Jean Valade

Jean Valade

Jean Valade est né en 1710, à Poitiers, et a été baptisé le 20 novembre 1710, à Poitiers, en l’église Saint-Paul. Jean Valade meurt le 12 décembre 1787 dans son appartement du cloître Saint-Honoré, à Paris.

Sommaire

Sa famille

Son père, Léonard Valade est maître en l’art de peindre. Sa mère, Marie Bellot, est la fille d’un maître jardinier. Au décès de sa mère, en 1758, Jean Valade renonce à faire valoir ses droits sur sa succession, dont il estime ne pouvoir tirer aucun profit.

Biographie

Peintre ordinaire du Roi

Autoportrait de Charles Antoine Coypel

Jean Valade quitte Poitiers pour Paris en 1739 et habite alors dans le quartier du Louvre, rue du Doyenné[1]. Le quartier est déserté par l’aristocratie pour le faubourg Saint-Germain et peuplé d’artistes.

Le Grand Salon du Louvre, où il va exposer ses œuvres et les réunions de l’Académie royale de peinture et de sculpture ont lieu à deux pas de son appartement.

En 1750, il est reçu à l'Académie et est nommé académicien, le 29 septembre 1754[2] en 1754. Ce Poitevin devient l’élève de Charles Antoine Coypel (1694-1752), le Premier peintre du roi, brillant théoricien, membre de l’École française de l’époque baroque. Il travaille avec lui.

Jean Valade a l’honneur d’être nommé peintre ordinaire du Roi, puis, le juillet 1752, le duc d'Orléans lui constitue une rente viagère de 300 livres par an, au capital de 2.500 livres[3]. Il peut enfin se marier.

Son mariage (20 novembre 1752)

Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes et la famille de sa femme les Grimod de La Reynière sont témoins à son mariage.

Son contrat de mariage nous dit que Louise Gabrielle Rémond est fille de feu Nicolas Rémond, secrétaire de l'intendance de Flandre et d’Anne Mottet, sa veuve. L'apport de Jean est de 1.504 livres de rentes annuelles et 17.000 livres de meubles, tableaux, bijoux, deniers comptans et revenus échus, dettes et autre mobilier de bonne valeur. La dot de Louise Gabrielle se compose de 1.367 livres de rentes annuelles, de 3.000 livres d'argent comptant et d'une promesse de 8.000 livres de la part de son oncle Étienne Rémond. Ce qui est relativement peu important !

Par contre les témoins de Valade sont des personnages illustres :

  • Pierre Dupré de Saint-Maur[4]
  • Marie Madeleine Bellanger, son épouse[5],
  • Antoine Pierre Dupré de Saint-Maur[6],
Autre témoin à son mariage, Abel-François Poisson de Vandières, le frère de la marquise de Pompadour.

Les témoins de Louise Gabrielle sont essentiellement des membres de sa famille, dont Étienne Rémond, Catherine Rémond, sa sœur, et Jean-Michel Chevotet, son beau-frère.

Les Grimod de La Reynière sont des fermiers généraux qui aiment la bonne chère. Ils sont les parents et grands parents du célèbre écrivain et gastronome français du même nom, Alexandre Balthazar Laurent Grimod de La Reynière. La plupart des invités mourront de mort violente pendant la Révolution française. Avant cela Valade fera le portrait de la plupart d’entre eux et de certains de leurs proches.

Pour plus de précisions sur sa famille, voir Famille Mottet.

Sa nouvelle demeure (1758)

Valade habite le cloître Saint-Honoré, à côté du Palais-Royal.

Comme pour son beau-frère, Jean-Michel Chevotet, son mariage va lui permettre de s'enrichir. Selon le contrat de mariage, Valade habite toujours rue du Doyenné.

Il participe à de nombreux salons entre 1751 et 1781. En 1758, 1767, 1768, 1770, 1771, 1775… 1785, 1787, 1788 et figure sur l’Almanach royal, comme membre de l’Académie royale de peinture et de sculpture, en tant que peintre, habitant au cloître Saint-Honoré, à côté du Palais-Royal. Le bail du 20 avril 1755 et l'inventaire après décès de 1787 nous donnent une description assez précise de la configuration des lieux. Il s'agit d'un appartement au second étage, composé de cinq pièces, plus une chambre sans cheminée au cinquième étage et deux caves, le tout dépendant d'une maison neuve appartenant au dit Chapitre, scize à Paris, rue des Petits-Champs : lequel appartement a son entrée par le Grand escalier du côté du cloître... Un certain nombre de pièces donne sur une cour intérieure, tandis que le cabinet de Valade et la chambre à coucher ont vue sur la rue Croix-des-Petits-Champs.

