- Musée des Beaux-Arts de Montréal
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Musée des beaux-arts de Montréal
Le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM), fondé en 1860, est un musée de réputation internationale basé à Montréal et dédié à la promotion de l'art canadien et international. Sa collection encyclopédique comporte de plus de 33 000 objets. La collection des arts décoratifs est l'une des plus remarquables d'Amérique du Nord. Le Musée est constitué de quatre bâtiments (les pavillons Jean-Noël Desmarais, Michal et Renata Hornstein et Liliane et David M. Stewart, ainsi que le pavillon-église Erskine and American), situés de part et d'autre de la rue Sherbrooke Ouest, au cœur du centre-ville de Montréal. La bibliothèque du Musée dédiée à l'histoire de l'art est l'une des plus importantes du genre au Canada.
Nathalie Bondil est directrice du musée depuis 2007, prenant le relais de Guy Cogeval.
Histoire
Fondée en 1860 par Mgr Francis Fulford, l'Art Association of Montreal avait pour but d'encourager le goût des beaux-arts parmi la population de la ville[1].
Faute de local permanent pour les conserver, l'Art Association ne pouvait acquérir les oeuvres qu'elle exposait ou que lui proposaient les collectionneurs. Pendant près de vingt ans, elle demeura une organisation itinérante tenant ses expositions dans différents salles montréalaises[2].
En 1877, l'Art Association reçu un legs exceptionnel de l'homme d'affaires montréalais Benaiah Gibb. Il fit don de l'essentiel de sa collection d'art soit 72 tableaux et 4 bronzes. De plus, il donnait à l'institution montréalaise un terrain à l'angle nord-est du Carré Philips (Montréal) ainsi qu'une somme de $ 8 000 à condition que l'on construise un nouveau musée d'ici trois ans[3]. Le 26 mai 1879, le gouverneur général du Canada, Sir John Douglas Sutherland Campbell, inaugurait l'Art Gallery de l'Art Association de Montréal, premier édifice de l'histoire du Canada à être réalisé spécifiquement pour recevoir une collection d'art[4]. L'Art Gallery du Carré Philips comprenait une salle d’exposition, une autre plus petite réservée aux œuvres graphiques ainsi qu'un cabinet de lecture et un embryon d’école d’art. Le musée sera agrandi en 1893. L’Art Association y expose annuellement des œuvres prêtées par ses membres ainsi qu’un Salon du Printemps consacré aux artistes canadiens vivants.
Le legs de Benaiah Gibb allait agir comme un véritable coup de départ de la collection : il déclencha un engougement certain et les dons se multiplièrent.
Le déménagement sur la rue Sherbrooke en 1912
Trop à l'étroit, l'Art Association considère fortement l'idée d'un déménagement du Square Philips vers le Mille carré doré où l'on retrouvait alors la majorité de l'élite financière montréalaise. On eut l'idée d'acheter la maison Holton (qui était abandonnée) pour y construire le nouveau musée. On convainca le sénateur Robert Mackay de vendre cette maison située sur la rue Sherbrooke à un bon prix[5]. On forma un comité responsable de la construction où l'on retrouve les leaders montréalais de l'époque: James Ross, Richard B. Angus, Vincent Meredith, Louis-Joseph Forget et David Morrice (le père du peintre James Wilson Morrice)[6]. La plupart des membres de ce comité offrirent un somme considérable pour la construction du Musée.
Après avoir réalisé un concours restrient pour trouver la firme d'architecte où trois bureaux d'architectes furent invités à présenter leur candidature, le Comité du Musée choisit le projet des frères Edward Maxwell et William Sutherland Maxwell. Formés dans la tradition dite Beaux-Arts, ils proposèrent un bâtiment fidèle au goût français de l'époque, sobre et majestueux[7]. Les travaux débutèrent à l'été 1910 pour se terminer à l'automne 1912.
Le 9 décembre 1912, le gouverneur général du Canada, le prince Arthur du Royaume-Uni, duc de Connaught et Strathearn, inaugure le nouveau musée de l'Art Association of Montreal devant 3000 personnes présentes pour l'occasion[8].
L'ère moderne
En 1949, l'Art Association de Montréal adopte le nom de Musée des beaux-arts de Montréal, plus représentatif de la nature de l'institution[9].
La venue de Bernard Lamarre en 1982 au poste de Président du Conseil d'administration du Musée allait relancer l'institution après plusieurs années difficiles[10]. Il initia au milieu des années 1980 l'idée d'un agrandissement majeur du Musée[11].
