- Alliance Des Jeunes Patriotes Pour Le Sursaut National
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Alliance des jeunes patriotes pour le sursaut national
Demande de traduction --- Congrès Panafricain des Jeunes Patriotes → Alliance des jeunes patriotes pour le sursaut national --- (+)Côte d'Ivoire
Cet article fait partie de la série sur la
politique de la Côte d'Ivoire,
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Portail politique - Portail national L'Alliance des jeunes patriotes pour le sursaut national, appelé souvent en raccourci les Jeunes Patriotes, est un mouvement politique ivoirien, nationaliste et dirigé par Charles Blé Goudé, dit le général des patriotes.
Sommaire
Création
Le mouvement est créé le 26 septembre 2002, soit une semaine après la tentative de coup d'État, par Charles Blé Goudé, revenu en urgence de Manchester, où il suivait les cours du Master en gestion et prévention des conflits, non obtenu car il a quitté l'Angleterre en cours d'année universitaire. Ce mouvement rassemble des mouvements de jeunesse :
- la Coordination des jeunes patriotes (COJEP), fondée en 2001 par Charles Blé Goudé ;
- la Fédération des étudiants et scolaires de Côte d'Ivoire (FESCI), proche du FPI de Laurent Gbagbo ;
- la Sorbonne, lieu de réflexion informelle ;
- le Mouvement ivoirien pour le rapatriement d'Alassane Ouattara ;
- le Mouvement pour la conscience républicaine de Thierry Legré
- et certains réseaux ivoiriens de la diaspora, principalement à Londres.
Certains de ces mouvements ont participé au renversement du général Gueï qui tentait de modifier frauduleusement le résultat des élections présidentielles ; 300 manifestants avaient été tué par l’armée ces jours-là. Le mouvement reçoit au départ l'aide de personnalités telles que Moïse Lida Kouassi, ministre de la défense en 2002.
Début 2003, le mouvement est rejoint par le Collectif des mouvements de femmes patriotes de Geneviève Bro-Grebé, les Sentinelles pour la paix (jeunes filles de 15 à 23 ans) et les Cercles patriotiques professionnels. Il dispose également d'un relais auprès de la présidence ivoirienne, en la personne de Kuyo Théa Narcisse, chef de cabinet de Gbagbo.
Quelques personnalités médiatiques lui apportent leur soutien, comme Joël Tiéhi, ancien footballeur capitaine de l'équipe nationale, et le chanteur de reggae Serge Kassy, les artistes Gadji Celi, Paul Madys, Wayzé. Philippe Mangou, chef d'état-major des FANCI depuis novembre 2004, est réputé proche des Jeunes patriotes.
Le recrutement se fait dans les tranches d'âge inférieur à 25 ans (majoritaires dans le pays), ainsi que dans la diaspora ivoirienne. Ils soutiennent farouchement le chef de l'État et affirment rechercher avant tout la cohésion de la nation ivoirienne.
Organisation
État-major
Outre Charles Blé Goudé, les principaux dirigeants sont :
- Jean-Yves Dibopieu (auteur du slogan « à chacun son Français »), président de la FESCI ;
- Richard Dacoury, président de la Sorbonne ;
- Idriss Ouattara, président des agoras et parlements de Côte d'Ivoire ;
- Ahoua Stallone, porte-parole ;
- Koné Seydou, ;
- Thierry Légré.
Il bénéficie du soutien de la présidence, qui n'a jamais entamé contre ce mouvement d'action de répression de ses violences.
Diffusion de l'idéologie
Les Jeunes patriotes organise des agoras ou parlements dans Abidjan, lieux de débats permanents. Les Jeunes patriotes sont particulièrement populaires dans certains quartiers d'Abidjan, comme Port-Bouët, Cocody, Yopougon.
Le mouvement utilise également des moyens de communication modernes, comme la distribution de tee-shirts frappés de slogans militants, d'affiches et de prospectus ; il diffuse des CD et de cédéroms (dont Meurtre rituel pour Alassane Ouattara).
Le mouvement comprend des milices armées, issues des franges les plus pauvres et désespérées de la jeunesse ivoirienne. Ces milices ont participé à la répression des manifestations du 25 mars 2004, à Abidjan (qui ont fait au moins 120 morts et 20 disparus). Le rôle de ces milices a été reconnu par le Pr Martin Bléou, ministre de la Sécurité intérieure. Ces milices armées peuvent jouer un rôle potentiellement menaçant pour la paix, selon le GRIP.
Principales actions du mouvement
Dès sa création, Charles Blé Goudé veut faire de l'Alliance un mouvement de combat (selon ses propres termes). Il organise des manifestations de protestation contre la rébellion (2 octobre, 2 décembre 2002, 18 janvier 2003) et de soutien au pouvoir de Laurent Gbagbo (le 1er février 2003), à son retour de la signature des Accords Kléber.
En janvier 2003, ils bloquent Dominique de Villepin pendant trois quarts d'heure à la sortie du palais présidentiel d'Abidjan.
Ils manifestent pour le retrait de l'armée française, notamment par un sit-in devant la base du 43e BIMA en juin 2004, ainsi que pour la reprise de l'offensive contre les Forces nouvelles.
Le 26 avril 2004, Charles Blé Goudé a tenu un meeting au stade Champroux, qui a réunit 50 000[réf. nécessaire] Jeunes patriotes. Il y avait invité l'épouse de Laurent Gbagbo, la très active Simone Ehivet Gbagbo, et le président de l’Assemblée nationale, Mamadou Koulibaly. Il avait annoncé les évènements du 6 et du 7 novembre suivants en annonçant à propos des Jeunes patriotes : ils s’engageront aux côtés des Ivoiriens à détruire tous les biens des Français si ces derniers ne respectent pas l’ultimatum d’un mois qu’ils leur ont donné.[1].
Ce qui anime le mouvement des jeunes patriotes et qui leur a valu tant de succès, c'est le respect strict de la constitution ivoirienne et des échéances électorales qu'ils revendiquent. Pour Blé Goudé et ses amis, le pouvoir s'obtient par les urnes et non les armes. Ces mouvements sont nés dans le milieu étudiant ivoirien par essence, très contestataire.
Par ailleurs, Charles Blé Goudé de l'Alliance des jeunes patriotes pour le sursaut national et Fofié Kouakou Martin du mouvement des Forces nouvelles, font l’objet de sanctions de l’ONU[2] .
Voir aussi
Articles de Wikipédia
- Politique de la Côte d'Ivoire
- Guerre civile de Côte d'Ivoire
- Liste des atteintes à la liberté de la presse en Côte d'Ivoire
Sources
Notes
- ↑ http://www.ivoirealites.net/verites/articles.php?num=448
- ↑ Monique Mas. Deux «patriotes» et un rebelle visés par l’Onu. RFI, 3 février 2006 [1], consulté le 4 juin 2007
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