Thomas Mulcair

Mulcair en 2011

Thomas J. Mulcair (24 octobre 1954 à Ottawa^[1] - ) est un homme politique et un avocat québécois, actuel député du Nouveau Parti démocratique représentant la circonscription fédérale d'Outremont. Il siège à la Chambre des communes du Canada depuis septembre 2007. Précédemment, il a été député à l'Assemblée nationale du Québec pour le Parti libéral du Québec de 1994 à 2007, et ministre de l'Environnement de 2003 à 2006.

Biographie

Mulcair étudie les sciences sociales au collège Vanier puis entre à la faculté de droit de l'université McGill, où il obtient un B.C.L. et un LL.B.^[1].

Il exerce d'abord sa profession, puis participe à de la traduction juridique. Il enseigne au campus de Québec du Collège régional Champlain, ainsi qu'à l'Université du Québec à Trois-Rivières^[2]. Expert en causes linguistiques, il est notamment sollicité par le Conseil de la langue française et l'organisation Alliance Québec^[1].

À la fin des années 1980, il prend la tête de l'Office des professions du Québec, un poste qu'il occupe jusqu'en 1993. À cette époque, il préside aussi le Conseil scolaire catholique anglophone^[1]. Il pratique de nouveau le droit depuis 1995^[1].

Mulcair est marié et père de deux enfants^[3]. Il est l'arrière-arrière-petit-fils d'Honoré Mercier.

Carrière politique

Parti Libéral du Québec

Thomas Mulcair est élu député du Parti libéral du Québec dans la circonscription électorale de Chomedey lors de l'élection générale québécoise de 1994. Il est réélu en 1998 et 2003. Sous le gouvernement de Lucien Bouchard, il est notamment porte-parole libéral en matière de justice et de commerce, ainsi que leader adjoint de l'Opposition officielle. Après le référendum de 1995, il affirme que la compilation des votes était de nature frauduleuse.^{[réf. nécessaire]}

Jean Charest le nomme ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs en 2003. Il fait la promotion d'une politique environnementale saine et appuie fermement le protocole de Kyōto^[4]. Toutefois, il s'oppose à certains projets gouvernementaux comme la centrale du Suroît et la privatisation d'une partie du parc national du Mont-Orford.

En raison de ses divergences d'opinions personnelles avec le premier ministre québécois, il n'entrevoit d'autre choix que de quitter le cabinet provincial en février 2006, suite à un remaniement ministériel. Le premier ministre Jean Charest assigne Claude Béchard au poste de ministre de l'Environnement, et offre à Mulcair le poste de ministre responsable des Services gouvernementaux^[5] Le représentant du comté de Chomedey décline, et redevient simple député.

Le 20 février 2007, il annonce qu'il ne se représentera pas à l'élection générale québécoise de 2007^[6],[7].

Élection sous la bannière du NPD

Thomas Mulcair lors de l'élection fédérale de 2011

Il se joint plus tard au Nouveau Parti démocratique du Canada^[8], puis devient candidat de ce parti lors d'une élection partielle dans la circonscription fédérale d'Outremont. Le jour du scrutin (17 septembre 2007), il remporte la victoire, infligeant la défaite au candidat libéral Jocelyn Coulon par près de 20 points de pourcentage, le taux de participation étant de 37 %^[9],[10] Il devient ainsi le deuxième député de l'histoire du NPD à être élu au Québec^[11]. Peu de temps après son élection, Mulcair se voit confier les fonctions de chef adjoint du NPD et de lieutenant de Jack Layton pour le Québec^[12]. Il est réélu lors de l'élection générale de 2008 et celle de 2011. Le 26 mai 2011, il est nommé leader parlementaire de l'opposition officielle en plus de conserver son poste de chef adjoint du NPD^[13].

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

• 37e législature du Québec
• Gouvernement Jean Charest

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