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Jean-Baptiste Biaggi
Jean-Baptiste Biaggi Parlementaire français Naissance 27 août 1918 Décès Mandat Député 1958-1960 Début du mandat {{{début du mandat}}} Fin du mandat {{{fin du mandat}}} Circonscription Seine Groupe parlementaire UNR Vème République Jean-Baptiste Biaggi (Jean-Baptiste, Albert Biaggi) était un avocat et homme politique français. Né le 27 août 1918 à Ponce (Porto-Rico), originaire de Cagnano, village corse dont il fut le maire et décédé le 29 juillet 2009, il s'était engagé successivement à l'Action française, dans la Résistance, puis fut gaulliste avant de s'associer à l'OAS, puis plus tard au Front national.
Biographie
Jean-Baptiste Biaggi fut d'abord militant à l'Action française, mouvement nationaliste et royaliste lorsqu'il était étudiant à la Faculté de droit de Paris, et était alors proche de Jacques Maurras, fils adoptif de Charles Maurras.
Après la défaite de 1940, Jean-Baptiste Biaggi s'engage et devient résistant de la première heure en juin 1940, avec Alain Griotteray, successeur d’Henri d'Astier. Il fonde le réseau de résistance et de renseignements Orion, réseau qui à partir de 1943 se consacrera aux évasions par l’Espagne de Français. Le 13 décembre 1943, il est arrêté par la Gestapo sur dénonciation, sera enfermé et torturé à la prison de Fresnes, jusqu'en février 1944. Lors d'un transfert, il s'évade en mars 1944 pour participer avec les troupes alliées à la libération de Paris et la campagne d'Allemagne. Commandant du 4°Commando de France il combat à Belfort et en Alsace où il sera blessé. Après la guerre, il sera décoré de la Croix de guerre 1939-1945, et de la Médaille de la Résistance.
En 1947 il s'engage dans les rangs gaullistes au RPF, et ambitionne une carrière d'avocat. En 1956 il fonde les volontaires pour l'Union Française, groupe nationaliste et anti-communiste virulent. En 1957 Jean-Baptiste Biaggi participe avec Alexandre Sanguinetti à la création du Parti Patriote Révolutionnaire (PPR), parti qui se rallie au gaullisme, et qui sera dissous par décret du 15 mai 1958. En 1958 il est élu député de Paris sur la liste Union pour la nouvelle République (UNR).
En 1960, il démissionne de l'UNR par opposition au choix du général de Gaulle sur l'autodétermination algérienne et, le 19 septembre 1958, Jean-Baptiste Biaggi s'allie avec Georges Bidault, Roger Duchet et Pascal Arrighi pour créer le Rassemblement pour l’Algérie Française (RAF).
À Alger, le 24 janvier 1960, au début de la semaine des barricades, il a été l'un des émeutiers les plus actifs avec le député Pierre Lagaillarde, Marcel Ronda et le syndicaliste étudiant Jean-Jacques Susini. Partisan de l'Algérie française, les événements d'Algérie feront de Biaggi un fervent opposant du Général de Gaulle. Il sera ensuite associé à l'Organisation armée secrète (OAS)
En 1965, il est membre du comité de soutien de Jean-Louis Tixier-Vignancour pour la candidature présidentielle. Acteur engagé, il s'investit aux côtés de Jean-Marie Le Pen, et est aussi un fervent partisan pour le rétablissement de la peine de mort.
Il se retire de la politique mais garde son mandat de maire de son village natal corse, et reste très proche de Bernard Antony et de son association l'AGRIF dont il est membre du Conseil d'administration.
En 2003, il est fait Commandeur de la Légion d'honneur des mains de Michèle Alliot-Marie.
Il meurt en 2009.
Bibliographie
- Joseph Algazy, La tentation néo-fasciste, Paris, Fayard, 1984.
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