Michel-Georges Micberth

Michel-Georges Micberth
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Michel-Georges Micberth
Michel-Georges Micberth en juillet 2008.
Michel-Georges Micberth en juillet 2008.

Autres noms Eric Asudam, Freuslon, Mic Berthe, Mathurin Hémon...
Activités Éditeur, écrivain, pamphlétaire, anthologue…
Naissance 12 août 1945
Tours (Indre et Loire) Drapeau de France France.
Langue d'écriture français

Michel-Georges Micberth, (Berthe dit)[1], est un éditeur, pamphlétaire et écrivain français, né le 12 août 1945 à Tours d'un père breton et d'une mère angevine. Son œuvre littéraire reste rattachée à l'anarchisme de droite.

Sommaire

Biographie sommaire

Dès son plus jeune âge, maltraité par ses parents dans le décor ravagé de la Seconde Guerre mondiale[2], il écrit, par défi, des poèmes qui seront édités bien plus tard, en anthologie, par Jacques-Pierre[3] et Jean Grassin[4]. Mme Renaud, professeur au Conservatoire à rayonnement régional de Tours, utilisera ces poèmes pour apprendre l'éloquence à un jeune comédien qui deviendra Jacques Villeret[5].

Dans son adolescence, il commence à publier des fanzines[6]. En 1963, il fonde la Jeune Force poétique française[7] à laquelle participeront par la suite Alain Fournier, plus connu sous le pseudonyme d'A.D.G. et un grand nombre d'auteurs et d'artistes devenus des notoriétés[8]. Le grand poète Louis Aragon, malgré son engagement communiste, en sera le président d'honneur[9].

Dans le cadre de son émission quotidienne Rendez-vous aux Champs-Élysées, Europe 1 lui donne une importante audience en radiodiffusant ses textes et ceux de ses amis[10]. En 1967, il fonde le mouvement autobusiaque, consacré à la publication de poèmes et de pièces de théâtre[11].

En 1969, il se présente à l'élection présidentielle, mais, bien qu'ayant le nombre de signatures de maires requis, sa candidature sera annulée par le Conseil constitutionnel. Reprenant un article du journal Le Monde du 15 mai 1969, le futur ministre de la Recherche du gouvernement Jospin, Roger-Gérard Schwartzenberg dans son livre sur la guerre de succession nous dit : « In extremis, au soir du 13 mai, deux jeunes gens chevelus (sic), venus tout droit d'Indre-et-loire, déposent à la hâte une liste de signatures du « philosophe » et chercheur M.-G. Micberth[12].

Il est également clinicien des hôpitaux psychiatriques de la préfecture de la Seine[13]. De 1968 à 1971, il dirige le Centre d'études et de recherches expérimentales du Plessis[14],[15].

En 1972, il fait paraître le journal Actual-Hebdo[16], qui n'existera que durant un an mais lui permettra d'acquérir une réputation de virulent pamphlétaire[17]. Dans Le Crapouillot[18] paraît en 1973 L'anthologie du pamphlet de la Libération à nos jours ; Éric Asudam, pseudonyme de Micberth, qui n'a que 26 ans, y figure aux côtés de ses aînés, souvent disparus, Anouilh, Céline, Mauriac, Bernanos, Léon Daudet, Bloy, etc.

Jacques d'Arribehaude a écrit en 1988 dans le Bulletin Célinien[19] :

Les textes de Micberth (…) ont l'admirable éclat d'une série de beignes appliquées à toute volée sur les faces de pitres, de loufiats et de tarés qui règnent sur ce pauvre monde et mettent à l'abrutir une opiniâtreté, une haine, une infamie dans la délation et le sournois verrouillage juridique, qui rendraient aimable le souvenir de l'Inquisition. Dans ce monde à ce point asservi et rampant, la sainte colère de Micberth, son ironie meurtrière, sont un réconfort, une bouffée d'oxygène, proprement inestimables. (…) Tant de verve, et de si haute tenue, ne peut que mettre en appétit, mais il s'y mêle aussi, tout comme chez Bloy, des pages d'émotion, de gravité poignante, de poésie pure, qui témoignent d'une souveraine maîtrise de style dans une langue merveilleusement vivante.

La même année, il lance le mouvement politique Nouvelle Droite française (qui n'a aucun lien avec le GRECE, souvent appelé Nouvelle Droite) qui se veut « révolutionnaire », « aristocratique » et « anti-républicain ».

