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Politique du Liechtenstein
Liechtenstein
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politique du Liechtenstein,
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Portail politique - Portail national Le Liechtenstein est une monarchie parlementaire. Le chef de l'État est le prince régnant Hans-Adam II de Liechtenstein, représenté par son fils le prince Aloïs de Liechtenstein depuis le 15 août 2004 avec le titre de Stellvertreter.
Le gouvernement est nommé par le parlement, qui est renouvelé tous les quatre ans, la dernière fois en 2009. Les deux partis principaux, le Parti des citoyens progressistes (FBP) et l'Union patriotique (VU) dominent la vie politique. Ils ont dirigé en alternance entre 1938 et 1997 la coalition gouvernementale. Entre 1997 et 2001, un gouvernement VU lui a succédé puis un gouvernement FBP jusqu'en 2005 et à nouveau une coalition des deux partis depuis cette date. Enfin, à la suite des élections de février 2009, un nouveau gouvernement a été formé, dirigé par Klaus Tschütscher (VU) depuis le 25 mars. Il comprend cinq membres : trois de VU et deux du FBP.
Depuis 1993, un troisième parti siège à l'assemblée (Landtag), la Liste libre (Freie Liste), écologiste et progressiste, qui après avoir obtenu 13 % des voix et 3 élus en 2005 est retombé à 8,9 % quatre ans plus tard et ne détient plus qu'un seul siège.
La constitution permet le référendum législatif, auquel il est fait de plus en plus recours.
En 1924, le Liechtenstein réalise une union douanière avec la Suisse. Le pays adopte également le franc suisse comme monnaie nationale. Un accord particulier avec la Suisse exige que tout accord international conclu par le Liechtenstein doit être approuvé par la Suisse.
En 1990, le Liechtenstein devint membre de l'ONU; l'année suivant, il devint membre à part entière de l'AELE, ses intérêts dans cet accord étant jusqu'alors représentés par la Suisse. En 1995, il entra dans l'EEE ce qui nécessita des aménagements douaniers, la Suisse ayant refusé d'y adhérer en 1992.
En 2003 une polémique eut lieu lors d'une modification de la constitution, les amendements proposés renforçant le pouvoir du prince régnant et la commission de Venise ayant été critique envers ces modifications [1]. De plus le prince Hans-Adam II avait menacé de s'exiler dans ses résidences autrichiennes, si ces modifications étaient refusées. Le peuple liechtensteinois a accepté en votation populaire le renforcement des pouvoirs du prince.
Lien externe
Liechtenstein: entre démocratisation et monarchie autoritaire
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