Parc national des hautes-terres-du-cap-breton

Parc national des hautes-terres-du-cap-breton

Parc national des Hautes-Terres-du-Cap-Breton

Parc national des Hautes-Terres-du-Cap-Breton
Catégorie II de la CMAP (Parc national) [1]
Vu du mont MacKenzie
Vu du mont MacKenzie
Pays Canada Canada
Province Nouvelle-Écosse Nouvelle-Écosse
Ville proche Sydney
Coordonnées 46° 43′ 48″ Nord
       60° 38′ 32″ Ouest
/ 46.73, -60.642222
Superficie 949 km2
Création 1936
Visiteurs/an 184 922 en 2008[1]
Administration Parcs Canada
Site web Site officiel
  Géolocalisation sur la carte : Canada
Canada location map.svg
Parc national des Hautes-Terres-du-Cap-Breton

Le parc national des Hautes-Terres-du-Cap-Breton (anglais : Cape Breton Highlands National Park) est un parc national canadien situé au nord de l'île du Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse.

Sommaire

Géographie

Situé à l'est de la province de Nouvelle-Écosse, le parc s'étend sur les territoires des comtés d'Inverness et de Victoria. Les métropoles les plus proches sont Sydney à 140 km au sud-est, Halifax à 450 km au sud-ouest, et Moncton à 500 km à l'ouest. Le parc est accessible grâce à la piste Cabot. Le parc a une superficie de 950 km2 et occupe 20% de l'île du Cap-Breton[2]. Il s'agit de la 3e aire protégée de la province pour sa superficie après la zone de protection marine du Gully (2 358 km2) et l'aire sauvage de Tobeatic (1 037 km2).

Le parc national partage ses limite avec l'aire sauvage de Polletts Cove-Aspy Fault (Polletts Cove-Aspy Fault Wilderness Area) qui est situé au nord de celui-ci.

Relief

Les pentes du plateau.

Le plateau du Cap-Breton domine le nord de l'île et occupe 70% de la superficie du parc[3]. Ce plateau fait partie des Appalaches et son altitude moyenne est de 350 mètres bien que certains sommets font plus de 500 mètres de haut[3]. La colline White (White Hill), le plus haut sommet de la province, est d'ailleurs située dans le parc. La côte ouest du parc comporte des falaises abruptes alors que la côte est est composée d'une plaine, bordée par des falaises basses ou des plages sablonneuses.

Climat

La situation du parc entre le golfe du Saint-Laurent et l'océan Atlantique influence le climat, en causant des changements rapides de température, des redoux en hiver, du brouillard et un enneigement abondant, de l'ordre de 300 à 400 centimètres par hiver. De plus, les tempêtes tropicales sont fréquentes à l'automne. L'altitude du plateau crée un climat unique en Nouvelle-Écosse, causant une saison de croissance plus courte, des écarts de températures extrêmes et des précipitations plus fortes. La neige peut être présente jusqu'en juin en altitude. Le vent dominant vient de l'ouest pendant presque toute l'année, sauf pendant 4 à 6 semaines au printemps où il souffle de l'est. Lorsque le vent du sud-est, ou suête, souffle sur le plateau, il prends de la vitesse et s'abat sur la côte ouest. Phénomène plutôt rare, le suête peut donner des rafales de vent allant jusqu'à 200 kilomètres à l'heure mais les habitants de la région de Chéticamp construisent leur bâtiments en conséquence et l'arrivée du suête est annoncée à la radio. Malgré ces conditions climatiques extrêmes, le parc bénéficie de nombreuses journées calmes ou ensoleillées.

Hydrographie

Le parc compte 16 bassins hydrographiques. La plupart prennent leur source dans les tourbières du plateau et se déversent ensuite soit dans l'océan Atlantique, soit dans le golfe du Saint-Laurent.

