- Monuments megalithiques des Yvelines
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Monuments mégalithiques des Yvelines
Les Yvelines comptent de nombreux vestiges de monuments mégalithiques dont beaucoup ont cependant été détruits. Ces monuments se concentrent dans la vallée de la Seine, c'est-à-dire dans la partie nord du département (à l'exception notable du dolmen de la Pierre Ardoue situé dans la forêt de Rambouillet), en continuité du Vexin français, autre zone très riche en vestiges préhistoriques.
Sommaire
Sépultures collectives
- l'allée de la Justice à Épône, allée couverte fouillée en 1881 puis en 1953 (classée monument historique en 1889),
- l'allée couverte de Hérubé à Épône, découverte en 1833, détruite au début du XXe siècle lors des travaux de construction de la ligne de chemin de fer Paris - Mantes-la-Jolie,
- l'allée couverte de Fort-à-Faire à Épône, découverte en 1916, aurait été enterrée,
- la Cave aux Fées à Brueil-en-Vexin, allée sépulcrale (classée monument historique par arrêté du 8 mars 1957),
- la Pierre Ardoue à Saint-Léger-en-Yvelines, dolmen connu depuis 1764, classé monument historique par arrêté du 23 mai 1906,
- l'allée couverte des Gros Murs, Les Mureaux, découverte en 1888, fouillée puis donnée à l'État en 1920, classée monument historique par arrêté du 16 mai 1928,
- le Trou aux Anglais à Saint-Germain-en-Laye, allée couverte (transférée d'Épône). Ce monument est remarquable par les traces d'art pariétal qu'il porte, représentant notamment un visage rond, supposé représenter une déesse funéraire, surmontant un collier à trois rangs de perles, et un agriculteur tenant à bout de bras une charrue à deux mancherons et un soc, qui est le plus ancien témoignage connu de l'agriculture dans la région[1].
- l'allée sépulcrale à Bonnières-sur-Seine, allée couverte (classée monument historique par arrêté du 14 novembre 1951),
- la Roche Galerne à Jeufosse, hypogée découverte et fouillée en 1910 et détruite par la suite,
- l'allée couverte du Mississipi à Marly-le-Roi, découverte par hasard en 1841, exploitée comme carrière de pierres et finalement détruite en 1848 ; néanmoins de nouvelles fouilles réalisées en 1927 ont permis de retrouver des vestiges enterrés,
- l'allée couverte du Cher Arpent à L'Étang-la-Ville, découverte en 1878 au lieu dit « le Cher Arpent », fouillée la même année alors qu'elle avait été en partie détruite, par la suite démontée et faussement reconstruite dans le parc de l'actuelle mairie,
- l'allée couverte de Conflans-Sainte-Honorine, transférée au château de Saint-Germain-en-Laye,
- l'allée couverte de Fin-d'Oise à Conflans-Sainte-Honorine, découverte en août 1882 à l'occasion de travaux de voirie, fouillée partiellement puis détruite ; le site a été bouleversé par des bombardements alliés en 1944,
- l'allée couverte de la Lapinière à Dammartin-en-Serve, détruite au XIXe siècle.
- l'allée couverte de Dennemont, découverte en 1865 au lieu dit « le val des Cimetières », détruite à la suite des fouilles,
- l'allée couverte des Maudhuits à Guerville, découverte par un agriculteur en 1866, fouillée sans méthode et détruite par la suite.
Menhirs
- la Pierre Drette à Guitrancourt, menhir en pierre calcaire au lieu dit « les Terres Blanches », classé monument historique par arrêté du 8 mars 1957 ; autrefois surnommé « le pendant d'oreille de Gargantua » car la pierre est percée d'un trou de 6 cm de diamètre près de son sommet,
- la Croix des Fleurions à Guitrancourt, considérée comme un menhir christianisé.
- la Pierre-Levée à Drocourt, menhir détruit vers 1830,
- la Pierre-Grise à Neauphlette, menhir de calcaire situé près du hameau des Loges,
- la Haute-Pierre à L'Étang-la-Ville, menhir disparu, attesté sur un plan de la commune datant de 1702,
- la Croix-Grise, ou croix blanche, à Arnouville-les-Mantes, considérée comme un menhir christianisé,
- la Pierre du Mont Bergeon ou Pierre longue à Gressey, menhir de grès détruit vers 1823 pour être débité en pavés,
- la Croix-Forfaitaire à Aubergenville, aux bras courts et légèrement pattés, considérée comme un menhir christianisé, a été détruite vers 1950.
Grotte
- grotte ornée à Châteaufort.
Polissoirs
- Goussonville : quatre blocs de grès situés dans le parc du château (actuelle clinique de Goussonville),
- Maule :
- Mondreville :
- Mousseaux-sur-Seine :
Notes et références
- ↑ Le site de ce monument se trouvait à l'époque de sa découverte, en 1880, dans la commune d'Épône, mais depuis, la limite ayant été déplacée, il se trouve dans celle d'Aubergenville, mais est de toute façon méconnaissable.
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Inventaire des mégalithes de France, 4 - Région parisienne, John Peek, CNRS, Paris, 1975.
- Antiquités gauloises et gallo-romaines de l'arrondissement de Mantes (Seine-et-Oise), Armand Cassan, 1835.
Liens externes
- Le trou aux Anglais, sur le site du Conseil général des Yvelines
- (en) Mégalithes des Yvelines sur le site The Megalithic Portal
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