Parler charentais

Parler charentais

Saintongeais

Saintongeais
Saintongeais
Parlée en France
Région Charente, Charente-Maritime, nord Gironde et sud Deux-Sèvres
Typologie SVO
Classification par famille
(Dérivée de la classification SIL)

Cet article concerne les particularismes du langage des anciennes provinces de Saintonge, d'Aunis et d'Angoumois encore présent en Charente, en Charente-Maritime, dans le sud des Deux-Sèvres, le sud de la Vendée et le nord de la Gironde. Il existe des mots communs aux deux Charentes, une unité linguistique mais de nombreuses variantes soit de terme soit de prononciation.
Le saintongeais a fortement influencé l'acadien et en conséquence, par “ricochet”, le cadien; quant au québécois, il a été influencé par les parlers tels que le normand, le francien et le saintongeais.[1]

Sommaire

Présentation

Carte représentant l'aire linguistique du Saintongeais dans les Charente et le Nord-Gironde
Aire linguistique du Saintongeais

On appelle saintongeais (patouê saintonjhouê, jhabrail), la langue vernaculaire parlée dans les anciennes provinces d'Aunis, Saintonge et Angoumois. On l'appelle aussi le charentais. C'est une langue d'oil.

Son aire couvre tout le département de la Charente-Maritime, l'ouest et le centre du département de la Charente, le nord du département de la Gironde avec son Pays Gabaye et ses enclaves saintongeaises autour de Monségur; est également concernée la partie aunisienne (sud Vendée) et saintongeaise (sud Deux-Sèvres) du Marais poitevin.

Aujourd'hui, le saintongeais n'est plus guère parlé que dans les campagnes. On le trouve encore dans des spectacles, des revues, des émissions de radio. Certains mots issus du saintongeais sont encore utilisés dans la région. Des mots comme la since (serpillère) sont si répandus qu'ils peuvent être considérés à tort comme des mots de français.

  • Une association, la SEFCO (Société d'ethnologie et de folklore du centre-ouest), fait encore vivre la langue régionale à travers une revue, le Subiet (sifflet en charentais), publiée tous les deux mois.
  • La revue Xaintonge est publiée, quant à elle, deux fois par an. Ses articles sont soit en saintongeais, soit en français.
  • Le grand promoteur du parler charentais fut au début du XXe siècle le "barde saintongeais" Goulebenéze, relayé par Odette Comandon, auteur de comédies et de contes, actrice et conteuse patoisante.

Prononciation

  • Le digramme 'jh' indique que le [ʒ] du français standard (orthographié <j> ou <ge>) se prononce en saintongeais [h] (fricative glottale n'existant pas en français contemporain, mais existant notamment en anglais). Par exemple : « mojhète » se prononce [mohet], « parlanjhe » se prononce [parlɑ̃h].
  • Le son « ien » est prononcé « eun » ; par exemple, « un cheun » pour « un chien », « un reun » pour « un rien ».
  • [wa] peut se prononcer [e] : par exemple « droit » devient « dré ».
  • Le r est légèrement roulé [r].
  • Le i est légèrement ouvert. Ex: « utile » se prononce [utél].
  • Chez bon nombre de locuteurs, le é ouvert [ɛ] n'existe pas. Il est remplacé par le é fermé [e] dans toutes les positions, mais seulement en syllabe fermée. Ainsi « lait » devient [lé], « paisible » devient [pézib]. Par contre le ê ou è (en syllabe ouverte) est légèrement exagéré et diphtongué; ainsi « crème » se prononce [kraɛm], « Marennes » se prononce [maraɛn].

Grammaire

  • La tournure interrogative « est-ce que » + proposition assertive, majoritaire en français parlé, est pratiquement absente, au profit de l'inversion du sujet.
  • La conjugaison de nombreux verbes au présent se fait par l'adjonction du suffixe [ã] (ant) au radical à toutes les personnes.
  • La conjugaison de nombreux verbes au passé se fait en employant l'auxiliaire « avant » suivi du participe passé du verbe à toutes les personnes.

