Lofofora (groupe)

Lofofora (groupe)

Lofofora

Lofofora
Reno lofofora.jpg
Reuno Wangermez

Pays d’origine Paris, France
Genre(s) Nu metal
Fusion
Punk hardcore
Années actives Depuis 1989
Label(s) Virgin (1994-1999)
BMG (2001)
M10 (2003)
Sriracha Records (2004)
At(h)ome (2005-aujourd’hui)
Sriracha Sauce pour le management (1993-2006)
Site Web www.lofofora.com

Membres Reuno Wangermez, depuis 1989 (chant)
Phil Curtis, depuis 1989 (basse)
Daniel Descieux, depuis l’automne 2001 (guitare)
Vincent, depuis mars 2009 (batterie)
Anciens membres Karl, 1989 (guitare)
Pascal Lalaurie, 1992-1994 (guitare)
Farid Tadjene, 1994-automne 2001 (guitare)
Ragout, 1989-1992 (batterie)
Edgar Mireux, 1992-juin 2002 (batterie)
Pierre Belleville, juin 2002 - mars 2009 (batterie)
Entourage Gigi (régisseuse)
Boosteuf (ingénieur du son)
Yoda (ingénieur lumière)
DJ Tag off (back line)
Ludo (merchandising)
Eths
Parabellum

Fondé en septembre 1989, Lofofora est considéré comme l’un des pionniers du rock fusion metal (guitares saturées, phrasé rappé, envolées punk) en France[1]. Le nom de ce quartet d’origine parisienne provient de l’autre appellation du peyotl (cactus hallucinogène mexicain)[2] .

Sommaire

Biographie

C’est peu de temps après la rencontre de Phil Curty (basse) et de Erik "Ragout" Rossignol (Batteur) au sein du groupe The Hammers que l'impulsion d'un nouveau style de musique s'affirmera. Lassé de ce groupe, la rencontre de Reuno Wangermez à Antibes lors d'un concert d'Iggy Pop aboutira à la fondation de Lofofora en septembre 1989. Après la descente de ce dernier sur la region Parisienne, le groupe commença à jouer avec Karl (guitariste). Influencés par le Punk hardcore (le plupart américain) (Bad Brains, Red Hot, Dead Kennedys, The Exploited, Fishbone, Fugazi ou The Ramones) ainsi que par les précurseurs du mouvement Hip-hop (Grandmaster Flash, Niggaz With Attitude ou Public Enemy). Les premières années sont marquées par des répétitions au studio Luna Rossa (Paris, treizième arrondissement) qui aboutissent à la conception d'une dizaine de morceaux. Les premiers concerts du quartet ont lieu en 1990-1991.

La rencontre avec le batteur Edgar Mireux de MST et le guitariste Pascal Lalaurie à la fin de l’année 1992 lors d’une répétition au Frigo permet au groupe de se stabiliser et de réaliser ses premières maquettes enregistrées par Chambinator[3]. L’intégration dans la structure de management Sriracha Sauce[4] fondée par Bruno Ponge et Laurent Yvon - initialement pour le groupe Les Coquines - permet au quartet de répéter à l’hôpital éphémère (squat du 18e arrondissement de Paris) et de réaliser 50 concerts lors de l’année 1993, le premier ayant lieu le 1er février dans le squat de la Moskova, haut lieu du rock alternatif parisien[5] . La rencontre avec Patricia Bonneteaud s’avère également décisive puisqu’elle leur permet de bénéficier du Fonds d’action et d’initiative rock (FAIR). Cette aide financière sera investie dans l’achat d’une sono et dans l’enregistrement studio d’un premier disque.

Enregistré en octobre 1993 au studio secret par Chinoi, ce cinq titres - qui contient une reprise de Zobi la mouche des Négresses Vertes et associe Tanguy du groupe No Return sur le morceau No facho - est pressé à 2 800 exemplaires et commercialisé en mars 1994. Entre temps, Lofofora est révélé à la profession par les premières parties qu’il réalise lors de la tournée française d’Iggy Pop (quatorze dates) et surtout par son passage aux Transmusicales de Rennes à la fin novembre. La « une » du supplément culturel du Monde consacre un article à ce concert sur cinq colonnes avec photo[6] et, à sa suite, The Guardian, le Washington Post (dans un dossier consacré sur l’existence d’une scène française hardcore) ainsi que la revue Bilboard écrivent des papiers sur ce quartet underground parisien.