Critiqué par Diderot

Portrait de Diderot par L. M. van Loo.
Diderot n'apprécie pas du tout les portraits de Jean Valade.

Son succès ne plaît pas à tout le monde. Le célèbre Denis Diderot va se venger sur Valade d'une mauvaise critique. Lui l'auteur si connu par l’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, qu'il conduit et rédige, vient en effet à cette époque de donner un drame en cinq actes et en prose. Charles Collé, pourtant nullement ennemi des philosophes écrit à propos de cette pièce de théâtre : ... qu'il nomme une comédie, et qui est intitulé le Fils naturel, suivi d'un examen de cette pièce, où il donne des préceptes d'un art dans lequel il est encore écolier, pour ne rien dire de plus... M. Diderot ne connaît nullement le théâtre, ni le monde il ne se doute pas des premières règles du poème dramatique… Il faut avouer que MM. les Encyclopédistes ont un amour propre rebutant; à peine ont-ils entrevu un art, qu'ils veulent en donner les lois aux maîtres de cet art même. Rousseau, de Genève., ne cesse pas de vouloir donner des leçons de musique à Rameau, qui ne voudrait pas de lui pour son écolier.

Valade est la victime de ce Diderot qui multiple les critiques de ces portraits : Entre les tableaux, on ne voit que l'Allégorie en l'honneur du maréchal de Belle-Isle[13]. C'est Minerve, sans les dieux du paganisme, ces gens-là ne sauraient rien faire. Je voudrais bien leur ôter ce maudit catéchisme païen… Cette allégorie de Valade choque les yeux par le discordant. Elle est pesamment faite, sans aucune intelligence de lumière et d'effet. Figures détestables de couleur et de dessin; nuage dense à couper à la scie; femmes longues, maigres et raides; grand mannequin en petit; énorme Minerve, bien corpulée, bien lourde; et puis, il faut voir les draperies, l'agencement de tout ce fatras; les accessoires même ne sont pas faits… Vérité, et d'une bonne couleur. Le pastel du même n'est que gris et bleu.

Madame Adélaïde à l'époque des critiques de Diderot.

Diderot parle de plusieurs autres tableaux, dont un portrait de Joseph Raulin, conseiller, médecin ordinaire du roi, d’un portrait de M. Cadet, chirurgien de l'École royale de Saint-Côme, père de Louis Claude Cadet de Gassicourt et d’un portrait de Mlle Barbereux.

Concernant le portrait de Madame Adélaïde, la critique de Diderot peut sembler injuste envers l’artiste et son modèle :

Portrait de Madame Adélaïde, par Jean Valade, base Joconde

Diderot en effet écrit : ... les autres portraits, parmi lesquels il y a celui de Madame Adélaïde… sont communs, pour ne rien dire de pis. Nulle transparence : ces emprunts imperceptibles, cette dégradation délicate d'où résulte l'harmonie, ne vous y attendez pas; ils sont d'une couleur (je ne dis pas d'un coloris) entière; c'est du rouge et du plâtre. Nos deux Dames de France, bien engoncées, bien raides, bien massives, bien ignobles, bien maussades, bien plaquées de vermillon, ressemblent supérieurement à deux têtes de coiffeuses, surchargées de graines, de chenilles, d'agréments, de chaînettes, de points, de soucis d'hanneton, de fleurs, de festons, de toute la boutique d'une marchande de modes : ce sont, si vous l'aimez mieux, deux grosses créatures en chasuble, qu'on ne saurait regarder sans rire, tant le mauvais goût en est évident[14].

Le pastel

Sculpture de l'artiste Jean-Baptiste Lemoyne, dont il a fait le portrait.

Jean Valade fait malgré cette critique qui reste isolée une carrière remarquable à Paris. Il est très apprécié comme portraitiste, et aussi comme spécialiste du pastel. Son habileté lui vaut une importante clientèle de nobles et de bourgeois aisés.

