Morialmé

Morialmé
Morialmé
Voir la carte physique
Morialmé
Voir la carte administrative
Morialmé
Administration
Pays Drapeau de Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Namur Province de Namur
Arrondissement Philippeville
Commune Florennes
Géographie
Coordonnées 50°16′″N 04°33′″E / <span class="geo-dec geo" title="Cartes, vues aériennes et autres données pour Erreur d’expression : opérateur / inattendu. Erreur d’expression : opérateur / inattendu.">Erreur d’expression : opérateur / inattendu., Erreur d’expression : opérateur / inattendu.
Superficie 12,97 km²
Population 1 573 hab. (31/12/2007)
Densité 121 hab./km²
Autres informations
Gentilé Morialmétois(e)
Code postal 5621
Zone téléphonique 071

Morialmé [mɔʁiame][1] (en wallon Môriamé) est une section de la commune belge de Florennes située en Région wallonne dans la province de Namur.

Morialmé est rattaché à l'arrondissement administratif de Philippeville et à l'arrondissement judiciaire de Dinant.

C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.

Morialmé se trouve dans l'Entre-Sambre-et-Meuse.

Morialmé, rassemblement des marcheurs de la procession St-Pierre.

Sommaire

Étymologie

  • Le nom de Morialmé trouve son origine dans le nom Morealmes 1086
  • 1186: Moreilmeis, du latin Morelli ou Maurelli Mansus (manse, métairie, habitation de Morellus)[réf. nécessaire]

Géologie et géographie

  • Le sol est essentiellement constitué de calcaire et de schiste.
  • Le sous-sol est principalement composé d'argile. On retrouve également d'anciennes mines de fer.
  • Morialmé est situé dans la région naturelle du Condroz.
  • Le site de Morialmé est vallonné entre 200 à 275 m d’altitude.
  • Cours d'eau: la Thyria formée par le Ry des Kairelle, le Gironda, le Ry de la Semene et le Ry St Pierre. Cette rivière qui arrose également Thy-le-Bauduin, Laneffe, Somzée, Thy-le-Chateau et enfin Berzée où elle se jette dans l’Eau d'Heure.
  • Les axes routiers traversant le village sont: la N522 Rouillon-Fraire et la N375 Florennes-Charleroi-Châtelet.
  • Les lignes de bus déservant le village sont: Florennes-Charleroi ou Châtelet et Florennes-Walcourt.
  • Auparavant, Morialmé disposait d'une gare ferroviaire. La ligne de chemin de fer de Givet à la frontière belge vers Morialme créée en 1862 et désaffectée en 1971 desservait entre autres le village.

Folklore et événements

Morialmé, Les zouaves de la marche Saint-Pierre.
  • Marche militaire et folklorique: Marche Saint-Pierre (dimanche 29 juin ou le dimanche suivant le 29 juin)
  • Grand feu (le samedi de la Laetere )
  • le carnaval des enfants le mardi gars ( en même temps que le carnaval de Binche)

Monuments et curiosités touristiques

  • L'église Saint-Martin

Après avoir été incendiée en 1909, cet édifice en brique et en pierre bleue a été reconstruit en 1910 sur les plans de l’église de 1860. À l'intérieur, on retrouve un Christ en croix fait de bois et datant du XVIe siècle, des grandes orgues réalisées en 1911 par Salomon Van Bever, un carillon composé de 16 cloches fondues en 1956 chez Slegers à Tellin ainsi que des vitraux d’art retraçant les vies de saint Pierre et de saint Martin. Depuis 1883, le sanctuaire de saint Stamp, vénéré pour les personnes atteintes de la goutte ou ayant difficultés de locomotion principalement pour les enfants qui tardent à faire leurs premiers pas ou qui ont des difficultés à se tenir debout. Selon l’usage, les parents qui viennent prier Saint Stamp lui laissent en ex-voto un petit objet appartenant à l’enfant. On trouvera donc à proximité du sanctuaire, un petit soulier, un bas, ou même parfois un petit jouet.

Morialmé, Les sapeurs et zouaves de la marche Saint-Pierre (2006).
  • La Chapelle Saint-Pierre

Il s'agit d'un édifice néo-classique, précédé d’un portique et restauré en 1861. La chapelle est située à l'écart du village, en pleine campagne, sur le territoire de Fraire-la-Petite (village disparu au début du XVe siècle). Chaque année, à la fin du mois de juin, une procession militaire et folklorique se rend à cette chapelle.

  • L'ancien Hôtel de Ville

Aujourd'hui, l'ancien hôtel de ville est principalement utilisé comme salle de fête.

Le château et sa ferme attenante ont été aménagés par le comte de Bryas en 1633. Aujourd’hui, ces bâtiments sont privés et non visitables. Les terres du seigneur s’étendaient sur 536 hectares.

