Landes de Bretagne

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Le Mouton des Landes de Bretagne est un mouton local et rustique de la Bretagne historique. Il est appelé Dañvad Lanneier Breizh en breton.[réf. souhaitée] Il a été redécouvert dans le sud Bretagne, en Brière, dans le département de la Loire-Atlantique.

Sommaire

Descriptions dans la littérature

La littérature zootechnique conserve la trace du mouton des Landes de Bretagne, dont la couleur diffère du mouton commun de l'ouest de la France. Le mouton des landes de Bretagne était très majoritairement noir dans l'ouest d'une ligne Saint Nazaire, Savenay, Derval, Saint Brieuc. De très nombreux témoignages attestent de cette couleur noire[N 1],[N 2],[N 3],[N 4],[N 5],[N 6],[N 7],[N 8],[N 9],[N 10],[N 11],[N 12],[N 13],[N 14].

En Basse-Bretagne, le mouton breton est donc très majoritairement noir. Dans l'ouest breton, le Mouton des Landes de Bretagne a un air de famille avec les moutons du Pays de Galles, comme le defaid duon mynidd cymreig (Black Welsh Mountain Sheep, en anglais). En Haute-Bretagne, la population de mouton formait une sorte de continuum, et dans les Marches de Bretagne, vers Ancenis par exemple, les moutons ressemblaient de plus en plus aux moutons de l'ouest de la France. L'ensemble de ces populations de moutons descendant probablement des mêmes moutons de type celtique qui peuplaient le nord ouest de l'Europe dans l'Antiquité.

Dans le sud de la Bretagne, en Loire-Atlantique, le mouton noir s'étend au delà de la Basse-Bretagne (Pays de Guérande compris). Il semble que le changement de population corresponde à la zone de forte densité de landes dans un grand nord-ouest du Pays Nantais. À l'ouest d'une ligne Derval / Savenay, les landes représentaient plus de 40 pour cent des terres. En comparaison, le sud Loire et l'est de la Loire-Atlantique, présentent environ 5 pour cent de surface de type landes, et le système agricole diffère.

René Bourrigaud, dans sa thèse Le Développement Agricole au 19e siècle en Loire-Atlantique (p. 64), écrit que « le défrichement des landes sera fatal aux moutons noirs de petite race. » Il précise qu'il y en avait 200 000 têtes en 1828 et 80 000 d'une autre espèce à tête rousse (mouton d'Anjou) produite sur les bonnes terres. Le cheptel ovin du département croît jusqu'à 300 000 en 1840, puis s'effondre sous le Second Empire (moins de 100 000 têtes en 1882). Selon René Bourrigaud, le mouton trouve mal sa place dans le nouveau système agricole. Il donne des chiffres pour une exploitation type au début et à la fin XIXe siècle : en 1800 une exploitation moyenne de 30 hectares possédait un troupeau de 50 brebis, en 1880 les moutons ont disparu de l'exploitation. Vers 1840 il y avait environ 120 000 hectares de landes en Loire-Atlantique, Côtes-d'Armor et Ille-et-Vilaine, 260 000 dans le Finistère et 300 000 hectares dans le Morbihan.

Dans le livre d'Alain J. Lemaître, La misère dans l'abondance en Bretagne au XVIIIe siècle, une carte[1] présente la densité de mouton en Bretagne d'après le Mémoire de l'intendant Jean-Batptiste des Gallois de la Tour, de 1733. La principale aire de concentration du mouton se trouve entre Vannes et Saint Nazaire, et rentre dans les terres jusqu'à Josselin et Derval.

C'est grâce au dernier Duc de Bretagne que le dernier troupeau de mouton des Landes a été conservé. C'est en effet sur une île des marais de Brière que ce troupeau a été retrouvé en 1976 par un agriculteur de Missillac. Par Lettre Patente de 1461, le Duc François II de Bretagne donnait aux marais de Brière un statut particulier : la propriété indivise du marais de Grande Brière Mottière (6 850 hectares) par les habitants des 21 communes entourant le marais. C'est dans cet habitât et grâce à ce statut particulier, qu'une faible population correspondant aux descriptions du Mouton des Landes de Bretagne s'est retrouvée isolée jusqu'à sa redécouverte.

