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Chien - Wikipédia Chien
Pour les articles homonymes, voir Chien (homonymie).ChienPinscher allemand Classification classique Règne Animalia Embranchement Chordata Sous-embr. Vertébré Classe Mammifères Ordre Carnivore Famille Canidé Genre canin Espèce Canis lupus Sous-espèce Canis lupus familiaris
ou Canis lupus f. familiaris
(Linnaeus, 1758)D'autres documents multimédia
sont disponibles sur CommonsParcourez la biologie sur Wikipédia : Le chien est un mammifère domestique de la famille des canidés, proche du loup et du renard. Autrefois regroupé dans une espèce à part entière, connue sous le nom scientifique de Canis canis ou encore Canis familiaris, son origine est en fait probablement diverse[1],[2]. Par défaut, les scientifiques regroupent l'ensemble des races de chiens au sein d'un groupe nommé Canis lupus familiaris, une sous-espèce de Canis lupus, à laquelle appartiennent également d'autres sous-espèces comme le loup gris. Des chiens domestiqués devenus marrons ont créé leur propre groupe homogène qui sont considérés comme autant de sous-espèces de Canis lupus, par exemple les dingos et le chien chanteur.
Il existe de nombreuses races de chiens. Environ les trois quarts de celles reconnues sont très anciennes et issues de la sélection naturelle sur la morphologie, combinée à une sélection artificielle sur le comportement (exemples : Husky sibérien, Berger de Brie). Le dernier quart est issu d'une sélection artificielle récente (exemples : Berger allemand, Golden Retriever) ; ces dernières sont souvent les plus populaires car modelées à la convenance de l'homme. Certaines races de chiens furent créées à partir de croisements dans le passé. De nos jours, afin qu'un chien puisse se mériter l'appellation de pure race selon la loi dans les pays régis par la Fédération Cynologique Internationale (dont ceux d'Amérique du Nord et d'Europe), il doit obligatoirement être enregistré dans les livres des origines de son pays de naissance. Sans ces enregistrements, un chien, bien qu'apparaissant appartenir à une race, pourrait posséder des croisements dans sa généalogie et devrait donc être considéré comme tel par la loi[3],[4].
C'est aussi une appellation pour plusieurs autres espèces de canidés de type Atelocynus et Speothos, voire de rongeurs du genre Cynomys (chien de prairie).
Dénomination
Le terme chien dérive du terme latin canis dans le même sens[5]. La femelle du chien s'appelle la chienne et un jeune chien est appelé un chiot. Le chien glapit, jappe ou aboie.
Histoire
Article détaillé : Domestication du chien.La domestication du chien débute probablement entre 16000 et 15000 avant J.-C. dans des groupes de chasseurs. En comparaison, le cheval sera domestiqué par des groupes nomades entre 4000 et 3000 avant J.-C.
Le chien aurait été simplement apprivoisé parmi d'autres animaux, tels les chacals ou les rongeurs. Mais c'est le seul maintenu en dépendance, car il aurait montré le plus d'aptitudes à une socialisation primitive. Le chien a pour ancêtre le loup mais des expériences, en cours depuis une cinquantaine d’années avec des croisements sélectifs de renards semblent donner des résultats similaires à ceux observés chez le chien (comportement particulièrement social, pédomorphisme, tempérament enfantin…).
Le chien primitif serait un chien de chasse qui aidait l'homme.
- Dans l'Antiquité, les chiens servaient aux combats (exemple : Irish Wolfhound), à la production de viande et étaient aussi supports de croyances et de rites de type religieux.
- Plus tard, sous l'Empire romain, ils étaient des animaux de compagnie, des gardiens de troupeaux et utilisés pour la chasse.
- Au Moyen Âge, dans les campagnes et les milieux populaires, les chiens suscitent des peurs collectives et faisaient l'objet d'exterminations quotidiennes. Pour la noblesse, par contre, ce fut l'âge d'or de la vénerie.
- À la Renaissance, la passion des hommes pour la chasse parvint à conserver une place aux chiens dans la société. La noblesse considérait le chien comme un signe de puissance et de grandeur. Ceci permit le développement de races de chiens de compagnie.
- Au XIXe siècle, la population de chiens connaît une expansion numérique. Il est devenu un animal commun.
- Vers 1855, les anciennes races de chiens sont reconnues officiellement et leur type est homogénéisé (fixé) tandis que de nouvelles races créées par l'homme apparaissent. C'est l'apparition de la cynophilie.
- À la Belle Époque, puis entre les deux guerres, les artistes, les écrivains, et les politiciens choisissent des animaux qui les différencient du commun tel que les teckels par leurs petites tailles ou encore les caniches pour leurs poils.
Systématique
On a donné aux chiens le nom scientifique de Canis familiarus au XVIIIe siècle, avant le développement de la biologie évolutive. Avec le développement de celle-ci, l'étroite relation entre races domestiques et sauvages a été reconnue. À ce titre, le statut scientifique des « espèces » domestiques a été remis en cause, et beaucoup de biologistes ne les considèrent plus désormais que comme des formes domestiquées des espèces sauvages originelles.
Une espèce est en effet constituée de « groupes de populations naturelles, effectivement ou potentiellement interfécondes, qui sont génétiquement isolées d’autres groupes similaires[6] ». Or, les « espèces » domestiques se croisent avec leur espèce parente quand elles en ont l'occasion. « Vu que, du moins en ce qui concerne les races d'animaux domestiques primitives, celles-ci constitueraient, en règle générale, une entité de reproduction avec leur espèce ancestrale, si elles en avaient la possibilité, la classification d'animaux domestiques en tant qu'espèces propres n'est pas acceptable. C'est pourquoi on a essayé de les définir comme sous-espèces[7] ».