En 1991, le deuxième bâtiment, conçu par Moshe Safdie, voit le jour du côté sud de la rue, grâce aux contributions des gouvernements et du milieu des affaires, dont la famille Desmarais.
Constitution de la collection
En 1892, John W. Tempest lègue une soixantaine d'huiles et d'aquarelles ainsi qu'un fonds de fidéicommis destinés à l'achat d'oeuvre d'art. Ce sera, jusqu'aux années 1950, la principale source de revenus pour l'acquisition de tableaux européens[12].
Bien que les partages de successions montréalaises de la fin du XIXe et du début du XXe siècle aient souvent entraîné le morcellement et la dispersion de grandes collections, certains héritiers ont tenu à faire des dons importants au Musée. On peut penser aux familles Drummond, Angus, Van Horne, Hosmer, etc[13]. D'ailleurs en 1927, une collection de plus de 300 objets dont 150 tableaux est offerte par les héritiers de Lord Strathcona[14].
En 1917, l'Art Association of Montreal crée un département consacré aux arts décoratifs. Le département est confié à Frederick Cleveland Morgan, qui assumera la tâche de conservateur de la collection à titre bénévole de 1917 jusqu’à sa mort en 1962. Frederick C. Morgan fera entrer au Musée pendant toutes ces années plus de sept mille pièces sous forme d’acquisitions, de legs ou de dons[15].
Avec le legs de Horsley et Annie Townsend, le Musée dispose depuis 1955 d’un fonds d’acquisition substantiel qu’il peut utiliser pour l’achat d’œuvres canadiennes ou étrangères. Plusieurs dons et legs sont faits par les héritiers ou les descendants des grands collectionneurs qui avaient fondé l’Art Association. D’autres proviennent des nouveaux magnats de l’industrie, tel Joseph-Arthur Simard qui offre au Musée, en 1959, une remarquable collection de 3 000 boîtes d’encens japonaises ayant appartenu à l’homme d’État français Georges Clemenceau[16].
Le centenaire de la fondation de l’Art Association, en 1960, est souligné par la publication d’un catalogue d’œuvres choisies de la collection et d’un guide du Musée.
Au chapitre de l’histoire de la collection du Musée, il faut rappeler en 1972 le vol spectaculaire d’une cinquantaine d’œuvres (dont 18 tableaux), entre autres de Rubens, Rembrandt, Corot, Delacroix…qui ne furent jamais retrouvées[17].
Il faut souligner la contribution exceptionnelle de Renata et Michal Hornstein au Musée à partir des années 1970 et qui ne se dément pas depuis. Mentionnons les dons au Musée d'oeuvres de plusieurs maîtres anciens ainsi qu'une des plus importantes collections des dessins du Suisse Ferdinand Hodler (1853-1918)[18].
Tous ces dons qui ont sans cesse élargi l'évantail des collections du Musée allaient culminer en 2000, avec l'entrée au Musée de la collection de design moderne rassemblée par Liliane M. Stewart et David M. Stewart , longtemps identifés au Musée des arts décoratifs de Montréal et exposé au Musée de 1997 à 2000[19]. Liliane M. Stewart cédait au Musée cette collection de plus de 5 000 objets (et estimée à 15 millions de dollars), ce qui est encore à ce jour un des dons les plus importants consentis à un musée au pays. Grâce à ce don, le MBAM figure désormais parmi les grands musées d'art décoratif contemporain au Canada et aux États-Unis.
En 2006, Madeleine Pellan offrait la totalité de l'oeuvre gravée de son mari, Alfred Pellan en épreuves d'artistes au MBAM. L'année suivante (en 2007), le Musée Marc-Aurèle Fortin cédait l'ensemble de sa collection sur le peintre québécois au Musée des beaux-arts de Montréal. Ce legs majeur (une centaine d'oeuvres) permet la préservation de cette collection exceptionnelle au sein d'une institution québécoise.
Toujours en 2007, Liliane M. Stewart fit un autre don d'importance, cette fois-ci d'un riche ensemble d'objets de design industriel américain composé de plus de 900 pièces. Cette collection a été acquise grâce à la donation du collectionneur américain Eric Bill au Programme Liliane et David M. Stewart pour le design moderne.