Le concept de race domestique n'existait pas dans l'élevage d'autrefois, il n'y avait qu'un continuum de variantes locales, formant de plus grands ensembles avec des tendances générales mais sans standard. Le Mouton d'Ouessant, par exemple, est une variante insulaire du Mouton des Landes de Bretagne, remarquable par sa petite taille. Cette population a été établie en tant que race dans le dernier tiers du XXe siècle. Cette petite taille était d'ailleurs très générale dans tout le nord-ouest de l'Europe jusqu'au Moyen-Age. À l'âge du fer, le mouton mesurait 60 cm au garrot, avec une variation de 55 à 65 cm, et les animaux étaient de plus petite taille en Grande-Bretagne, se différenciant ainsi de ceux du continent (proche de la taille du Mouton d'Ouessant actuel) et de plus grande taille en Italie, autour de 68-69 cm[2]. Le Mouton de Belle-Ile (ou Mouton de Deux dans le Pays de Vannes) est lui issu du croisement au XVIIIe siècle du Mouton des Landes de Bretagne avec le Mouton Flandrin (plus fort et plus prolifique), originaire des Pays-Bas. De tels croisements étaient déjà préconisés par l'agronome breton Gabriel Calloet-Kerbrat au XVIIe siècle.

De petits moutons à chanfrein droit, petites oreilles se rencontrent dans tout l'ouest de l'Europe, et pas seulement dans l'ouest de la France : du Xalda dans les Asturies au nord de l'Espagne (qualifié de type celtique par le site des races animales du Département des sciences animales de l'Université d'Oklahoma), au Black Welsh Mountain Sheep du Pays de Galles. La couleur est l'argument principal servant à différencier le mouton breton des moutons de l'ouest de la France, les cornes étant aussi une différence potentielle. Il est parfois décrit comme « le mouton des landes de l'ouest. », mais B Denis et X Malher soulignent que « l'existence d'une population ovine originale, propre à la Bretagne, est régulièrement mentionnée dans les ouvrages anciens[3]. » Le nom « Mouton des Landes de Bretagne » semble être le nom traditionnel, parfois précisé en : « Mouton noir des Landes de Bretagne ».

Un redéploiement à la fin du XXe siècle

Les premières recherches officielles sur cette population de mouton sont faite en 1987, par les professeurs B. Denis et X. Malher de l'École vétérinaire de Nantes à partir du troupeau initial de la Buttes aux Pierres dans le parc naturel régional de Brière. C'est une autre "race" de mouton qu'ils recherchaient : le Mouton de Deux, redécouvert par hasard peu de temps auparavant par un vétérinaire de Belle-Ille. Des recherches avaient donc été entreprise afin de retrouver d'autres moutons de Deux sur le continent. En effet, outre l'intérêt pour la biodiversité en général, cette "race" présente un grand intérêt pour la zootechnie actuelle : elle est en effet très prolifique (215 % en moyenne). Ce mouton est un exemple de l'intérêt que la sauvegarde des races domestiques en voix de disparition peut apporter à l'élevage actuel. Aucun autre mouton de Deux n'a été retrouvé sur le continent, mais deux troupeaux de moutons rustiques brièrons, l'un traditionnel perpétué en marge des marais à St Lyphard, l'autre crée par un passionné à Missilac.

Leur rapport indique que c'est grâce à la vigilance de deux éleveurs brièrons que cette population de moutons a été conservée. Un seul éleveur brièron avait conservé des moutons bretons, les autres propriétaires du troupeau de la Butte aux Pierres en Brière n'étant pas intéressés, ils avaient réaliser des croisements. Mais ce dernier éleveur traditionnel pratiquait une sélection, ne voulant que des moutons blancs sans cornes, ce qui ne correspond pas aux descriptions anciennes dans la Presqu'île guérandaise et en Brière. Le deuxième éleveur brièron qui a conservé des moutons bretons est un agriculteur de Missillac, c'est un militant breton, passionné de patrimoine et culture bretonne. Il a découvert le mouton par hasard au cours de l'été 1976, lorsqu'il a dû envoyer ses vaches en Brière à cause de la sècheresse. Dans cette population qu'il a découvert sur la Butte aux Pierres, il a choisi et acheté des moutons correspondant à ceux qu'il avait connu dans sa jeunesse, dans la ferme de ses voisins ou sur le marché de Ferel, son troupeau est donc plus conforme aux descriptions anciennes. Devenu par la suite éleveur de moutons, il avait signalé l'existence de petits moutons de pays bien avant 1987.

Les choix du dernier éleveur traditionnel et du premier éleveur militant sont donc opposés, et montrent la variation qui existe dans la population actuelle, et dans le continuum qui existait de l'ouest à l'est de la Bretagne. Il y a donc à ce stade deux types : le premier, blanc (ou tacheté de roux aux extrémités) et sans cornes, semble correspondre à ce qui est décrit dans les marches de Bretagne (Est de la Haute-Bretagne) ; le second, noir et souvent à cornes, en Basse-Bretagne (Guérande compris) et au delà (2/3 Ouest de la Bretagne historique).

