165 (en) Model Railroader, Rod Stewart's Three Rivers City, décembre 2007, page 79. Voir aussi
- http://www.telegraph.co.uk/arts/main.jhtml?xml=/arts/2007/10/24/bbrod124.xml (en) Telegraph.co.uk Rod Stewart is a model railway enthusiast :
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