Approché par de nombreuses majors, Lofofora signe en juin 1994 après plusieurs mois de négociations en édition avec Polygram. Cela lui permet de financer un album enregistré et mixé par Daniel Weber[7] en octobre au studio des forces motrices à Genève[8]. Cette réalisation permet d’associer des membres des autres groupes managés par Sriracha Sauce - dont Lofofora est devenue la figure emblématique depuis le split des Coquines - tels Miguel Sagoba et Ifif de Dirty District (sur Baise ta vie et Irie style), de Jam et Jah d’Human Spirit (sur No facho) ou du DJ d’Oneyed Jack (sur Holiday in France). Le groupe reprend également la chanson Justice pour tous des Moskokids, groupe qu’il avait côtoyé au squat de la Moskova. C’est la maison de disque Virgin qui acceptera l’album et Lofofora signe un contrat en décembre 1994 pour trois disques. Plus gros succès commercial à ce jour du quartet, l’album est commercialisé en mars 1995. Après avoir effectué 74 concerts l’année précédente, Lofofora reprend la route avec Farid Tadjene (ex-Fast Unity) qui remplace Pascal Lalaurie et connaît un succès d’estime auprès du grand public par ses prestations scéniques, restant néanmoins dans l’ombre de No one is innocent ou de Silmarils[9].

De janvier à mai 1996, Lofofora compose les titres de son deuxième album. Il fait enregistrer Peuh ! par André Gielen[10] au studio Hautregard qui contient le morceau Shiva skunk composé avec Ekova[11] ainsi que Vive le feu, reprise des Bérurier Noir. Avant sa commercialisation à la fin août 1996, le quartet se produit lors du festival CMJ à l’Under Acme de New York ainsi qu’au Québec[12]. C’est le même André Gielen qui enregistre en juin 1998 les deux titres issus de la collaboration entre Lofofora et le groupe de rap Kabal (Grand et fort et La bête)[13] ainsi que leur troisième album, Dur comme fer, en octobre 1998 (commercialisé en mars 1999), sans doute le plus abouti et le plus sombre du quartet (tempos lourds et inquiétants) . Le titre PMGBO (Partouze Musicale Gang Bang Oral) célèbre les dix ans du groupe en rassemblant des membres de La Calcine, de Kabal, de LTNO, de Mass Hysteria et d’Oneyed Jack. Quant aux Liquides de mon corps, sa composition est issue de la demande du groupe hollandais Transpunk à Reuno d’écrire un titre pour leur prochain album, projet qui aboutira à la rencontre des deux groupes pour enregistrer Les liquides avec Densio au sitar.

Après la tournée de Dur comme fer qui s’achève à la fin 1999, les membres de Lofofora prennent du recul, fruits de tensions au sein du groupe[14], et contribuent chacun à de nombreuses collaborations ou projets. Malgré les rumeurs de split[15], le groupe se retrouve au studio Praxis à Cagnes-sur-Mer en janvier 2001 pour enregistrer avec Loïc Boisgirard la réorchestration de trois de leurs morceaux (Les gens, Viscéral et Weedub) ainsi que quatre reprises (Quand on a que la haine d’OTH, La chanson du forçat de Serge Gainsbourg, Vive ma liberté d’Arno, Madame rêve d’Alain Bashung) qui accompagne la retranscription audio de concerts donnés en novembre 1999 à Mulhouse (salle Noumatrouff) et à Montpellier (salle Victoire 2) dans Double (commercialisé en avril 2001). Lofofora retrouve les planches à l’occasion du Sriracha Tour (mai) et de certains festivals lors de l’été. À l’automne, Farid Tadjene quitte définitivement Lofofora pour se consacrer au projet In Vivo qu’il avait fondé avec Djamal de Kabal. Il est remplacé par Daniel Descieux, le guitariste de Sarkazein et de Noxious Enjoyment que connaît Phil Curtis qui joue également dans ce dernier groupe.