Quelques mots toujours utilisés

  • '(H)arnat : Jarnac
  • Acertainer : affirmer
  • Ajace ou ajhasse ou "ageasse": pie (l'oiseau)
  • Affaire  : truc
  • Asteur ! : Littéralement, A cette heure !, mais cette interjection a le sens que le locuteur veut. Comme le "té" ou le "peuchère" occitan. Asteur est un mot fondamental en charentais, et pourtant on le retrouve un peu partout en France, jusqu'en Belgique et au Canada même.
  • Baignassout : touriste qui ne fréquente que la côte.
  • Balerit : faucon crécerelle. Employé aussi pour désigner l'épervier (l'oiseau).
  • Barrer la porte, fermer à clef. vient des anciennes fermetures fermées avec une barre intérieure
  • Battre : le temps des batteries, de battre "taper". Donner manuellement ou mécaniquement des chocs pour extraire le grain de son enveloppe après la moisson
  • Benèze ou beun'aise : heureux, bien-aise, le fait de se sentir bien.
  • Bespagne : maïs (déformation de blé d'Espagne ?).
  • Beugner ou Bugner : Cogner
  • Beurgot : Le frelon
  • Beurouette : brouette
  • Binloin : Saintongeais qui a quitté la région mais qui y reste toujours très attaché; vocable inventé à partir de surnoms de patoisants
  • Bique : chèvre
  • Boisillé : désigne le saintongeais de l'intérieur des terres, par opposition au cul salé[2].
  • Bordoirer, beurdouérer : étaler, salir
  • Bots : sabots
  • Boueux : éboueurs
  • Bouillard : pluie
  • Bouiner : faire, "boutiquer" . Qui qu'tu bouines ? Qu'est-ce tu fais Qu'est-ce que tu "boutiques"? S'adresse à quelqu'un de lent, qui traîne. Ce mot est aussi utilisé en normand, où il a la même signification.
  • Bourre ou bourrier : (masc., poussière). Désigne plus particulièrement le tas de poussière lorsque l'on passe le balai.
  • Buffer : souffler, respirer fort, venter
  • Cagouille : l'escargot Petit-Gris. Les charentais sont souvent appelés cagouillards. L'escargot est emblématique de la Charente. De plus, la supposée lenteur des charentais, telle celle de l'escargot, est proverbiale.
  • Cassotte : récipient avec manche tubulaire pour servir de l'eau en la puisant dans un seau
  • Chaline : se dit d'un temps orageux avec éclair de chaleur
  • Chéti ou Chéty: du latin captivus, prisonnier de guerre, mais alors que le français chétif retient la misère physique, le charentais décrit par là le blagueur, la canaille, méchant, l'habile qui prend parfois des libertés avec la morale. D'où des formulations étonnantes comme te vla donc grand chéty
  • Cheun : chien
  • Coluche : canard, cane (coluchon: jeune canard)
  • Cougnat, le cougnat : Cognac, le cognac
  • Couniller : Ne rien faire, tourner en rond, comme un lapin (occitan: conilh). Qu'est-ce que tu "counilles"? S'adresse à quelqu'un qui traîne, qui hésite.
  • Coutia : Un couteau
  • Crocheter : accrocher
  • Cul salé : terme de français régional désignant un habitant du littoral de la Saintonge (en référence aux marais salants)[2] ; en saintongeais, l'on parlera plus volontiers de Thiu salé
  • Dâil : une faux
  • Débadigouler : dire, énoncer sans trop comprendre ce qu'on dit et/ou sans qu'on vous comprenne. " Débadigouler la grand messe" : dire la messe.
  • Débaucher : quitter le travail le soir (et Embaucher pour commencer le travail le matin)
  • De même : de cette façon, comme ça, exemple: ça marchera bien de même; cela fonctionnera bien de cette façon
  • Le drôle et la drôlesse  : Le fils et la fille (mot que l'on retrouve en occitan : dròlle signifiant « enfant » dans cette langue). Par extension, un drôle ou une drôlesse sera un garçon ou une fillette, en général.
  • Éloise : éclair — « Coum ine éloise » (« comme un éclair ») est la devise des sapeurs-pompiers de la Charente-Maritime.
  • Éloiser : (intraduisible car aussi bien éclairage par éclats qu'action rapide) O éloise, ça éloise : Des éclairs déchirent le ciel, il y a de l'orage. Éloiser est également utilisé en Charente dans le domaine du football pour dire : dégager et pour un véhicule qui démarre trop rapidement.