Jean-François Kahn, dans son ouvrage La Guerre civile paru au Seuil en 1982 ne semble guère apprécier le style télévisé du leader de la NDF :

(...) « Rat, hyène, chauve-souris », « marmot à tête de rat, demi-saxon, demi-juif », écrira Bernanos en 1931 ; chien, microbe, et même « colin froid », avancera Jean-Edern Hallier dans son propre numéro stalinien de mutation zoologique de l'ennemi : et si l'adversaire n'était qu'un ver parasite infiltré dans l'intestin de la société ? Ainsi s'exprime, en effet, dans le cadre d'une tribune libre de FR 3, (...) Michel-Georges Micberth au nom de la « Nouvelle Droite » : « Depuis le 10 mai, les éructations, les bruits de lavements, de conduites et d'égouts se sont peu à peu imposés à nos oreilles, alors que les flonflons de l'accordéon giscardien devenaient de plus en plus inaudibles. Car c'est bien le 10 mai qu'avec effroi les Français ont entendu battre la porte de leurs ouatères, les terrifiantes rumeurs sortant des cuvettes, sous le battement lancinant des lunettes et le cliquetis des chasses. L'immonde sanie socialo-communiste sortait des fosses pour se répandre dans une insoutenable puanteur sur tout notre pays. Ce fut le temps des helminthes triomphants, des ascaris couronnés, des cestodes exultants et des oxyures ébahis. Bref, les déjections prenaient le pouvoir. »

Habitué des déclarations « provocatrices », Micberth a souvent été qualifié d'anarchiste de droite, voire d'extrême droite[20] (un Que sais-je ? aux PUF, lui a été en partie consacré). Lui préfère se définir comme « aristocrate libertaire ».

Ses activités lui vaudront une vie très aventurière[21] et des ennuis avec les autorités, qui le soupçonnent un temps de menées subversives[22] (depuis la Libération, il sera, en France, l'un des rares journalistes incarcérés dans le cadre d'une « affaire politique », l'affaire des chèques Pompidou[23]).

Michel-Georges Micberth a publié un roman, des pamphlets, essais, poèmes et dessins humoristiques sous le pseudonyme de Freuslon[24]. À partir de 1986, il s'est consacré à l'édition de la collection Monographies des villes et villages de France qui comptait, en 2010, 3 017 titres parus dont de nombreux dictionnaires départementaux.

Il est le père du sculpteur surréaliste Sotère Micberth.

Las des incessantes poursuites judiciaires provoquées par la violence de ses textes, Micberth a cessé d'écrire des pamphlets depuis une vingtaine d'années. Il a fait sienne cette pensée de Pascal[25] : « Nous sommes si présomptueux, que nous voudrions être connus de toute la terre, et même des gens qui viendront quand nous ne serons plus ; et nous sommes si vains que l'estime de cinq ou six personnes qui nous environnent nous amuse et nous contente »[26].

Aujourd'hui, entre ses chiens, chats, ânes et chevaux, il vit retiré dans sa propriété du Marlois. Sa femme et collaboratrice, Virginie Beaufils-Micberth, poursuit son œuvre éditoriale.

L'éditeur

Au cours de sa vie professionnelle, Micberth a publié un peu moins de 5 000 titres dont 3 000 monographies sur l'histoire locale de la France. Il a rapidement rattaché à sa structure éditoriale et à son réseau commercial[27], une imprimerie qui lui donne une totale liberté de création[28] et une librairie en ligne qui sert encore aujourd'hui les particuliers et les libraires spécialisés[29].

Dès le premier choc pétrolier en 1973, il s'attache à faire de la reprographie, une technique d'imprimerie aussi fiable que jadis l'offset. Ce qui a pour effet de proposer aux lecteurs des petits tirages sur des sujets à faible public avec un prix de vente par ouvrage qui ne soit pas trop prohibitif. Trente ans plus tard, le moindre imprimeur de labeur sera doté d'un matériel de reprographie, procédé leader dans les pays occidentaux.

