- Léogeats
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Léogeats
La mairie (sept. 2010)Administration Pays France Région Aquitaine Département Gironde Arrondissement Arrondissement de Langon Canton Canton de Langon Code commune 33237 Code postal 33210 Maire
Mandat en coursPujol Cédric
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Langon Démographie Population 683 hab. (2008) Densité 35 hab./km² Gentilé Léogeatais Géographie Coordonnées Altitudes mini. 15 m — maxi. 102 m Superficie 19,61 km2 Léogeats (Leujats en gascon) est une commune française, située dans le département de la Gironde et la région Aquitaine, ancienne Gascogne.
Ses habitants sont appelés les Léogeatais[1].
Sommaire
Géographie
À l’extrémité sud-ouest du canton de Langon, arrosé par le ruisseau du Moulin et le Loujat et situé sur la rive droite du Ciron, le village de Léogeats est composé de divers gros hameaux, Le Bourg, Brouquet, La Bernède, Cameillac, La Citadelle, La Herrade, Laulan, Les Levrauts.
La commune se trouve, par la route, à 46 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 12 km au sud-ouest de Langon, chef-lieu d'arrondissement et de canton[2].
Les communes limitrophes en sont Sauternes au nord, Fargues au nord-est sur à peine plus d'un kilomètre, Roaillan à l'est, Noaillan au sud, Balizac à l'ouest également sur à peine plus d'un kilomètre et Budos au nord-ouest.
Le territoire communal est traversé par la route départementale D8 qui mène à Langon via Fargues vers le nord et à Villandraut via Noaillan vers le sud. La petite route départementale D8e5 qui prend naissance sur cette D8 mène vers l'ouest au bourg et continue vers le nord et les vignobles du Sauternais.
L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est celui de 3 Langon distante de 12 km vers le nord-est.
L'accès Bazas à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 17 km vers le sud-est.La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 13 km vers le nord-est, de Langon sur la Bordeaux-Sète du TER Aquitaine.
Toponymie
On trouve, selon les périodes et les documents écrits, différentes graphies : Leujatz au XIIIe siècle, puis Leujats, Laugeat au XVIIe siècle, et enfin Léogeats depuis le XIXe siècle.
L'absence de formes anciennes suffisamment caractérisées ne permet pas de définir avec certitude l'origine de ce toponyme.
Albert Dauzat et Charles Rostaing[3] l'expliquent par le suffixe -at(s) en tant que variante du suffixe -ac, issu du gallo-roman -acum, précédé du nom de personne germanique Liudo. Ils comparent avec Léojac, village de Tarn-et-Garonne.
Ernest Nègre[4] y voit l'occitan leuge 'chêne liège', suivi du suffixe augmentatif -at.
Histoire
Dans les Archives Départementales de la Gironde relatives aux Comptes de l'Archevêché de Bordeaux [5], on trouve trace au XIIIe siècle de deux paroisses : Sanctus Laurencius de Camelhac (Saint Laurent de Cameillac) et Sanctus Christoforus de Leujatz (Saint Christophe de Léogeats).
Cameillac (graphie occitane Camelhac), lieu-dit situé à 1 km au sud du bourg, était un domaine d’époque gallo-romaine (IIIe siècle environ), nom provenant sans doute d'un résident gallo-romain en Novempopulanie, « Camilius ». Ce bourg fut détruit soit au cours des incursions des Wisigoths au Ve siècle, des Francs au VIe, des Vascons au VIIe, des Maures au VIIIe, des Vikings au IXe, ou des Plantagenêt au XIIe.
On trouve mention de Léogeats, paroisse Saint Christophe, en 1314, à propos de biens relevant de la famille d’Albret. Léogeats a pu, à l’origine, être une seigneurie à part, mais au XVIe siècle, les archives du Château de Suduiraut à Preignac (Georges Guillot de Suduiraut était propriétaire du château de Noaillan au début du XXe siècle ) donnent quelques indications : elle dépend de la seigneurie de Noaillan (Jean de La Motte) ; au XVIIIe siècle, elle y est complètement intégrée.
Économie
Le coteau du Tucau produit un excellent vin d’appellation Graves, rouge et blanc.
