Ligne 1 du tramway du Mans

T1
Réseau	Setram
Année d’ouverture	2007
Dernière extension	2007
Exploitant	Setram
Conduite (système)	Semi-automatique, avec conducteur
Matériel utilisé	Alsthom
Points d’arrêt	30
Longueur	15,4 km
Communes desservies	1
Fréquentation (moy. par an)	17 520 millions (2007)
Schéma de la ligne Légende Université Ribay - Campus Haute Venelle - clinique du Pré Cadran-Epine Hopital Théodore Monod Gambetta-Murier Lafayette Eperon - Cité Plantagenêt République Préfecture Leclerc Fleurus Gares Emile Zola Viaducs Jaurès - Pavillon Saint Martin Pontlieue Durand-Vaillant Goya Centre Sud-Glonnières Jules Raimu Pôle Santé Sud Antarès - MMArena

La ligne 1 du tramway du Mans est la première ligne exploitée par la Setram, mise en service le 17 Novembre 2007 entre la salle de spectacle Antarès et le campus universitaire du Ribay, et prolongée par un nouveau tronçon à la station Saint-Martin dès le 22 Décembre 2007. La fréquentation moyenne de cette ligne varie de 45 000 à 48 000 usagers par jour. Le record du nombre d'usagers en une journée est de 57 104, record enregistré le 19 Juin 2009, lors de la parade des pilotes des 24 heures du Mans^[1]. Cependant, le record chevauche celui de l'ouverture du tramway. Gratuit pendant deux jours, il acueilli un total de 250 000 passagers sur les seules journées du 17 et 18 Novembre 2007, ce qui fait un partage d'environ 125 000 passagers par jour durant le week-end. Le tracé de cette ligne est partiellement repris sur l'ancienne ligne 3 du premier tramway du Mans. Cette ligne, datant de 1897, était cependant plus réduite que la T1 actuelle puisqu'elle ne faisait le trajet que de Pontlieue jusqu'à l'Hôpital en passant par la place de la république.

Cette ligne de tramway fut parmi les moins chères de France en ne coûtant que 20 millions d'euros le kilomètre^[2].

Géographie

Le tracé possède la particularité d'être composé d'une branche et demie et d'être ainsi constitué de trois terminus (Université, Espal et Antarès). La ligne réalise une grande transversale nord-ouest/sud. La branche dite des sablons ouvre la voie vers l'est de la ville. Cette branche fut souhaitée afin de désenclaver les quartiers sensibles des Sablons et de l'Espal^[3]. Au sud également, cela a également permis d'ouvrir la voie du centre-ville à des quartiers en ZUS comme les Glonnières. Au nord, le tramway passe à proximité du quartier difficile de l'Epine (également classé ZUS par l'insee)^[4]. D'un terminus à l'autre, la ligne est longue de 15,4 kilomètres. Le tracé suit l'allongement de la ville, qui s'effectue bien davantage du nord au sud que d'est en ouest. Le tramway ne sort pas de la ville, cette ligne est intra-muros uniquement. Cependant, il chevauche la commune de Rouillon à l'ouest, d'Yvré l'évêque au Nord et d'Arnage-Mulsanne au sud. La ligne T1 n'emprunte que deux ponts: le pont Gambetta au nord ouest du centre-ville et le nouveau pont de pontlieue au niveau du quartier du même nom.

Ambition et finalité à court terme

Plan de la ligne T1 depuis 2007

Les trois terminus sont volontairement placés aux extrémités de la ville, afin de valoriser les parkings relais installés en même temps que la première ligne. La ligne T1 doit à long terme devenir l'épine dorsale d'un réseau de transports urbains conséquents. Le campus du Ribay-Université a connu une période d'urbanisation intense entre 2006 et 2008, et l'arrivée du tramway a permis, là aussi, de désenclaver le quartier et de permettre une meilleure accessibilité de l'Université du Maine. L'objectif est atteint grâce à un temps de parcours de 20 minutes de l'université à la gare nord et de seulement 15 minutes pour le centre-ville. Ensuite, cela a permis de relier plus facilement la scène et la médiathèque de l'Espal aux quartiers centraux. Ce théâtre, auparavant difficile d'accès, est le deuxième de la ville en termes de programmation après le théâtre municipal. De plus, le même terminus permet de rejoindre l'Arche de la nature. Là-bas furent testés les vel'nature, premier système de vélo libre-service, de 2007 à aujourd'hui. Le système sera étendu tout du long de la ligne T1 au printemps 2010^[5].

Cette ligne permet également de faire se rejoindre les deux pôles majeurs du service médicale manceau: le centre hôspitalier général et le pôle santé sud. A terme, la nouvelle ligne (de tramway ou de BusWay) en partance pour Allonnes devrait permettre d'atteindre encore plus aisément le troisième grand pôle médical de la ville: le centre hôspitalier spécialisé de la Sarthe (CHSS). Enfin, la ligne T1 permettra à l'été 2010 de rejoindre le nouveau pôle d'excellence sportive. Ce pôle est en construction depuis fin 2007^[6]. Alors que le tramway dessert déjà la salle d'Antarès, elle permet également d'accéder à l'entrée nord du circuit Bugatti. Lors de la saison 2010-2011, elle permettra d'accéder au nouveau stade de 25 000 places de la ville: le MMArena^[7]. Ce terminus permet enfin d'accéder à l'hippodrome, la Pincenaridère (centre d'entraînement du MUC 72) et à la zone commerciale Family Village^[8].

Projets d'extension

A terme, la ligne T2 de tramway devrait permettre de faire se rejoindre la gare nord et le quartier de Bellevue. Cette ligne emprunterait en grande partie le tracé déjà réalisé par la ligne T1. Elle ne bifurquerait qu'au niveau de la place de l'Eperon en empruntant la place des Jacobins pour remonter jusqu'aux hauteurs de Coulaines. La ligne de Bus actuelle faisant ce trajet concentre plus de 10% des transports totaux des lignes d'autobus de la ville. La fréquentation de la ligne T2 pourrait atteindre approximativement les 23 000 usagers par jour. Cependant, rien n'est définitif et la possibilité d'amputer le tronçon Pontlieue-Espal à la ligne T1 pour la basculer sur la ligne T2, n'est pas exclure. Une troisième ligne a été étudiée. Elle devrait relier la Gare sud à la commune d'Allonnes. Cependant, de multiples problèmes (techniques et financiers majoritairement) se posent quant à la réalisation de cette dernière. Cette troisième ligne pourrait être remplacée par un système de BusWay^[9].

Notes et références

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