On donne alors à la nouvelle sous-espèce le nom de l'espèce d'origine, complété par le nom de sous-espèce (qui reprend la seconde partie de l'ancien nom d'espèce).
Nom commun Nom d'espèce traditionnel Nom d'espèce révisé Chien domestique Canis familiaris Canis lupus familiaris Bovin domestique Bos taurus Bos primigenius taurus Chèvre domestique Capra hircus Capra aegagrus hircus Certains biologistes sont même réticents à utiliser la notion de sous-espèces pour un groupe domestiqué. D'un point de vue évolutif, l'idée d'espèce ou de sous-espèce est en effet liée à l'idée de sélection naturelle, et non de sélection artificielle. Du fait de cette réticence, et « depuis 1960 environ, on utilise de plus en plus la désignation « forma », abrégée « f », qui exprime clairement qu'il s'agit d'une forme d'animal domestique qui peut éventuellement remonter jusqu'à diverses sous-espèces sauvages :
- Chien domestique - Canis lupus f. familiaris
- Bovin domestique - Bos primigenius f. taurus
- Chèvre domestique - Capra aegagrus f. hircus[7] »
Races et morphologies
Articles détaillés : Liste des races de chiens et Cynologie.L'étude des chiens et des races de chiens est appelée cynologie.
La Fédération Cynologique Internationale reconnaît 335 races. C'est elle qui définit les « standards », c'est-à-dire l'ensemble des caractéristiques définissant une race.On distingue plusieurs catégories de chiens, selon leur morphologie générale :
- Les molossoïdes sont des chiens au museau court et à la tête plutôt ronde ; molosses, chiens de type montagne.Ils proviennent des montagnes d'Asie.
- Les lupoïdes ont une tête « pyramidale » et des oreilles droites en général ; chiens de berger, terriers, chiens de type spitz et primitif. Ils proviennent du nord de l'Europe.
- Les braccoïdes possèdent un museau long carré et des oreilles tombantes ; chiens de chasse sauf terriers, lévriers et primitifs.Ils proviennent du nord de l'Europe également.
- Les graioïdes ont un corps « fin » et une tête longue ; lévriers. Ils proviennent du proche orient.
Ces catégories sont elles-mêmes divisées en dix groupes basés sur la morphologie et l'utilisation des chiens.
Caractéristiques physiques
Le squelette du chien compte environ 300 os (soit environ 80 de plus qu'un squelette humain adulte), le nombre étant variable d'une race à l'autre.
Malgré sa domestication et la dépendance à l'homme qui en découle, le chien a gardé sa musculature athlétique qui en fait un animal sportif et actif. Il possède un thorax large et descendu, et des pattes qui ne reposent au sol que par leur troisième phalange. Les membres antérieurs comportent 4 doigts, les postérieurs généralement 5, le pouce pouvant manquer chez certaines races (s'il existe, il ne touche pas le sol). Les doigts se terminent par des griffes et sont soutenus par des coussinets plantaires. Le chien est donc un digitigrade.
La tête du chien comporte une mâchoire puissante. La morsure d'un rottweiler a été mesurée à 149 kg/cm2, celle d'un berger allemand a une pression de 108 kg/cm2, et celle d'un pitbull 106 kg/cm2[8]. La denture définitive, constituée de 42 dents, est en place vers 6 mois.
Chez le chien, taille et poids sont très variables d'une race à l'autre : dans les extrêmes, le poids du chihuahua peut être de 900 g et celui du mastiff peut atteindre 140 kg.
L'espérance de vie de cet animal est en moyenne de 11 ans, mais peut aller de 8 à 20 ans.
Son sens de l'orientation est beaucoup plus précis que celui de l'homme. De même, son sens de l'équilibre serait légèrement plus aiguisé.
La température corporelle normale du chien va de 38,5 à 38,7 °C. Sa respiration normale va de 16 à 18 mouvements à la minute (le jeune 18 à 20, le vieux 14 à 16). Son pouls va de 90 à 100 pulsations à la minute (le jeune 110 à 120, le vieux 70 à 80). Il se prend à la face interne de la cuisse[9].
Sens
Le cerveau des chiens est d'assez petite taille, puisqu'il ne pèse, en moyenne, que les deux tiers de celui du loup. En revanche il possède des sens très développés.
- Le sens de l'odorat, 35 fois plus développé chez le chien que chez l'homme. Sa membrane olfactive mesure 130 cm2 (contre 3 cm2 chez l'homme). À noter que ce sens est discriminant (le chien est capable de déceler et de suivre une odeur précise parmi une multitude d'autres odeurs, même si celle-ci est en proportion infime), capacité largement utilisée par l'homme pour les recherches de drogues, explosifs, personnes disparues, etc.
- L'ouïe est aussi un sens très précis : le chien est capable d'entendre des sons inaudibles pour l'homme (ultrasons). De plus, les oreilles du chien peuvent s'orienter vers une source sonore en pivotant grâce à de nombreux muscles. Enfin, il peut dissocier des sons et donc n'entendre que les « sons intéressants ».
- La vision du chien est meilleure de nuit, car, même s'il distingue mal les couleurs (son spectre visuel va seulement du jaune au bleu) et les détails, il possède une surface réfléchissante derrière la rétine (le Tapetum Lucidum), qui renvoie la lumière et donne un effet d'yeux brillants dans l'obscurité. Le champ de vision du chien est d'environ 250 degrés.
- Le toucher est en revanche peu perfectionné chez le chien. Ce dernier fera la différence entre une caresse et une correction, la chaleur et le froid, mais de façon limitée.
- De même, le goût est peu développé puisque son rôle, relativement limité, est compensé par un odorat fin.