  • Embaucher : aller travailler — « j'embauche à huit heures et je débauche à cinq heures ».
  • Fillatre : le petit-fils
  • Frairie : fête foraine
  • Friquet : écumoire.
  • Garouil : maïs.
  • Faire godaille : Faire chabrot, c'est-à-dire mettre du vin (blanc ou rouge) dans le reste de bouillon de soupe
  • Garrocher : Jeter
  • Gassouiller jouer avec l'eau d'une bassine ou d'une flaque, éclabousser. On dit aussi sagouiller ou cassouiller. Gassouille: flaque
  • Goret : porc, cochon et Gorette pour une truie ( voir aussi une "treue"). L'emploi se doit d'etre suivi de "sauf vout' raspect" si non le mot est insultant
  • Goule : visage, bouche (une fine goule : un gourmet)
  • Goûnasse : Faible goût.
  • Goûnassier ou gougnafier : mauvais cuisinier, plus largement personne sans intérêt, un goujat.
  • Grâler : brûler, cramer, en cuisine. - griller
  • Grignou : Clochard, personne sale ou à l'hygiène douteuse. Être habillé en grignou : mettre de vieux vêtements usés, pour aller ramasser les cagouilles, par exemple.
  • Grolle : corbeau
  • Guetter : surveiller que quelqu'un ne le prenne pas. "Tu me guettes mes affaires ?"
  • i : je
  • Jho ou gheo : coq
  • Jobrer : asperger, salir
  • Jhouque : perchoir à volaille.
  • Mardoux et mardouze : ...
  • Marienne : la sieste ( de "méridienne" )
  • Migheot ou Mighet : Pain trempé dans du vin sucré avec des glaçons (non) , remplaçant la soupe l'été.
  • Mongettes , mojhettes ou mogettes : (également en Vendée), parfois prononcé « moyette » : Haricot blanc de type lingot ou soisson (« mogette piate », plate). Mogette en aiguille : haricot vert ou beurre.
  • Mouiller : pleuvoir
  • O : il, elle, ça ; « o l'est » peut signifier « je suis »,où donc? « tu es », « il/elle/c'est »
  • Ol'est : c'est :
    • Ol'est ben vrè : C'est très exact, c'est très vrai.
    • Ol'est beun : C'est bon
    • Ol'est moué, Olé toué: C'est moi, c'est toi.
    • Quétou qu'ol'est ? : Qu'est-ce que c'est ?
    • Qué qu'ol'est thieu ? Qu 'est ce que c'est que ça ?
  • Nâtre : teigneux, méchant. Prononcer à peine le r. (Nâtreté = méchanceté sournoise)
  • Nigher : inonder, noyer
  • Palisse : une haie
  • Piarde : une pioche
  • Poche : sac papier d'abord et maintenant plastique. Poche est français
  • Que, quel : pour dire ce ou cette. Exemples: As-tu vu que drôlesse !, Donne-moi quel objet là-bas !
  • Queunia : œuf factice destiné aux poules pondeuses.
  • Querreux : recoin, alcôve, cours commune
  • Quichenotte : coiffe traditionnelle pour le travail aux champs. Si la légende fait de son nom une déformation de l'anglais Kiss not, il semble plus probable qu'elle trouve son origine dans le terme occitan Queissonoto (littéralement : « petite caisse »). Ce nom désigne également une coiffe traditionnelle du Limousin, la Caissonata[3]
  • Ranger : tenir, dans le sens « être suffisamment petit pour entrer dans un contenant » — « ça va jamais ranger son affaire ! » (« il n'arrivera pas à ranger son truc »)
  • Reun, Rien "y'a reun"
  • Since : serpillère
  • Sincer : passer la serpillière (laver par terre)
  • Tantôt : l'après-midi
  • Tartasser : bavarder inutilement ( ex : tartasser toute la marienne darrière les umias, soit : bavarder pendant l'heure de la sieste derrière les ormeaux )
  • Teurtous: tout le monde - tous
  • Treue : truie. Une " treue gourinière" : une truie pleine. Peut aussi être utilisé comme injure. Tout ce qui touche au cochon peut être une injure s'il n'est pas précisé "sauf votre respect" ou "avec le respect que je vous dois"....
  • Treuil : pressoir (dans de nombreux lieux-dits : Treuil-Arnaudeau, Treuil-Bernard…)
  • Véque : viens - Véque par qui... = viens par là...
  • Veye : verbe voir - veye-lo quequi (regarde-le celui-là)
  • Zou : Ce, Ceci, Cela