Ce Château est divisé en deux parties: la partie centrale qui a donc été édifiée par Charles de Bryas fin du XVIIe siècle. Elle consiste en un important corps d’habitation formé par un long volume de dix travées, dont les deux niveaux en brique posent sur un soubassement biseauté en pierre alors que les deux ailes latérales de style classique ont été accolées en H aux extrémités du logis. La salle d’armes présente de remarquables décors stuqués représentant des trophées militaires ainsi que des motifs végétaux et floraux. Au centre du mur frontal auquel s’adosse la conciergerie, se trouve un porche monumental à la toiture de bulbe aplati. Sur le tympan, on retrouve les armes des comtes de Bryas en pierre de sable. Le château et alentours ont été classés le 21 décembre 1979.

  • Le monument aux marcheurs sur la Grand'Place
Morialmé, le village et le monument aux marcheurs.

Ce monument a été inauguré en 2004 à l'occasion du 150e anniversaire de la marche militaire et folklorique organisée chaque année, à la fin juin, en l'honneur de saint Pierre.

  • Forêt domaniale
  • Dans le village de Morialmé, on retrouve également de nombreuses chapelles, potales et croix d’occis. Par exemples, la borne-potale « Vieille-Sainte Barbe » où la statue est abritée dans une niche gothique en pierre bleue (XVIe siècle) dont le monument et le site sont classés ; une « Rouge-croix », croix gothique (XVIe siècle) en fonte aux bras polygonaux fleurdelysés ; les croix Biston et Jadin sur le vieux chemin de Walcourt.

Lors de la seconde guerre mondiale, le prêtre du village, l'abbé Noël, avait demandé à ses paroissiens de prier la Vierge Marie afin de protéger le village. En reconnaissance, les paroissiens et leur curé ont construit deux chapelles dédiées à la Vierge et un calvaire. Une chapelle se situe au Donveau : il s'agit de la chapelle Notre-Dame de Banneux, réplique exacte de la chapelle de Banneux. L'autre, la chapelle Notre-Dame de Beauraing, se trouve à la sortie de Morialmé en direction de Florennes.

Histoire

À l’époque romaine, Morialmé était traversé par la chaussée Bavay-Trêves. En 1870, un trésor de pièces romaines, à l’effigie des empereurs Domitien (Ier siècle PCN) et Gordien III (IIIe siècle PCN), a été découvert au lieu dit "Poucet". En 1980, un cimetière gallo-romain d’une vingtaine de tombes, avec mobilier funéraire, a été mis au jour au lieu-dit « le Douaire ».

Au Moyen Âge, Morialmé devient le siège d’une importante seigneurie (voir Historique de la seigneurie de Morialmé) relevant de la Principauté de Liège dont Durant, premier prince-évêque, cité en 1021, était d’origine morialmétoise. Arnoul de Rumigny-Florennes fut en 1086 le premier seigneur de Morialmé. La terre appartiendra successivement aux Condé, aux Mérode et finalement aux Bryas qui y l’occupèrent de 1650 jusqu’à la Révolution française.

L’existence de la chapelle Saint-Pierre (voir Monuments et curiosité touristiques) est à mettre en parallèle avec l’histoire de l’extraction et du travail du fer dans la région. La charte des minières dite « de Morialmé » date de 1384. Ce document était d’avant-garde : il définissait les conditions du travail des ouvriers dans les mines. Parmi les cinq jurés signataires du document, quatre résidaient à Fraire-la-Petite.

Historique de la seigneurie de Morialmé

La première apparition du plus vieil ancêtre des seigneurs de Morialmé remonte en 977 c'est dire que la famille est une des plus anciennes de nos régions. La seigneurie de Morialmé constitue la branche cadette de la seigneurerie de Florennes. En effet, Elbert de Florennes épouse Alpaïde de Hoegarde veuve de Godefroid de Julier. Cet Elbert était veuf d'une certaine Hersende dont on ne connait pas le nom. De ses deux fils connus, l'un, Godefroid mourut jeune et l'autre ; Arnould reprit la seigneurie de Morialmé. De son épouse Ermentrude de Verdun il eut 7 enfants. L'aîné prénommé Godefroid (acte de 1050) épousera une certaine Gisèles. D'eux, naîtra Arnould deuxième du nom. Il est avoué d'Hanzinne, seigneur de Sanzeilles, de Soumoy, une partie du village de Dampremy. En 1113, il revend presque tout et se retire à l'abbaye de St Nicaise à Reims où il devient abbé. Sa sœur, Alpaïde de Morialmé garde la seigneurie de Morialmé et la demi de Florennes et Auvelais. Elle épouse Godescal de Trognée qui va reprendre le nom de Morialmé.