L'affaire des chèques Pompidou

L'affaire des chèques Pompidou[30], selon le titre des quotidiens, a été un fait divers médiatisé en août 1974. Cette affaire, bien oubliée depuis, a mis en scène les chéquiers volés de l'ancien président de la République (Georges Pompidou), l'hebdomadaire Minute et le chroniqueur Eric Asudam/Micberth, directeur du bureau politique de la Nouvelle Droite française, le futur président du Conseil constitutionnel (Robert Badinter) alors avocat[31].[évasif]

Micberth en tire un livre[32]. Il écrivit dans un avertissement : « J'ai dicté ce rapport, du 13 au 23 janvier 1975, à ma secrétaire, Annick Becquet. Cent quarante heures d'un travail harassant où les certitudes se confondent aux fantasmes, où la passion immobilise la mémoire, où le détail s'échappe comme ces formes lumineuses qui se fixent un instant devant nos yeux et fuient à la seconde où nous concentrons notre regard sur elles. Dicter et écrire sont deux fonctions bien distinctes. Mon souci n'a pas été d'offrir au lecteur une œuvre littéraire, mais le témoignage d'un homme loyal qui se bat pour ses idées, le cri du combattant qu'on a voulu assassiner un soir de 15 août dans ce sale pays, la France giscardienne, qui ment, qui vole et qui tue »[33].

Ce texte n'est s'en prend avec virulence aux pouvoirs publics et pour mieux expliquer son combat, Micberth met en exergue de son plaidoyer une citation extraite de la préface, signée Geneviève Bianquis (traductrice de l'ouvrage), de Par delà le bien et le mal de Nietzsche :

Nietzsche rêve de ces gentilshommes nouveaux, moitié penseurs, moitié hommes d'action, qui ne seront pas populaires, qui ne pourront que faire horreur par leur dureté, leur orgueil et leur morgue, dans un monde orienté tout autrement, mais qui mèneront leur groupe humain vers la grandeur. Ils auront à faire de rudes besognes d'épuration et d'émondage descendant dans les marécages de la pensée basse et vulgaire de la dégénérescence physique et mentale. Ils risqueront parfois de périr de dégoût et de pitié si leur cœur trop tendre est encore capable de ce sentiment[34].

Controverse concernant l'extrême droite

En juin 1965, le directeur de « La Tour de Feu », revue philosophico-poétique, qui publie Adrian Miatlev, écrit, à propos du jeune poète Micberth : « Le fascisme en poésie, n'a pas meilleure gueule qu'ailleurs »[35]. Avec cette apostrophe nait une sulfureuse légende, selon laquelle Micberth serait d'extrême droite[36].

Micberth se dit, lui, de droite, tout en étant libertaire dans ses révoltes contre la société[37], il est l'auteur de Ch… dans la gueule de Dieu et se torcher le cul avec « Présent » [38]. On pouvait lire en 1984, sous sa plume, dans un article surtitré Colère :

« Je n'aime pas l'extrême droite [...] Je crois que la démocratie, en raison de son système indirect, n'a jamais été qu'une utopie fort dangereuse. En refusant de se donner les moyens d'être vraiment démocratique, elle nous oblige à un perpétuel balancement entre les extrêmes de gauche et de droite, pareillement détestables. En omettant de prendre en compte les épiphénomènes les plus cruels de son histoire, en utilisant négativement ses forces politiques comme tristes exutoires occasionnels, elle perpétue la barbarie et freine l'évolution intelligente des hommes. En s'embourbant dans un extrême centre (on me passera la plaisanterie) elle désespère ses citoyens et les livre en pâture à toutes les aventures rutilantes mais pernicieuses du destin[39]. ».

L'anarchisme de droite dont se revendiquent Micberth et François Richard semble cependant, pour Bruno Deniel-Laurent une pure construction dont ceux-ci feraient usage afin de se revendiquer d'une tradition littéraire, Micberth étant considéré comme « l'une des personnalités anarcho-droitistes les plus prestigieuses »[40]. Il est à noter que M. Richard ne s'est pas compté comme auteur dans le florilège des écrivains étudiés dans son travail[41] et que Micberth a été étranger à la conception de cette thèse[42]passée sous la responsabilité des universitaires du jury (présidé par Henry Bouillier)[43] qui a reçu M. Richard, docteur ès lettres, Robert Mauzi[44], professeur émérite à la Sorbonne, qui l'a édité dans sa très sérieuse collection Littératures modernes[45] et les collaborateurs (autour de A.-L. Angoulvent-Michel) des PUF, dans un Que sais-je ? vendu a plusieurs milliers d'exemplaires (8e mille en 1997)[46].