À la fin de l’année 2001, Lofofora répète en vue d’un nouvel album. Les compositions sont retardées par le départ brutal en juin 2002 du batteur Edgar Mireux qui est remplacé par Pierre Belleville venant d’Artsonic et ancien membre de Yop ! Pizza Jump[16]. Deux semaines après son arrivée, le groupe reçoit l’honneur de jouer sur la grande scène des Eurockéennes de Belfort où il invite le chanteur de Watcha (sur Ici ou ailleurs) et celui d’Astonvilla, Frédéric Franchitti (sur Madame rêve)[17] . Cependant, la prestation n’est pas à la hauteur de ses performances scéniques habituelles, le groupe cherchant ses marques qu’il trouvera pleinement en officiant comme tête d’affiche du troisième tour du Sriracha Sauce en octobre pour fêter les dix ans de la structure. En effet, Lofofora a alors achevé la composition dans le sud ouest de la France à la fin de l’été, ce qui donnera Le fond et la forme enregistré par Ken Ploquin au studio RDPC de Paris en septembre 2002 et commercialisé en janvier de l’année suivante.

En tournée, Lofofora retrouve un public plus large, composé de nouvelles générations (15-20 ans) qui découvre le pionnier de la fusion en France par Le fond et la forme, ce qui lui permet d’être la tête de nombreux festival à l’été 2003. Le groupe se plie pour la première fois à une promotion plus conséquente (tournée en show case à la Fnac, passage à Top of the pop sur France 2[18], dans le fou du roi sur France Inter de Stéphane Bern le 19 mars 2003, l’occasion d’interpréter 3 tonnes de T.N.T. de Jacques Higelin), Le Mouv’ ou Ouï FM les redécouvre et les diffuse. Le DVD en Lames de fond (avril 2004), réalisé par Christophe Menanteau les 1er et 2 octobre 2003 à La Cigale de Paris, témoigne de la renaissance de Lofofora après les tensions survenues en son sein.

Les choses qui nous dérangent est le second album du nouveau line-up de Lofofora dont les compositions sont davantage tournées vers le punk et où les textes de Reuno sont plus dépouillés. Enregistré au pressoir par une pointure de la scène rock française, Fred Norguet[19], il sort dans les bacs en avril 2005[20]. En octobre, Lofofora et Parabellum font dix dates en communs en France et en Suisse lors de la tournée intitulée « un cactus dans le chargeur ». Lofofora et Parabellum partageront aussi l'affiche des 5 ans du BetiZFest. Enfin, Lofofora effectue une tournée au Québec en mai 2006.

Après une résidence au Moulin de Brainans à l'été 2005 et quelques mois à composer aux studios Mains d'œuvres à St Ouen, , Lofofora enregistre en juin 2006 Mémoires de singes, leur sixième album studio, qui sort le 8 octobre 2007. Il a été enregistré au studio des Milans par Laurent Etxemendi.[21] et comporte un morceau en collaboration avec King Ju de Stupeflip, Torture co-écrit avec Reuno Wangermez. Sans temps morts et davantage rentre dedans que les précédents opus, Mémoires de singes surprend d'abord par son son : la patte de Laurent Etxemendi efface quelque peu le son habituel de Lofofora et l'oriente vers quelque chose de plus lisse (guitares mises en avant au détriment de la basse, voix très "produite" notamment sur le morceau Nuit blanche, etc.)[22].

Avec un peu d'avance, Lofofora fête ses 20 ans avec la sortie d'un coffret regroupant cinq de ses albums - dont certains n'étaient plus distribués - en octobre 2008.

En mars 2009, le batteur Pierre Belleville décide de quitter le groupe pour officier au sein du groupe pop The Do. Selon les autres membres de Lofofora, la nouvelle leur est parvenue par le biais d'un courriel où Pierre Belleville évoquait sa « lassitude » ainsi qu'un choix dicté par « l'amour de la musique ».[23] Il est remplacé sur scène par le batteur du groupe stoner rock dunkerquois Zoé, Vincent Hernault.

Un groupe engagé

Lofofora est considéré comme le « parrain » par de nombreux groupes (Carcharias, Ekova, Eyeless, Oneyed Jack, Masnada, Mass Hysteria, Tripod, Watcha, Kabaletc.) qu’il a contribué à faire connaître en les faisant jouer lors de ses première partie mais surtout en les intégrant dans leur structure de management, Sriracha Sauce. Au sein de cette dernière, Lofofora fait figure de locomotive pour financer l’association ainsi que pour promouvoir les autres talents. Dans ce but, Lofofora crée avec Philippe Roizès, journaliste à Rage, un fanzine en décembre 1996 qui deviendra rapidement celui de Sriracha Sauce[24]. L’histoire de Lofofora est intimement liée à Sriracha jusqu’à la fermeture de cette dernière en 2006[25].