Jeux et sorties
Les chiens, en particulier les plus grands et les plus musclés (Terre-Neuve, Boxer…) et les plus vifs (Berger des Pyrénées, terriers…) ont besoin d'espace et de jeu.
À défaut d'un jardin où l'animal pourrait rester autant de temps qu'il le souhaite, il est recommandé de sortir son chien au moins quatre fois par jour (une fois toutes les six heures environ, c'est-à-dire deux fois moins qu'un humain allant aux toilettes) pendant une vingtaine de minutes environ, pour lui permettre de dépenser son trop-plein d'énergie, mais aussi et surtout pour éviter les infections urinaires, dues généralement à une trop longue stagnation de l'urine dans la vessie. Si l'animal ne peut être détaché parce qu'il s'enfuit, ayez une longue laisse.
Cette moyenne de quatre sorties par jour doit être augmentée en cas de risque aggravé d'infection urinaire. C'est le cas notamment pour certaines races de chiens, comme les bergers allemands (susceptibles de nombreux problèmes rénaux) ou lorsque vous donnez à votre chien des aliments non recommandés (voir alimentation).
Si l'animal possède un jardin et qu'il en a l'accès quotidiennement, il faudra prévoir alors une sortie quotidienne d'une durée d'environ une heure (plus ou moins selon le chien, sa race, son âge, etc.).
Enfin, ayez à l'esprit, si vous laissez seul votre chien toute la journée, que le meilleur compagnon du chien reste, à défaut de l'homme, un autre chien. Attention, cependant, de n'amener un autre chien sur le territoire du vôtre qu'en ayant auparavant vérifié les réactions de votre chien à ce nouvel animal (double promenade…).
Le chien est un animal social et de contact (comme l’homme). La solitude est une grande souffrance pour lui. Il a aussi toujours besoin de rencontres avec ses congénères. Il est fréquemment en recherche de partenaires que ce soit pour le jeu, le toilettage mutuel, et la reproduction.
Le marquage du territoire est un acte d’une grande importance. Le chien a besoin de flairer ses propres traces, celles de ces congénères et d'en déposer de nouvelles.
Le jeu, lui aussi est primordial pour l’équilibre psychologique même chez le chien adulte, car il permet d’évacuer des tensions accumulées.
Même si votre chien ne connaît pas l'autre chien, soit il se bat soit ils jouent ensembles.
Éducation
L'apprentissage peut être très long et peut demander des années dans certains cas spécifiques: chien d'aveugle, chien d'assistance, chien policier, etc[réf. nécessaire]. L'éducation fait aussi partie de la santé de l'animal domestique : l'autorité du propriétaire doit être établie dès que possible et la socialisation permet d'intégrer le chien au sein d'une famille avec enfants et/ou autres animaux domestiques.
Comme pour tout apprentissage, il n'y a pas UNE unique efficace dans toutes les situations, mais une large palette de moyens d'apprentissage : à chaque maître de trouver celle qui fera le mieux comprendre à son chien ce qu'on attend de lui.
De plus, bien que certaines races de chiens soient plus « calmes » que d'autres, le comportement d'un chien dépend toujours de l'éducation et de l'attention qu'il aura reçues.Il faut tout de même rester conscient qu'un animal le reste, avec sa part d'instinct et de prédateur.
Le chien a droit à la santé et à la protection, comme tout animal domestique, ce qui implique que son maître ait des devoirs et responsabilités envers lui et vis à vis de la sécurité d'autrui.
En France, les mauvais traitements envers les animaux sont pénalisés, ainsi que leur trafic, par des peines d'amendes. Un décret[10] impose depuis 2008 une évaluation comportementale des chiens. En Suisse, les propriétaires de chiens doivent suivre une formation.
Maladies et vaccinations
Les chiens de compagnie sont surveillés et référencés, afin d'assurer leur santé et leur protection. Vermifugations et vaccinations font partie du suivi médical des animaux, qui possèdent papiers et carnet de santé mis à jour lors des visites chez le vétérinaire. Ces « formalités », importantes pour la santé du chien, le sont aussi lorsqu'il s’agit de le faire voyager.Les obligations varient d'un pays à l'autre, mais la rage reste en général une maladie grave pour laquelle le vaccin est requis.
Les vermifuges délivrés par les vétérinaires visent à éliminer les parasites internes (vers) dont les chiens pourraient être porteurs et victimes.
Dipylidium caninum est un ténia de taille moyenne, parasite habituel du chien, qui détermine un tæniasis : la dipylidiose.
Les parasites internes sont peu spécifiques, comme les parasites intestinaux que ce soit les ténias ou ascaris, les coccidies, les trichuris, et d’autres causent des maladies comme la gale auriculaire, la démodécie, la toxoplasmose, la dirofilariose, les ankylostomes, la douve du foie, la Gardiose. La giardose du chien est fréquente en France, touchant les animaux de tout âge, avec une prévalence plus élevée chez les jeunes qui sont plus sensibles à la contamination fécale et sont immatures au plan immunologique.
Un chien en bonne santé possède une truffe humide, des yeux, des oreilles, et un arrière-train propres. L'haleine ne doit pas être nauséabonde et le poil doit être propre et soyeux. La température « normale » du chien oscille entre 38 et 39 °C, en fonction de la race et de l'activité. Son rythme cardiaque est d'environ 90 à 120 pulsations par minute, pour environ 20 mouvements respiratoires dans ce temps.Si la température du chien s'élève à plus de 39 °C, c'est que le chien est certainement malade. Pour prendre sa température on peut utiliser un thermomètre légèrement lubrifié. Le chien malade ne pouvant pas clairement s'exprimer, c'est au propriétaire de prêter attention aux éventuels symptômes, manifestations et comportements inhabituels de son compagnon. Pour savoir si l'animal est malade il ne faut pas hésiter à observer son comportement, par exemple, s'il ne mange plus, ou ne souhaite pas sortir se promener, ou bien encore jouer à son jeu favori. Il faut penser à observer aussi ses selles, s'il à la diarrhée, des vomissements, du mal à se déplacer ou bien encore gémit, il ne faut pas hésiter à aller voir un vétérinaire.
