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Politique de la Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Cet article fait partie de la série sur la
politique de la Côte d'Ivoire,
sous-série sur la politique.
Pouvoir exécutif :
- Partis politique
- Personnalités politique
Pouvoir législatif : - Parlement
- Justice
Pouvoir judiciaire et administratif :
Organes de regulations :
Portail politique - Portail national La Côte d'Ivoire est une république présidentielle multipartite, où le président est à la fois chef de l'État et chef du gouvernement. Le pouvoir exécutif est aux mains du gouvernement tandis que le pouvoir législatif est detenu par le parlement. La capitale officielle est Yamoussoukro depuis 1983, mais Abidjan reste la capitale administrative et de nombreux pays y conservent leur ambassade.
Sommaire
Constitution
L'actuelle Constitution de la Côte d'Ivoire a été adoptée lors du référendum organisé par la junte militaire au pouvoir en 2000, par plus de 86 % des électeurs. À cette époque, tous les partis politiques, dont celui d'Alassane Ouattara, avaient appelé à voter oui.
L'article 35, qui prévoit les conditions d'éligibilité à la présidence de la République, a de facto écarté certains des principaux candidats à l'élection de 2000, dont Alassanne Ouattara. La procédure de révision de cet article est lancée courant décembre 2004. La majorité FPI et les partis d'opposition s'opposent toujours sur la voie d'adoption de cette réforme, le parti au pouvoir voulant un référendum (et donc une réunification [1]
Pouvoir exécutif
Fonction Nom Parti Depuis Président Laurent Gbagbo FPI 26 octobre 2000 Premier ministre Guillaume Soro 4 avril 2007 Le président est élu pour 5 ans au suffrage populaire. La constitution de 1959 lui donne de fortes prérogatives; il est commandeur en chef des forces armées, peut négocier et ratifier des traités internationaux, peut proposer une loi à l'Assemblée Nationale ou la soumettre au référendum. Il nomme le Premier ministre et les membres du gouvernement, qui répondent politiquement de leurs actes devant lui. En cas d'absence imprévue, il est remplacée par le président de l'Assemblée nationale jusqu'à la fin de son mandat.
Pouvoir législatif
L'Assemblée nationale, monocamérale, compte 225 membres élus pour cinq ans dans des circonscriptions à siège unique.
Partis politiques et élections
Articles détaillés : Partis politiques ivoiriens et Élections en Côte d'Ivoire.Il existe plus de 130 partis politiques en Côte d'Ivoire, le dernier né étant l'ANCI créé en 2007 par Zémogo Fofana.
- RDA
- Le Rassemblement démocratique africain a été fondé par Félix Houphouët-Boigny. Ce parti était actif avant l'indépendance et présentait des candidats dans toute l'AOF. Affilié au PCF, il fit sécession en 1954 pour se rapprocher de François Mitterrand et de René Pleven. Il a été remplacé dans chaque pays et en Côte d'Ivoire par le PDCI RDA depuis 1960. Il n'existe donc plus.
- UDPCI
- L'Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire a été fondée par Robert Guéï en mai 2002. Son actuel président, Albert Toikeusse se veut le candidat de l'alternative crédible.
- PEI
- Le Parti écologique ivoirien est présidé par Edmond Edouard N'Gouan.
- PDCI
- Le Parti démocratique de Côte d'Ivoire, siglé PDCI ou PDCI-RDA, est l'ancien parti unique de Félix Houphouët-Boigny. Ce parti joue encore un rôle important, et comprend dans ses rangs Henri Konan Bédié, président de 1993 à 1999. Il suspend sa participation au gouvernement le 4 mars 2004, en désaccord avec le FPI sur des nominations à des postes clés dans l'administration et des entreprises publiques (mais y revient ensuite). Le journal le plus proche de ce parti est le Nouveau Réveil. La JPDCI (Jeunesse du PDCI) est l'organisation de jeunes militants du PDCI. Kouadio Konan Bertin (plus connu sous ses initiales KKB) en est le dirigeant, militant pour la paix et soutenant l'action de la France. Au premier trimestre de l'année 2005, quatre partis ont formé à Paris le rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la Paix RHDP (PDCI, RDR, UDPCI, MFA).
- FPI
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- RDR
- Le Rassemblement des républicains de Côte d'Ivoire a été fondé par Djéni Kobina puis pris en main par Alassane Ouattara, sa figure de proue. Henriette Diabaté a été secrétaire du parti. Le président du RDR, Alassane Dramane Ouattara, anciennement Gouverneur de la BCEAO, puis Premier Ministre du président Houphouët-Boigny et par la suite sécrétaire général adjoint du FMI, fut rendu inéligible aux présidentielles de 2000 en raison de la supposée nationalité burkinabé de son père[réf. nécessaire], fait qui a profondément aggravé les tensions interethniques.
- PIT
- Le Parti ivoirien des travailleurs est un petit parti d'opposition en 1990, dont le candidat Francis Wodié fut le seul à ne pas boycotter les élections de 1995. Ce parti a rejoint la majorité du FPI en fin 2000.
Le Mouvement des forces de l’avenir (MFA), l'Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire (UDPCI) et l'Union démocratique de Côte d'Ivoire (UDCI, de Théodore Mel Eg) sont des partis plus secondaires.
