- André Remondet
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André Remondet Présentation Naissance 1908 Décès 1998 (à 90 ans) Nationalité France Activité(s) Architecte, urbaniste, enseignant à l'ENSBA
Architecte des bâtiments civils et palais nationauxFormation École nationale supérieure des beaux-arts, atelier Expert Œuvre Réalisations Ambassade de France aux États-Unis d’Amérique Distinctions Premier grand prix de Rome (1936)
Académie des beaux-arts (1980)modifier André Remondet est un architecte français prix de Rome né en 1908 et décédé en 1998.
Biographie
Entré à l'École nationale supérieure des beaux-arts, il est l'élève notamment de Roger-Henri Expert, dont il achève certaines réalisations après la Seconde Guerre mondiale (l'École normale supérieure de Cachan et l'église Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus de Metz). Il remporte le premier grand Prix de Rome en 1936. Il séjourne ainsi à la Villa Médicis du 16 janvier 1937 jusqu'à sa mobilisation en septembre 1939. Il effectue par ailleurs un séjour aux États-Unis d'où il revient diplômé de l'Université George Washington et de l'Institut Structurel de New York. Il participe à l'armée du général Patton pour la libération de la France puis de l'Europe en 1945 comme sous-lieutenant[1].
De retour en France, il suit une carrière d'architecte officiel : nommé architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux, il succède à Auguste Perret à la tête de son atelier à l'École nationale supérieure des beaux-arts et construit un certain nombre de bâtiments publics prestigieux. Il est nommé architecte en chef des ZUP de Pau, Poitiers Nanterre et Avignon, et architecte-conseil de la ZUP de Vitry-sur-Seine.
Formateur de nombreux architectes, et gardant de nombreux contacts aux États-Unis, il a accueilli dans son agence l'architecte américain Frank Gehry de passage en France en 1961. Il collabore par ailleurs avec l'architecte Paul Nelson.
Il est élu en 1980 à l'Académie des beaux-arts dans le 5e fauteuil de la section architecture en remplacement d'Urbain Cassan.
Principales réalisations
- 1951 : abris du cercle méridien de Paris avec Jean Prouvé dans le 14e arrondissement de Paris[2]
- 1953-1954 : immeubles de logements sociaux HLM, rue Courtois à Pantin (Seine-Saint-Denis) en collaboration avec Denis Honegger[3]
- 1960 : lycée climatique d'Argelès-Gazost (Hautes-Pyrénées)
- 1965-1974 : hôpital d'Arles en collaboration avec Paul Nelson et Pierre Devinoy
- 1966 : piscine municipale d'Avignon
- 1966 : église Sainte-Marie-Magdeleine au Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine)
- 1966-1967 : groupes scolaires Jacques Decour et La Fontaine à Nanterre
- 1970 : église Saint-Pierre à Pau
- 1970 : église Sainte-Croix à Bayonne
- 1972-1974 : immeuble de la direction des affaires sociales du ministère de la Santé, 58-66 rue de Mouzaïa, dans le 19e arrondissement de Paris en collaboration avec Claude Parent
- 1975-1982 : Ambassade de France aux États-Unis d’Amérique à Washington[4]
Notes
- Article de Radio Prague : "Quand le marin français Pin faisait prisonniers les SS de Zbraslav" Cf.
- "L’inventaire et le patrimoine de l’astronomie. L’exemple des cercles méridiens et de leurs abris", n°6, septembre 2005 Article de la revue In situ,
- Notice sur l'Atlas du Patrimoine du 93
- Historique sur le site de l'Ambassade.
- Portail de l’architecture et de l’urbanisme
Catégories :- Architecte français
- Élève de l'École nationale supérieure des beaux-arts
- Prix de Rome en architecture
- Pensionnaire de la Villa Médicis
- Académie des beaux-arts (France)
- Naissance en 1908
- Décès en 1998
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