Géologie

L'île du Cap-Breton est formée de trois terranes, soit la boutonnière de Blair River, le terrane de Bras-d'Or et le terrane d'Avalon. La boutonnière de Blair River, qui est entièrement incluse dans le parc, comprend les roches les plus vieilles de toutes les provinces Maritimes, d'un âge allant de 1 milliard à 1,5 milliard d'années. Elles sont visibles sur le mont North, près de Pleasant Bay. Ces roches furent formées par la suite de la collision des lithosphères continentales qui créèrent le supercontinent Rodinie. La boutonnière est probablement un prolongement du bouclier canadien, qui constitue une bonne partie du Canada. La Rodinie se divisa par la suite en 4 continents: la Laurentie, l'Amazonie, le Protogondwana et la Baltique. Les océans séparant ces continents prirent de l'ampleur. L'océan Brazilide, qui séparait l'Amazonie du Protogondwana, se forma en premier. Environ 150 millions d'années plus tard, l'océan Iapétus commença à se former entre la Laurentie et l'Amazonie. Au fil des migrations de ces continents, des arcs volcaniques se formèrent au large du Protogondwana et poussèrent vers la surface les roches volcaniques du terrane d'Avalon. Le terrane Bras-d'Or fut quant à lui formé par les roches sédimentaires déposées au fond de la mer au large de l'Amazonie, dans lesquelles pénétrèrent plus tard des roches ignées. Il y a environ 580 à 450 millions d'années, la fermeture de l'océan Brazilide poussa les terranes Bras-d'Or et Avalon l'un vers l'autre. Un nouveau continent, l'Euramérique, fut formée par la collision de la Baltique et de la Laurentie. les terranes de Bras-d'Or et d'Avolon, traînés par la Baltique, se sont finalement joints à l'Euramérique. La boutonnière de Blair RIver, se coinça entre les deux terranes. Tous trois formèrent la base de l'actuelle île du Cap-Breton[4].

Milieu naturel

Le parc est à cheval sur deux écorégions du cadre écologique du Canada. La première sont les hautes-terres du Cap-Breton, qui comprend le plateau principal du parc. Le second sont les hautes-terres de la Nouvelle-Écosse qui comprennent plutôt les côtes. Ils sont tout deux située dans l'écozone Maritime de l'Atlantique[5].

Faune

Le parc abrite une quarantaine d'espèces de mammifères, soit 25% de moins que dans le reste de la province. Il y a plus de 200 espèces d'oiseaux dans le parc, dont environ la moitié s'y reproduisent. Dix espèces de poissons d'eau douce sont présentes, soit le tiers qu'on retrouve en Nouvelle-Écosse. Des obstacles naturels comme le plateau du Cap-Breton et le détroit de Canso empêche en effet plusieurs espèces de s'établir dans le parc. La température trop froide expliquent aussi la faible présence d'amphibiens et de reptiles, alors que la rareté des poissons s'explique par le faible niveau d'eau en été et l'eau riche en oxygène mais pauvre en nutriments. Quelques espèces comme le raton laveur, le coyote et le lynx roux ont tout de même profité de la construction de la chaussée de Canso en 1956 pour venir s'y établir. Le cerf de Virginie fut introduit par les humains au début du XXe siècle. Quelques espèces comme le campagnol des rochers et la musaraigne de Gaspé sont aussi isolées du reste de leur population.

Les principaux mammifères de la forêt acadienne sont le renard roux (Vulpes vulpes), l'ours noir (Ursus americanus), le lynx roux (Lynx canadensis), le cerf de Virginie (Odocoileus virginianus), la souris sauteuse des bois (Napaeozapus insignis), la souris sauteuse des champs (Zapus hudsonicus) et la musaraigne cendrée (Sorex cinereus). Les mammifères représentatifs de la forêt boréale sont le lièvre d'Amérique (Lepus americana), l'écureuil roux (Tamiasciurus hudsonicus), le campagnol à dos roux de Gapper (Clethrionomys gapperi), le lynx du Canada (Lynx lynx), la martre d'Amérique (Martes americana) et l'orignal (Alces alces), ce dernier étant par contre visible dans tout le parc.

Les mammifères marins les plus souvent observés sont le globicéphale (Globicephala melaena), le petit rorqual (Balaenoptera acutorostrata), le dauphin à flancs blancs (Lagenorhyncus acutus) et le phoque commun (Phoca vitulina). [4]