Micberth soutient néanmoins la démarche des négationnistes dans leur volonté de « chercher la vérité » (sans pour autant adhérer à leurs thèses)[47], et taxe Bernard-Henri Lévy de « Juifaillon » suite à un article dans lequel celui-ci considère que Nabe est un « écrivaillon nazi »[48]. François Richard, dans sa thèse, citée plus haut, qu'il consacra à l'anarchisme de droite dans la littérature, fait de Micberth le plus grand représentant de cette tendance, aux côtés de Louis-Ferdinand Céline, Édouard Drumont, Lucien Rebatet, Roger Nimier, Louis Pauwels, Arthur de Gobineau ou Léon Bloy. Micberth entretient également une amitié tumultueuse avec l'écrivain A.D.G.[49]. Ce dernier lui dédie d'ailleurs son premier roman[50].

Œuvres

  • Les Pensées de l'escalier ;
  • Le Pieu chauvache ;
  • Les Vociférations d'un ange bariolé ;
  • Petite Somme contre les gentils (Allocutions télévisées FR3) ;
  • La Lettre ;
  • Ce que dicte la conscience (De Mai 68 à l'affaire des chèques Pompidou) ;
  • Révolution droitiste (en collaboration) ;
  • Les gros niqueurs (en collaboration) ;
  • Mimi sait tout ;
  • Nouveau Pal et triques variées ;
  • Les Soliloques d'un vieux bandeur ;
  • Entretiens parachroniques avec Anne Lorde.
En collaboration avec Claude Sellier au Livre d'histoire, Paris 
  • La Bourgogne, 1993 ;
  • La Franche-Comté, 1993 ;
  • La Bretagne, 1993 ;
  • Le Centre, 1994 ;
  • La Picardie, 1993 ;
  • La Champagne-Ardenne, 1993 ;
  • La Normandie, 1994 ;
  • L'Alsace, 1997 ;
  • Le Nord-Pas-de-Calais, 1999 ;
  • L'Aquitaine, 1999 ;
  • Le Limousin, 2000 ;
  • La Picardie II, 2000 ;
  • La Provence, 2001.
  • Les Pays de la loire, 2005 ;
  • L'Auvergne, 2005.
Comme anthologue et directeur de collection 
  • Mille poètes, ce jour, Illustrations Bernard Deyriès, Jeune Force poétique française, Limeray, 1970 ;
  • 3 017 titres parus dans Monographies des villes et villages de France, depuis 1987. Site consacré à la collection : http://www.histo.com ;
  • Histoire insolite des régions de France ;
  • Villes et villages sous la Révolution ;
  • Monographies agricoles ;
  • Des faits et des hommes ;
  • Les grands méconnus ;
  • Vieux parlers ;
  • Petite bibliothèque insolite ;
  • Métiers d'hier et d'aujourd'hui ;
  • Voyage à travers le XXe siècle, Champion. Quid 2000, Robert Laffont ;
  • Mes Immortels avec Hubert Wayaffe (quatre-vingt-six célébrités de la chanson, des lettres, des arts, du cinéma se racontent…).