Là encore, de La Font de Saint-Yenne, au Mercure de France, et les critiques de la seconde moitié du XVIIIe siècle profèrent la même diatribe à l'encontre des peintres en Portraits qui se bornent à ce genre et qui en sont beaucoup plus récompensés qu'ils ne le méritent. Le fait est que dans le livre de comptes de François Fontaine de Cramayel, au chapitre des dépenses effectuées entre 1756 et 1760, on trouve la mention de 2.000 livres payées à Jean Valade pour le portrait de Mme de Cramayel, peint au pastel, en grand avec glace et bordure.

Quelques portraits :

Le commerce des œuvres d'art (1742-1787)

Valade ne peint pas une toile par semaine et il doit vivre des rapports des biens immobiliers, dont il avait hérités ou fait l'acquisition au cours de son existence. On dénombre, dans son inventaire après décès, dix-huit rentes constituées tous les deux ou trois ans, de 1742 à 1787, et dont le montant varie entre 54 et 300 livres. En 1787, le cumul annuel atteignait la somme de 3.225 livres.

Enfin, Marie-Hélène Trope, à la lumière d'un certain nombre de documents, en viendra à penser que Valade, comme nombre de ses collègues, dont Joseph Aved, s'adonne au commerce des œuvres d'art. En effet, sur les cent cinq ventes comprises entre 1735 et 1787 dont les catalogues comportent la mention manuscrite des acquéreurs, Valade prend part à sept d’entre elles. Le premier indice se trouve en pages 224 et 228 du catalogue de la vente Tallard, où on lit la note suivante : Valade pour M. de la Reynière. Or, depuis quatre ans Gaspard et Laurent Grimod de La Reynière acquiert une importante collection d'art contemporain. Il a assisté au mariage de Valade. Quoi de plus naturel de la part d'un collectionneur, que de choisir pour commissionnaire un artiste de son entourage, académicien de surcroît ? Dans le catalogue de la vente Davila, Valade fait l'acquisition des Sept Sacrements, gravés par Benoît II Andran (1698-1772), d'après Poussin, qui lui-aussi était invité aux noces de Valade. Les mêmes gravures se retrouveront en 1787, dans l'inventaire après décès.

L'inventaire après décès de Valade ne mentionne aucun de ces objets, ni aucun autre témoignage d'un goût pour l'antiquité ou la numismatique. Il nous semble clair que, dans le cas de la vente Davila, comme dans celui de la vente de Tallard, notre peintre est commissionnaire. Certes, les papiers cotés à l'inventaire ne livreront aucune trace de transaction témoignant de la revente de tableaux ou de gravures. Cependant, ce même inventaire donne une liste de trente lots composés de trois ou quatre œuvres peu souvent identifiées ou attribuées. Parmi celles qui le sont, on ne reconnaît jamais formellement - à l'exception des Sept Sacrements, de la vente Davila, mentionnée plus haut - les œuvres acquises lors des ventes dont Marie Hélène Trope a consulté les catalogues. Ainsi, il semble bien que Valade s'adonne au commerce de l'art, suivant en cela la tendance générale du milieu du siècle. Krzysztof Pomian a montré comment en dehors de professionnels, tout un monde s'affairait… autour du commerce de la curiosité: des intermédiaires, des spéculateurs, des conseillers en matière d'achat et de vente. La lettre déjà mentionnée de Valade à Marigny et celles qu'il envoie en 1786 et 1787 à d'Angiviller, montrent qu'il tente à diverses reprises de vendre des tableaux de maîtres anciens.

Certes, ces quelques exemples, qui témoignent bien davantage de la gêne financière, réelle ou feinte, d'un artiste âgé et grabataire, n'apportent pas la preuve des activités spéculatives de Valade dans les années 1760 et 1770.

Diderot, toujours Diderot !

Diderot dénonce Valade à l'occasion du Salon de 1769, qui à ses yeux « n'est pas un peintre pauvre mais un bien pauvre peintre, parce qu'on ne saurait faire deux métiers à la fois. » Le salonnier semble évoquer de la sorte l'une des règles par lesquelles l'Académie royale de peinture et de sculpture se maintient au-dessus de sa rivale, l'Académie de Saint-Luc.