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Les rivages sont un lieu de nidification des oiseaux suivants durant l'été: le goéland argenté (Larus argentatus), le goéland marin (Larus marinus), le guillemot à miroir (Cepphus grylle), le grand cormoran (Phalacrocorax carbo) et le cormoran à aigrettes (Phalacrocorax auritus). D'autres oiseaux passent l'hiver sur le rivage, dont l'eider à duvet (Somateria mollissima), le garrot à œil d'or (Bucephala clangula), la macreuse (Melanitta), le harle huppé (Mergus serrator) et le guillemot marmette (Uria aalge). Le Cap-Breton n'est pas situé sur les grandes routes migratoires mais certains oiseaux comme le chevalier grivelé (Actitis macularius) et plongeon huard (Gavia immer) font un arrêt au parc. Les espèces représentatives de la forêt acadienne sont le viréo aux yeux rouges (Vireo olivaceus), le merle d'Amérique (Turdus migratorius), la grive à dos olive (Catharus ustulatus), le geai bleu (Cyanocitta cristata), la moucherolle tchébec (Empidonax minimus), la mésange à tête noire (Poecile atricapillus), le roselin pourpré (Carpodacus purpureus), le cardinal à poitrine rose (Pheucticus ludovicianus), le bruant à gorge blanche (Zonotrichia albicollis) et 18 espèces de parulines (Parulinae). grive solitaire (Catharus guttatus), le roitelet à couronne rubis (Regulus calendula), la mésange à tête brune (Poecile hudsonica), le viréo à tête bleue (Vireo solitarius), le mésangeai du Canada (Perisoreus canadensis), le pic à dos noir (Picoides arcticus), la paruline rayée (Dendroica striata), la paruline à tête cendrée (Dendroica magnolia), le tétras du Canada (Falcipennis canadensis) et le grand Corbeau (Corvus corax). La taïga est fréquentée par la grive de Bicknell (Catharus bicknelli) et le grand Chevalier (Tringa melanoleuca). Les oiseaux de proie sont représentés par le pygargue à tête blanche (Haliaeetus leucocephalus), la buse à queue rousse (Buteo jamaicensis), l'épervier brun (Accipiter striatus), le busard Saint-Martin (Circus cyaneus), la chouette rayée (Strix varia) et le grand-duc d'Amérique (Bubo virginianus).

Parmi les espèces introduites se trouve l'étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris) et le moineau domestique (Passer domesticus).

Le parc a été reconnu comme zone importante pour la conservation des oiseaux du au fait de la présence de grive de Bicknell dans celui-ci[6].

Les amphibiens les plus fréquents sont la salamandre cendrée (Plethodon cinereus), la salamandre maculée (Ambystoma maculatum), la grenouille des bois (Rana sylvatica), la rainette crucifère (Hyla crucifer) et le crapaud d'Amérique (Bufo americanus) alors que le triton vert (Notophthalmus viridescens), la grenouille léopard (Rana pipiens), la grenouille verte (Rana esculenta), la grenouille du Nord (Rana septentrionalis) et la grenouille des marais (Rana palustris) se trouvent dans les étangs et les lacs. La grenouille verte serait l'espèce d'amphibien la plus fréquente. Il y a quatre espèces de serpents non venimeuses, soit la couleuvre rayée (Thamnophis sirtalis), la plus fréquente, mais aussi la couleuvre à ventre rouge (Storeria occipitomaculata), la couleuvre à collier (Diadophis punctatus edwardsi) et la couleuvre verte (Opheodrys vernalis). La tortue des bois (Glyptemys insculpta) a été observée près du parc et la tortue luth (Dermochelys coriacea), en voie de disparition, fréquente parfois les rives.

Flore

Dans le territoire du parc se trouvent trois forêts différentes, soit la forêt acadienne au pied du plateau et sur les pentes, la forêt boréale sur le plateau et la taïga dans les secteurs les plus élevés.

Le parc comprend seulement 10% de la forêt acadienne de l'île, un milieu qui plus est entrecoupée par les montagnes car occupant les basses terres côtières et le fond des vallées[7]. C'est une forêt mixte, très diversifiée, dont la composition peut varier considérablement d'un secteur à l'autre du parc. Les arbres représentatifs de la forêt du parc sont l'érable à sucre (Acer saccharum), le merisier (Prunus avium), le hêtre américain (Fagus grandifolia), le sapin baumier (Abies balsamea) et la pruche (Tsuga). Plusieurs feuillus comme le hêtre américain, l'orme blanc et l'érable à sucre ne se trouvent pas plus loin au nord.

Plus de 20% de la forêt boréale de l'île est comprise dans le parc, un milieu situé entre 330 et 400 mètres d'altitude, surtout dans le centre du plateau et sur les versants sud et ouest[8]. Les arbres les plus fréquents sont le sapin baumier (Abies balsamea) et le bouleau à papier (Betula papyrifera) mais on retrouve aussi l'épinette blanche (Picea glauca) et l'épinette noire (Picea mariana). Les arbres restent relativement petits et ne vivent pas plus de 50 à 100 ans. L'épaisseur du couvert forestier et les sols acides expliquent la rareté des buissons et des strates herbacées. Les végétaux les plus courants du sous-bois sont la trientale boréale (Trientalis borealis), la clintonie (Clintonia), le cornouiller du Canada (Cornus canadensis), la maïanthème du Canada (Maianthemum canadense), la linnée boréale (Linnaea borealis) et le sphaigne brun sont courants dans le tapis forestier.

