- Église Erskine and American
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Église Erskine and American
L'Église Erskine and American United avant les travaux liés à l'intégration en 2011 au MBAM.Présentation Culte Presbytérienne Début de la construction 1893 Fin des travaux 1894 Architecte(s) Henry Hobson Richardson Style(s) dominant(s) néoroman Géographie Pays Canada Province Québec Ville Montréal Coordonnées modifier L'Église Erskine and American United était une église presbytérienne du centre-ville de Montréal. Elle fut associée à l’Église unie du Canada. Elle est située au 1365, rue Sherbrooke ouest (à l’angle de la rue du Musée), près du Musée des beaux-arts de Montréal, de l'Université McGill, de l'Université Concordia, et de la station de métro Guy-Concordia.
Cette église construite en 1893-1894 selon les dessins de l’architecte américain Henry Hobson Richardson, est de style néoroman. Le bâtiment est de pierre taillée. Les grands arcs encadrés de colonnes, le grès texturé, les suites de petites ouvertures sont typiques du style.
Les vitraux constituent la plus grande richesse de l’église. Il y en a une vingtaine de la maison américaine Tiffany, très colorés et impressionnants, installés dans la chapelle intérieur. C’est la plus importante collection du genre au monde.
L'église Erskine and American est reconnue comme un lieu historique national du Canada en 1998[1].
Elle a été achetée en 2007 par le Musée des beaux-arts de Montréal pour un projet d'agrandissement.
Sommaire
Histoire
Son histoire est représentative de l'évolution mouvementée des églises presbytériennes de Montréal et du Canada.
En 1866, est inaugurée l'église presbytérienne américaine de Montréal[2], à l'angle nord-ouest de la rue Dorchester[3] et de la rue Drummond.
Sur la rue Sherbrooke ouest, l’église Erskine est construite en 1893-94, afin de servir de lieu de culte à la congrégation presbytérienne des Sécessionnistes d’Écosse, venant remplacer leurs deux lieux de culte montréalais précédents devenus tour à tour trop à l'étroit.
L’église Erskine s’incorpore à l’Église unie du Canada en 1925 et devient, à partir de ce moment, l’église Erskine United. Puis, en 1934, l’église presbytérienne américaine de Montréal décide de s’intégrer avec cette dernière. L’église Erskine United devient alors l’Église Erskine and American United.
Suite à cette fusion, des changements dans le culte se matérialiseront par un réaménagement complet de l’intérieur de l’église en 1937-38 sous la supervision des architectes Nobbs et Hyde[4] et les vitraux Tiffany sont alors transférés de l'église de la rue Dorchester vers l'église de la rue Sherbrooke. Les vitraux Tiffany proviennent en effet de l'église presbytérienne américaine de Montréal et avaient été commandés entre 1897 et 1902[5].
À partir de la fin des années 1970, le nombre d'adhérents diminue considérablement. On décide finalement de fermer l'église, en juin 2004, et de fusionner avec la congrégation St. Andrews and Dominion Douglas.
Intégration au musée des beaux-arts de Montréal
En février 2007, le Musée des beaux-arts de Montréal se portait acquéreur de l'Église Erskine and American United pour permettre l'agrandissement du Musée[6].
Le rez-de-chaussée de l'église (la nef et le choeur) sera rebaptisé et portera le nom de salle Bourgie. Cette salle permettra la présentation d'expositions temporaires mais servira principalement à des fins de salle de concerts, d'ailleurs, plus de 100 concerts y seront présentés par année, et ce, en collaboration avec la fondation Arte Musica. Un nouveau pavillon (de 5 étages, construit à l'arrière de l'église) sera entièrement consacré à l'art canadien et québécois. L'ouverture de ce nouveau complexe est prévue pour septembre 2011, les travaux ayant commencé au printemps 2009.
Le Musée a entrepris en 2008 la restauration des 17 vitraux (Tiffany) de l'église. Le coût de restauration s'élève à environ 500 000 dollars[7].
D'ailleurs dès 2009, le Musée des beaux-arts de Montréal a organisé une vaste exposition sur les vitraux Tiffany intitulée: Le verre selon Tiffany: la couleur en fusion. Cette exposition, dont les vitraux de l'église Erskine and American ont été un élément clé, a été tenue dans un premier temps au Musée du Luxembourg à Paris. Présentée à Montréal en début 2010, l'exposition de ces vitraux a attiré 117 325 visiteurs[8].
Références
- Parcs Canada, Montréal, une ville d'histoire, 2004, p.75
- mieux connue sous son nom anglais : American Presbyterian Church
- boulevard René-Lévesque s'appelait auparavant Boulevard Dorchester, et avant 1955, Rue Dorcherster Le
- Musée des beaux-arts de Montréal, Automne 2009, P.14 La Revue du
- Résumé du mémoire sur le patrimoine religieux déposé à la commission de la culture de l'Assemblée nationale du Québec par le Musée des beaux-arts de Montréal,2005,p.12
- Paul Cauchon, « Le Musée des beaux-arts de Montréal inaugurera un nouveau pavillon en 2010 », dans Le Devoir, 13 octobre 2007 (ISSN 0319-0722) [texte intégral (page consultée le 2 décembre 2010.)]
- Paul Journet, « Le Musée des beaux-arts prête Tiffany à Paris », dans La Presse, 27 août 2009 (ISSN 0317-9249) [texte intégral (page consultée le 2 décembre 2010)]
- http://mbam.qc.ca/fr/musee/frequentation.sn
Annexes
Sources
Articles connexes
Liens externes
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