À l'automne 2008, Ben Weider cède sa collection d'oeuvres et effets personnels liés à l'Empereur Napoléon au musée. La collection de Ben Weider maintenant au Musée des beaux-arts de Montréal comprend notamment le fameux bicorne que portait Napoléon durant la campagne de Russie en 1812, ainsi que des sculptures, des peintures et des objets d'art[20].
Le don de Ben Weider a agi également comme élément déclencheur auprès d'autres collectionneurs qui ont accepté d'offrir leurs oeuvres au Musée en dons ou en prêt sur le même thème, notamment: l'honorable Serge Joyal, Power Corporation du Canada, Roger Prigent de New York, Élaine Bédard du Canada, Alexandre de Bothuri Báthory de France, ou Eduardo Garzón-Sobrado du Mexique.
Le Musée possède maintenant l’une des plus importantes collections d’objets napoléoniens au monde.
Mécènes
Parmi les donateurs importants du Musée des beaux-arts de Montréal, mentionnons :
- Pour la période 1860-1912 : Benaiah Gibb, John W. Tempest, R.B Angus, Sir George A. Drummond, James Ross, Sir William Van Horne;
- Pour la période 1912-1939 : Famille de Lord Strathcona, Mabel Molson, Cleveland Morgan, Harry A. Norton, Vincent Meredith;
- Pour la période 1939-1976 : Murray G. Ballantyne, William Gilman Cheney, Huntly Redpath Drummond, Famille J.W. McConnell, Hartland Molson, Joseph-Arthur Simard, Horsley Townsend et Annie Townsend, Adaline Van Horne;
- Pour la période 1976-1991 : Samuel Bronfman et Saidye Bronfman, Famille Cummings, Maurice Corbeil, Paul Desmarais sr., M. et Mme Michal Hornstein, Max Stern;
- Pour la période 1990-2008 : Plusieurs grandes entreprises et fondations privées, Liliane M. Stewart et David M. Stewart, Ben Weider, M. et Mme Michal Hornstein, Serge Joyal, Bernard Lamarre , etc
- Depuis 2009 : La famille Bourgie (Marc et Claire)
Projet d'agrandissement 2010-2011
Le 14 février 2007, la direction du Musée des beaux-arts de Montréal dévoila son projet pour convertir l’Église Erskine and American, située rue Sherbrooke Ouest, en pavillon d’art canadien et québécois.
L'achat de l’Église Erskine and American, datant de 1894 et classée lieu historique national, est confirmé en 2007. Son ensemble de vitraux Tiffany est considéré comme étant le plus important au monde.
Le coût total du projet est de 34,7 M$. Les gouvernements du Québec et du Canada versent 26 M$ (13 M$ chacun) alors que 8,7 M$ seront financée par le Musée. Le début des travaux ont été initié en février 2009 et devraient être terminés en décembre 2010. Suivront les travaux d'aménagement et de montage des expositions pour une ouverture officielle à l'été 2011.
Le projet comprend la construction d'un immeuble de cinq étages à l'arrière de l'église tranformée et d'une galerie souterraine – permettant de relier le nouveau pavillon aux autres pavillons (Hornstein, Stewart et Desmarais). De plus, la restauration de la nef de l'église Erskine and American permettra la réalisation d'une nouvelle une salle de concert de 450 places et donnera par le fait même un nouveau volet musique au Musée. Des systèmes électromécaniques et électroacoustiques sophistiqués permettront de maintenir des conditions de conservation normalisées et d'assurer une acoustique haut de gamme. Finalement, l'intégration de nouvelles technologies et de nouveaux outils didactiques favoriseront la compréhension et l'appréciation de l'art québécois et canadien par le public[21].
Le nouvel établissement portera le nom de Pavillon Claire et Marc Bourgie, anciens propriétaires des salons funéraires du même nom et mécènes importants dans le projet.
Relations internationales
Le Musée fait également partie du Groupe international des organisateurs de grandes expositions, qui regroupe les plus grands musées du monde, incluant plusieurs musées parisiens (Louvre, Orsay), l'Ermitage et le Metropolitan Museum of Art de New York. Bien que le MBAM possède une collection encyclopédique limitée en comparaison de ces grands musées, il tire néanmoins son épingle du jeu en organisant de grandes expositions sur des thèmes originaux qu'il exporte ensuite à travers le monde.
Toute personne intéressée peut effectuer un don ou un legs testamentaire à la fondation du Musée des beaux-arts de Montréal.
