Joute nautique

Joute nautique

La joute nautique est un sport pratiqué essentiellement en France, en Allemagne et en Suisse, consistant à une confrontation entre deux jouteurs montés sur des barques propulsées par des rameurs ou, selon la méthode pratiquée, par un moteur. Il existe plusieurs méthodes de joutes selon les régions.

Sommaire

Historique

Joutes dans un mastaba de Saqarrah (Ancien Empire)

Les plus anciennes représentations de joutes nautiques parvenues jusqu'à nous se trouvent sur des bas-reliefs datant de l'ancien empire égyptien (IIIe à VIe dynasties, -2780 à -2380). Il semblerait pourtant s'agir davantage de rixe plutôt que de loisirs, vu que l'affrontement se déroulait sans aucune protection avec des gaffes munies de ferrures à deux pointes à leurs extrémités.

Après le témoignage égyptien on retrouve des traces de joutes nautiques en Grèce antique. Cette civilisation aurait ensuite introduit cette pratique en Sicile où les Latins, grands amateurs de spectacles en tous genres, l'adoptèrent d'emblée. En effet, on retrouve un nombre incalculable de traces de joutes sous l'Empire romain, notamment lors des naumachies. Il s'agissait de spectacles nautiques se déroulant dans des arènes conçues pour être mises en eau. Selon toute vraisemblance, les Romains ont diffusé les joutes dans tout leur empire. Notons ainsi une description de fête à Strasbourg en 303 en l'honneur de l'empereur Dioclétien. Certains historiens plaident toutefois en faveur d'une introduction des joutes dès la fondation de Massalia...

Joutes parisienne en 1756

Après l'époque romaine, il faut attendre le XIIe siècle pour revoir des joutes nautiques. Il est possible qu'elles aient survécu durant cette période au sein de communautés proches de l'eau, mais il n'en fut fait mention nulle part. Le plus ancien document de l'époque post-latine fait état d'un tournoi de joute à Lyon le 2 juin 1177, pour la commémoration du millénaire des martyrs chrétiens de Lyon et de Vienne.

Un document nous rapporte aussi qu'« en 1270 à Aigues-Mortes les croisés, soldats et marins, attendant l'embarquement pour la Terre Sainte avec le roi Louis IX (Saint Louis), s'affrontaient en combats singuliers montés sur des embarcations légères ».

Les documents écrits ou illustrés se multiplient à partir du XVe siècle, faisant état de joutes en Sologne, à Toulon, et plus généralement sur tout le littoral méditerranéen. Sur la côte du Languedoc, les joutes se pratiquent régulièrement depuis le XVIIe siècle. L'inauguration du port de Sète donne ainsi lieu à un tournoi de joutes (1666).

Joute Givordine de la 1re moitié du XXe siècle

Concernant la région Rhône-Alpes, on signale le 13 avril 1507 que « les pêcheurs de St Vincent (Lyon) tirèrent l'oye et joustèrent, sur la Saône à St-Jean pour distraire la reine Anne de Bretagne et ses gens ». En 1536, un spectacle de joutes est donné par les mariniers à Saint-Just-Saint-Rambert (Loire), en l'honneur de François Ier. On joute aussi sur la Saône en 1548 pour Henri II et Catherine de Médicis.

Le XIXe siècle est un tournant dans l'histoire des joutes nautiques sur le Rhône. Des sociétés se créent. À l'origine, le but des sociétés n'était pas prioritairement la pratique des joutes nautiques. Il s'agissait de mariniers qui se groupaient pour porter secours aux riverains lors des fréquentes crues du Rhône. Ils pratiquaient les joutes lors des fêtes locales, perpétuant ainsi les gestes transmis de générations en générations dans cette fière corporation d'hommes du fleuve.

Joutes givordines, les jouteurs ont des plastrons à 9 cases et les tabagnons sont encore entouré de barrettes

En 1899, naît l'Union fédérale des Sociétés françaises de natation et de sauvetage, première structure accueillant les sociétés de sauvetage. L'Union organisera en 1901 le premier championnat de France, certes très rudimentaire, sur le lac de la Tête d'or à Lyon.

