Lapeyrouse (Haute-Garonne)

Lapeyrouse (Haute-Garonne)

Lapeyrouse-Fossat

Lapeyrouse-Fossat
Blason ville fr Lapeyrouse-Fossat (Haute-Garonne).svg
Pays
drapeau de la France
     France
Région Midi-Pyrénées
Département Haute-Garonne
Arrondissement Arrondissement de Toulouse
Canton Canton de Montastruc-la-Conseillère
Code Insee 31273
Code postal 31180
Maire
Mandat en cours
Alain Guilleminot
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes des Coteaux du Girou
Coordonnées
géographiques
43° 41′ 34″ Nord
       1° 31′ 02″ Est
/ 43.6927777778, 1.51722222222
43° 41′ 34″ N 1° 31′ 02″ E / 43.6927777778, 1.51722222222
Altitudes moyenne : 195 m
minimale : 132 m
maximale : 215 m
Superficie 9,49 km² (949 ha)
Population sans
doubles comptes
2 056 hab.
(1999)
Densité 216 hab./km²
Carte de localisation de Lapeyrouse-Fossat

Lapeyrouse-Fossat est une commune française, située dans le département de la Haute-Garonne et la région Midi-Pyrénées

Ses habitants sont appelés les Lapeyrousiens et les Lapeyrousiennes

Sommaire

Blason

Blason : Parti, au premier d'azur à la lettre P capitale d'argent, au second aussi d'azur au besant d'or, soutenu d'un croissant d'argent ; le tout sommé d'un chef cousu de gueules chargé de trois étoiles d'or.

Géographie

La commune se situe géographiquement entre les autoroutes A62 reliant Toulouse à Bordeaux et A68 reliant Toulouse à Albi, et est proche de la RN 68. À la périphérie de la grande métropole toulousaine (14 kilomètres) elle a su préserver un cadre de vie d’une qualité certaine, grâce aux familles présentes ici depuis plusieurs générations ainsi qu’à celles qui sont venues s’y installer depuis quelques décennies.

Elle est voisine des communes de Castelmaurou et de Saint-Geniès-Bellevue, Saint Loup, Bazus. La plus grand ville à proximité de Lapeyrouse-Fossat est la ville de l'Union située au Sud-Ouest de la commune à 5 km. La rivière le Girou est le principal cours d'eau qui traverse la ville de Lapeyrouse-Fossat

Au nord, la zone essentiellement agricole dotée de grandes propriétés foncières et de terres de bonne valeur agronomique, correspondant à la plaine alluviale du girou. Au sud, le secteur vallonné du territoire communal s'est progressivement urbanisé autour des anciens hameaux (Belloc, Engorp, Le Fossat, le village), et le long des principales voies de communication. Il reste quelques enclaves agricoles disséminées sur un parcellaire très petit.

Son altitude est de 213 mètres. La température y est douce. Les vents qui y dominent sont ceux d'autan et du nord-ouest qui y soufflent parfois en tempête.

Histoire

Lapeyrouse-Fossat est un village ancien puisque déjà mentionné en 1254 comme fief de la baronnie de Castelmaurou, institué par l'évêque de Toulouse en faveur de Raimond de Castelnau. Le village a une double origine. Il a été formé des mots Lapeyrouse et Fossat, qui autrefois formaient deux communes distinctes, mais qui ont été réunies en une seule le 1er janvier 1836. Il reste peu de vestiges de cette époque, hormis deux châteaux de style moderne, dont l'un du XVIIIe siècle.

À noter l'existence de trois sites archéologiques recensés à ce jour par le service régional de l'archéologie et pour lesquels une protection dans leur état actuel se justifie. Il s'agit de la station gallo-romaine de Barranquet : une concentration significative de mobilier antique a été relevé en ce lieu. Les nombreux fragments d'éléments de construction et de décoration laissent entrevoir un important établissement rural ; de la station gallo-romaine de Bourrasse : une station antique caractérisée par des briques, des tuiles à rebord, des moellons de marne et de nombreux fragments de céramique ; des indices gallo-romains de Jouaninet : au nord-ouest de Jouaninet, une parcelle a livré des briques et quelques tegulae.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2001 2014 Alain Guilleminot SE
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Commune faisant partie de la deuxième circonscription de la Haute-Garonne

Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[1])
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005
493 607 894 1 295 1 596 2 056 2 373
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes
2005 : Population provisoire (enquête annuelle).

Lieux et monuments

L’église de l’Assomption (1516 et XIXe siècle)

Cette église a été reconstruite sur les vestiges d’une église plus ancienne. Son premier clocher date de 1530. Pendant 270 ans aucun entretien notable de l’édifice n’a été effectué. Après les troubles révolutionnaires, une restauration d’ensemble s’est imposée. Elle a été menée à bien, de manière très lente, entre 1829 et 1848. Elle constitue une quasi-reconstruction. Ce bâtiment est édifié en brique rouge de la région.

Le Château de Lapeyrouse (XVIIIe et XIXe siècles)

Le château est construit dans un immense parc planté d’arbres aux essences variées, comparables à ceux du Jardin des plantes. Aux XVIIIe et XIXe siècles, le château occupe une place essentielle dans la vie du village et constitue la tête d’une exploitation de plusieurs centaines d’hectares qui dépasse largement les limites de la commune, avec trois ensembles approximativement semblables : le groupe Lapeyrouse-Castelmaurou, l’ensemble de Buissaison au nord du territoire communal et le domaine situé sur la commune de Bazus. En 1901, monsieur de Bazelaire en fait l’acquisition. Le château est la propriété de son petit fils, M. de Rimonteil de Lombarés jusqu’en 2006.

Personnalités liées à la commune

  • Philippe-Isidore Picot de Lapeyrouse(1744-1818) est toulousain et issu d’une famille bourgeoise enrichie dans le négoce qui accède à la noblesse en devenant capitoul. Philippe Picot hérite du domaine et du château de Lapeyrouse-Fossat par son oncle. Après une carrière assez courte dans la magistrature, il devient naturaliste et publie "L’histoire abrégée des plantes et des Pyrénées". Professeur à l’École centrale de la Haute-Garonne, à l’École des Mines de Paris (1795), doyen de la Faculté des sciences et secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse, il aborde également la vie politique. Il devient le premier président du Conseil général de la Haute-Garonne en 1800-1801, maire de Toulouse de 1800 à 1806 puis député pendant les Cent jours en 1815. Il fonde le futur Muséum d’histoire naturelle dans l’ancien monastère des Carmes déchaussés et il est à l’origine de l’ouverture du lycée de garçons en 1806. Cette année là, Napoléon le nomme Baron d’Empire. Son fils, Isidore, est devenu maire de Lapeyrouse-Fossat en 1819 pendant une dizaine d’années.

Toponymie


Voir aussi

  • Portail de la Haute-Garonne Portail de la Haute-Garonne
  • Portail de la région Midi-Pyrénées Portail de la région Midi-Pyrénées

Notes et références

Liens externes

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Lapeyrouse (Haute-Garonne) de Wikipédia en français (auteurs)

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