Citations

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Notes et références

  1. Selon l'état civil : acte de naissance n°1276. Autorisé à prendre un patronyme substitutif par acte notarié à Limeray en 1969 avec modification des papiers d'identité. La famille paternelle, qui ne parlait pas français mais breton et gallo, n'a fixé son patronyme Berthe que sur deux générations, jadis on écrivait Berth, Berte, Bert, etc. Certains descendants de l'éditeur portent le nom de Micberth ; Berthe tombera probablement en désuétude à la disparition de l'auteur.
  2. Micberth repères biographiques, p.11, ACFM, Paris 1992
  3. Maurice Bourrigault dit Jacques-Pierre, fondateur en 1966 de la Taverne aux poètes. Auteur de nombreuses anthologies de poèmes. Il est resté dans les mémoires pour avoir créé l'association Les écrivains et poètes de l'Anjou.
  4. Encyclopédie générale de la poésie française. Séquences. 1964, Jean Grassin, Paris
  5. Micberth et les années 60. Anne Carpentier, le Livre d'histoire, 1999. (Nouvelle édition en livre poche, fin 2011,ISBN 2-84373-430-4)
  6. De 1960 à 1980, Micberth fonde et dirige une dizaine de journaux et revues. Choc (1961-62) premier fanzine français avec une bande dessinée de Bernard Deyriès, Publichoc (1962), La Force (1965), La nouvelle Force, Séquences, Révolution 70 (pendant les événements de Mai 68), Actual-Mensuel, Actual-hebdo (qui connut une notoriété nationale). Après les années 1980, Révolution droitiste, Plaisir de lire, le Nouveau Pal, La Lettre de Micberth, etc. Plus près de nous, le 6 juin 2010 est paru le no 879 du périodique Histoire locale.
  7. Le petit Montmartre tourangeau. Tours, le quartier Paul-Bert et ses mémoires, Gérard Lecha, L'Harmattan, 1988
  8. Rivarol (article ADG), Marc Laudelout, Éditions Déterna, 2004.
  9. Les nouvelles passerelles de l'extrême droite, Thierry Maricourt, éditions Syllepse, 1997, pp.85-86.
  10. La Poésie en France, Jean-Paul Gourévitch, Éditions ouvrières, 1966
  11. Le Romantisme aujourd'hui, textes réunis par Daniel Leuwers, Samuel Tastet éditeur, Paris 2005. Le mouvement autobusiaque, pp 165-169.
  12. La Guerre de succession - Les élections présidentielles de 1969, Roger-Gérard Schwartzenberg, Presses universitaires de France, 1969. Quid des présidents de la République, Dominique Frémy, Éditions Robert Laffont, 1981.
  13. L'hôpital psychiatrique de Chezal-Benoît dans le Cher (où fut enfermé Antonin Artaud) dépendait en 1971 des hôpitaux psychiatriques de la Préfecture de la Seine. Micberth y exerça la psychologie clinique et la psychothérapie, dans le service du neuro-psychiatre, médecin directeur et expert près les Tribunaux, le docteur Jean Dussartre qui écrivit : « M. Micberth a été un excellent collaborateur dont le dévouement m'a été particulièrement précieux ». (Voir site consacré à l'auteur).
  14. Du nom du château du Plessis à Limeray où il résidait alors.
  15. Micberth et la pseudomicrocaulie, Gérard Lecha, pp. 9-43, La Mémoire Lige, 1973.
  16. La France marginale, Irène Andrieu, Éditions Albin Michel, 1975.
  17. Frédéric Saenen, Dictionnaire du pamphlet, 2010 Infolio, pp 121,131,189.
  18. Le Crapouillot, août-septembre 1973, direction Michel Eberhard, Anthologie du Pamphlet de la Libération à nos jours.
  19. À propos de La Lettre, le Bulletin Célinien, n° 67, mars 1988.
  20. L'Extrême droite en France, Bernard Brigouleix, Éditions Intervalle/Fayolle, 1977. Les néo-nazis, Jean-Marc Théolleyre, Éditions Temps actuels, 1982. Les Hommes de l'Extrême droite, Alain Rollat, Éditions Calmann-Lévy, 1985.
  21. Les rebelles sont parmi nous : Micberth et Debord, Bertrand de Saint-Vincent, Le Quotidien, juillet 1991, n° 3614.
  22. Micberth, anarchiste de droite, François Richard, pp. 141-173. Editions Comédit, Paris 1992. ISBN 2-909112-14-4
  23. Le Monde du samedi 21 janvier 1984. Affaire dite des chèques Pompidou.
  24. Biographie, sur le site consacré à Micberth.
  25. Micberth et les années 60, op. cit. pp. 355-356.
  26. Micberth ou la vie rebelle. François Richard. 1982 Archives ACFM. Origine : Texte de l'édition Brunschvicg, paru chez Garnier en 1957.
  27. Le Livre d’histoire-Lorisse.
  28. Lorisse numérique.
  29. Histoire locale. Histo.com.