A la fin du XIXe siècle de nombreux métiers, artisans et commerces existaient encore au village : berger, boucher, boulanger, cafetier, charbonnier, charcutier, charpentier, charron, coiffeur, épicier, horloger, laboureur, laitier, marchand de bestiaux, maréchal ferrant, menuisier, meunier (Ruisseau du Moulin), muletier, résinier, sabotier.
On dénombrait ainsi à Léogeats en 1898 pas moins de huit sabotiers, sept bistrots, cinq épiciers, cinq laitiers, trois boulangers, deux bureaux de tabac, un boucher et un charcutier. Aujourd’hui les seuls commerces originels subsistants sont une boulangerie, une épicerie et l'auberge de Brouquet.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 2001 en cours Cédric Pujol[6] 1995 2001 Alain Dulou 1983 1995 André Lavie 1965 1983 André Dubernet 1945 1965 René Lalanne 1937 1945 André Lafon 1925 1937 Edmond Ducasse 1920 1925 Gabriel Braneyre 1919 1920 Jean Gustave Dubourg 1917 1919 Léon Boniol 1912 1917 Gabriel Villetorte 1899 1912 Raymond Boniol 1892 1899 Jean Dubernet 1871 1892 Raymond Sauboua 1870 1871 Jean Larrue 1852 1870 Raymond Sauboua 1851 1852 Jean Sauboua 1848 1851 Jean Baron 1846 1848 Pierre Dussire 1839 1846 Guillaume Lados 1826 1839 Jean Peyri 1806 1826 André Boniol 1800 1806 Bernard Degans 1791 1800 Fort Dubourdieu Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[7])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008 335 390 358 401 454 547 652 667 683[8] Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
- Entourée de son petit cimetière et située à l’extrémité d'un éperon rocheux dominant la vallée du Ciron, l’église Saint-Christophe, d'architecture romane, a été initialement construite au XIIe siècle puis transformée au XVIe siècle. La présence d'un hourd surmontant le portail ouest permet de supposer qu'elle a pu servir d’ouvrage de défense. Elle est inscrite à l'inventaire des Monuments historiques depuis 1925[9], ainsi qu'une partie de son mobilier et a servi de décor, dans les années 1960, pour le tournage du film Thérèse Desqueyroux, tiré du roman de François Mauriac ainsi qu'en 1980, à l'adaptation télévisée du roman de Mauriac Le Baiser au lépreux.
- À trois cent mètres à l’ouest de l'église, se trouve une fortification en ruine, la Tourasse qui fut étudiée par Léo Drouyn au XIXe siècle. Constituée d’une tour rectangulaire de 20 mètres sur 13 à trois étages et aux murailles d’un mètre d’épaisseur, il s’agissait vraisemblablement d’une maison forte.
Personnalités liées à la commune
- François Mauriac (1885-1970) a eu l'occasion d'apprécier le charme bucolique du village et y fait référence dans plusieurs de ses ouvrages.
- Joël Dumé, arbitre international de rugby, réside à Léogeats.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Léogeats sur le site de l'Office du Tourisme
- Résultats du recensement de la population de Léogeats sur le site de l'INSEE, consulté le 3 novembre 2010.
- Léogeats sur le site Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui de l'EHESS, consulté le 3 novembre 2010.
- Léogeats sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
- habitants.fr, consulté le 4 juillet 2011. Nom des habitants des communes françaises sur
- orthodromiques sont respectivement de 40,4 km pour Bordeaux et 10,3 km pour Langon. Données fournies par Lion1906.com, consulté le 4 juillet 2011. Distances les plus courtes par la route - Les distances
- Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Lib. Guénégaud 1978. p. 396.
- Toponymie générale de la France, vol 2, Lib. Droz 1991. p. 1251.
- Liève des quartières de l'Archevêché, et Pouillé des Bénéfices de la France (registre administratif des biens et bénéfices ecclésiastiques) de 1420, 1546, et 1648 (manuscrits Monteil rédigé en latin).
- Commune de Léogeats sur le site de l'AMF, Association des Maires de France, consulté le 4 juillet 2011.
- Évolution de la population de Léogeats sur le site de l'INSEE, consulté le 1er novembre 2010.
- Populations légales de Léogeats sur le site de l'INSEE, consulté le 4 juillet 2011.
- Inscription de l'église Saint-Christophe, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consulté le 1er novembre 2010.
Galerie
Catégorie :- Commune de la Gironde
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