Les principales maladies infectieuses chez le chien sont la maladie de Carré, la maladie de Rubarth, la leptospirose, et la parvovirose. Ces maladies peuvent faire l'objet de vaccinations, et nécessitent une prise en charge par un vétérinaire. Le chien peut aussi souffrir d'affections telles que des problèmes digestifs, cardiaques ou urinaires.
Parasites
Le brossage, en particulier pour les chiens à poil long, permet d'éliminer les poils morts. Il permet aussi de repérer la présence éventuelle de parasites externes, tels que les tiques ou les puces. Ces derniers, responsables de démangeaisons intempestives, peuvent entraîner allergies, chutes de poils, et irritations de la peau du chien. Ils doivent donc être retirés selon les conseils d'un vétérinaire.
Quand le chien à des puces il faut les éliminer sur le chien mais aussi à l'endroit où il dort, car les puces peuvent aussi aller se loger dans les fissures du sol près de sa caisse et sa couverture. Un nettoyage à fond sera donc nécessaire. Quant aux tiques, elles sont plus faciles à éliminer que les puces. Elles peuvent être enlevées avec une pinces à épiler mais mieux vaut laisser le vétérinaire s'en charger car il faut avoir une certaine technique ; En effet un tique mal retiré et sa « trompe » peut risquer de rester coincée dans la peau du chien et entraîner une inflammation et infection. En cas de nécessité, un shampooing adapté peut être utilisé pour laver l'animal. En revanche il ne faut laver le chien que très rarement car des bains trop fréquents peuvent irriter la peau de l'animal et lui provoquer de l'eczéma. Les yeux et les oreilles doivent aussi être nettoyés mais avec grande précaution. Pour les pattes, vérifiées au retour des promenades ou en cas de boitements, afin d'éviter qu'un corps étranger (épine, clou…) ne cause des lésions entre les coussinets. Il faut aussi penser à vermifuger les chiens, car ceux-ci peuvent avoir des vers intestinaux. La prise de cachets ou autres permet d'éviter et de supprimer ces vers. Avant de partir en vacances ou si vous habitez dans des endroits susceptibles d'avoir plusieurs insectes et où votre chien peut attraper des tiques, des puces et autres, il faut lui appliquer le traitement adéquat. Les deux traitements doivent de préférence être prescrits par le vétérinaire.Alimentation
Comme pour tout animal domestique, il faut veiller à mettre de l'eau à disposition, jour et nuit, et en quantité suffisante. Cependant pendant les repas il faut penser à retirer la gamelle d'eau car l'ingestion d'eau et de nourriture rend celle-ci plus difficile. On pourra remettre l'eau environ un quart d'heure après le repas terminé.
Dans le nature, le chien sauvage est avant tout un charognard. Le chien domestique est un carnivore à tendance omnivore ; cependant il est parfois considéré comme étant réellement omnivore, du fait de son comportement opportuniste. La moitié de son alimentation devrait être constituée de viandes. Les aliments du commerce font l'objet de contrôles et sont adaptés aux différents stades de vie de l'animal (chiot, adulte, senior). Toutefois, il est possible de composer soi-même un repas équilibré et adapté aux besoins d'un animal. Pour cela, il est judicieux de demander conseil à un vétérinaire[réf. nécessaire].
Certaines céréales et légumes sont pratiques car ils continnent des fibres et permettent aux chiens de mieux digérer. Même si le chien peut se permettre de manger plusieurs catégories d'aliments (viandes, poissons, légumes…), certains se révèlent être de véritables dangers pour lui.
Les propriétaires sont souvent tentés de donner des os à leur compagnon, il faut savoir qu'il ne faut donner au chien que des os crus. Les os cuits peuvent être dangereux car trop friables ils se fractionnent en petits morceaux pointus (os de poulet par exemple), et peuvent causer des lésions lors de l'ingestion (ex: perforation de l'intestin).
C'est pareil pour les bouts de bois que le chien à tendance à ronger lors sa balade[réf. nécessaire].Des friandises peuvent être offertes en récompense à cet animal plutôt gourmand. Attention toutefois à l'embonpoint, courant chez certaines races (labradors, boxers…).
Le chocolat contient de la théobromine, substance mal tolérée par les chiens : des doses faibles (deux grammes suffisent pour les plus petits), peuvent leur être mortelles.[réf. nécessaire]
Pour un chiot les repas devront être donnés 4 fois par jour, car comme pour un bébé, leur estomac est plus petit et la digestion se fait plus vite. À 6 mois, on pourra descendre les repas à 3, et adulte, 1 à 2 repas seront suffisants.
Reproduction
La chienne, qui n'accepte le mâle que pendant sa période d'ovulation, est en chaleur deux fois par an. Toutefois, ce rythme n'est qu'une moyenne, les chaleurs pouvant se produire selon les races entre 5 et 9 mois d'intervalle. Chez les races les plus primitives et chiens-loups, la femelle n'est en chaleurs qu'une fois par an, comme la louve.
La gestation dure entre 59 et 63 jours. L'alimentation sera modifiée le deuxième mois, sur les conseils d'un spécialiste.Quelques jours avant la mise bas, qui dure en moyenne 10 heures, la femelle prépare un endroit et s'agite. Le vétérinaire doit être prévenu, afin d'être disponible en cas de complications. Lors de la mise bas, la chienne s'occupe des chiots au fur et à mesure de leur arrivée, coupant le cordon ombilical et mangeant le placenta : ceci est normal et nécessaire à la lactation.