En 1905, l'Union est remplacée par la Fédération nationale des sociétés de natation et de sauvetage, qui organise elle aussi des championnats de France... régionaux !

Autour de 1900, les joutes lyonnaises et Givordines subissent une évolution majeure. Jusque là, le plastron se portait pendu autour du cou, et noué autour de la taille du jouteur. Ce plastrons comportait 9 cases, ainsi que des renflements de bois aux épaules pour assurer la protection du jouteur. À cette période, ce plastron passa du torse à l'épaule, comme actuellement (voir "joute lyonnaise et givordine", plus bas), et les renflements, devenu dangereux, furent remplacés par des protections souples. Ce fut dans les années 1950 que le plastron actuel, avec une seule case (le "neuf"), est apparu.

Il faudra attendre 1960 pour que la joute soit officiellement reconnue comme un sport par le gouvernement. La fédération actuelle (Fédération française de joute et de sauvetage nautique) naquit en 1964 suite à un profond désaccord avec l'ancienne fédération, qui ne développait pas assez la joute en tant que sport. L'agrément Jeunesse et sport, consacrant ainsi véritablement la joute en tant que sport, date quant à lui de 1971.

Méthode languedocienne

Les Joutes sur le fleuve Hérault à Agde, France.

Cette méthode de joutes, de tradition régionale[1], est pratiquée dans huit villes de l’Hérault (Béziers, Agde, Marseillan, Mèze, Balaruc, Frontignan, Sète, Palavas) et dans une ville du Gard (Le Grau-du-Roi). L'épreuve reine est le fameux Grand Prix de la Saint-Louis à Sète autour du 25 août (depuis 1743), mais un classement par points sur la saison (depuis 1962), un championnat de France (depuis 1927) et une Coupe de France (depuis 1963) existent également dans quatre catégories de poids et d'âge : Lourds, Moyens, Seniors et Juniors.

Les mongoliennes lourdes propulsées par huit à dix rameurs se croisent à droite. En plus des rameurs, deux musiciens (tambour et hautbois) et le « timonier patron » : le barreur. Les jouteurs sont montés sur une plate-forme se situant à près de trois mètres de l'eau, la tintaine. Sur la partie basse de la tintaine, se tiennent les jouteurs des prochaines joutes.

Un jouteur en position est en fente-avant. Pas de position de grand écart en joutes languedociennes. C'est une joute en force, d'autant que le jouteur porte un (très) lourd pavois (bouclier) de 70 cm de haut pour 40 cm de largeur et une lance de 2,80 m de l'autre main. Avant 1920, les pavois étaient encore plus grands (20 cm de hauteur en plus) et plus lourds. Le vainqueur est celui qui reste en place sur la tintaine après l'assaut. Une tenue intégralement blanche est obligatoire pour tous jouteurs. Le port des chaussettes (blanches) est obligatoire.

Méthode provençale

Démonstration de joutes provençales dans le Vieux-Port de Marseille par la Fine Lance Estaquéenne.

La joute provençale est un combat sur l’eau entre deux personnes se trouvant chacune sur un bateau, en haut d’un plateau appelé en provençal teinteine, et le but du jeu consiste à envoyer son adversaire à l’eau au moyen d’une lance. Chaque jouteur est protégé par un plastron en bois et tient dans la main gauche un témoin qui doit l’empêcher d’attraper la lance de son adversaire.

Il existe quelque règles supplémentaires, notamment celle de ne pas avoir les pieds joints au moment de la frappe, en effet le jouteur place son pied gauche devant une ligne blanche et son pied droit derrière cette ligne, si le pied droit du jouteur franchit la ligne blanche au moment de la frappe il est disqualifié au profit de son adversaire seulement s'il passe par l'avant.

La Joute provençale est un sport de passionnés. Pratiqué de mai à septembre, ce sport de force, réunissait à l’origine uniquement les hommes mais aujourd’hui, il attire de plus en plus de femmes.

La joute provençale est considérée comme la plus violente des cinq méthodes de joute française car le jouteur n'attend pas le contact, c'est lui qui va le chercher en se jetant sur son adversaire.

