- Martigny (Valais)
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Martigny
Pour les articles homonymes, voir Martigny (homonymie).Martigny
Vue aérienne de MartignyAdministration Pays Suisse Canton Valais District Martigny Langue Français Président(e) M. Marc-Henri Favre N° OFS 6136 Code postal 1920 Site web www.martigny.ch Géographie Superficie 24,97 km² Altitude 471 Coordonnées Communes limitrophes
(voir carte)Dorénaz, Vernayaz, Salvan, Martigny-Combe, Bovernier, Vollèges, Charrat, Fully Localité(s) Chemin-Dessous, La Bâtiaz, La Verrerie, Le Guercet, Martigny-Bourg, Martigny-Ville Démographie Population 15 035 (1er janvier 2007[1]) Densité 602,12 hab./km² Gentilé Les Martignerains, Martigneraines
Les Octoduriens, OctoduriennesLocalisation
Localisation de Martigny en Suisse.modifier Martigny est une commune et ville suisse du Valais. Sise au coude du Rhône, au croisement des axes routiers du Grand-Saint-Bernard et du Simplon, Martigny est la quatrième ville la plus importante du canton, après Sion, Monthey et Sierre.
Sommaire
Toponymie
Le nom allemand de Martigny est Martinach, mais il est aujourd'hui très peu utilisé. Le nom latin est Octodurus, d'où le nom français alternatif, à connotation poétique, Octodure.
Le nom Martigny attesté pour la première fois au XIIe siècle, provient du latin Martiniorum signifiant appartenant à Martinus. Il se pourrait qu'il s'agisse du nom de la villa romaine de la banlieue de la ville romaine (le Forum Claudii Vallensium) où la première église romaine, qui sera remplacée par une cathédrale-double puis par l'église paroissiale, a été construite. Un bourg, noyau de la Martigny moderne, s'y est formé. Les environs de l'église s'appelaient encore Granges de Martigny au XIXe siècle.
Histoire
Article connexe : Octodurus.Oppidum ou vicus du peuple celte des Véragres sous le nom d'Octodure, elle fut le théâtre de la bataille d'Octodure en 57-56 av. J.-C. entre la douzième légion romaine commandée par Servius Galba et les Véragres alliés aux Sédunes et aux Nantuates.
Elle est incorporée à l'Empire romain. Claude y fonde vers 47 une cité romaine, le Forum Claudii Augusti, rapidement renommée en Forum Claudii Vallensium pour éviter la confusion avec la cité d'Aime appelée de la même manière, capitale des Alpes Grées. Martigny fut le chef-lieu de la région jusqu'au déplacement du siège épiscopal à Sion au VIe siècle.
Outre les nombreuses ruines romaines, dont des arènes romaines en bon état de conservation, la ville abrite un important musée, la Fondation Pierre Gianadda, au rayonnement international, ainsi que le château de la Bâtiaz, construit au XIIIe siècle et dont le maître d'oeuvre est sans doute l'évêque de Sion, Landry de Mont.
Économie
- Plusieurs vergers donnant des abricots, et surtout des vignes sur les pentes abruptes dominent la Dranse (un affluent du Rhône) sur le flanc ouest de la ville.
- Activités touristiques, commerciales, et dans une moindre mesure administratives et industrielles.
- Sur le plan scientifique, Martigny héberge le centre de recherche en informatique Idiap (Institut Dalle Molle d'Intelligence Artificielle Perceptive)[2].
- Le Groupe Mutuel (Compagnie d'assurance).
- Martigny est aussi le lieu de distillation de la Williamine (eau-de-vie).
- Siège social de 121TIME, marque de montres.
Monuments
- L´amphithéâtre de Martigny
- Les ruines romaines
- La tour de la Bâtiaz
- Le pont couvert de la Bâtiaz (le dernier pont en bois couvert et carrossable du Valais).
- Le mythreum
Musées
- La Fondation Pierre Gianadda
- Musée gallo-romain
- Musée de l’automobile
- Expositions, parc de sculptures
- Collection Louis et Evelyn Franck
- Le vieil arsenal
- Musée et chiens du Saint-Bernard
œuvres d'art et documents relatant l'histoire de la race saint-bernard, et chenil de la fondation Barry. - Fondation Louis Moret
présente des expositions d'art contemporain, organise conférences et rencontres et accueille chaque année une saison musicale. - Manoir de Ville - Galerie d’expositions
- Fondation André Guex-Joris
recherche, sauvegarde, conservation et mise en valeur de tout document sonore, musical ou parlé. - Musée de Plan-Cerisier (sur la commune de Martigny-Combe)
le plus petit mayen de Suisse, il expose des objets traditionnels. - La fondation B. + S. Tissières
présente des expositions sur les sciences de la terre et le tourisme avec la nature. - Le moulin Semblanet
représente parfaitement le type du « grand moulin » apparu en Europe dès le XVIIIe siècle. - La section de la Médiathèque Valais qui préserve le patrimoine audiovisuel valaisan.
Personnalités
- Christian Constantin
- François Couchepin
- Pascal Couchepin
- Léonard Gianadda
- Angelin Lovey
- Roger Mabillard
- Roland Pierroz
- Daniel Rausis
- Théodule du Valais
Politique
Politiquement, la ville de Martigny est un fief historique du parti radical-démocratique dans le canton du Valais, canton lui-même plutôt dominé par le parti démocrate-chrétien. En 2008, le parti-radical-démocratique perd néanmoins la vice-présidence de la ville au profit du parti démocrate-chrétien.