  30. L'Est Eclair du 2 octobre 1974. Réponse en défense de Micberth.
  31. Le Monde du lundi 26 août 1974 titré L'affaire des chèques Pompidou ;
  32. Pardon de ne pas être mort le 15 août 1974, de Mai 68 à l'affaire des chèques Pompidou, M.-G. Micberth,NDF, Paris, 1975.
  33. op.cit. p.11
  34. op. cit. p. 13.
  35. La Tour de feu de Pierre Boujut. Revue de presse, juin 1965.
  36. Le Monde du 15 juin 1976. L'Extrême droite à la recherche de son avenir par Bernard Brigoulex.
  37. FR3 Tribune Libre. 20 avril 1976, Vers une Nouvelle Droite réalisée par J.-C. Michelot. 3 juin 1977, Apologie de l'abstention réalisée par Jean Douchet. 19 décembre 1979, Il y a « Nouvelle droite » et Nouvelle droite réalisée par J.-C. Lemonnier.
  38. Le Nouveau Pal. Sept. 1982. N°14. ISSN 0247-1353.
  39. La Lettre, Res Universalis éditeur, 1984.
  40. Bruno Deniel-Laurent, « Michel-Georges Micberth (et les anarchistes de droite) », dans Cancer!, 2000 [texte intégral] , n°2, version archivée par la Wayback Machine. (?)
  41. Dans l'édition de référence de février 1988 (PUF), on trouve principalement Gobineau, Barbey d'Aurevilly, Bloy, Drumont, Darien, Léautaud, Bernanos, Céline, Daudet, Rebatet, Anouilh, Laurent, Nimier, Pauwels, Micberth, Aymé, etc. Mais pas une trace de François Richard, auteur anarchiste de droite, PP. 229-238.
  42. Voire hostile. Micberth aurait préféré la notion d'aristocrate libertaire (voir cet article sur Wiki) plus proche de sa propre sensibilité. M. Richard a fait un cursus universitaire, à titre personnel, sans lien avec Micberth, sous la direction de M. Henry Bouillier.
  43. Bouillier (Henry). (1924-..) Universitaire français. Agrégé des lettres, Docteur ès lettres, Master of Art (Oxford). Professeur émérite (1992) à Paris-Sorbonne.
  44. (...) trajectoire brillante et sûre d'un grand professeur dont l'enseignement a largement franchi les frontières françaises pour répondre à mainte invitation : Canada, États-Unis, Amérique du Sud, Égypte, Hongrie, Australie, Japon, etc. Trajectoire qui fut donc couronnée en 1969 par l'entrée à la Sorbonne. La Gazette des Délices, revue de L'Institut et du musée Voltaire, Automne 2006. ISSN 1660-7643
  45. Cette collection universitaire de très haut niveau, fondée aux PUF par Jean Favre, a inscrit, sans état d'âme et dans l'histoire littéraire, L'anarchisme de droite avec, le romantisme, le surréalisme, le symbolisme, etc. pp 245-247. ISBN 2-13-041408-7. On est loin de l'articulet malveillant (évoqué plus haut) d'un jeune publiciste angevin en manque de notoriété.
  46. Edition n° 2580. P. 1. 1997. PUF.
  47. Article Révisionnistes (Historiens) de l'encyclopédie micberthienne.
  48. Micberth, La Lettre. Voir l'article consacré à BHL sur l'encyclopédie micberthienne.
  49. Article consacré à ADG sur l'encyclopédie micberthienne.
  50. « À tous les hors-la-loi d'hier et d'aujourd'hui, à tous les rifodés, malingreux, mercandiers, coupe-jarrets, coquillards, sabouleux, mercureaux, faux-sauniers, tire-laine, courtauds de boutanche, fractureux, gens de la petite flambe, hubains, narquois drilles et rôdeurs de filles, à tous nos jeunes morts, à Bonnot, Loutrel, Danos, à Casanova et au docteur Michel-Georges MICBERTH qui est aussi des nôtres. » dédicace de La Divine surprise, Gallimard, coll. « Carré noir », p.7, ISBN 2-07-043545-8.

Annexes

Bibliographie

(sur l'auteur ou son œuvre)

  • Gérard Lecha, Micberth et la pseudomicrocaulie, La Mémoire lige, 1973
  • Gérard Lecha, Micberth et le théâtre en question, Res Universis, 1992
  • Guy Onfray (Claude-Guy Onfray), "Mon ami Michel-Georges Micberth", dans "Regards sur Micberth" n°2, bimestriel, Janvier Février 1988
  • François Richard, L'Anarchisme de droite dans la littérature contemporaine, 1988
  • François Richard, Les Anarchistes de droite, PUF coll. « Que sais-je ? », 1991, 1997
  • François Richard, Micberth, anarchiste de droite, Comédit, 1992
  • François Richard, La Mesnie micberthienne (Res Universis), Comédit, 1991
  • François Richard, (collectif) Micberth, repères biographiques, ACFM, 1992
  • Loïc Decrauze, L’Aristocratie libertaire chez Léautaud et Micberth, Lorisse, 1996

Liens externes


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