Méthode lyonnaise et givordine

Une passe en méthode lyonnaise
  • Les joutes lyonnaise et givordine se pratiquent surtout dans la vallée du Rhône, plus généralement de Digoin à Avignon, mais aussi en région parisienne, dans l'oise à Longueil-Annel et sur les rives du Lot et de la Loire.
  • Il existe quatre catégories seniors (légers, moyens, mi-lourds et lourds), puis sont apparues les catégories juniors (moins de vingt ans, séparés ensuite en légers et lourds), et cadets (moins de seize ans, séparés en légers et lourds depuis 1998). 1988 vit l'apparition des critériums des jeunes jouteurs, faisant s'affronter des enfants de onze à treize ans avec du matériel adapté à leur âge. Cette catégorie minime est, elle aussi, séparée en légers et lourds.
  • Depuis 2000, on assiste aussi au développement de la joute féminine dans les méthodes lyonnaise et givordine. Longtemps réputées trop contraignantes pour les femmes, dans le sens où l'impact sur la poitrine et les articulations est très violent, les femmes peuvent désormais officiellement depuis 2003, participer à leurs propres compétitions. Elles sont séparées en deux catégories : Fines et Élégantes. Elles pratiquent avec des lances de 14 pieds.
  • Les lances vont de 14 pieds (4,6 m) à 18 pieds (6 m) pour les seniors mi-lourds et lourds, et sont de loin les plus lourdes de toutes les méthodes de joute. Le jouteur est campé sur la plate-forme arrière du bateau, nommé tabagnon. Un « bourron » lui servant de cale pour sa main droite lui serre la cuisse droite. Le plastron, sorte de bouclier, est maintenu grâce à une sangle lui enserrant le cou et l'épaule gauche, tandis qu'une autre sangle beaucoup plus courte est passée dans sa main gauche. Il doit tenir sa lance des deux mains, sans la lâcher durant le déroulement de la passe. Il ne doit pas non plus toucher le tabagnon avec une autre partie du corps que ses deux pieds sous peine d'être aussitôt « mouillé » pour avoir « briqué ». Il est en outre obligé de piquer dans le carré central du plastron adverse, appelé « neuf ».
  • Il existe deux positions que peut adopter le jouteur. La première, dite « jambe cassée », est la plus ancienne. Le pied droit calé sur le taquet situé à l'arrière du tabagnon, jambe droite tendue et jambe gauche légèrement pliée à l'avant. Cette position a été la seule durant la première partie de l'histoire des joutes rhodaniennes. Néanmoins, peu à peu les jouteurs se sont étirés de plus en plus, nécessitant une plus grande souplesse (d'où le besoin croissant d'entraînement), et débouchant à terme sur la seconde position. La seconde posture est dite « jambe tendue ». Elle est apparue au début des années soixante-dix avant de se généraliser dans les années quatre-vingt. Le jouteur est pratiquement au grand écart sans pour autant toucher le tabagnon (voir plus haut). Cette position, si elle abaisse énormément le centre de gravité rendant ainsi le jouteur plus dur à battre, nécessite un entraînement soutenu aussi bien en souplesse qu'en musculation. Généralement, les jouteurs débutants adoptent une position jambe pliée avant d'adopter une posture plus basse au bout de quelques années.
  • La différence entre la méthode lyonnaise et la givordine tient essentiellement dans le côté de croisement des bateaux. Les lyonnais se croisent à gauche tandis que les givordins se croisent à droite. Il va sans dire que cette différence modifie l'équilibre du jouteur sur le tabagnon, compliquant le passage d'une méthode à une autre. Les sociétés, si elles pratiquent souvent les deux joutes, conservent tout de même leur méthode de prédilection.
  • Il existe plusieurs compétitions. La plus cotée restant le championnat de France, en individuel, qui se déroule comme une coupe : phases éliminatoires, demi-finale et finale (à quatre). Toujours en individuel, mais seulement en ligue Rhône-Alpes, il y a le "classement du jouteur", aux points sur toutes les compétitions régionales de la saison. Il y a enfin la coupe de France par équipes, où chaque club engage un jouteur par catégorie.