Expositions notables récentes
- Grandeur nature. Peinture et photographie des paysages américains et canadiens de 1860 à 1918. Du 18 juin au 27 septembre 2009
- Imagine : la ballade pour la paix de John & Yoko, organisée avec la collaboration exceptionnelle de Yoko Ono - 2 avril au 21 juin 2009
- Van Dongen, Un fauve en ville, du 22 janvier au 19 avril 2009
- Warhol Live. La musique et la danse dans l’œuvre d’Andy Warhol, septembre 2008 - janvier 2009
- Yves Saint-Laurent, 2008
- Cuba. Art et histoire de 1968 à nos jours, 2008
- Il était une fois Walt Disney. Aux sources de l’art des studios Disney, 2007
- Il Modo Italiano. Design et avant-garde en Italie au xxe siècle, 2006
- Catherine la Grande : un art pour l’Empire. Chefs-d’œuvre du Musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg, 2006
- Sous le soleil, exactement. Le paysage en Provence, du classicisme à la modernité, 2006
- Égypte éternelle : chefs-d’œuvre de l’art ancien du British Museum, 2005
- Jean Cocteau, 2004
- Village global : les années 60, 2004
- L’invitation au voyage : l’avant-garde française de Gauguin à Matisse, 2003
- Richelieu : L’art et le pouvoir, 2003
- Riopelle, 2002
- Grands maîtres italiens de Raphaël à Tiepolo : la collection du Musée des Beaux-Arts de Budapest, 2002
- Aluminium et design, 2001
- Picasso érotique, 2001
- Hitchcock et l’art, 2001
- De Renoir à Picasso : les chefs-d’œuvre du Musée de l’Orangerie, 2000
- Triomphes du baroque, 2000
- Cosmos, 1999
- Monet à Giverny, 1999
- Astérix, l’exposition, 1997
- Magritte, 1996
- Gauguin et l’école de Pont-Aven, 1995
- Jean Paul Lemieux, 1993
- Le génie du sculpteur dans l’œuvre de Michel-Ange, 1992
- Chefs-d’œuvre du Musée Guggenheim, 1992
- Jean-Paul Riopelle, 1992
- Les années 20 : l’âge des métropoles, 1991
- Salvador Dali, 1990
- Paul-Émile Borduas, 1988
- Léonard de Vinci, ingénieur et architecte, 1987
- Miro à Montréal, 1986
- Pablo Picasso : rencontre à Montréal, 1985
- L’art du cinéma d’animation, 1982
- Le Musée imaginaire de Tintin, 1980
Expositions à venir
- Waterhouse, Le préraphaélite moderne. Du 1 octobre 2009 au 7 février 2010
- Louis C. Tiffany, Maître du verre. Du 11 février au 2 mai 2010
Œuvres majeures de la collection
- Memling, Portrait d'homme (1490)
- Mariotto Albertinelli, La Sainte-Famille avec l'adoration de l'enfant (vers 1505)
- El Greco, Portrait d'homme de la maison Leiva (vers 1580-1585)
- Pieter Bruegel «le jeune», Retour de l'auberge (vers 1620)
- Floris Van Dyck, Pièce de banquet (1622)
- Jacques Linard, Nature morte aux coquillages et au corail (1640)
- Le Brun, La déification d'Énée (1642-1644)
- Jacques Stella, L'embaumement du Christ (vers 1655)
- Nicolas Maes, L'adoration des bergers (1658)
- Emanuel de Witte, Intérieur avec femme jouant de l'épinette (vers 1660)
- Peschier, Vanité (1660)
- Rembrandt, Portrait d'une femme (1665)
- Jan Davidsz de Heem, Nature morte aux fruits
- Jacob Van Ruisdael, Champs de blanchissement près de Haarlem (vers 1670)
- Godfried Schalcken, Salomé avec la tête de Saint-Jean Baptiste (vers 1700)
- Boucher, L'assomption de la vierge (1758-60)
- Goya, Portrait de Carlos Lopez Altamirano (vers 1795)
- Daumier, Femmes poursuivies par des satires (1850)
- Courbet, Le ruisseau du Puits noir (vers 1855)
- Thomas Faed, Le dimanche dans les forêts lointaines canadiennes (1859)
- Cézanne, La route tournante en Provence (vers 1866)
- Corot, L'île heureuse (1865-68)
- Sisley, L'automne: bords de la Seine près de Bourgival (1873 - 2 exemplaires)
