- Jean-Baptiste Gabriel Merlin
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Jean-Baptiste Gabriel Merlin, maréchal de camp, né le 17 avril 1768 à Thionville (Moselle).
Soldat dans le régiment de Royal-Cravate (10e de cavalerie), depuis le 13 août 1787 jusqu'au 10 mars 1792, époque à laquelle il fut nommé sous-lieutenant dans le 1er régiment de dragons, il fit les campagnes de 1792 à 1793, ans II et III aux armées des Ardennes, de Sambre-et-Meuse et du Rhin.
A l'affaire qui eut lieu entre Maubeuge et Beaumont, le 2 floréal an II, il mit en déroute avec son peloton la légion des émigrés dite de Bion. Sur le rapport du représentant du peuple Laurent, le Comité de salut public nomma le jeune Merlin capitaine au même corps.
Le 9 messidor an III, il fut promu au grade de chef d'escadron dans la légion de police, devenue 21e régiment de dragons, et passa en la même qualité dans la garde du Directoire le 8 thermidor an V. De l'an III à l'an VIII, il servit donc dans l'intérieur, et fut nommé, le 29 brumaire de cette dernière année, chef de brigade du 8e régiment de cavalerie, devenu 8e de cuirassiers. Il fit avec ce corps les campagnes des ans VIII et IX à l'armée du Rhin, et se distingua, le 30 prairial an VIII, au passage du Danube, ce qui lui valut une lettre de félicitations du général Lecourbe le 2 messidor suivant.
Créé membre de la Légion d'honneur le 19 frimaire an XII, il en fut nommé officier le 25 prairial suivant, et fit la campagne de l'an XIV avec la division de cuirassiers, commandée par le général Pully, à l'armée d'Italie, devenue 8e corps de la grande armée.
Il prit part aux guerres de Prusse et de Pologne, en 1806 et 1807, fut créé baron le 19 mars 1808, et servit à l'armée d'Allemagne en 1809.
Le 21 mai, au combat d'Essling, blessé d'un éclat d'obus à la cuisse, il reçut les témoignages les plus flatteurs de la satisfaction de l'Empereur, qui l'éleva au grade de général de brigade.
Employé en cette qualité au commandement du département de l'Yonne, le 24 décembre 1810, il passa dans celui de l'Orne le 9 juin 1812, et conserva ces fonctions jusqu'au 21 juillet 1815.
A la première rentrée des Bourbons en France, Louis XVIII le créa chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis par ordonnance du 5 octobre 1814.
Mis en non-activité à l'époque où il quitta le commandement de l'Orne, il fut nommé lieutenant du roi de 1e classe, pour commander la place de Strasbourg, le 18 novembre 1818. Il exerça ces fonctions pendant environ dix-huit mois, et fut admis à la retraite le 20 juin 1821.
Relevé de cette position lors de la révolution de Juillet 1830, il fut compris dans le cadre de réserve de l'état-major général le 22 mars 1831, et fut de nouveau admis à la retraite le 1er mai 1832, comme ayant dépassé l'âge fixé par les ordonnances pour être maintenu sur le cadre d'activité.
Il est mort le 27 février 1842.
Distinctions
Commandeur de la Légion d'honneur, 14/06/1804. Grand officier. LH 18 avril 1834
Source
- « Jean-Baptiste Gabriel Merlin », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition]
- Almanach Royal de 1835
Catégories :- Général de la Révolution ou du Premier Empire
- Naissance en 1768
- Décès en 1842
- Baron de l'Empire
- Grand officier de la Légion d'honneur
- Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis
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