Le RJDP (Rassemblement des jeunes pour la paix) rassemble divers mouvements de jeunes affiliés aux partis d'oppositions, dont le RJR, la JPDCI et la JUDPCI.
Mouvements rebelles
- FNCI
- Forces nouvelles de Côte d'Ivoire rassemblent l'ensemble des rebelles, mais n'ont aucun statut de parti politique.
- MPCI
- Le Mouvement patriotique de Côte d'Ivoire est le mouvement politique des "rebelles"dont les "Forces nouvelles" rebelles sont le bras armé. Dirigé par Guillaume Soro Kigbafori, issu d'un syndicat étudiant proche du FPI et membre pendant un temps du RDR, il compte aussi dans ses rangs Louis Dacoury Tabley, ancien dirigeant du FPI lors de sa fondation. Bien qu'implanté essentiellement dans le nord, il compte des représentants de toute la Côte d'Ivoire. Il contrôle grâce à ses 10 000 soldats (dont 450 de l'armée ivoirienne) 40 % du territoire ivoirien[réf. nécessaire]. Le MPCI a vu le jour en octobre 2002, suite à l'échec d'une rébellion armée du 19 septembre 2002. S'appuyant sur le concept "d'ivoirité", H.K Bédié avait commencé à mettre en place une politique de préférence nationale et des frustrations nées de cette politique ont constitué une des motifs invoqués par la rébellion.[réf. nécessaire]
- MPIGO
- Le Mouvement populaire ivoirien du Grand Ouest est un des deux mouvements rebelles de l'ouest de la Côte d'Ivoire, créés pour renforcer la présence rebelle aux accords de Marcoussis. Il est fondé par le sergent Félix Doh (mort en avril 2003 dans une embuscade), et recrute essentiellement dans l'ethnie libéro-ivoirienne Yacouba. Il dispose de 6000 hommes armés, et a signé un cessez-le-feu le 8 janvier 2003. Ce mouvement s'est fondu depuis 2004 dans le MPCI.
- MJP
- Le Mouvement pour la justice et la paix est un des deux partis rebelles de l'ouest de la Côte d'Ivoire. Il compte environ 250 combattants dirigés par le commandant Gaspard Déli. N'existe pratiquement plus depuis 2004.
Les Jeunes patriotes
Les Jeunes patriotes sont un mouvement nationaliste de la jeunesse ivoirienne. Selon leurs dirigeants, ils comptent plusieurs milliers de membres et luttent contre la violence et la xénophobie. Ils sont dirigés par Charles Blé Goudé et soutiennent le chef de l'État, le Président Laurent Gbagbo. Ils refusent la présence militaire française, qui est maintenue en vertu des accords de défense signés le 24 avril 1961 par la Côte d'Ivoire et la France, alors que les deux pays étaient soucieux de matérialiser les liens d’amitié et de confiante coopération[2].
Dans un communiqué du 30 novembre 2004[3], la FIDH, Fédération internationale des Droits de l'Homme, dénonce la violence des manifestations xénophobes des « jeunes patriotes » et les exactions commises contre les communautés étrangères installées à Abidjan.
Le 27 juillet 2005, dans son communiqué intitulé Brutalité, chantage et vandalisme : les « Jeunes patriotes » font régner la loi des prédateurs à Abidjan[4], Reporters sans Frontières a classé les Jeunes Patriotes dans sa liste des prédateurs de la liberté de la presse, espérant qu'un jour les journalistes puissent enfin travailler sans subir les expéditions punitives de ces miliciens.
Syndicats
Les principaux syndicats de Côte d'Ivoire sont :
- l'Union générale des travailleurs de Côte d'Ivoire (UGTCI);
- la Fédération des syndicats autonomes de Côte d'Ivoire (FESACI);
- la Confédération des syndicats libres de Côte d'Ivoire, dite "Dignité".
- SYNARES fondée par Francis Romain Wodié
- SYNESCI fondée par Djéni Kobina
- UNAFCI fondéè par GUEMENE Alfred , N'DRI Benjamin actuel président .
- SYNAFETP-CI ( Syndicat National des Formateurs de l'Enseignement Technique et Professionnel de Côte d'Ivoire ), dont le SGN actuel est ABONGA Jean Yves Koutouan ( 07610905 ou 66289878 )
Forces armées
Exceptionnellement pour un pays africain, l'armée n'a pas joué de rôle politique important avant le coup d'État de Robert Guéï en décembre 1999. En effet, Félix Houphouët-Boigny l'avait réduite à un corps de parade, pour se prémunir de tout danger de rébellion.
Notes et références
- ↑ (fr) Du Président de la République et du Gouvernement, 2003-2007, Encyclopédie universelle des droits de l'Homme (EUDH). Consulté le 18 novembre 2008
- ↑ (fr) Afrique Express, « [http://www.afrique-express.com/archive/OUEST/cotedivoire/ cotedivoirepol/263blegoude.htm Blé Goudé, un “général de la jeunesse” de Gbagbo, qui enflamme Abidjan] », 29-01-2003. Consulté le 27 novembre 2008
- ↑ http://www.fidh.org/article.php3?id_article=2079
- ↑ http://www.rsf.org/article.php3?id_article=14551
Voir aussi
- Accords de Marcoussis
- La constitution de 2000 sur Wikisource
- Le rapport de l'ONU sur les violations des droits de l'homme en Côte d'Ivoire depuis 2002, sur Wikisource
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