Le parc comprend les trois-quart de la taïga de l'île, un milieu situé à plus de 400 mètres d'altitude, caractérisé par des halliers, des landes rocailleuses et de grandes tourbières humides[9]. Selon une théorie, la forêt boréale couvrait autrefois tout le plateau mais à la suite d'un feu de forêt vers la fin du XVIIIe ou plu tôt, le sapin baumier n'aurait pas pu repousser à cause du climat et du sol pauvre. La végétation actuelle, plus adaptée à ce milieu, serait alors apparue[9]. L'arbre le plus fréquent est l'épinette noire (Picea mariana), certains sont âgés de 150 ans tout en ne dépassant pas un mètre de haut[9]. Les arbres sont déformés à cause du verglas, de la poudrerie, du sol mince, des températures extrêmes et de la courte période de croissance[9]. Certains arbres forment même des krummholz, c'est-à-dire qu'ils poussent uniquement au niveau du sol[9]. Les végétaux les plus courants des landes sont le bleuet (Vaccinium angustifolium), le kalmia à feuilles étroite (Kalmia angustifolia) et le lichen à caribou (Cladonia rangiferina). Les tourbières sont peuplées par la mousse brune, la linaigrette, les joncs, les orchidées, l'airelle, le thé du Labrador (Rhododendron groenlandicum) et quelques plantes carnivores comme la sarracénie pourpre (Sarracenia purpurea) et le rossolis (Drosera).

Histoire

Cap-Rouge avant son expropriation.

Micmacs

Colonisation européenne

Création du parc

En 1936, le gouvernement fédéral expropria la portion nord du village de Chéticamp, soit les rigwashs et le hameau de Cap-Rouge[10]. Il créa ainsi le parc national, traversé par la piste Cabot, complétée en 1947[10]. Le parc occasionna un afflux important de touristes et la fondation de plusieurs autres commerces[10].

Gestion et administration

Tourisme

Le parc national des Hautes-Terres-du-Cap-Breton est le plus populaire des deux parcs nationaux de la Nouvelle-Écosse, l'autre étant Kejimkujik. Il est par contre en 18e position en 2009, avec 184 922 visiteurs, loin derrière Banff, en première position avec 3 114 535 visiteurs.

Accessibilité

Le village de Pleasant Bay, le long de la piste Cabot au nord du parc.

Le plus proche aéroport international est situé à Halifax, à environ 450 km. Il n'existe pas de transport en commun public menant au parc. La Piste Cabot est en fait le seul accès possible. C'est une route panoramique de 300 kilomètres de long, dont un tiers est situé dans le parc, formant une boucle. Les piétons, les cyclistes et les motocyclistes sont autorisés dans le parc. Le parc dispose d'une entrée à Chéticamp, à l'ouest et une autre à la plage d'Ingonish, à l'est. Une route panoramique alternative, parallèle à la Piste, se trouve au nord du parc. Le village d'Ingonish forme une enclave à l'est du parc, alors que plusieurs villages au nord dont Dingwall ne sont pas compris dans ses limites. Pour cette raison, les résidents possèdent un permis alors que tous les visiteurs doivent payer l'accès à la route.

Infrastructures

Le Keltic Lodge.
Le Lone shieling.

L'hébergement est possible dans le parc dans le Keltic Lodge d'Ingonish et de nombreux hôtels sont présents dans les localités voisines. Le parc dispose également de 6 terrains de camping en avant pays, les principaux étant ceux de Broad Cove (256 places), près d'Ingonish, et de Chéticamp (162 places). Il y a un seul terrain de camping sauvage, celui de Fishing Cove, qui nécessite un permis de séjour. Il y a aussi le camping collectif de Robert's Brook, près de celui de Chéticamp. La baignade est possible dans 5 plages; celle d'Ingonish Beach possède à la fois de l'eau douce et de l'eau salée[11]. La pêche sportive, fortement réglementée, est permise à certains endroits, moyennant des droits[12]. Highland Links est un terrain de golf de 18 trous situé près du Keltic Lodge, considéré comme le meilleur du Canada et le 79e au monde[13]. Il y a aussi un terrain de golf à Chéticamp.