D’ailleurs, l’entourage du quartet en concert est entièrement composé d’individus ayant œuvré au sein de Sriracha (Gigi, la régisseuse qui avait officié pour X Syndicate, Ludo au merchandising, Yoda, ingénieur lumière, l’un des trois rappeurs de La Calcine depuis 1999 tout comme DJ Tag Off, backliner).

Invitant régulièrement des stands d’associations locales et politiques lors de ses concerts, Lofofora a donné de nombreux concerts de soutien au fil des ans[26], notamment au SCALP, à différentes associations de mal logés, au Mouvement de l'immigration et des banlieues (mars 1997), au Monde Libertaire (septembre 1997), au Zapatiste du Chiapas (décembre 1997), à la Fédération anarchiste (janvier 1998), à l’association Orphelins sida international (quinze dates en mai 2001)[27], contre la Guerre en Irak (mai 2003), etc.

Les textes de Reuno Wangermez abordent souvent de manière incisive les maux de notre société. Bien qu’il réfute l’« étiquette de chanteur engagé » et d’être « un brandisseur d’étendard », préférant voir dans ses chansons ses propres « états d’âme personnels » et ses « réactions » face au monde qui l’entoure[28], ses textes dénoncent le racisme, le Front National et l’extrême droite (No Facho, L’œuf, Alarme citoyens), le négationnisme (Amnes’History), les sphères médiatiques dominantes et les experts à gages (Justice pour tous, Really TV, Intox populi), le système néo-libéral (Rêve et crève en démocratie, Social killer, Employé du mois), l’impérialisme américain (Nouveau monde, Mondiale paranoïa), l’individualisme et la bêtise crasse (Holiday in France, Les gens), le nationalisme (Tricolore) ou aborde le Conflit israélo-palestinien (Comme à la guerre). Souvent critiqué comme étant un donneur de leçons[29], il a composé en 1999 Charisman dont les paroles mettent en garde contre la fascination qu’exercent les beaux parleurs et le pouvoir des mots dont ceux des « chanteurs de rock, de rap, de variété ». De même, il compose avec DJ Tag Off Rock’n’roll class affaire (2005) qui tourne en dérision les groupes « pas authentique » qui prennent « un air énervé » en surfant sur la mode de la contestation et du néo-métal à l’américaine. Enfin, il est indéniable que le succès de Lofofora – outre ses compositions – provient pour une part du charisme de son chanteur, de la qualité de ses textes (puisant son inspiration dans l’univers du dessinateur Charles Burns ou du romancier Jim Thompson[30]) ainsi qu’à l’intelligibilité de ses paroles sur disques comme sur scène.

Après Parabellum (Anarchie en Chiraquie, 1988), Lofofora reprend le mythique Anarchy in the UK des Sex Pistols composé en 1976. Jouant ce titre lors de ses concerts depuis 2005, le quartet ne peut cependant enregistrer Anarchie en Sarkozy par le refus de Warner Chappel Édition qui détient les droits des Sex Pistols[31].

L'autre côté du miroir

« (...)nous avons une page myspace. Page que je visite plus ou moins régulièrement avec mon Power Macintosh alimenté par l'énergie nucléaire de EDF que je paye par chèque BNP avec de l'argent de la Banque de France, le même qui sert a remplir le réservoir de ma Renault Twingo en sans plomb 95, mais pas chez Total, là je boycott. Comme quoi on a chacun ses limites dans la résistance comme dans la collaboration. »

— Reuno (sur le forum officiel du groupe)

L'engagement du groupe est remis en cause par quelques détracteurs du fait de sa présence à des fin d'auto-promotion sur le site myspace appartenant à la transnationale des médias News Corporation de Rupert Murdoch en toute connaissance de cause, rejete le bien fondé du document Keep Myspace out of Punk au prétexte qu'il s'agirait d'une « théorie » du « groupe mort » qu'est selon Reuno Wangermez - les Bérurier Noir[32].