Les premières réimplantations effectuées en Bretagne à partir de 1988 dans des réserves naturelles puis des écomusées constituent des élevages "vitrines" visant à susciter le regain d'intérêt pour ce mouton rustique. On dénombre fin 2005 plus de 850 femelles dans 92 élevages (de 2 à 60 femelles par site), dont plusieurs élevages professionnels.

Aptitudes

C'est le type même du mouton de plein air, facile d'emploi, qui s'adapte aux différents milieux.

Nourris à l'herbe et abattus à l'age de 6 à 9 mois, les agneaux fournissent une viande atypique (rouge, au gras ferme, tendre et savoureuse) fort appréciée des consommateurs.

Morphologie

C'est un mouton de petit format : 50 à 60 cm au garrot. Le poids est compris entre 40 et 50 kg pour les brebis. Le profil céphalique est rectiligne, comme l'ancêtre sauvage[4], la tête étant allongée et fine. Le chanfrein des béliers est légèrement busqué[3]. Les oreilles sont petites et dressées.

La robe est le plus souvent noire dans l'ouest de la Bretagne historique, parfois blanche, et la toison semi-ouverte. Les extrémités des moutons blanc sont le plus souvent légèrement à moyennement tachées, mais il existe des animaux à poil blanc lustré et d'autre fortement tachés de roux foncé. La toison n'est pas envahissante, la tête est dégarnie.

Dans la population actuelle, les béliers sont parfois cornus. En Basse-Bretagne, les béliers sans cornes sont appelés maout-Spagn, ce qui signifie « mouton espagnol. » En breton, le qualificatif "-spagn" est utilisé pour ce qui est exotique (par exemple : "yar-Spagn" = poule d'Espagne = dinde). À l'origine, le Mouton des Landes de Bretagne serait donc cornu à l'image du Mouton d'Ouessant. Les cornes ont parfois une forme particulière qui rappelle le Mouton gallois. Même les brebis pouvaient porter des cornes, un indice d'archaïsme de la race. Au cours de son voyage en France à la veille de la Révolution, l'agronome Arthur Young indique que les brebis de Missillac portaient des cornes. Dans L'Université catholique, ouvrage collectif de 1843, un article de l'abbé Maupied (T 15, p. 88) indique qu'« en France, la race flandrine, celle de Sologne, la bérichonne, la roussillonne et nos petits moutons de Bretagne sont nettement tranchées entre elles... Bien plus, dans la petite race bretonne, nous avons vu des brebis porter des cornes comme les mâles, quoique les autres brebis n'en aient pas ordinairement. » Dans Étude de nos races d'animaux domestiques et des moyens de les améliorer, J. M. Magne signale en 1857 des moutons bretons « petits, à tête fine, sans cornes ou avec de grosses cornes formant des spires allongées », dont la laine est grossière : « dans beaucoup de béliers, le cou, le garrot et les cuisses portent une laine comparable au poil le plus grossier des chèvres. »

La queue du Mouton des Landes de Bretagne varie de manière importante dans son développement[3]. Elle est plus ou moins longue, les queues courtes (comme le Mouton d'Ouessant) sont un indice d'archaïsme, plus proche de leur ancêtre sauvage[5].