- Daubigny, Lever de lune à Auvers ou Le retour du troupeau (1877)
- Tissot, Octobre (1877)
- Rodin, La défense ou L'appel aux armes (1879); Le penseur (un des moulages), (vers 1902)
- Monet, Falaises de Pourville, le matin (1897)
- William Bougereau, Parure des champs (1884)
- Renoir, Jeune fille au chapeau (vers 1890)
- Ferdinand Hodler, Hallebardier (1895)
- Marc-Aurèle de Foy Suzor-Coté, Pastourelle à Vallangoujard, Seine-et-Oise (1898), Femmes de Caughnawaga (1924)
- Matisse, Femme assise, le dos tourné vers la fenêtre ouverte (vers 1922)
- Salvador Dali, Portrait de Maria Carbona (1925)
- Lawren Stewart Harris, Le mont Temple (vers 1925)
- Marc-Aurèle Fortin, Sainte-Rose à midi (vers 1925), Commencement d'orage sur Hochelaga (vers 1940), Bœufs aux labours (vers 1946), Bagoteville au Saguenay (vers 1949), Saint-Siméon (avant 1950)
- Kees Van Dongen, La femme au canapé (vers 1930)
- Paul-Émile Borduas, Étoile noire (1957)
- Jean-Paul Riopelle, Vent traversier (1952); Autriche (1954); La Roue (Cold Dog - Indian Summer), (1954-1955); Hommage à Grey Owl (1970); Soleil de minuit (1977)
- Guido Molinari, Mutation violet (1964); Bi-sériel, vert-bleu (1967)
- Alex Colville, Église et cheval (1964)
- Picasso, Étreinte (1971)
- Miro, Tête (1976)
Voir aussi
- Liste des musées québécois
- Photos des éléments architecturaux sur le site de Desnoyers Mercure & associés, architectes
- Inauguration des Galleries Napoléoniennes Ben Weider du Musée des Beaux-Arts de Montréal
Sources
- (fr) Site officiel du Musée des beaux-arts de Montréal
- Guide des collections du Musée des beaux-arts de Montréal, 2003
- Georges-Hébert Germain, Un musée dans ma ville. Une histoire du Musée des beaux-arts de Montréal, 2007, 270 p.
Notes
- ↑ Georges-Hébert Germain, Un musée dans ma ville. Une histoire du Musée des beaux-arts de Montréal, 2007, p. 15
- ↑ Georges-Hébert Germain, Un musée dans ma ville. Une histoire du Musée des beaux-arts de Montréal, 2007, p. 25
- ↑ Georges-Hébert Germain, Un musée dans ma ville. Une histoire du Musée des beaux-arts de Montréal, 2007, p. 30
- ↑ Georges-Hébert Germain, Un musée dans ma ville. Une histoire du Musée des beaux-arts de Montréal, 2007, p. 26
- ↑ Georges-Hébert Germain, Un musée dans ma ville. Une histoire du Musée des beaux-arts de Montréal, 2007, p. 54
- ↑ Georges-Hébert Germain, Un musée dans ma ville. Une histoire du Musée des beaux-arts de Montréal, 2007, p. 54
- ↑ Georges-Hébert Germain, Un musée dans ma ville. Une histoire du Musée des beaux-arts de Montréal, 2007, p. 55
- ↑ Georges-Hébert Germain, Un musée dans ma ville. Une histoire du Musée des beaux-arts de Montréal, 2007, p. 55
- ↑ Georges-Hébert Germain, Un musée dans ma ville. Une histoire du Musée des beaux-arts de Montréal, 2007, p. 97
- ↑ Site du Gouvernement du Québec
- ↑ Georges-Hébert Germain, Un musée dans ma ville. Une histoire du Musée des beaux-arts de Montréal, 2007, p. 198
- ↑ Guide des collections du Musée des beaux-arts de Montréal, 2003, p.19
- ↑ Guide des collections du Musée des beaux-arts de Montréal, 2003, p.19
- ↑ Guide des collections du Musée des beaux-arts de Montréal, 2003, p.19
- ↑ Guide des collections du Musée des beaux-arts de Montréal, 2003, p.21
- ↑ Site web du Musée des beaux-arts de Montréal
- ↑ Site web du Musée des beaux-arts de Montréal
- ↑ Guide des collections du Musée des beaux-arts de Montréal, 2003, p.22
- ↑ Guide des collections du Musée des beaux-arts de Montréal, 2003, p.22
- ↑ La Presse canadienne
- ↑ Site du Gouvernement du Québec
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