Membres du groupe

Voix 
Guitare 
  • Karl (1989)
  • Pascal Lalaurie (1990-1994)
  • Farid « Ridfa » Tadjene (1995- automne 2001)
  • Daniel Descieux (automne 2001-aujourd’hui)
Basse 
  • Phil Curty (1989-aujourd’hui)
Batterie 
  • Erik Rossignol (dit Ragout) (1989-1992)
  • Edgar Mireux (1992-juin 2002)
  • Pierre Belleville (juin 2002-avril 2009)
  • Vincent Hernault (avril 2009 - aujourd'hui)

Discographie

Albums studio

(excepté Mémoire de singes où le visuel est l’œuvre de King Ju de Stupeflip, le graphisme des pochettes est réalisé par Phil Curty, le bassiste.)

Albums en public et de reprises

2001 : Les passantes sur l’album d’hommage à Georges Brassens intitulé Les Oiseaux de passage.

Coffret

Singles et collaborations.

  • 1995 : Holiday in France, Labels/Virgin. (remixé par Doctor L d’Assassin)
  • 1996 : Amnes’History, Labels/Virgin (remixé par Pushy !)
  • 1999 : K / L, Hostile/T.R.I.P.S. (2 titres "la bête" et "grand et fort" en collaboration avec Kabal)
  • 2001 : Du goudron et des plumes en collaboration avec Noxious Enjoyment sur la compilation French Core.
  • 2001 : Sister sur l’album Soft Breeze And Tsunami Breaks… de et avecEkova.
  • 2001 : 1 million remixé par LTNO sur la B.O du film Les Aliénés.
  • (à venir) : Reuno Wangermez, Phil Curty, Farid Tadjene et Daniel Descieux sur l’album Lutte des clashs de Djamal (ex-Kabal, membre d’In Vivo).

Clips.

  • 1995 : L’Œuf.
  • 1995 : Holiday in France.
  • 1996 : Amnes’History (réalisé par Florent Emilio Siri)
  • 1999 : Les Gens.
  • 2003 : Le Fond et la Forme.
  • 2008 : Mémoire de singes (réalisé par Julien Tandé et Nicolas Lhomme)[34]

Apparitions et collaborations à l’extérieur de Lofofora

Reuno Wangermez

  • 1995 : L’Opportuniste (de Jacques Dutronc) avec Treponem Pal sur la compilation "Les Bons... Les Brutes" du FAIR.
  • 1999 : voix sur l’album À toi de voir de Boost.
  • 2001 : LD sur l’album Totuko de Carc(h)arias.
  • 2001: Ce n’est pas le monde sur l’album mas001 de Masnada.
  • 2002: Missing Sky sur l’album When shadows Seduce de Eyeless.
  • 2002: The Ennemy sur l’album Whore King Class de Noxious Enjoyment.
  • 2002 : Slow Flood sur l’album Strange d’Astonvilla.
  • 2003: Ruines sur l’album Interaction des Sleeppers.
  • 2003 : Brigade sur l’album Des maux s’insèrent de La Calcine.
  • 2004 : War of Words sur l’album Path to the unknown d’Eyeless.
  • 2004: reprise de Panik de Métal Urbain avec Grum Lee[35]
  • 2005 : écriture de textes pour l’album Panem, circenses and Rock and roll de Parabellum.
  • 2005 : voix sur l’album de MaïsMan.
  • 2006 : voix sur la B.O. du film Judas.
  • 2006 : La Ballade des obsédés avec Dip sur l’album La tribu bouffe du… Gotainer.
  • 2006 : J’ai vu sur l’album Renaissance du Noyau Dur
  • 2007 : écriture de textes pour l’album Si vis pacem de Parabellum.
  • 2007 : Apocalypse sur l’album Carpe diem du groupe Le Cercle Macabre.
  • 2008 : Bizarre sur l'album Sound asylum de JMPZ
  • Mudweiser[36]. Groupe de Montpellier fondé en octobre 2005 réunissant des membres de Enkindle, Eyeless, Opposite prompt side et de Mass of nameless, Reuno rejoint ce projet en mai 2006 où il chante en anglais. Sortie d’un maxi 5 titres intitulé Elvis love me (2006) .