Méthode alsacienne

Joutes nautiques à Strasbourg (1666)
Joutes alsaciennes
  • C’est au Moyen Âge, lorsque de vaillants chevaliers et fiers seigneurs s’affrontaient à cheval et en armures que les combats de joutes débutèrent.
  • A cette époque, Strasbourg, carrefour européen, connaissait un important trafic fluvial et ce sont deux importantes corporations marchandes, les bateliers et les pêcheurs qui sont à l’origine des joutes nautiques alsaciennes. Ces derniers n’ayant ni chevaux, ni armures, se servaient de leurs embarcations et organisaient des tournois.
  • Deux grandes manifestations de joutes sont enregistrées à Strasbourg, la première les 7 et 8 octobre 1744 lors de la visite du Roi Louis XV et la deuxième, pour la venue de l’impératrice Joséphine, dans les salons du château des Rohan.
  • Le 20 juillet 1852, des joutes ont lieu à Strasbourg pour l’inauguration du chemin de fer Strasbourg-Paris avec la présence du prince-président Louis Napoléon.
  • La méthode de joute alsacienne est la méthode pratiquée non seulement par des sociétés de la Région Parisienne, de la Région Orléanaise, du Nord, du Nord-Est de la France, mais aussi par un grand nombre de sociétés allemandes, autrichiennes, belges et suisses.
  • Les barques, manœuvrées par quatre rameurs et barrées par un ‘capitaine’, à l’aide d’un ‘stachelrime’ (rame semblable à une pagaie et servant d’aviron de gouverne, mais qui a la particularité de comporter à la base deux pics métalliques destinés à dégager la barque contre un obstacle ou contre la berge) ont, du fait de leur longueur, environ 10 m pour une largeur de 1.40 m, de leur faible hauteur sur l’eau, et de leur rapidité , toute l’élégance des embarcations réservées aux compétitions d’aviron. La rotation jouteur-rameurs, s’exerçant au sein d’une équipe de 5 hommes, donne à cette méthode un caractère éminemment sportif.
  • Le jouteur, jambe droite tendue en arrière, jambe gauche en avant genou fléchi, se tient sur une petite plate-forme appelée ‘bock’ montée à l’arrière du bateau. Il est armé d’une lance qu’il tient des deux mains, la gauche sur l’avant de la traverse de la lance, la droite sur l’arrière. La lance, longue de 3.50 m est terminée par un tampon de cuir.
  • Le jouteur ne porte aucune protection du style pavois ou plastron, pieds nus, équipé d’un short et d’un maillot aux couleurs de la société, c’est ‘poitrine nue’ qu’il affronte le coup de lance de son adversaire.
  • Le jouteur ayant mis son adversaire à l’eau doit faire tourner deux fois sa lance au-dessus de sa tête, sous peine de perdre les deux points que lui confère sa victoire.
  • Dans les tournois de joutes, le barreur tient un poste clef. Non seulement chargé de la manœuvre de la barque, ce qui n’est pas évident lorsqu’il s’agit de faire croiser deux bateaux à moins de 20 centimètres l’un de l’autre en maintenant leurs routes parfaitement parallèles, ils sont en plus responsables de la sécurité des jouteurs et des rameurs.
  • La méthode alsacienne se démarque totalement en alignant quatre rameurs assis les uns derrière les autres et à cheval, sur un unique banc central. Chaque rameur est équipé d’un seul aviron tenu sur le plat-bord par une dame de nage. Autre particularité, les rameurs alsaciens désarment leurs avirons et les dressent verticalement à l’intérieur de leur l’embarcation.

Méthode parisienne

  • Description :

Les compétitions se font par catégorie d’âge et de poids, que ce soit en masculins ou féminines. Les barques, propulsées à l’aide d’un moteur, sont dirigées par un barreur appelé « patron », et se croisent à droite. L’équipement est constitué d’un plastron et d’une lance. Le plastron, destiné à amortir le choc et à protéger le jouteur, est en fait un gilet de grosse toile garnie de crin, que l’on attache sur la poitrine grâce à deux sangles passant dans le dos du jouteur. La lance est en bois d’une longueur de 3.40 à 4 m suivant les catégories, est « emboulée » c’est-à-dire munie d’un tampon en cuir à son extrémité. Le jouteur, en position de légère fente avant, pied gauche en arrière calé au « taquet », jambe gauche tendue, genou droit fléchi, tient sa lance de la main droite, le bras gauche devant être levé haut. Il prend place sur le « trinquet », petite plate-forme montée à l’arrière du bateau, surélevée d’environ 50 à 70 cm et débordant de 1 m.