Expressions

  • o m'fait tort ou O fait tort : ça me fait bizarre («bizarre» est dans un sens négatif avec une sensation physique de mal aise comme la craie qui grince sur le tableau ou le toucher de certains matériaux...) On dit aussi par endroits O m'fait zir.
  • ol'est la poële qui se fout du chaudron : c'est l'hôpital qui se moque de la Charité
  • ol'est pas écartable : vous ne pouvez pas vous perdre
  • d'après que : apparemment
  • de rang : d'affilée, à la suite
  • un froid de cheun : un froid de canard (de chien)
  • être enfondu : être mouillé
  • on est rendu : on est arrivé
  • qu'est-ou qu'ol'est qu'cheu ? ou Quétou qu'olé ? : Qu'est-ce que c'est ?
  • ne pas se moucher avec un dail : être un peu « mégalo » : A's'mouche pas avec un dail ! = elle est bien fière.
  • " Abeurnoncieau !" ( "ab renoncio", extrait du rituel batismal : "Je renonce à Satan, etc.") expression marquant l'horreur (modérée...) ou le dégoût.
  • " Ah ben couillon ! " marquant plutôt la surprise voire, l'admiration.
  • "Aille donc !" : c'est pas possible, c'est n'importe quoi
  • " o fi' d'garce!" : exclamatif (une garce est une petite jeune fille, sans aucun caractère péjoratif, une belle garce est jolie, bien roulée )

Et les compliments à l'envers (en forme de litote):

  • "il a oublié d'et' sot"

Controverse

Une polémique entre tenants du saintongeais et tenants du poitevin-saintongeais a récemment défrayé la chronique et vient d'être tranchée. Le dossier du saintongeais a été examiné par Mme Simoni-Aurembou avant d'être accepté. Mme Simoni est directrice de recherche au CNRS et c'est parce qu'elle a donné son accord que la Délégation aux langues de France a reconnu, le 27 février 2007 le saintongeais comme langue de France distincte du poitevin.