Ainsi, les académiciens royaux ne peuvent pratiquer le commerce de l'art, activité jugée indigne de « leur statut aristocratique ». Cependant, quoique soit le sentiment de Diderot à cet égard - les peintres du XVIIIe siècle ne se plient que fort modérément au règlement. Dans son étude sur les artistes de la première moitié du siècle, M. Rambaud évoquera le cas de Alexis Simon Belle (1674-1734), et constatera qu'« en fait, l'Académie Royale se contentait d'interdire le commerce en boutique, et elle fermait les yeux sur les membres de la compagnie qui vendaient des tableaux anciens. »

La vente des peintures en chambre

Valade, marchand de tableaux, d'estampes et autres curiosités, n'a jamais pignon sur rue, mais vend des peintures en chambre, et la presse artistique du temps nous dit qu’il n’est pas le seul peintre à s’enrichir ainsi. Ils invitent, par voie de presse, les amateurs à venir voir chez eux des tableaux, pour la plupart originaux et sortis de la maison des plus célèbres maîtres des différentes écoles.

C'est à la fin des années 1760 que l'on voit culminer la carrière et la fortune de Valade. Après de fructueuses transactions Valade fait l'acquisition de ses deux premières maisons. Il s'agit d'immeubles de rapport situés au no 19 de la rue du Faubourg Saint-Laurent. Là encore, Valade s'inscrit dans un schéma fréquemment observé parmi les artistes du XVIIIe siècle.

Dans l'étude déjà mentionnée, M. Rambaud remarquera que de nombreux artistes possédaient dans Paris une ou plusieurs maisons.

Au cours de ces mêmes années, il réalise, tant à l'huile qu'au pastel, ses œuvres les plus impressionnantes : le Portrait de M. et Mme Faventines de Fontenille faisant de la musique, ceux de Pierre et Élisabeth Faventines, le portrait de Joseph Balthasar Gibert et celui de M. Carré de Candé.

En 1769, tandis que Diderot s'en prend au double métier et à la fortune de notre portraitiste, le Salon, auquel celui-ci participe pour la dernière fois avant une interruption de douze ans, lui vaut plus de critiques bienveillantes qu'il n'en reçut tout au long de sa carrière.

La fin de vie de Jean Valade

À partir de 1770, il parait trois fois par an aux séances de l'Académie royale de peinture et de sculpture. Cette période constitue dans la vie de notre artiste, un tournant important, en rien dû à un revers de fortune.

En effet, à la vente Mariette de 1775, il dépense encore 2.310 livres pour un tableau de Nicolas Poussin.

En 1777, il dote sa nièce Valade de 20.000 livres qu'il s'engage à lui verser en trois fois au cours de l'année suivant le mariage ; et en 1781 il achète sa troisième maison au faubourg Saint-Martin.

Sa femme possède toujours la totalité des biens hérités de sa famille. Dans un bail du 21 juin 1780 pour les terres de Choisy, Marie Madeleine Mottet, épouse Louis Segoing, est la fondée de pouvoirs du Sieur Jean Valade peintre du Roy et Demoiselle Louise Gabriel Rémond son épouse.

Au demeurant, l'estimation de ses biens, qui est faite après sa mort, confirme que Valade ne finit pas ses jours dans le besoin.

En 1787, la valeur totale de ses biens d'usage s'élève à 14.472 livres. Si l'on se réfère aux chiffres donnés par D. Roche dans son ouvrage sur le vêtement au XVIIIe siècle, la somme est d'environ 40% supérieure à la moyenne calculée à partir de l'étude de cent inventaires après décès faits en 1789.

En 1770, Valade vient d’avoir soixante ans et du fait de vingt années de carrière lucrative derrière lui. Peut-être décide-t-il, après avoir investi son argent dans des biens immobiliers, de mettre un frein à son activité de peintre pour vivre de ses rentes et de son commerce.

Mais, le directeur général des Bâtiments du roi, Abel-François Poisson de Vandières, le frère de la marquise de Pompadour, ne lui achète pas sept portraits de la famille royale, qu’il veut vendre soi-disant pour se soigner, ce qui montre qu’il n’a guère d’appuis à la Cour.