Notes

  1. Dans son Traité de Zootechnie, Sanson dit en 1886 que la toison, de piètre qualité, est noire, brune ou grise. Le dernier troupeau de moutons des Landes de Bretagne a été retrouvé en Brière ; dans son roman Alphonse de Châteaubriant parle de moutons bruns.
  2. Dans Un été en Bretagne, Adolphus Trollope écrit : « Nous trouvâmes trois femmes assises devant la porte, entrain de tondre un de leur petit mouton noir. Les moutons blancs sont aussi rares dans le Finistère que les noirs le sont chez nous. Dans les Côtes-du-Nord, les noirs et les blancs sont en nombre égal; mais dans le Finistère, il n'est pas rare de rencontrer un troupeau sans mouton blanc. »
    --Un été en Bretagne, Adolphus Trollope, page 294 (éd du Layeur 2002)
  3. Dans "Principe d'agriculture" de Louis Gossin on trouve (T 2, p 542) : "La race noire de Bretagne, répandue sur toutes les landes de l'Armorique", avec une gravure de brebis noire cornue.
  4. Dans "Instructions pour le Peuple" ouvrage collectif de 1850 édité chez Paulin et Lechevalier, on trouve (p 2319): "Lorsque M. Rieffel, le directeur de l'Ecole régionale de Grandjouan, entreprit en 1832 de se former un troupeau, il prit soixante douze brebis noires de la race des landes de Bretagne, et pour améliorateurs deux béliers blancs de la race du Bocage de Poitou.".
  5. Dans l'Histoire de France, Michelet décrit le paysage de Bretagne : « En avançant vers Carnac, c'est encore pis. Véritables plaines de roc où quelques moutons noirs paissent le caillou. »
    --Histoire de France, Michelet, page 18, Voyage en Bretagne, éd Pimientos
  6. Gustave Heuzé décrit également ce type de mouton dans La France agricole : « La Bretagne a des productions spéciales : elle fournit des moutons à laine noire, pour lesquels la lande est la grande pourvoyeuse, en hiver comme en été ; ces bêtes à laine, dont la chair est parfumée, sont d’une petitesse extrême dans les localités où la terre ne produit que de la bruyère. »
  7. Dans "Simples notions sur l'agriculture" de Th. H. Barrau, refondue ensuite par Gustave Heuzé, on trouve (p 197) : " Les races à laines noire, brune ou rousse : solognote (Loir-et-Cher) (fig. 51), landaise (Landes), bretonne (Morbihan), ardenaise (Ardennes), vosgienne (Vosge). Ces races sont petites, tardives, mal conformées, mais leur chair est excellente.".
  8. Dans "Voyage agronomiques en France" de F Lullin de Chateauvieux, on trouve (T 1, p 435) : "Dans le bocage, ces petits lots appartiennent déjà à l'espèce grossière de Bretagne, dont les toisons jarreuses et de couleur sombre servent à confectionner à domicile les vêtements des cultivateurs.".
  9. Fortuné du Boisgobey les décrit également brièvement : « La route continue dans des landes couvertes de moutons presque tous noirs et maigres et enfin on découvre le clocher pointu d'Herbignac bourg situé à 4 lieues 1/4 de Guérande »
    --Voyage en Bretagne, Fortuné du Boisgobey, p 52, éd Ouest-France.
  10. Gustave Flaubert, dans Par les champs et par les grèves, dit : « Jusqu'au Croisic plus rien que des plaines de sables recouvertes d'une herbe maigre; le ciel bleu pâle à grandes lignes blanches; les vaches sont petites, les moutons noirs »
    --Par les champs et par les grèves, Gustave Flaubert, p 111, éd Complexe.
  11. Dans le Dictionnaire de la France de A Girault de Saint Fargeau, l'article sur la Loire-Inférieure (vol 2, p 379) : « Un peuple particulier habite les tourbières, c'est le brièrons, qui, habillé de la bure brune qu'il tond de ses brebis noires, coiffé de longs cheveux, la barbe hérissée, la figure enfumée et sauvage, semble être sorti de la tourbe bretonne. »
  12. Dans "Les derniers paysans" (3ème récit : "Les Bryèrons et les Saulniers", p 106-107), Emile Souvestre note que : « c'était la Loire enfin qui avait fait naître, puis détruit les forêts marécageuses dont la décomposition formait maintenant cette gigantesque tourbière de plus de vingt lieues de contour, connue sous le nom de grande Bryère... sur le penchant des îlots, paissaient des brebis d'un noir rougeâtre dont les bêlements se répondaient. »
  13. D'après le Dictionnaire de Bretagne d'Ogée, il y avait à Guérande (T 1,p 320): « Outre le commerce du sel et du grain, les guérandais ont encore une manufacture d'étoffe de serge brune qui sert à habiller les gens de la campagne. »
  14. Dans Les populations agricoles de la France d'Henri Baudrillart (1885), on trouve (p 500) : « Le principal centre est Guérande, petite ville féodale d'où on peut voir s'étendre au loin deux régions assez diverses. Ici sont les collines avec les vignes et le blé, là les terres qui touchent aux salines et qui gardent la même physionomie dans toute la région salicole jusqu'au Pouliguen...Partout de nombreuses bandes d'oies avec quelques vaches d'un brun clair et de petits troupeaux de moutons, presque tous de couleur noire. »

Références

  1. Alain J. Lemaître, La misère dans l'abondance en Bretagne au XVIIIe siècle, p 43
  2. d'après Frédérique Audoin-Rouzeau La taille du mouton en Europe de l'Antiquité aux temps modernes éd APDCA 1991
  3. a , b  et c B Denis et X Malher, Bulletin d'Information sur les Ressources Génétiques Animales (9, 1992, p 61)
  4. Serra J.A., Génétique du mouton, 1948
  5. A. Benadjaoud et J.J. Lauvergne, Comparaison de 14 races ovines française autochtone par l'indice d'archaïsme, INRA Prod. Anim. 1991, 4 {4}, 321-328)

Lien externe

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