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Pimbo
Chevet de la collégiale Saint-BarthélemyAdministration Pays France Région Aquitaine Département Landes Arrondissement Mont-de-Marsan Canton Geaune Code commune 40226 Code postal 40320 Maire
Mandat en coursJean-Marc Peyrucat
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Tursan Démographie Population 185 hab. (2007) Densité 17 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 100 m — maxi. 213 m Superficie 10,89 km2 Pimbo est une commune française, située dans le département des Landes et la région Aquitaine.
Le toponyme se traduit par thym en gascon.
Sommaire
Géographie
Le village surplombe la vallée du Gabas, dans la région du Tursan (Sud-Est des Landes) sur le vignoble de Tursan.
Hydrographie
Le Bas, affluent droit du Gabas, traverse les terres de la commune.
Le Pèlerinage de Compostelle
Sur la Via Podiensis du Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. On vient de Miramont-Sensacq, la prochaine commune est Morlanne.
Histoire
La tradition attribue la fondation de la collégiale à Charlemagne en 778. Il y eut très tôt des bénédictins.
Le 15 décembre 1268, un contrat de paréage fut signé entre l'abbé Arnaud de Sanguinet et cinq chanoines de la collégiale de Pimbo, d'une part, et Thomas d'Ypergrave sénéchal de Gascogne, représentant du Roi-Duc Henri III d'Angleterre, d'autre part. Ce contrat de fondation de la plus ancienne bastide landaise prévoit aussi la construction d'un château sur une terre donnée par l'abbé. Il y eut alors trois églises, Sainte-Marie-Madeleine, Notre-Dame et Saint-Barthélemy, collégiale qui, seule, demeure.
Le premier document connu est le contrat de paréage, de 1268, caractéristique des fondations des bastides. Il partage les droits sur un fief entre deux seigneurs (un religieux et un laïc généralement). En échange des droits de justice et des droits fonciers partagés entre les deux seigneurs, les nouveaux habitants bénéficient d'une protection religieuse de la Collégiale et militaire du château. En effet, la création de bastides anglaises ou françaises, phénomène politique du XIIIe et du XIVe siècle du sud-ouest de la France, a pour but l'implantation d'habitants qui se voient attribuer de nombreux avantages garantis par l'octroi d'une coutume (droits des habitants à l'intérieur d'une cité).
Si la plupart de ces villes nouvelles, que sont les bastides, ont un plan orthogonal régulier, certaines d'entre-elles ont dû s'adapter aux configurations du terrain ou à la présence d'un bourg ancien. C'est le cas à Pimbo, bastide-rue, bâtie sur une crête étroite permettant la construction d'une rue unique reliant la Collégiale à ce qui fut le château.
En 1399, le roi d'Angleterre fait don de Pimbo à Raymond Bertrand de Castelnau, dont la famille règne sur le Tursan. En 1569, les troupes huguenotes menées par Montgomery détruisent le château fort, la bastide et la collégiale[1]. Cette dernière est reconstruite par les religieux quand la paix est ramenée dans le royaume par le roi Henri IV. La Révolution française amène son lot de destructions, entraînant la suppression du collège des neuf chanoines. La châtelaine, madame de Portets, dont le mari a émigré en Espagne, accueille les prêtres réfractaires et les cache dans son château de Barenne[2].
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 - Jean-Marc Peyrucat SE Toutes les données ne sont pas encore connues. Population et société
Démographie
Manifestations culturelles et festivités
Depuis quelques années, les Fêtes de la Saint-Barthélemy connaîssent un véritable succès populaire, attirant tous les jours des milliers de personnes venant de tous les horizons, dans un village comptant une centaine d'âmes.
Elles se composent de quatre journées bien remplies avec concerts, bal gigantesque, jeux pour enfants, repas festifs, grand feu d'artifice et la traditionnelle course landaise[5].Lieux et monuments
- Maison à colombage, garnie de pierre et de torchis.
- À l'extrémité ouest du village, une enceinte de 20 m de diamètre, talus d'une ancienne fortification.
- Collégiale Saint-Barthélemy de Pimbo : malgré de nombreuses destructions et restaurations, elle conserve encore son aspect militaire et défensif et un intéressant décor sculpté de la fin du XIIe siècle, notamment les modillons du chevet roman. L’intérieur, en berceau, a davantage souffert, tant des protestants au XVIe siècle, que des travaux de fortification au XIVe siècle, et du remplacement des pierres érodées par un décor de stuc depuis. On peut y voir un crucifix de bois XVIIe siècle et deux statues de saint Marc et saint Barthélémy. Le portail sculpté fin XIIe siècle s'ouvre en avancée avec un petit toit, sur un puissant mur pignon ajouré de deux arcades portant deux cloches, et coiffé du chemin de ronde. Une décoration naïve et faussement primitive juxtapose des disques d'allure celtique, des pommes de pins, et des personnages assis et parfois enlacés.
Jumelages
Voir aussi
Notes et références
- guerres de religions dans les Landes Voir les
- L'almanach du Landais 2009, éditions CPE, Bernadette Hourtolou, p 110-111
- Recensement de la population au 1er janvier 2007 sur INSEE. Consulté le 12 février 2010
- Résultats du recensement de la population - 2006 - Pimbo sur INSEE. Consulté le 12 février 2010
- http://www.myspace.com/pimbo40 Programme des Fêtes de la Saint-Barthélemy
Liens externes
- Communauté de communes du Tursan
- Tourisme à Pimbo
- Chemins de Saint Jacques dans les Landes
- Chemins de Saint Jacques en Aquitaine
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