Pascal Lalaurie

Après avoir quitté Lofofora en 1994, il est le bassiste de Noxious Enjoyment (1994-1999) et fonde en parallèle Les Varans de Komodo en 1996 avec Jérôme Boursault (ex-Moskokids). En 1999, il accompagnera sur scène le groupe Kabal. Depuis, il s’est reconverti comme professeur de guitare.

Farid « Ridfa » Tadjene[37]

  • 1998 : Chemical Clouds sur l’album Arise d’Oneyed Jack.
  • 1999 : collaboration sur l’album d’Ethnician.
  • 2003 : Brigade sur l’album Des maux s’insèrent de La Calcine.
  • In Vivo. Projet en 2000 avec Djamal de Kabal et Denis (sitar). Il quitte la formation en 2003 après la tournée faisant suite au premier album du groupe (2002).
  • Après une période difficile (2003-2006) [38], il se consacre depuis 2007 à deux projets solos (à paraître).

Daniel Descieux

  • Noxious Enjoyment. Il rejoint le groupe en 1995. Il a enregistré Extending perversion (2001), Whore-King-Class (2002) et Have a nice death (2004).

Phil Curty

  • Noxious Enjoyment. Il rejoint le groupe en 1999.
  • 2006 : J’ai vu sur l’album Renaissance du Noyau Dur.

Erik Rossignol (dit Ragout)

  • Ancien batteur de Zero Divide (1981-1985), d'Autoportrait (1985-1988) et des Hammers (1988-1989).

Edgar Mireux

  • Organic. Projet datant de 1999 rassemblant Tanguy (ancien chanteur de No Return) et Pascal, alors machiniste de Mass Hysteria.
  • Après son départ de Lofofora, il a joué pour Artsonic (2003) puis pour Delicious jusqu’en 2006. Depuis, il participe à de nombreux big bang de jazz et assure en parallèle des cours de batterie.

Pierre Belleville[39]

  • Destruction Incorporated. Projet avec Shanka (No one is innocent) et Bastien Burger (ex-Madjik) depuis 2005[40].
  • Plug-in. Fondé en 1998, il participe au groupe depuis mars 1999[41].
  • Accompagne en studio Olivia Baume (album à paraître).
  • Accompagne Eths en studio en avril 2007 pour l'album Tératologie.
  • Participe au magazine consacré à la batterie DrumPart en écrivant et reprenant des rythmes et des morceaux.

