- Monguilhem
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Monguilhem Administration Pays France Région Midi-Pyrénées Département Gers Arrondissement Condom Canton Nogaro Code commune 32271 Code postal 32240 Maire
Mandat en coursJean Ducéré
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Bas-Armagnac Démographie Population 302 hab. (1999) Densité 53 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 67 m — maxi. 107 m Superficie 5,71 km2 Monguilhem (Montguilhèm en gascon) est une commune française, située dans le département du Gers et la région Midi-Pyrénées.
Sommaire
Géographie
Commune de Gascogne située en l'Armagnac dans la vallée du Midour prés de sa confluence avec l'Izaute
Histoire
La bastide est créée en 1319 par Annet de Toulouse, en paréage avec le roi Édouard II d'Angleterre. Elle tire son nom du sénéchal du Marsan pour le roi d'Angleterre, Guillaume de Montégut.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 en cours Jean Ducéré[1] Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[2])1962 1968 1975 1982 1990 1999 345 298 329 266 256 302 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Économie
Viticulture : Armagnac (eau-de-vie)
Lieux et monuments
De l'ancienne église de Saint-Pierre de Bérobie il n'en reste plus aucune trace excepté quelques pierres récupérées ayant servi à construire un édicule abritant une représentation de l'apparition de Notre-Dame de la Salette (édification faite à l'initiative de l'abbé Rivière). L'église actuelle est de style gothique et construite en briques. Le clocher est une haute tour rectangulaire édifiée elle aussi en briques, sauf le dernier étage en pierres. L'intérieur a été restauré lors du mandat du précédent maire, monsieur Bétun. La place, surdimensionnée au regard de la grandeur du village, est bordée de quelques belles demeures, entre autres celle abritant les services administratifs de l'ESAT Essor (originellement les Foyers de Cluny).
Personnalités liées à la commune
- L'abbé Jean-Marie Cazauran (Monguilhem, 2 mai 1845 ? Mirande, 10 octobre 1910), auteur d'une monographie de Monguilhem, son village natal, publiée en 1874 et rééditée. Après des études secondaires au collège de Plaisance-du-Gers puis au petit séminaire d'Auch il entra au grand séminaire du même lieu et se fit remarquer par son intelligence. Après six ans de vicariat il se rendit à Rome pour y poursuivre ses études cléricales et obtint le grade de docteur en théologie. À partir de 1876 il fut nommé archiviste et professeur d'histoire ecclésiastique au grand séminaire. Il donna régulièrement des publications érudites entre autres de nombreuses monographies concernant des églises du Gers. On lui doit aussi l'édition annotée du Cartulaire de Berdoues publiée à la Haye en 1905, ouvrage de référence pour les historiens. En 1898 il fut nommé curé de Mirande.
- Jacques Tapiau, maître boulanger, qui aux côtés du professeur Calvel a fait connaître la boulangerie de tradition française au Japon et en Corée du Sud. Il a reçu la médaille de la reconnaissance de la Chambre professionnelle de la boulangerie, échelon argent en 2007[3]
- Paul Lapeyre
- Aristide Lapeyre (1899-1974)
Né le 31 janvier 1899 à Monguilhem. Il ne poursuit pas ses études au-delà du certificat d'études. Il part pour Bordeaux et ensuite pour Paris où il rencontre un militant anarchiste qui lui fait fréquenter La Ruche, l'école expérimentale fondée par Sébastien Faure. Après son service militaire, il devient un conférencier anarchiste très apprécié. Avec ses frères Paul (cf. article supra) et Laurent (1913-1980), il est un des artisans de la constitution de la CGT-SR en 1926. À partir de mars 1929, il publie un brûlot anticlérical, Lucifer, organe de pensée libre et de culture individuelle. Devenu artisan coiffeur, il ouvre courant 1931 le « salon » au 44, rue de La Fusterie, dans le vieux Bordeaux. Il est arrêté fin mars 1935, lors de « l'affaire des stérilisations » de Bordeaux, inculpé de « complicité de castration » (alors qu'il s'agit seulement de vasectomie… que la loi n'interdit pas). Il est remis en liberté le 6 juillet, bénéficiant d'un non-lieu. À partir de juillet 1936, il fait la navette entre l'Espagne et la France où il participe à des meetings de soutien à la révolution espagnole. Pendant l'occupation allemande, il organise des passages de la ligne de démarcation pour des juifs et des réfractaires. Il est arrêté comme otage, en octobre 1941, passe plusieurs mois sous la menace d'être fusillé, puis est transféré dans un camp et finalement relâché courant 1943. Après la Libération, il participe à la reconstruction du mouvement libertaire et recommence les tournées de conférences pour la Fédération anarchiste, la CNT et la Libre Pensée dont il fut longtemps l'un des orateurs nationaux. Courant 1953, il fait partie de ceux qui reconstitue la Fédération anarchiste (FA) après « l’affaire Fontenis » et, pendant onze ans, il aura la responsabilité de l'édition de son bulletin intérieur. En 1968, il est l’un des délégués de la FA au congrès international de Carrare (Italie). Antireligieux et anticlérical il est aussi un militant néo-malthusien de longue date. Il est condamné en juin 1973 à cinq ans de prison, deux ans seulement avant la promulgation de la loi autorisant l'interruption volontaire de grossesse. A la suite d'une attaque d'hémiplégie, il bénéficie d'une grâce médicale. Usé par une vie militante harassante, il meurt le 23 mars 1974.
- Hélène Mc Dougall : Sans cette philanthrope, quid de ce qu'on appelle traditionnellement le "C.A.T. de Monguilhem"? Dans son livre « Si je n’avais pas connu Nongache » elle raconte ses souvenirs : son enfance en Argentine, l’Afrique du sud où elle dirigea une grande exploitation agricole en pays Zoulou.
En 1948, elle rencontre la petite Africaine malade, ou plutôt « différente » c’est Nongache. En 1962, elle ouvre les « Cluny Farm Center », communautés avec des personnes en situation de handicap physique et mental. Après son retour en Normandie en 1966, elle ouvre les foyers du même nom en France, c’est alors en 1967 la création de «l’Association des Foyers de Cluny ». Parmi ces "foyers" un émergera à Monguilhem et ce courant 1972. Au cours de la décennie 70 ladite association passe la main à une autre "Les Escales" quant à la gestion de l'actuel CAT. Début 80, une troisième association "L'Essor" (fondée par l'abbé Plaquevent) prendra à nouveau le relais.
Voir aussi
Notes et références
- Site de la préfecture - Fiche de Monguilhem
- Monguilhem sur le site de l'Insee
- lire en ligne Revue La Boulangerie française, no 296 (mars 2007), p. 12,
Liens externes
Catégories :- Commune du Gers
- Bastide médiévale
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