Les portées peuvent être nombreuses (suivant la race), allant de 2 à 12 chiots. Le propriétaire est responsable de chacun des chiots nés : il a le devoir de s'en occuper ou de leur trouver un foyer.
Il est souvent difficile de placer chacun des nouveau-nés, c'est pourquoi la stérilisation est recommandée. Selon l'avis des experts, la stérilisation n'influence pas le comportement de l'animal, et ne le rendra pas non plus obèse. En fait, elle assurerait une baisse considérable des risques de développer certaines tumeurs (spécialement chez les femelles) et atténuera la tentation de fuguer et l'agressivité du chien.[réf. nécessaire]
- Cession d'un chiot
Pour ce qui concerne la descendance de l’étalon, le possesseur de l’étalon n’a pas le droit, vis à vis du propriétaire de la lice, à des dédommagements autres que ceux prévus pour la saillie. Il n’a aucun droit de se faire remettre un chiot sauf si le propriétaire de l’étalon désire en garder un pour son propre élevage, sous condition de ne pas le vendre.
Lorsque les parties se sont mises d’accord pour la remise d’un chiot en tant qu’indemnité pour la saillie, cet accord doit être formulé par écrit et avant la saillie. Dans un tel accord, les points suivants doivent être formulés et respectés :
- Le moment du choix du chiot par le propriétaire de l’étalon (le premier choix lui appartenant).
- Le moment de la remise du chiot au possesseur de l’étalon.
- Le moment à partir duquel le droit au choix par le possesseur de l’étalon est irrévocablement passé.
- Le règlement des frais de transport.
- Les accords spéciaux pour le cas où la lice ne met bas que des chiots mort-nés ou qu’un seul chiot vivant ou pour le cas où le chiot choisi viendrait à décéder avant le remise.Les chiens mangent beaucoup et vite
Rôle et place du chien dans la société
Leur rôle le plus général semble bien d' être avec l'homme, étant donné que l'homme aime bien avoir des chiens près de lui. Ceci est probablement dû à la fois à la psychologie humaine et à la psychologie canine.
Chiens d’utilité plus spécifique
En dehors du cadre familial, où il aime à se dépenser, partager les jeux et les joies tout en protégeant son foyer en montant la garde, on trouve le chien dans diverses activités aux côtés de l’homme.
Les chiens sont utilisés à de nombreuses tâches, qui font appel à différentes qualités, selon les besoins :
- Depuis longtemps, les chiens de bergers surveillent les troupeaux en montagne.
- Au XIXe siècle, des chiens, appelés chiens de charrette, étaient utilisés, notamment en France, en Belgique et aux Pays-Bas, pour tracter la petite charrette des livreurs de lait ; cette pratique est aujourd'hui interdite.
- Les chiens de races reconnues pour leur résistance et leur endurance peuvent être utilisés comme chien d’attelage, de sauvetage et d’assistance.
- Ceux dont les capacités d’attention, d’obéissance et de flair sont appréciées aident les chasseurs (chien de chasse), les chercheurs de truffes (chien truffier), ou encore les forces de police dans la lutte anti-drogue (chien de détection) et la recherche de personnes (chiens pisteurs, comme les bergers allemands).
- Le chien de garde doit être à la fois agressif et obéissant.
- Certains chiens sont dressés afin d’aider les personnes handicapées, et notamment les personnes non voyantes (chien guide d’aveugle, comme les labradors).
- Ceux enfin suffisamment curieux, joueurs, complices avec leur maître, peuvent être chien de cirque, chien acteur de cinéma, chien de sport ou de loisirs.
- On utilise aussi les chiens en temps de guerre, l'exemple le plus connu étant celui des chiens anti-char.
- Aujourd'hui, l'armée française emploie un certain nombre de chiens militaires. Ils sont des aides très efficaces pour la recherche d'explosifs (des opérations ont été menées pour la recherche de mines anti-personnelles, de stupéfiants, pour la détection d'intrus dans les locaux de la défense. Du personnel hautement qualifié forme chaque année des équipes cynégétiques. Le maître-chien militaire doit instaurer avec son partenaire canin une complicité résistant à toute épreuve dans les pires situations. Il doit maîtriser l'ensemble des techniques permettant de transporter le chien en montagne, comme sur mer (faire du rappel avec son chien, mais également faire des sauts en parachute avec son chien, etc.). Le Berger Belge Malinois est un chien très apprécié pour son tempérament rusé, sa vivacité et sa perspicacité.
- Les chiens, principalement des beagles, sont également utilisés pour la recherche scientifique. En France, cet usage est réglementé par le décret de 1987[11] : la fourniture de chiens pour les laboratoires est légale, comme l'expérimentation animale, pourtant de nombreuses associations s'insurgent contre ces pratiques. Au Canada, les conditions d'expérimentation sont notamment définies par le Conseil canadien de protection des animaux[12].
- La zoothérapie fait parfois appel à des chiens pour aider à résoudre des problèmes comportementaux chez l'enfant[13].
Alimentation humaine
Article détaillé : Cynophagie.Dans certaines civilisations, on mange de la viande de chien. Le chow-chow et les chiens nus américains (Chien nu mexicain et Chien nu du Pérou), en particulier, sont des races sélectionnées spécifiquement comme source de viande.
Aussi, certains pays comme la Chine sont le théâtre d'un trafic de chiens, détenus et utilisés dans des circonstances qualifiées d’inhumaines par les associations de défense des animaux, qui s’insurgent contre leurs pratiques.Le chien est utilisé dans l'alimentation sur pratiquement toute la planète sauf pour les musulmans. Il est cependant culturellement mal vu de consommer du chien en Europe et aux États-Unis ainsi qu'au Canada depuis quelques décennies. Certains États des États-Unis vont même jusqu'à interdire sa vente dans un but de consommation alimentaire.