Son fils ainé, Godescal II de Morialmé épousera Edwige de Felnesse qui donnera naissance à Arnould III qui épousera Ida fille de Léon van der Aa, châtelain de Bruxelles. L'aîné de leurs enfants, Godescal III seigneur de Morialmé, de Sautour, avoué de Fosse, chevalier en 1174 est témoin lors de l'héritage du comté de Namur au bénéfice du comte de Hainaut, Baudoin V. Il participe à la 3ème croisade aux côtés de l'empereur de l'empire Romain Germanique, Frédéric Ier Barberousse. Il entre dans l'Ordre Hospitalier de Jérusalem (plus tard chevaliers de Malte). Ghislebert dit de lui qu'il était brâve, noble et riche. Alpaïs, une de ses sœurs sera abbesse de Nivelles ainsi que sa fille, Béatrix. Il sera marié à Hawide de Ham.

Arnould IV sera le dernier de la famille à porter le titre de seigneur de Morialmé. Il sera avoué d'Hanzinne, seigneur de Ham-sur-Heure, de Loverval et avoué de Fosse. Il participa à la bataille de Steppes du côté Liègeois en 1213 et épousa Jeanne ou Isabeau de Bailleul. De ce couple ne naîtra qu'une fille du nom de Elisabeth. Elle épousera Nicolas Ier de Condé et la seigneurie passera dans la famille de Condé qui s'appellera Condé-Morialmé.[réf. nécessaire]

Villages limitrophes

Enseignement

  • Ecole Fondamentale Libre Sainte Marie. En 1990, l’école libre de Fraire tombe sous sa responsabilité et sa gestion.
  • Auparavant, Morialmé comptait également une école communale

Économie

Autre fois, l'économie du village reposait, en partie, sur l'agriculture et sur les mines de fer présentes dans le villages. De nombreux hommages à Sainte Barbe, patronne des mineurs, témoignent encore de cette époque sous forme de chapelle, borne-potale,...

Sports

  • Club de football de Morialmé
  • Club de football en salle : Morialmé Boys
  • Manège : Poney Club de Poucet

Personnes célèbres

Notes

  1. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, p. 106.

Liens internes

Liens externes



Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Morialmé de Wikipédia en français (auteurs)

Игры ⚽ Нужно решить контрольную?

Regardez d'autres dictionnaires:

  • Morialme — Morialmé   Morialmé …   Wikipédia en Français

  • Morialmé Castle — Belgium Type Castle Morialmé Castle (French: Château de Morialmé) is a château in Morialmé, part of the municipality of Florennes, province of Namur, Belgium. History …   Wikipedia

  • Ligne de Givet à la frontière belge vers Morialmé — Pays  France Historique Mise en service 1862 Concessionnaires …   Wikipédia en Français

  • Chateau de morialmé — Château de Morialmé Le château de Morialmé est un château située en Wallonie dans le village de Morialmé (Belgique) faisant partie de l entité de Florennes. Histoire Le château de Morialmé et sa ferme attenante ont été aménagés par le comte de… …   Wikipédia en Français

  • Château de Morialmé — 50° 16′ 37″ N 4° 33′ 58″ E / 50.277, 4.566 Le château de Morialmé est u …   Wikipédia en Français

  • Ligne 135 (Infrabel) — Pour les articles homonymes, voir Ligne 135. Ligne 135 Ligne de Walcourt à Florennes Pays …   Wikipédia en Français

  • Chaussée de Bavay à Trèves — Chaussée romaine de Bavay à Trèves La chaussée de Bavay à Trèves est une des sept chaussées Brunehaut rayonnant autour de Bavay. Elle est absolument rectiligne jusqu´à Morialmé (53 km). Les historiens sont unanimes pour y voir une voie romaine,… …   Wikipédia en Français

  • Chaussée romaine de Bavay à Trèves — La chaussée de Bavay à Trèves est une des sept chaussées Brunehaut rayonnant autour de Bavay. Elle est absolument rectiligne jusqu´à Morialmé (53 km). Les historiens sont unanimes pour y voir une voie romaine, et la prolonger jusque Trèves par… …   Wikipédia en Français

  • Collégiale Saint-Barthélemy de Liège — Pour les articles homonymes, voir Église Saint Barthélémy. Collégiale Saint Barthélemy La Collégiale Saint Barthélemy en 2006 …   Wikipédia en Français

  • Ligne 136 (Infrabel) — Pour les articles homonymes, voir Ligne 136. Ligne 136 Ligne de Rossignol (Walcourt) à Florennes via Yves Gomezée Pays …   Wikipédia en Français

Share the article and excerpts

Direct link
Do a right-click on the link above
and select “Copy Link”