Le parc compte 25 sentiers de durée et de difficulté variable. Quatre sont accessibles aux vélos et 2 aux personnes handicapées. La plupart sont directement accessibles par la Piste Cabot alors que des chemins de terre permettent d'accéder en automobile aux autres sentiers, ainsi qu'à la chute Beulach Ban, à la chute Mary Anne et au lac Warren. Parmi les sentiers faciles, La tourbière (600 m) consiste en un trottoir de bois bâti sur pilotis au dessus des terres humides tandis que le Lone Shieling (800 m) permet d'observer des érables à sucre âgés de 350 ans ainsi qu'une réplique d'une hutte de fermier écossais. La Vallée de la Clyburn (8,5 km) longe la rivière du même nom et abouti à une ancienne mine d'or alors que le Chemin du Buttereau (5 km) permet de voir des ruines de maisons acadiennes. Le Skyline (8,7 km), l'un des plus populaires, offre une vue plongeante sur le golfe et permet d'observer de nombreux animaux.

Environs

Le parc n'est bien souvent qu'une étape parmi d'autres pour les touristes. Les environs du parc sont visités autant pour ses paysages que pour pour sa culture variée. Le parc provincial Cabot's Landing, au nord, compte un plage et un lieu historique national commémorant l'arrivée de Jean Cabot. Le parc provincial de Cape Smokey, près d'Ingonish à l'entrée est du parc, compte un sentier de 11 km surplombant l'océan Atlantique à plus de 200 mètres d'altitude. De nombreux autres parcs et musées se trouvent ailleurs dans l'île, comme la forteresse de Louisbourg. La culture acadienne est concentrée dans les environs de Chéticamp, à l'entrée ouest du parc, où l'on retrouve entre autres l'église Saint-Pierre, l'une des rares célébrations de la Mi-Carême au pays et trois musées sur l'histoire de ce village de pêcheurs et de sa production de tapis hookés. La culture écossaise se concentre au nord du parc, dans certaines enclaves, ainsi que dans le reste du plateau. Près du parc se trouvent le Gaelic College of Celtic Arts and Crafts, des céilidhs et une distillerie de whisky. L'île a aussi une culture canadienne anglaise et micmaque.

Notes et références

  1. Agence Parcs Canada, « Fréquentation à Parcs Canada 2004-2005 à 2008-2009 » sur Parcs Canada. Consulté le 5 septembre 2009
  2. Parc national du Canada des Hautes-Terres-du-Cap-Breton - Merveilles naturelles et trésors culturels sur Parcs Canada. Consulté le 5 septembre 2009.
  3. a  et b Parc national du Canada des Hautes-Terres-du-Cap-Breton - Géologie sur Parcs Canada. Consulté le 5 septembre 2009.
  4. a  et b Parc national du Canada des Hautes-Terres-du-Cap-Breton - La formation du Cap-Breton : Une oeuvre vieille d'un milliard d'années sur Parcs Canada. Consulté le 5 septembre 2009.
  5. Gouvernment du Canada, « Descriptions narratives des écozones et des écorégions terrestres du Canada: Maritime de l'Atlantique » sur Environnement Canada. Consulté le 13 septembre 2009
  6. Parc national des Hautes-Terres-du-Cap-Breton sur IBA Canada. Consulté le 9 septembre 2009
  7. Parc national du Canada des Hautes-Terres-du-Cap-Breton - La région forestière acadienne : la chanson des érables sur Parcs Canada. Consulté le 5 septembre 2009.
  8. Parc national du Canada des Hautes-Terres-du-Cap-Breton - La région forestière boréale : royaume du sapin baumier sur Parcs Canada. Consulté le 5 septembre 2009.
  9. a , b , c , d  et e Parc national du Canada des Hautes-Terres-du-Cap-Breton - La taïga : un peu de l'Arctique au Cap-Breton sur Parcs Canada. Consulté le 5 septembre 2009.
  10. a , b  et c Anselme Chiasson (trad. Jean Doris Leblanc), Chéticamp: History and Acadian traditions [« Chéticamp : histoire et traditions acadiennes »], Breton Books, Wreck Cove, 1998 (ISBN 1-895415-29-2), p. 68 .
  11. Parc national du Canada des Hautes-Terres-du-Cap-Breton - Baignade sur Parcs Canada. Consulté le 5 septembre 2009.
  12. Parc national du Canada des Hautes-Terres-du-Cap-Breton - Pêche sur Parcs Canada. Consulté le 5 septembre 2009.
  13. Parc national du Canada des Hautes-Terres-du-Cap-Breton - Golf sur Parcs Canada. Consulté le 5 septembre 2009.

Voir aussi

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Bibliographie

Articles connexes

Liens et documents externes

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