En Europe
On trouvait en France quelques boucheries canines jusqu'à la première moitié du XIXe siècle [2], sa viande est également consommée dans la France d'outre-mer, notamment à Tahiti pour la fête nationale française. [3]
Les Gaulois mangeaient du chien, mais de manière très anecdotique (1% de leur alimentation), sans doute en période de disette[14].
De nombreux écrits du XIXe siècle (Victor Hugo, Gustave Flaubert…) décrivent des repas comportant du chien.
Si en France, rien n'interdit la consommation de la viande canine, la Direction générale de la concurrence, consommation et répression des fraudes peut cependant faire fermer un établissement qui vendrait de la viande canine comme une autre viande.
En Allemagne, la dernière boucherie canine a fermé dans les années 1940.
En Asie
Mangé traditionnellement en Chine (République populaire de Chine et République de Chine), Corée, Vietnam, Philippines, Laos ou Myanmar, cette viande y est considérée comme un élément important de l'alimentation car elle est riche en protéines.
Certains types de chiens, consommés en fondue en Chine, sont considérés comme bons pour les reins, mais sont plutôt consommés par les hommes. Ils ont des vertus excitantes proches du café.
En Afrique subsaharienne
Il n'y a pas de tabou sur la viande canine et il est possible d'en consommer dans certains pays (Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Mali, Niger, Bénin, Togo…).
Dans l'islam
La religion musulmane interdit la consommation de viande de canidés.
Services pour les chiens
La société s'adapte à la présence des chiens au sein des familles et de villes. Ainsi, de nombreuses structures spécialisées ont vu le jour afin de répondre aux besoins des compagnons et de leurs maîtres.
- Dressage et éducation : Des centres d'éducation permettent aux propriétaires d'obtenir des conseils auprès de spécialistes. Ces centres proposent en général des « cours » dans lesquels les chiens apprennent les ordres de base.
- Soins : Les cabinets vétérinaires permettent un suivi médical des animaux. De plus, comme il existe des médecins de garde, il existe des vétérinaires de garde pour faire face aux urgences.
- Toilettage : En plus des boutiques spécialisées dans le soin pour les « concours de beauté canins », certaines animaleries offrent un service de lavage et mise en beauté des animaux de compagnie.
- Transport : Les réseaux ferroviaires et aériens proposent aussi des solutions pour que les animaux puissent suivre leurs maîtres lors de voyages ou déménagements.
- Garderie : Outre les établissements spécialisés, le « dog-sitting », qui consiste en un placement en « famille d'accueil » pendant les déplacements des propriétaires, permet d'éviter de nombreux abandons à la veille des vacances.
- Refuges : Trop souvent surchargés, ils sont les derniers refuges des animaux abandonnés, perdus, victimes de maltraitance, ou simplement dans l'attente d'un nouveau maître.
- Comportementaliste : Le métier de comportementaliste permet d'analyser les interactions homme/animal et ainsi aide les propriétaires à régler les différents problèmes de comportement.
Problème des déjections canines en ville
Les problèmes liés aux déjections canines sont importants dans les villes. Par exemple, dans la ville de Paris, 200 000 chiens produisent à eux tous chaque jour 16 tonnes de déjections[15].
Pour ceux qui auraient l'infortune de marcher dedans, non seulement elles sont nauséabondes (même si la coutume dit que marcher du pied gauche dans une crotte de chien porte bonheur), mais elles peuvent également provoquer des accidents. Il peut arriver que des personnes âgées soient grièvement blessées ou décèdent en glissant dessus[16].
Des moto-crottes ont été créées dans les années 1990 à Paris pour ramasser les déjections canines, en plus d'espaces dédiés. De nombreuses campagnes de communication tentent d'avertir les propriétaires des problèmes provoqués par leurs chiens. De nombreuses villes ont mis en place des systèmes de distribution de sacs en plastique, nommés Toutounet, obligeant les propriétaires à ramasser les déjections de leurs animaux et punissent d'amendes ceux qui ne se plient pas à l'obligation.
La France se situe très en retard par rapport à ses voisins européens en matière d'éducation et de comportement des propriétaires de chiens vis à vis du ramassage des déjections, même si des progrès ont été réalisés ces dernières années.
Nom des chiens en France
En France, une règle impose que tous les chiens descendant de deux parents inscrit au LOF et de ce fait titulaires du « certificat de naissance et d'inscription provisoire au LOF au titre de la descendance » qui naissent une même année portent des noms commençant par la même lettre. Cette règle a été instaurée pour mettre de l'ordre dans le « Livre des origines français » ou LOF, registre d'état civil canin depuis 1885.
Durant longtemps, les propriétaires n'étaient pas contraints de déclarer rapidement leur animal et certains le faisaient même plusieurs années après la naissance. De ce fait, le fichier national était vite devenu un véritable casse-tête lors des consultations puisque les chiens n'étaient pas inscrits dans l'ordre chronologique de la date de leur naissance.En 1926, la Société centrale canine, chargée de tenir à jour le registre « LOF », met en place un premier système de lettrage pour simplifier la consultation. Tous les chiens nés une même année doivent porter dorénavant un nom dont la première lettre est celle choisie pour l'année en cours : « A » en 1926, « B » en 1927, etc. (le « Z » fut exclu). Cependant de 1948 à 1952, de nombreux propriétaires se sont insurgés contre ce système qui leur imposait les lettres « W », « X » ou « Y », car elles offraient trop peu de possibilités de noms, ce qui eut pour conséquence qu'en 1952 un chien sur quatre portait le nom de « Zorro ».
