- Lugon-et-l'Île-du-Carnay
-
Pour les articles homonymes, voir Lugon.
Lugon-et-l'Île-du-Carnay Administration Pays France Région Aquitaine Département Gironde Arrondissement Arrondissement de Libourne Canton Canton de Fronsac Code commune 33259 Code postal 33240 Maire
Mandat en coursMichel Frouin
2001-2008Intercommunalité Communauté de communes du canton de Fronsac Démographie Population 1 077 hab. (2006) Densité 98 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 1 m — maxi. 72 m Superficie 10,94 km2 Lugon-et-l'Île-du-Carnay est une commune française, située dans le département de la Gironde et la région Aquitaine.
Sommaire
Géographie
Commune située au bord de la Dordogne, entre Libourne et Saint-André-de-Cubzac, à 35 km de Bordeaux.
Histoire
Il n'est pas rare de trouver au gré d'un labour quelques bifaces, grattoirs, pierres taillées du Paléolithique, et haches polies du Néolithique, de même, ils subsiste quelques vestiges gallo-romains. Le territoire de la commune semble continuellement habité depuis la préhistoire, la configuration du terrain, les coteaux importants, les palus bordant le fleuve et le fleuve lui-même rendant la contrée sécure.
Jusqu'à la révolution de 1789, avant d'arriver à Libourne, les bateaux faisaient "quarantaine" au port de Lugon.
Toponyme
Le nom Lugon et l’Ile du Carney provient de la réunion de la paroisse de l’Ile du Carney au village de Lugon en 1806.
Le toponyme Lugon dériverait du nom du dieu Celte Lug, racine fréquente dans un grand nombre de nom de communes françaises comme Lugasson, Lugos, Lugdunum, etc... Cependant une controverse demeure voulant attribuer l'étymologie latine "lucus" aux origines de Lugon.
L'origine du nom Ile du Carney est tout aussi floue, bien que topographiquement incontestable, l'île étant autrefois séparée des terres par un bras mort de la Dordogne, en revanche, le nom Carney issu de l'occitan "carne" (carnage, chair, carne) laisse de profonds doutes historiques, certains l'attribuent à l'occupation des lieux par les Wisigoth et au massacre de ceux-ci par la population locale, d'autres penchent pour un violent engagement entre Francs et Normands et d'autres encore optent pour l'évocation d'un lieu de chasses meurtrières.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 1973 2014 Michel Frouin PS conseiller général Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique (Source : INSEE[1]) 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 780 816 829 973 1 026 1 000 1 049 Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes Lieux et monuments
Le château de Pardaillan[2]
Lorsque Léo Drouyn visite en 1868 le château de Pardaillan, les travaux de restauration sont achevés et il n'est pas très différent du château actuel. De grands travaux de restauration, vers 1860, ont profondément modifié son allure et son plan primitif, le dessin qu'en a laissé Léo Drouyn témoigne uniquement du pittoresque de sa façade méridionale, dû à sa composition.
Les deux tours saillantes, coiffées en poivrière, avaient à l'origine une fonction défensive militaire. À l'angle des toitures à haut comble et deux versants, les pignons aigus s'ornent sur leurs rampants de sculptures à crochets ; on distingue même un petit animal accroupi.
La partie arrière du château de Pardaillan, au nord, porte une tour ronde qui contient l'escalier qui dessert les étages. De grandes fenêtres à meneaux qui l'entourent témoignent d'une construction du XVe siècle. De belles sculptures et moulures montrent "des raffinements décoratifs qui indiquent que Pardaillan était une demeure de prestige" (J. Lacoste).
Le château de Neyrac devient château de Pardaillan suite à son acquisition en 1475 par Grimont de Gassies, jurat de Bordeaux. C'est par le mariage de Marie de Gassies, dame de Pardaillan, petite-fille de Grimont de Gassies, avec Geoffroy d'Aulède, seigneur de Castelmoron que le château de Pardaillan entre, le 28 juillet 1568, dans la grande famille d'Aulède, il y restera jusqu'à la Révolution.
Pour l'anecdote, après le décès de son épouse, Geoffroy d'Aulède se remarie avec Jacquette de Lestonnac, sœur de sainte Jeanne de Lestonnac et nièce de Michel de Montaigne. Le château et ses terres sont vendus comme biens nationaux le 16 messidor an II (4 juin 1794).
Personnalités liées à la commune
Économie
Lugon est une commune essentiellement rurale dont l'activité principale est la viticulture. Sa cave coopérative, créée en 1937, regroupe 180 exploitants pour une production de 60.000 hl, elle s'étend sur cinq appellations : Canon-fronsac (AOC), Fronsac (AOC), Bordeaux (AOC), Bordeaux supérieur (AOC), Bordeaux clairet (AOC).
La superficie viticole de la commune est de 865 hectares pour une superficie totale de 1094 hectares.
Malgré sa faible population et la proximité de villes importantes, Libourne à seulement 10 km et Saint-André-de-Cubzac à 8, la commune a su protéger ou se doter d'un commerce local dynamique, pharmacie, salon de beauté, informatique et tous les commerces de proximité classiques en plus de structures publiques de qualité et modernes, piscine, bibliothèque, stade...
Voir aussi
Notes et références
Liens externes
Catégorie :- Commune de la Gironde
Wikimedia Foundation. 2010.