Les présidents
- Martigny-Ville, de 1834 à 1956
- 1834-1837 : Eugène Gay ;
- 1837-1841 : Joseph-Samuel Cropt ;
- 1841-1843 : Eugène Gay ;
- 1843-1848 : Valentin Morand ;
- 1848-1850 : Joseph Morand ;
- 1850-1853 : Joseph-Antoine Vouilloz ;
- 1853-1858 : Valentin Morand ;
- 1859-1860 : Alexis Gay ;
- 1861-1864 : Valentin Morand ;
- 1864 : Joseph Morand est élu, mais refuse la présidence ;
- 1865-1868 : Louis Closuit ;
- 1869-1874 : Charles Morand ;
- 1875-1884 : Alexis Gay ;
- 1885-1888 : Joseph Pillet ;
- 1889-1900 : Alphonse Orsat ;
- 1901-1905 : Louis Cropt ;
- 1906-1918 : Georges Morand ;
- 1918-1920 : Denis Orsat ;
- 1921-1956 : Marc Morand ;
- Martigny-Ville réuni à la Bâtiaz, 1957-1964
- 1957-1960 : Marc Morand ;
- 1961-1964 : Edouard Morand ;
- Martigny (Ville + Bâtiaz + Bourg), dès 1965
- 1965-1976 : Edouard Morand ;
- 1977-1984 : Jean Bollin ;
- 1985-1998 : Pascal Couchepin, ancien président de la Confédération suisse;
- 1999-2003 : Pierre Crittin ;
- 2004-2008 : Olivier Dumas;
- 2009- : Marc-Henri Favre.
Transport
- Sur la ligne ferroviaire Brigue - Lausanne. Le train arrive à Martigny en 1859.
- Départ de la ligne ferroviaire Martigny - Orsières (MO) (St-Bernard Express). La ligne a été ouverte à l'exploitation le 1er septembre 1910.
- Départ de la ligne ferroviaire Martigny - Châtelard - Chamonix (France) - Saint Gervais (Mt-Blanc Express). La section Martigny - Châtelard a été ouverte à l'exploitation le 20 août 1906.
- A9 (Brigue-Lausanne-Vallorbe) 21 (Martigny-Fully) et A21 22 (Martigny-Expo). L'autoroute arrive à Martigny en 1981. Le tronçon Évionnaz - Martigny a été inauguré le 15 décembre 1981.
- De 1906 à 1957, un tramway a relié la gare à Martigny-Bourg
Sports
- Hockey sur glace : HC Red Ice Martigny-Verbier-Entremont, qui joue en première ligue (3e division) ;
- Football : FC Martigny-Sports, qui évolue en première ligue (3e division) ;
- Basket-ball : Martigny-Rhône Basket, dont les équipes évoluent en ligue nationale A et B féminine et en ligue nationale B masculine. Chez les filles, l'équipe de Martigny a été plusieurs fois championne de Suisse et victorieuse tant de la coupe de Suisse que de la coupe de la ligue, l'équipe de LNB masculine a été championne suisse durant cette année 2008/2009 ;
- Volley-ball : VBC Martigny, dont l'équipe masculine évoluait en ligue nationale B pour la saison 2008/2009 et vient d'être promue en LNA;
- Street-hockey : SHC Martigny, qui évolue en ligue nationale A.
- Échecs : Le CE Martigny évoluera en ligue nationale B (en 2009) [3]. Le club local a régulièrement évolué entre 1re Ligue et LNB. Gérard Nuesch, l'un de ses membres a remporté en 2008 la seizième édition de l'Open international de Martigny devant plusieurs grands-maîtres et professionnels du jeu.
- Rallye automobile : Avec ses infrastructures, Martigny est le centre névralgique du Rallye International du Valais (RIV) créé en 1960.
Lutte
Martigny est aussi une ville où la lutte joue un rôle particulièrement important, grâce notamment à la famille Martinetti.
En effet, les lutteurs Jimmy Martinetti, Etienne, Raphy, David, William, Lionel, Laurent et Grégory Martinetti possèdent un palmarès national et international riche de titres, podiums et diplômes (championnats suisses, championnats d'Europe, championnats du Monde et tournois internationaux de Coupe du Monde) dans tous les styles de lutte olympique (lutte libre et lutte gréco-romaine).
Les membres de cette famille comptent également 8 sélections olympiques comme athlètes (Jimmy : Mexico 1968, Munich 1972, Montréal 1976 et Moscou 1980//Étienne : Mexico 1968 et Munich 1972//David : Barcelone 1992//Grégory : Sydney 2000) et un palmarès riche de 4 couronnes fédérales en lutte suisse (lutte à la culotte) et des centaines de couronnes cantonales et régionales, avec le record national de couronnes (lutte suisse, Jeux nationaux, lutte gymnique) pour Étienne Martinetti (217). Grégory Martinetti prépare les sélections pour les JO de Pékin 2008.
Martigny a organisé les championnats du Monde de lutte libre et gréco-romaine en 1989, deux éditions Masters en 1997 et en 2001 et le tournoi international de sélection olympiques "Swiss Grand Prix" en 2008. Raphaël Martinetti est en outre président de la FILA[4] (Fédération internationale des luttes associées : 142 pays affiliés) depuis 2002.
Notes
- ↑ [xls] Population résidante moyenne selon les communes, 2007, Office fédéral de la statistique. Consulté le 1er mars 2008
- ↑ Site de l'IDIAP
- ↑ Les échecs sont organisés comme le football en Suisse, et le jeu est reconnu comme discipline olympique par le CIO
- ↑ Site web de Fila
Sources
- Philippe Farquet, Martigny: chroniques, sites et histoire, Martigny, 1953 ;
- Edouard Morand, Martigny 1940-1990 : ce demi-siècle où tout a changé, Edition Pillet, Martigny ,1993.
Liens externes
- Martigny en français, allemand et italien dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
- Site officiel de Martigny
- Site de Martignytourism
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