- Armée de mer
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Marine de guerre
La marine de guerre, ou les forces navales, ou la marine militaire, ou plus anciennement l’armée de mer, est une des composantes de l’armée de certains États.
Elle permet d’exercer une action militaire en mer ou depuis la mer; elle peut aussi être chargée en temps de paix d’effectuer des actions civiles en mer comme des missions de police et de surveillance, de secours et d’assistance, de lutte contre les trafics, de prévention et de traitement des pollutions, missions hydrographiques, etc.
Une marine moderne évolue dans quatre dimensions : sous la mer, à la surface de la mer, dans l’air et dans l’espace (par le biais de missiles balistiques et de satellites).
Elle est composée de navires de guerre, d’aéronefs et d’installations à terre (de commandement, de soutien et de transmission), ainsi que d’un personnel civil et militaire d’une très grande variété de métiers et de spécialités.
Sommaire
Moyens
Ses moyens comprennent, en général :
- des forces de surface (porte-avions, porte-hélicoptères, croiseurs, destroyers ou frégates, bâtiments amphibies, bâtiments de guerre des mines, bâtiments de soutien – ravitailleurs, navires ateliers…, patrouilleurs et vedettes)
- des forces sous-marines (sous-marins d'attaque, sous-marins nucléaires lanceurs d'engins)
- une aéronautique navale (avions de combat embarqués sur porte-avions, hélicoptères basés à terre ou embarqués, avions de patrouille maritime, aéronefs de soutien ; dans certains pays cette fonction, notamment la patrouille maritime au Royaume-Uni par exemple, est assurée par l'armée de l'air)
- des forces de fusiliers marins, de commandos (forces spéciales) ou encore de troupes de débarquement ; ces composantes font partie dans certains pays de l'armée de terre ou d'un corps spécifique (comme l'US Marine Corps aux États-Unis)
Le personnel
Catégories de personnel
Le personnel d'une marine de guerre ne se distingue pas seulement par les grades de la hiérarchie militaire :
- – officiers ;
- – officiers mariniers ;
- – quartiers-maîtres et matelots.
Il s'organise aussi en quatre grandes catégories :
- – surfaciers ;
- – sous-mariniers ;
- – aviateurs ;
- – fusiliers marins.
La hiérarchie militaire s'appuie essentiellement sur la compétence acquise par la formation (initiale et continue) et par l'expérience.
Les spécialités
Les spécialités recouvrent toutes les fonctions nécessaires à la marche d'un navire et d'un aéronef de combat moderne, et aux opérations navales. Le nombre de spécialités varie avec le niveau de compétence : très diversifiées au niveau des opérateurs et des techniciens, elles sont limitées à une dizaine pour les officiers subalternes et ne sont en général plus très significatives en termes d'emploi pour les officiers supérieurs et généraux.
Les spécialités sont liées :
- à la conduite du navire : manœuvrier, navigateur, timonier, météorologiste, hydrographe…
- à l'énergie, à la propulsion et à la sécurité : mécanicien (vapeur ou diesel), atomicien,électricien, électromécanicien de sécurité, pompier…
- à la conduite des opérations : informaticien, électronicien, missilier, artilleur, détecteur (radar, sonar, guerre électronique), fusilier, transmetteur, radio, plongeur démineur…
- à l'aéronautique : pilote, navigateur aérien, mécanicien aéronautique, électronicien de bord, armurier d'aéronautique, personnel de pont d'envol, contrôleur aérien…
- à la vie courante : cuisinier, maître d'hôtel, boulanger, secrétaire-militaire, fourrier…
Bâtiments de combat des principales marines au 1er janvier 2002
Note : Le tableau utilise le code OTAN, et ne sont pas indiqués les navires en-dessous des frégates, comme les corvettes ou les patrouilleurs. Concernant la France, le célébre navire-école Jeanne d'Arc est classé comme croiseur porte-hélicoptères.
type de bâtiments porte-avions porte-aéronefs porte-hélicoptères sous-marin nucléaire lanceur d'engins sous-marin nucléaire d'attaque sous-marins classiques croiseurs destroyers lance-missiles destroyers frégates frégates lance-missiles corvettes avisos grands bâtiments amphibies Nombre total de navires tonnage global Code OTAN CV - CVL -CVN CVS SSBN SSN-SSGN SS CG-CGN-CH-CHG-CL DDG-DDGM DD FFG FF-FS LHA-LHD-LPH-LPD-LSD-LKA Allemagne 14 2 12 28 133 450 t Argentine 3 2 12 17 45 065 t Australie 5 6 3 2 16 48 510 t Brésil 1 5 14 2 22 101 300 t Canada 3 4 12 19 80 000 t Chili 3 3 3 9 34 060 t Chine 1 5 69 2 19 41 1 138 402 830 t Colombie 2 4 6 10 530 t Corée du Sud 9 3 3 9 24 89 000 t Danemark 6 7 13 28 835 t Égypte 4 1 4 6 15 40 430 Équateur 2 2 4 ~ 11 000 t Espagne 1 8 11 6 2 28 76 350 t États-Unis 12 18 54 27 35 21 44 40 251 3 003 655 t France 1 3 4 6 4 9 21 5 52 307 400 t Grèce 8 4 20 32 79 800 t Inde 1 17 8 11 37 210 677 t Indonésie 2 13 15 50 400 t Italie 1 8 1 4 18 3 35 143 590 t Japon 2 17 9 36 10 1 75 307 450 t Malaisie 6 6 ~ 15 000 t Norvège 10 3 13 21 380 t Pakistan 7 8 15 34 870 t Pays-Bas 4 2 10 1 17 50 320 Pérou 6 1 1 4 12 30 700 Pologne 3 1 1 1 6 25 320 t Portugal 2 6 8 31 620 t Royaume-Uni 3 4 12 11 20 2 52 504 660 t Russie 1 17 32 17 8 22 1 15 1 114 1 351 955 t Taïwan 4 7 7 14 1 33 105 200 t Thaïlande 1 14 15 46 740 t Turquie 13 7 14 34 108 730 t Venezuela 2 6 8 ~ 16 000 t Total par catégorie 14 12 44 109 253 38 110 100 83 345 61 1169 ~ 7 536 850 t Source : Flottes de combat 2002
On estime à cette date que 1 240 navires de guerre étaient opérationnels dans le monde dont la répartition géographique était la suivante :
- États-Unis : 14 %
- alliés de l’OTAN : 24 %
- Russie : 7 %
- République populaire de Chine : 11 %
- reste de l’Asie : 26 %
- Moyen-Orient et Afrique du Nord : 4 %
- reste du monde : 14 %
Voir aussi
Voir les articles consacrés aux marines militaires
Articles connexes
Liens externes
- (fr) Site officiel de la Marine nationale
- (fr) Alabordache
- (fr) Qu'est-ce qu'une marine ? , Olivier de Sault, Stratisc.Org
Bibliographie
- (fr) Michel Bergès, Contre-amiral (CR), « Espace et Forces navales », dans Nouvelle revue Aéronautique et Astronautique, N° 2, juin 1994, (ISSN 1247-5793).
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Catégorie : Marine militaire
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