Finalement, en 1973, la Société centrale canine supprima définitivement les lettres jugées difficiles « K », « Q », « W », « X » ou « Y », réduisant à vingt l'alphabet des noms canins. Cette année-là, on choisit la lettre « J »[17].
En 2009, la France en est actuellement à la lettre E.
Nom des chiens dans les autres pays francophones
Il existe un système similaire dans les différents pays du Monde. Il s’agit d’une formalité universelle qui doit être respectée pour le chien de race, pour peu que son maître ait l’intention de l’inscrire à des concours canins officiels. Ainsi, dans les principaux pays francophones, les chiens nés en 2008 doivent posséder un nom commençant respectivement par les lettres suivantes[18] :
- Belgique : la lettre H[19]
- Québec (Canada) : la lettre U [4]
- Suisse : en ce qui a trait à la Suisse, le nom ne tient pas compte de l’année, mais bien de la portée dans un élevage donné. Les chiens de la première portée se voient attribuer la lettre A, ceux de la seconde portée la lettre B et ainsi de suite.
Chiens célèbres
Chien dans les mythes et légendes
Article détaillé : Chien dans les mythes et légendes.Le chien possède une profonde symbolique dans les mythes et légendes, où il est souvent vu comme le gardien des enfers.
Chiens réels
- Baltique
- Balto
- Belka et Strelka
- Blondi
- Greyfriars Bobby
- Hachikō
- Laïka (première chienne dans l'espace)
- Mabrouk
- Mabrouka
Voir aussi : Liste des chiens de fiction
L'élevage de chiens en Chine, et la nouvelle règlementation européenne
Dans certains pays, les fourrures du chien et du chat font l'objet d'une demande importante dans les industries de la mode. De nombreuses associations de protection des animaux condamnent cet usage des chats[20]. Elle est désormais interdite d'importation et d'exportation en Europe à partir de janvier 2009[21],[22].
Les mesures prises par l'Europe dans ce domaine visent à mettre fin aux abus constatés dans le commerce des fourrures, en particulier en provenance des pays asiatiques, dont l'étiquetage est souvent mensonger (fourrure de chat ou de chien importée sous d'autres désignations, comme fourrure synthétique, par exemple). Ces pratiques seraient en particulier le fait de la Chine, qui se livrerait à l'élevage des chiens et des chats pour faire le commerce de leur fourrure à grande échelle[23].
Comme l'a déclaré à cette occasion Markos Kyprianou, commissaire européen à la santé et à la protection des consommateurs :
« Le message transmis par les consommateurs européens est on ne peut plus clair. Ils estiment qu'il est inacceptable d'élever des chats et des chiens pour leur fourrure et ils refusent que des produits contenant ces fourrures soient vendus sur le marché européen. L'interdiction à l'échelle communautaire que nous proposons aujourd'hui signifie que les consommateurs auront la certitude de ne pas acheter, par mégarde, des produits contenant de la fourrure de chat et de chien[23]. »D'après des enquêteurs de PETA-Allemagne, qui ont conduit une enquête en Chine du sud, les chiens et les chats feraient l'objet en Chine d'un commerce très important, dans des conditions particulièrements choquantes[24] :
- tout d'abord, les chiens et chats, entassés à vingt dans des cages grillagées, seraient transportés ainsi par camion, chaque camion regroupant dans ces cages plus de 800 animaux, souvent blessés et affolés. Toujours selon la PETA, le trafic toucherait des millions de chiens et chats, pour se procurer leur fourrure ;
- les cages seraient déchargés des camions en les jetant à terre sans aucune précaution, parfois de plus de trois mètres de haut, fracturant les pattes des animaux. Ceux-ci seraient dans un certains nombre de cas des animaux volés, car portant un collier ;
- enfin, les peaux de ces chiens et de ces chats feraient fréquemment en Chine l'objet d'un étiquetage mensonger, générant pour le consommateur occidental le risque d'acheter sans le vouloir des vêtements en peau de chat ou de chien.
La nouvelle règlementation européenne interdit la mise sur le marché, l'importation dans la Communauté et l'exportation depuis cette dernière de fourrure de chat et de chien et de produits en contenant, à compter du 31 décembre 2008. Elle prend en compte les fraudes à l'étiquetage identifiées de la part de pays tiers en se dotant des moyens de détection nécessaires. Selon le règlement (CE) no 1523/2007 du Parlement européen et du Conseil du 11 décembre 2007[22] :
- « les États membres doivent, avant le 31 décembre 2008, informer la Commission des méthodes de détection de fourrure qu'ils utilisent pour déterminer l'espèce d'origine de la fourrure (par exemple la spectrométrie de masse MALDI-TOF) » ;
- « la Commission peut adopter des mesures arrêtant les méthodes analytiques à utiliser dans ce domaine » ;
- « les États membres doivent, avant le 31 décembre 2008, établir des sanctions appropriées pour veiller à ce que l'interdiction soit respectée et notifier ces dispositions à la Commission ».
Il est significatif du contexte de cette affaire que la Communauté précise qu'elle adopte cette règlementation alors même que « le traité ne permet pas à la Communauté de légiférer pour répondre à des préoccupations éthiques »[25], et que la Commission donne à cette occasion (23 janvier 2006) communication au Parlement européen et au Conseil, « concernant un plan d'action communautaire pour la protection et le bien-être des animaux au cours de la période 2006-2010 [ COM(2006) 13 final - Journal officiel C 49 du 28.02.2006] »[22].
Curiosités
Dans les maisons françaises, il y a 8,1 millions de chiens (1 pour 8 habitants)[Quand ?]. Et dans les autres pays ?
