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Maxime Bernier
Maxime Bernier (2007) Nationalité Canada Naissance 18 janvier 1963
Saint-Georges-de-BeauceProfession Homme d'affaires Carrière Vice-président à la Standard Life
vice-président, Institut économique de MontréalParti(s) Parti conservateur du Canada Plus haut poste (Canada) Ministre des Affaires étrangères
ministre responsable de la Francophonie
2006-2008Maxime Bernier, C.P. (né à Saint-Georges-de-Beauce, 18 janvier 1963 - ) est un homme politique et un homme d'affaires québécois. Il est le député conservateur de Beauce. Il a également été ministre canadien des Affaires étrangères et ministre responsable de la Francophonie dans le gouvernement de Stephen Harper avant sa démission en mai 2008.
Il est le fils de Gilles Bernier, lui-même député progressiste-conservateur de la Beauce à la Chambre des communes du Canada de 1984 à 1993 où il se fait élire comme député indépendant au moment de la déconfiture conservatrice de 1993. Son père, grâce à ses relations, aida d'ailleurs son fils dans sa carrière pour lui permettre de devenir député puis ministre.
Maxime Bernier est diplômé en droit de l'Université d'Ottawa et en commerce de l'Université du Québec à Montréal. Il était le vice-président de l'Institut économique de Montréal et le conseiller politique de Bernard Landry.
À la fin des années 90, il est responsable des réformes réglementaires du secteur financier au sein du ministère des Finances alors dirigé par le péquiste et futur premier ministre du Québec Bernard Landry. Selon ce dernier, Maxime Bernier affirmait alors être indépendantiste et il croit qu'il l'est toujours. M. Bernier confirme qu'il a flirté avec le Parti québécois à cause du rejet de l'Accord du Lac Meech et des politiques centralisatrices des gouvernements libéraux, mais dément avoir voté «Oui» lors du référendum de 1995[1].
De 2003 à 2005, il est vice-président aux communications chez Standard Life du Canada et gestionnaire des relations internationales à la commission des valeurs mobilières du Québec.
Bernier se présente sous la bannière du Parti conservateur du Canada aux élections de 2006 et est élu dans sa circonscription avec la plus grande majorité de tout le Québec. Le 6 février 2006, il est assermenté au cabinet du premier ministre Stephen Harper comme ministre de l'Industrie.
Son élection dans le gouvernement de Harper a reçu l'appui des milieux d'affaires de la Beauce, méfiants du Bloc québécois et déçus du fait que l'ancien député libéral ait été exclu de l'Équipe Martin en raison de ses liens avec Jean Chrétien.
Il a défendu l'achat d'Alcan par Alcoa en invoquant la compétitivité et la mondialisation de l'industrie.
Il fait partie de l'aile libertarienne du Parti conservateur. Les libertariens sont des libéraux classiques proches des idées de Ludwig von Mises, Friedrich Hayek, Adam Smith et Ron Paul. Au cours d'une tournée pan-canadienne, il proposera notamment d'abolir totalement l'impôt sur les entreprises[2] et se pronone en faveur du "flat tax" (Impôt à taux unique) pour les citoyens[3].
Il participe également à une initiative libertarienne au Québec : le Réseau Liberté Québec.
Sommaire
Affaire Bernier-Couillard
Article détaillé : Affaire Bernier-Couillard.Au mois de mai 2008, Bernier a essuyé les critiques des partis d'opposition et mis sa propre formation politique dans l'embarras, lorsqu'il fut révélé que la personne avec qui il avait entretenu une liaison amoureuse, l'ex-mannequin Julie Couillard, avait été auparavant la conjointe de Gilles Giguère (le bras droit de l'usurier Robert «Bob» Savard, proche de Maurice Boucher, des Hells Angels Nomads), puis l'épouse de Stéphane Sirois (un membre des Rockers de Montréal, le clan guerrier des Hells Angels Nomads) (Voir Affaire Bernier-Couillard).
Jos Louis et Climatosceptiscime
Maxime Bernier est également connu pour avoir distribué des gâteaux Jos Louis pendant une tournée auprès de militaires canadiens en Afghanistan, un geste qui avait créé une certaine polémique à propos du dilétantisme (et de la pertinence) de Maxime Bernier. Il a également remis en cause le réchauffement climatique, ce qui lui a valu de nombreux reproches au parlement et dans la presse[4],[5].
Il est l'un des 17 députés conservateurs pointés par Élection Canada pour son implication dans la fraude pancanadienne de ce parti concernant leurs dépenses électorales des élections de 2006 (5 000 $) La cause est actuellement devant la cour suprême. http://www.ledevoir.com/politique/canada/158185/harper-prive-de-17-deputes
Le 26 mai 2008, Maxime Bernier a annoncé sa démission en lien avec une affaire de documents classés secrets (à propos d'un déplacement du premier ministre du Canada à l'OTAN), qu'il avait oubliés une quinzaine de jours chez Julie Couillard (laquelle avait été liée au crime organisé, et avait ensuite travaillé pour une compagnie centrée sur les questions de sécurité aéroportuaires[6]). Les fonctions du ministre des Affaires étrangères sont reprises par David Emerson et celles du ministre responsable de la Francophonie par Josée Verner. Ironie familiale, son père avait été lui aussi mêlé dans un scandale (un cas de fraude et d'abus de confiance), ce qui l'empêcha de se présenter sous la bannière conservatrice en 1993.
Citations
- « Disons-nous les choses franchement : dans le reste du pays, il y a beaucoup de gens qui perçoivent les Québécois comme des enfants gâtés qui n’en ont jamais assez et qui en redemandent toujours. Ce n’est pas pour rien si cette perception existe. Ça découle de 40 ans de débats futiles sur l’indépendance ; 40 ans de politiques irresponsables de la part de gouvernements du Québec qui vivent au-dessus de leurs moyens et qui nous endettent ; 40 ans de revendications pour aller chercher toujours plus d’argent dans les poches de nos concitoyens du reste du Canada[7]. »
Notes et références
- http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-canadienne/201004/29/01-4275608-bernard-landry-decu-de-lattitude-de-maxime-bernier.php
- http://www.ledevoir.com/politique/canada/289768/maxime-bernier-propose-d-abolir-l-impot-des-entreprises
- http://www.maximebernier.com/2009/06/flattax/
- http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/283817/maxime-bernier-met-en-doute-le-rechauffement-climatique
- http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2008/05/23/001-bernier-gaffe-helicos.shtml?ref=rss
- www.ledevoir.com/politique/canada/191501/bernier-force-de-demissionner
- Pour un Québec fier, responsable et autonome » sur www.maximebernier.com, avril 2010. Consulté le 12 mai 2010. Maxime Bernier, «
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Expérience politique fédérale — Bibliothèque du Parlement
- Blog officiel de Maxime Bernier
- Colloque international: Le Canada face au défi afghan, Maxime Bernier au GERSI et au CÉRIUM 19 septembre 2007
Précédé par Maxime Bernier Suivi par Parti libéral du Canada Député de Beauce 2006-Actuellement actuellement en fonction Catégories :- Actuel député fédéral canadien
- Député du Parti conservateur du Canada
- Député fédéral canadien provenant du Québec
- Naissance en 1963
- Ministre des Affaires étrangères ou équivalent
- Étudiant de l'Université d'Ottawa
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