  • Les catégories :

Hommes. Les jouteurs sont classés en 10 catégories : Minimes : 12 ans à 14 ans dans l'année. Cadets légers : 16 ans dans l'année jusqu'à 65 Kg inclus. Cadets lourds : 16 ans dans l'année au-dessus de 65 Kg. Juniors légers : 20 ans dans l'année jusqu'à 70Kg inclus. Juniors lourds : 20 ans dans l'année au-dessus de 70 Kg. Séniors légers : jusqu'à 70 Kg inclus. Séniors moyens : Jusqu'à 78 Kg inclus. Séniors mi-lourds : jusqu'à 88 Kg inclus. Séniors lourds-légers : jusqu'à 100 Kg inclus. Séniors lourds : au-dessus de 100 Kg. Femmes. Les jouteuses sont classées en 4 catégories : Juniors légères : 20 ans dans l'année jusqu'à 65 Kg. Juniors toutes catégories : 20 ans dans l'année au-dessus de 65 Kg. Séniors légères : moins de 65 Kg. Séniors toutes catégories : au-dessus de 65 Kg. Ecoles de joute : Les jeunes de moins de 12 ans faisant partie de l'école de joute (avec certificat médical) peuvent participer au critérium des minimes.

  • Les lances.

Les jouteurs prennent les lances relatives à leurs catégories, dont les poignées seront peintes sur 5 cm : Longueur 3.40 m, diamètre 0.30 cm, poignée blanche : Minimes. Longueur 3.40 m, diamètre 0.35 cm, poignée verte : Cadets, Séniors légères moins de 20 ans et Séniors légères. Longueur 4 m, diamètre 0.40 cm, poignée jaune : Juniors légers et lourds, Séniors légers, moyens et mi-lourds. Longueur 3.40 m, diamètre 0.40 cm, poignée moire : Séniors lourds-légers et lourds. Les minimes prendront les lances à poignées vertes après la première casse. Toutes les autres catégories prendront les lances à poignées noires.

  • La tenue :

Les jouteurs doivent se présenter dans une tenue correcte et propre. Pantalon ou corsaire blanc ne laissant pas apparaître le genou. Maillot blanc ou aux couleurs du club. Chaussettes, type football ou rugby, fixées correctement, elles ne devront être en aucun cas roulées, de couleur blanche ou aux couleurs du club. Pieds nus interdits, chaussettes ou chaussures. Publicité autorisée sur le jouteur dimension maximum 40 cm par 10 cm. Au moment de jouter, le plastron devra être placé correctement, plastron au niveau du coup et des épaules, enveloppant les épaules. Dans une compétition ou une commission de tenue sera désignée, celle-ci aura tout pouvoir pour disqualifier un concurrent en accord avec les arbitres.

Autres méthodes

Joute nautique à La Rochelle
  • Il existe de nombreuses autres méthodes de joutes nautiques pratiquées en France. Citons ici les joutes cognaçaises, les joutes d'Accolay, les joutes de Merville, les joutes d'Ors et les différentes joutes bretonnes.

Philatélie

  • Un timbre-poste français représentant des joutes nautiques a été émis en 1958.

Bibliographie

  • Les joutes nautiques en France, Patrick Bertoneche - Èditions La Chasse Marée 2003 - (ISBN 9782903708801)
  • Jérôme Sagnard, Jean-Claude Caira Les joutes nautiques en France Editions Alan Sutton, Mémoire du sport, 2008, 192 p.

Notes et références

  1. Jérôme Pruneau, Les joutes languedociennes: ethnologie d'un sport traditionnel, Harmattan, 2003, 331 p. (ISBN 274755757X) 

Liens externes

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Joute nautique de Wikipédia en français (auteurs)

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