Jean Valade meurt le 12 décembre 1787 dans son appartement du cloître Saint-Honoré[16]. Il souffrait de problèmes de rétention d’urine depuis des années. Il est enterré le lendemain dans le caveau de la chapelle de la vierge de l’église Saint-Honoré, en présence de Jean-Baptiste Chaussard et Jean-Baptiste Adam, les maris de ses nièces. Le couple n’a pas eu d’enfants.

Sa nièce Valade hérite de ses biens. Il aimait beaucoup sa femme et en remercie Dieu : Vous connaissez la Confiance que j'ay dans la Personne que Vous M'avez donné pour Compagne. Vous connaissez Sa Vie, Elle est digne de Remplir toute justice que Vous Même, 0 Mon Dieu, Luy Aurez inspiré. Je souhaite que Adam qui est devenu mon Neveu en Epousant Ma Nièce et après Nommée, que 1'un et l'autre 1a Respecte comme Elle mérite. »

Elle meurt à Paris en 1804 et fait hériter les filles de sa sœur et de Jean-Michel Chevotet.

Notes et références de l'article

  1. Rue située à l’emplacement de notre très contemporaine pyramide du Louvre.
  2. Portraits et autoportraits d'artistes au XVIIIe siècle, par Philippe Renard, p. 180
  3. Arch. nat., M. C., CXV, 600.
  4. La famille Dupré de Saint-Maur est l’une des plus distinguées de la Noblesse de robe parisienne, écrit Gustave Louis Chaix d'Est-Ange. Ils descendent d’un Valet de chambre du Duc de Berry, échevin de Paris en 1417. Ils sont possessionnés dans la Brie, comme les Rémond. Pierre est conseiller au Parlement de Paris, en 1717 et Commis aux Requêtes du Palais.
  5. Ils se sont mariés en 1729. Elle est l’héritière de la vicomté de l’Hôtel. Leur descendance va s’éteindre en la personne de leurs petites-filles les marquises de Ménardeau et Lambert. Son père est avocat général en la Cour des Comptes de Paris.
  6. Antoine Pierre Dupré de Saint-Maur, leur fils, né le 4 avril 1735, reçu conseiller du Roi, auditeur des comptes.
  7. Colombe Madeleine Dupré de Saint-Maur, son autre sœur, née le 6 janvier 1733, qui va se marier avec le chevalier d’Ars, sous-lieutenant des Gardes du Roi, dont Valade fera le portrait.
  8. Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes (1721-1794), académicien, ministre de Louis XVI…
  9. Gaspard Grimod de La Reynière, son père, fermier général, qui meurt un an plus tard, suffoqué par un pâté de foies gras.
  10. Marie-Madeleine Madaze, se remariera en 1756 avec le Charles de Masso, marquis de la Ferrière, lieutenant général.
  11. Laurent Grimod de La Reynière (1733-1793), fermier général des postes et fermes.
  12. Abel-François Poisson de Vandières(1725-1781) est le frère de la marquise de Pompadour, marquis comme elle, mais dit le marquis d’avant-hier.
  13. Valade; n° 48. Tableau de 6 pieds sur 4, qui appartiendra à monseigneur l'archevêque de Toulouse.
  14. Diderot, Denis. Œuvres complètes Tome dixième, 1, Beaux-Arts, arts du dessin (salons), éd. de, Paris : Garnier frères, 1876 Notice n° : FRBNF37229657 I, p. 205, 205 n. & 321 et II, P. 156, III, p. 43)
  15. Les trois siècles de la peinture en Franceou, Galerie des peintures français... par Pierre Marie Gault de Saint Germain, p. 286
  16. Procès-verbaux de l'Académie royale de peinture et de sculpture, 1648-1793, par Société de l'histoire de l'art français, p. 345.

Bibliographie

  • Klinka-Ballesteros, Les Pastels, Amis des musées d'Orléans, 2005
  • Trope Marie-Hélène, Jean Valade, musée Sainte-Croix de Poitiers, 1993

Ces deux livres sont illustrés par de nombreux portraits de membres des familles Rémond, Valade, Chevotet, Chaussard et Simon.

Musées

Deux musées exposent en permanence plusieurs œuvres de Valade :

D'autres portraits se trouvent dans différents musées :

Articles connexes

Liens et documents externes


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