Notes et références

  1. Katia Kulawick, « Lofofora. Le précurseur », p.23-24, Rock Sound, n°28, septembre 1995.
  2. Reuno Wangermez explique ainsi le choix du nom du groupe : « Les influences tribales, indiennes ou mayas sont en rapport avec le nom du groupe. Ce mélange de lignes courbes et souples avec une certaine agressivité résume bien notre musique et l’esprit du groupe. On avait choisi le nom pour sa sonorité. Et puis on s’est rendu compte que la philosophie du Peyotl était liée au respect et à l’ouverture d’esprit. Ce n’est pas une simple drogue » (Philippe Roizès, « Lofofora », p.28-29, Rage, mars 1995).
  3. Selon son témoignage sur son site personnel.
  4. Sébastien Homer, « Fusion. Le collectif Sriracha Sauce fête ses dix ans », l’Humanité, édition du 11 octobre 2002
  5. Le squat de la Moskova a vu éclore des groupes aussi différents que les Moskokids, Les Varans de Komodo ou Bernadette Soubirou.
  6. Thomas Sotinel, « Les rencontres Transmusicales de Rennes. Voyage dans les profondeurs du rock français indépendant et fier de l’être », Le Monde, édition du 25 novembre 1993.
  7. David Weber avait officié peu de temps auparavant pour Treponem Pal et les Young Gods.
  8. Le groupe est hébergé au squat du Garage, haut lieu artistique Suisse.
  9. Lofofora comme No one is innocent ou Silmarils surfent sur le retour du métal à la radio, leurs titres étant diffusé par des radios telles que Skyrock ou Fun Radio. La tournée originelle après la sortie comprend 92 dates du 1er mars au 28 novembre 1995 dont un passage à la Fête de l’Humanité. En décembre, Lofofora effectue une tournée de 10 concerts au Canada avec GrimSkunk et The Smalls. Au total, Lofofora assure 115 concerts lors de l’année 1995.
  10. André Gielen avait enregistré auparavant Channel Zero, Deviate ou Hoax.
  11. C’est Farid Tadjene qui connaissant Medhi Haddab fit découvrir Ekova aux autres membres de Lofofora. Ekova entre ainsi dans l’association Sriracha Sauce.
  12. Katia Kulawick, « Lofofora. Qui peut le moins peuh ! le plus », p.50-51, Rock Sound, octobre 1996. Le groupe joue un set de 30 minutes devant 600 personnes. C’est à ce jour le seul concert aux États-Unis.
  13. En répétition en janvier au New York studio, Lofofora invite Kabal avec lequel il compose deux titres. Ce projet qui se voulait plus ample s’arrête là, faute de financement de la part d’Hostile. Ils joueront ensemble sur une quinzaine de date en janvier 1999.
  14. Sur les tensions au sein de Lofofora, un témoignage a posteriori de Farid Tedjene lors de la sortie de Lames de fond (2003) sur le forum du site officiel du groupe où il se plaint du manque de reconnaissance de Phil Curtis et Reuno Wangermez aux anciens membres ([1]).
  15. La rumeur est énoncée – entre autres – dans Rock Sound et No Pasaran (n°86, avril 2001). Sur le sujet, Reuno Wangermez répond ainsi à Strasbourg Magazine : « Ben écoute tu lis ce que tu veux ! Il y a eu un petit flottement cet été au sein de Lofofora, rien de grave en ce qui concerne une prise de tête intérieure….sur le 1er album de Lofofora il y avait un guitariste qui s’appelait Pascal et qui à décidé un jour de quitter le groupe mais c’est pas parce qu’on s’étaient engueulés ou qu’il y avait eu un clash entre nous, ses raisons elles étaient toutes personnelles et la décision de Farid sur laquelle il est revenu était toutes aussi personnelle et comme on ne fait pas d’interview ni pour Voici ni pour Gala vous ne saurez pas ! ! ! [rires]. » ([2])
  16. Les membres de Lofofora contactent le batteur de Watcha, Keuj, pour qu’il assure les concerts pendant la période des festivals. Ce dernier les oriente vers Pierre Belleville (entretien de Reuno Wangermez.).
  17. Lofofora avait déjà joué aux Eurockéennes en 1999 mais sur la petite scène.
  18. Avant Top of the top ou le groupe interprète Le fond et la forme, Lofofora n’était passé qu’une seule fois à la télévision lors de l’émission Nulle part ailleurs sur Canal Plus où il avait interprété le morceau le plus radical de Peuh !, Envie de tuer, le 28 septembre 1996. Repassant à Top of the pop le 27 avril 2005 pour interpréter Quelqu’un de bien, Reuno justifie ainsi le passage de son groupe lors d’une interview à Mygmusique le 15 mai 2005 : « Qu’il n’y a pas que de la variet’ tout court, qu’il n’y a pas que des gens qui chantent en play-back… C’est quand même une émission pas terrible, c’est les gamins qui la regardent. Ca me fait rire qu’il y ait des gens qui me demandent pourquoi tu passes dans cette émission de merde, il faut rester underground… Ils te font la leçon alors qu’ils viennent de passer 4 heures devant leur TV à regarder Ardisson, la star ac’, Jennifer Lopez … On le fait parce qu’il y a une place à prendre, on nous demande de jouer en live, donc on le fait. On ne va pas faire les guignols à raconter nos vies, on se met pas une plume dans le cul, on ne fait pas du play-back et puis on empêche Emma Daumas ou je ne sais pas qui de passer une fois de plus, à la limite, c’est pas mal non ? » ([3]).