- États-Unis : 61 millions (1 pour 5 habitants)
- Brésil : 30 millions (1 pour 6 habitants)
- République populaire de Chine : 22 millions (1 pour 62 habitants)
- Japon : 9,6 millions (1 pour 13 habitants)
- Russie : 9,6 millions (1 pour 15 habitants)
- Afrique du Sud : 9,1 millions (1 pour 5 habitants)
- Pologne : 7,5 millions (1 pour 5 habitants)
- Italie : 7 millions (1 pour 9 habitants)
- Thaïlande : 6,9 millions (1 pour 9 habitants)
- Royaume-Uni : 6 millions (1 pour 10 habitants)
- Allemagne : 5,1 millions (1 pour 16 habitants)
- Australie : 4 millions (1 pour 5 habitants)
- Malaisie : 1,5 millions (1 pour 17 habitants)
- Indonésie : 1,3 millions (1 pour 20 habitants)
- Inde : 440 000 (1 pour 2 609 habitants)
- Nouvelle-Zélande : 440 000 (1 pour 9 habitants)
Notes et références
- ↑ (en)Vilà, C. et al. (1997). Multiple and ancient origins of the domestic dog[pdf] Science 276:1687–1689. (Ainsi que Multiple and Ancient Origins of the Domestic Dog)
- ↑ Lindblad-Toh, K, et al. (2005) Genome sequence, comparative analysis and haplotype structure of the domestic dog Nature 438, 803–819.
- ↑ loi sur la généalogie des animaux, Ministère de l'agriculture du Canada http://laws.justice.gc.ca/fr/showdoc/cs/A-11.2//20090206/fr?command=search&caller=SI&search_type=all&shorttitle=g%C3%A9n%C3%A9alogie%20des%20animaux&day=6&month=2&year=2009&search_domain=cs&showall=L&statuteyear=all&lengthannual=50&length=50
- ↑ a et b Club Canin Canadien http://www.ckc.ca
- ↑ (fr) Définitions lexicographiques et étymologiques de Chien du CNRTL.
- ↑ Selon la célèbre définition de Ernst Mayr.
- ↑ a et b « Instruction CITES pour le service vétérinaire de frontière », CITES, 20 décembre 1991.
- ↑ Dr Brady Barr, Dangerous Encounters, National Geographic, 2005 [1]
- ↑ D. et M. Fremy, Quid 2005, Éd. Robert Laffont, 2005. Article Zoologie, p. 232 a.
- ↑ JORF 11 novembre 2008 ; Décret no 2008-1158 du 10 novembre 2008 relatif à l'évaluation comportementale des chiens prévue à l'article L. 211-14-1 du code rural
- ↑ Statut juridique de l'animal
- ↑ CCPA - Programmes -> CCPA, Manuel vol. 2 - 1984 - Chapitre IX : Les chiens
- ↑ Zoothérapie Québec - Dossier: École Charles-Bruneau - Projet d'expérimentation
- ↑ Lire les travaux de Jean-Hervé Yvinec, archéozoologue, notamment "Découpe, pelleterie et consommation des chiens gaulois à Villeneuve-Saint-Germain" Anthropozoologica, premier numéro spécial : 83-90. 6 fig., 3 tab.
- ↑ D. et M. Fremy, Quid 2005, Éd. Robert Laffont, 2005. Article Zoologie, p. 231 c.
- ↑ Halte à la merde de chiens!
- ↑ Les noms des chiens http://www.braquedubourbonnais.info/fr/nom-chien.htm
- ↑ Votre chien et son dressage http://www.chien-dressage.org/nom-chien.html
- ↑ Société Royale Saint Hubert [lire en ligne]
- ↑ Anatomie du chat. Consulté le 16 décembre 2007
- ↑ La vente de fourrure de chat et de chien interdite sur Le Monde, 17 juin 2007
- ↑ a , b et c Règlement (CE) n° 1523/2007 du Parlement européen et du Conseil du 11 décembre 2007
- ↑ a et b Propositions européennes sur le commerce de la fourrure
- ↑ (en)Le commerce scandaleux de la fourrure de chiens et de chats en Chine. Consulté le 29 janvier 2009
- ↑ Note : La Communauté justifie en pratique son action par les distorsions de concurrence générées par les interdictions déjà existantes dans certains pays européens à l'encontre du commerce des fourrures de chats et de chiens
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des races de chiens
- Les constellations du Grand Chien, du Petit Chien et des Chiens de chasse
- Société centrale canine
- Comportementaliste
Liens externes taxinomiques
Canis lupus:
- Référence Fauna Europaea : Canis lupus (en)
- Référence NCBI : Canis lupus (en)
- Référence IUCN : espèce Canis lupus Linnaeus, 1758 (en)
- Référence Catalogue of Life : Canis lupus Linnaeus, 1758 (en)
Canis lupus familiaris:
- Référence Animal Diversity Web : Canis lupus familiaris (en)
- Référence IUCN : espèce Canis lupus familiaris (en)
- Référence ITIS : Canis lupus familiaris Linnaeus, 1758 (fr) ( (en))
- Référence NCBI : Canis lupus familiaris (en)
Canis familiaris :
- Référence NCBI : Canis familiaris (en)
- Référence Brainmuseum : Canis familiaris (en)
- Référence Catalogue of Life : Canis familiaris Linnaeus, 1758 Non Valide (en)
- Référence The Paleobiology database : Canis familiaris Linnaeus 1758 (en)
- Référence ITIS : Canis familiaris Linnaeus, 1758 Non Valide (fr) ( (en))
Liens externes divers
- Société Centrale Canine
- Fédération Cynologique Internationale
- La cynophilie en France
- Le Club Canin Canadien
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