Se basant sur les études du XIXe siècle ayant mis en évidence l'unité linguistique (relative) de l'ensemble linguistique d'entre Loire et Gironde[4], des poitevins et des charentais créèrent dans les années 1970 le terme poitevin-saintongeais[5] pour désigner ce qu'ils souhaitaient promouvoir comme la langue rassemblant parlers poitevins et parlers saintongeais. C'est la position de Liliane Jagueneau, professeur de poitevin-saintongeais et d’occitan à l’université de Poitiers.Elle écrivait en 1994 « Tout d’abord le poitevin-saintongeais correspond aux cinq départements de Poitou-Charentes-Vendée, auxquels s’ajoute une partie du nord de la Gironde, le pays gabaye. […] les points du domaine poitevin-saintongeais sont suffisamment proches dans l’analyse (distance linguistique faible) pour être considérés comme formant un ensemble cohérent. Il n’apparaît pas en effet de partition entre la Vendée et le Poitou-Charentes, ni entre l’ensemble de la façade maritime et l’intérieur, ni entre le nord et le sud». La linguiste, Brigitte Horiot spécialiste des parlers d’entre Loire et Gironde (Pays de Retz, Poitou, Aunis, Saintonge, Angoumois, nord Gironde), région concernée par l’Atlas linguistique du CNRS dont elle a assuré la publication, écrivait en 1995 : «  La description linguistique du domaine de l’ALO met en évidence l’existence entre Loire et Gironde d’un domaine linguistique important, forgé par sa situation géographique et par son histoire, et dont la particularité est d’être une marche entre le Nord et le Midi, entre les pays bretons et la région du Centre. »[6]

Pour les locuteurs du Saintongeais, le Poitevin-Saintongeais est une invention d’universitaires Poitevins pour les besoins de la création de la région Poitou-Charentes. Le terme poitevin-saintongeais a donc été créé dans les années 70 par des Charentais et des Poitevins soucieux de donner une nouvelle impulsion à la langue poitevine. Le nouveau terme "poitevin-saintongeais" devait être le terme de l'union. Une langue dans laquelle les Saintongeais, pas plus que les Poitevins ne se reconnaissent. Aucune œuvre littéraire dans cet idiome à part un dictionnaire et une grammaire[7].

Il est à noter que le poitevin-saintongeais n'apparaît plus dans la liste des langues de France, langues d'oïl, depuis début 2007, sur le site de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLF), service du Ministère de la Culture [8].

Pour la DGLF, « Il va de soi que l’appellation “poitevin-saintongeais” garde toute sa légitimité partout où elle est reçue»[9].

Références

  1. Au XXe siècle, c'est près de la moitié de la population acadienne qui a une souche poitevine et saintongeaise. Le français d'Acadie a conservé, malgré tout, une grande originalité par rapport au québécois en raison précisément de ses origines poitevines et saintongeaises. Au niveau phonétique, le nombre de traits dialectaux conservés est supérieur à celui du Québec, surtout dans les communautés de la vieille Acadie, en Nouvelle-Écosse et à l'ile du Prince Édouard, et qu'en particulier le [jh] saintongeais s'y est maintenu jusqu'à nos jours.
  2. a  et b Revue Xaintonge : Le Patois, un conservatoire de vieux mots.
  3. in Charente-Maritime, encyclopédie Bonneton, page 104 : L'origine du mot Quichenotte
  4. Coquebert de Mombret : Essai d'un travail sur la géographie de la langue française, dans Mélanges..., 1831; le saintongeais Pierre Jônain, Dictionnaire du patois saintongeais, 1869 (remarque en intro page 4); le charentais Boucherie vers 1870 (cité par Jacques Duguet, Langue : les parlers, dans Aunis, Saintonge, Angoumois, 1986, page 236); De Tourtoulon et Bringuier, La limite de la langue d'oc et de la langue d'oïl, 1876 (remarque page 22).
  5. On trouve le terme "poitevin-saintongeais" sous la plume de Pierre Bonnaud (université de Clermond-Ferrand)dans "Correspondances phonétiques morphologiques et lexicales entre le poitevin-saintongeais et l'occitan" publié en 1972 par la SEFCO.
  6. Source : HORIOT Brigitte, Les parlers du Sud-Ouest, dans : Français de France et Français du Canada : Les parlers de l’Ouest de la France, du Québec et de l’Acadie, Centre d’Études Linguistiques Jacques Goudet, Université Lyon III, 1995.
  7. Xaintonge revue Xaintonge
  8. DGLF - Ministère de la Culture
  9. Lettre en date du 26/04/2007, adressée par Xavier North au président de Défense et promotion des langues d’Oïl. Un extrait est paru dans : Bernancio !, n°91, mars 2007

Voir aussi

Liens internes

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