  19. Fred Norguet a officié – entre autres – pour Ez3kiel ou les Burning Heads
  20. Une des options qui s'offrait à Lofofora était d'enregistrer cet album par l'ancien batteur de Black Flag, Bill Stevenson, aux Etats-Unis (interview de Reuno Wangermez lors du festival Lez'arts scéniques, le 1er août 2008 : [4]
  21. Laurent Etxemendi a enregistré les albums Throught the absurd de Trepalium (2004) From mars to sirius de Gojira (2005), l’album Chrysalides funèbres de Coverage (2005) 005). Il a en outre réalisé des albums de Aygghon, Manimal ou Psykup.
  22. Comme le souligne les chroniques de Visual Musique [5] ou de Fenec [6]
  23. Mat, « It's a long way to the top...», rubrique News, 31 mars 2009, Site officiel de Lofofora.
  24. Les deux premiers numéros du fanzine sont financés dans une vision promotionnelle par la maison de disque de Lofofora, Virgin. Après une période où il fut financer par Yelen (Mass Hysteria et Oneyed Jack), c’est Sriracha sauce qui trouvera les fonds. Le fanzine sera édité jusqu’au début des années 2000, le tirage moyen étant de 30 000 exemplaires.
  25. Reno Wangermez explique ainsi le thème de la chanson Nous autres de l'album Mémoires de singes : "Une phrase comme : "si jamais l'aventure nous sépare, j'en suis sûr, on se retrouvera", c'est un peu la fin de l'histoire de Sriracha" (extrait de : Benoît Fillette, Mémoire de singes, maquette de promotion, [7] .
  26. Fara C., « Lofofora secoue les neurones », l’Humanité, édition du 22 novembre 1997
  27. Il s’agit du Sriracha Tour Possee qui regroupe Black Bomb A, Watcha, Oneyed Jack et Lofofora.
  28. A ce sujet, voir l’interview qu’il donne au site Acontresens lors d’un concert à Rennes le 24 octobre 2002.
  29. À ce sujet, la chronique de Peuh ! (Benoît Sabatier, Les Inrockuptibles, n°70, 11 octobre 1996) : « (…) L’haleine gorgée de haine, Peuh ! évacue sa bile clé en main. Antisocial, Lofofora crache son train-train. Les thèmes de ses pamphlets sociaux-révoltés sont (s)abordés façon grosse cavalerie. Mais grouiner comme une truie qu’on égorge débouche rarement sur le déboulonnage de l’ordre établi. (…) Pour la virulence, on a entendu mille fois plus précis et incisif chez NTM ou même Miossec que chez ce Trust crâneur »
  30. Interview par Vincent Lavigne et le portrait de Reuno Wangermez sur le webzine Vacarm .
  31. Le texte d’Anarchie en Sarkozy est le suivant : « Moi je suis l’Antéchrist, moi je suis l'anarchiste. / Je sais pas ce que je veux, /Mais je sais comment je l'aurai / En détruisant les faux semblants /Car moi, je veux être l'anarchie / L'anarchie en Sarkozy, / C'est pas encore pour aujourd'hui / Je veux foutre la merde contre la léthargie / Et tout vos rêves de Monoprix / Car moi, je veux être l'anarchie / Tant de moyens d'avoir ce qu'on veut / Je prend le meilleur, je prends le reste / J'utilise mes ennemis / Je me sers de l'anarchie / Car moi, je veux être l'anarchie / Résiste à l'insécurité / Résiste aux immigrés /Résiste à la liberté /Et nous voici en Sarkozy / C'est comme notre nouveau pays / Et moi, je veux être un anarchiste » (extrait de Reuno, « Anarchie tant pis », 4 mai 2007, [8]).
  32. « Je suis d'accord avec la théorie des Berus mais avouez que c'est plus facile pour un groupe mort d'avoir ce genre de positions.» affirme Reuno sur le forum du site officiel de Lofofora. Sur cet aspect, l'interview sonore de Reuno sur le peer to peer sur le site l'Upperground donne des indications sur ce point : [9].
  33. Le DVD Lames de Fond a été vendu à 14 000 exemplaires au 1er septembre 2008 (extrait de : Benoît Fillette, Mémoire de Singes, maquette de promotion, 2p, 2008)
  34. Le clip est disponible sur le site Dailymotion : Mémoire de singes
  35. Ce titre a été enregistré en backstage le 20 octobre 2004 et est disponible sur le site de Grum Lee .
  36. Mudweiser dispose d’une page personnelle sur Myspace et de son propre site.
  37. Farid Tadjene dispose d’une page personnelle sur Myspace
  38. Selon son propre témoignage, il a été sans-abri à Bordeaux durant une année (2003-2004) ([10]).
  39. Pierre Belleville possède une page personnelle sur Myspace.
  40. Destruction Incorporated dispose d’une page personnelle sur Myspace.
  41. Plug-in dispose d’un site.

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