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Char lourd IS-3
Char lourd IS-3
Un char soviétique IS-3, exposé au Musée de Bruxelles.En service Service Union soviétique (de 1944 à 1995). Utilisateurs Union soviétique Conflits Seconde Guerre mondiale.
Guerre Froide.Production Année de conception 1944 Production 1945 - 1951.[1]
Coût de production de 350000 roubles par unité.[2]Unités produites 2311 Caractéristiques générales Équipage 4 (un tireur/chef de char, un chargeur, un conducteur et un membre d'équipage s'occupant des transmissions radio). Longueur 10 mètres. Largeur 3,15 m Hauteur 2,45 m Masse au combat 46,5 tonnes. Blindage et armement Blindage Jusqu'à 255 mm au niveau de la tourelle.[2] Armement principal Un canon D-25T de 122 mm ayant une portée de 15000m.[2] Armement secondaire Une mitrailleuse Degtyarev DP 28 de 7,62 mm et une mitrailleuse DShK de 12,7mm. Mobilité Moteur Un V-11-1S-3 diesel de 12 cylindres et 4 temps.
38 880 cc.[2]
520 chevaux (385 kW) à 2200 tours par minute.Transmission Chenilles de 6 roues motrices de chaque côté. Suspension Barres de torsion. Vitesse sur route 40 km/h sur route.
19 km/h sur tout terrain.
Capacité de transport de combustible de 450 litres + 4 réservoirs extérieurs de 90 litres chacun.
Consommation de 340 litres pour 100 km.Puissance massique 11,2 chevaux par tonne. Autonomie 185 km. Le char lourd IS-3 est un char de combat crée durant la Seconde Guerre mondiale pour l'Armée rouge bien qu'il n'y prit pas une part active. On pu le voir pour la première fois lors du défilé militaire du 7 septembre 1945, au cours duquel il impressionna les puissances occidentales de part sa taille imposante et sa modernité. Son nom provient des initiales du dictateur soviétique Joseph Staline ("I" pour "Iossif") et le numéro 3 est dû au fait que ce fût la troisième version de la série des chars Josef Stalin à être conçu et mis en service.
Sommaire
Histoire de sa production
La production du char lourd IS-2 avait déjà commencé quand se préparèrent de nouveaux développements de chars de combat; parmi eux, celui du char lourd IS-3. Le général Nikolai Dujov, secondé par une équipe d'experts, lança et dirigea un projet ayant pour nom "Kirovets-1"[1] et dont l'objectif était de mettre au point un blindé pouvant résister aux tirs des fameux canons KwK de 88 mm allemands.[1][2]
Ce projet entraînait des changements radicaux par rapport à l'IS-2, tel qu'un magasin de munitions situé autour des parois épaisses de la tourelle du char, ce qui offrait une grande protection en cas d'impact, ce qui constituait alors une forme de blindage radicalement nouvelle. Le 28 octobre, un test fût réalisé mais l'injecteur d'huile se révéla déficient et par conséquent le char fût retravaillé. En novembre 1945, un nouvel essai fût réalisé où l'IS-3 montra qu'il n'était pas capable de parcourir 1000 km sans avoir de problèmes majeurs. De ce fait, le moteur V-11 de 620 chevaux fût laissé de côté car l'effort sur la transmission était excessif et fût donc remplacé par un moteur V-11 moins puissant de 520 cv. Finalement, entre le 18 et le 24 décembre, de nouvelles tentatives furent menées au sein de l'usine de Tcheliabinsk, lieu où commença dès 1945 la production des chars lourds IS-3, parallèlement au montage des IS-2.
A cause de problèmes divers engendrés par la production prématurée du char de combat IS-3, ce dernier ne fût pas prêt même à la fin de la guerre en Europe le 8 mai 1945, participant seulement le 7 septembre de la même année au défilé de l'Armée rouge dans Berlin, en complément des 52 IS-2 de la 2e Armée de Chars de combat de la Garde.[1]
La configuration du blindage et de la tourelle du char IS-3 eurent une grande influence sur les chars de combat soviétiques conçus par la suite, tel le T-55 qui servit même de modèle pour certains chars occidentaux comme le Léopard I ou encore le AMX-30 français.[1]
Entre 1948 et 1952, un projet de modernisation de l'IS-3 fût lancé, avec pour but d'éliminer ses défauts les plus importants. De fait, son blindage fut renforcé ainsi que les essieux et le support du moteur. En 1951, la fabrication de l'IS-3 cessa définitivement avec un total de 2311[2] exemplaires construits jusqu'à cette date (d'autres sources bibliographiques avancent le nombre de 1800 unités).[1]
L'exportation de l'IS-3 semble avoir été minime. Deux unités furent par exemple envoyées en Pologne pour se familiariser avec ce nouveau char et pour l'entretenir. Par ailleurs, une unité supplémentaire fut désservie à la Tchécoslovaquie. Deux régiments furent déployés en Corée du Nord durant la Guerre de Corée. 100 IS-3 de plus furent vendus par l'URSS à l'Egypte à la fin des années 1950 mais la majorité des chars IS-3 et IS-3M furent livrés entre 1962 et 1967.
Conception
Le char lourd IS-3 possède une conception tout à fait nouvelle pour son époque. Avec une masse supérieure de 0,5 tonnes à son prédécesseur, le char IS-2, l'IS-3 était plus bas et roulait donc plus près du sol. Par ailleurs, il se révélait mieux protégé que son homologue. Le point le plus marquant dans sa conception réside dans sa partie frontale ainsi que sa tourelle. En effet, ce sont à ces endroits que prédominent les angles abrupts. Le blindage avant du char est en effet très incliné, en diagonale et se termine en coin, ce qui permet de protéger ce dernier des obus ennemis qui ricochent sur les côtés du char et non vers le blindé lui-même. Sa tourelle, trapue, présente une forme ronde qui offre un haut degré de protection pour ce qui ce faisait à l'époque en matière de tourelles.
Puissance de feu
Le char IS-3 était équipé du puissant canon rayé D-25T de 122 mm d'origine soviétique qui pouvait projeter des obus à une vitesse initiale de 700 à 800 mètres par seconde, lequel était déjà employé par le char IS-2. La vitesse initiale des projectiles du char IS-3 était cependant inférieure à celle de la majorité des canons allemands, mais l'on peut affirmer qu'il y a deux facteurs fondamentaux quand à la pénétration des obus: la vitesse du projectile et son poids. En effet, malgré le gros calibre utilisé par l'IS-3, en l'occurrence du 122 mm face à du 88 mm et du 75 mm qui étaient les calibres les plus fréquemment retrouvés au sein de l'armée allemande, celui-ci permettait à l'IS-3 de posséder une puissance de feu considérable qui variait entre le 88 mm L56 et le 88 mm L71. La lourdeur des projectiles de 122 mm libérait une énergie cinétique de 820 joules alors que les canons de 88 mm allemands atteignaient seulement les 520 joules. La relation entre ces valeurs et la vitesse initiale donnent au final le degré de pénétration d'un blindage de char.
Le poids de l'obus tiré par le canon D-25T avoisine les 25 kg, ce qui se révèle très efficace quand il est tiré contre les parties moins ou non protégées des chars ennemis mais également par rapport aux plus petits calibres. Cependant, le gros calibre de cet obus joint à la petite tourelle équipant l'IS-3 et le peu d'espace intérieur du char ne permettent pas à ce dernier de transporter un grand nombre de ces projectiles. En effet, le nombre maximum d'obus que peut transporter l'IS-3 se réduit à 28 projectiles, tout comme pour l'IS-2, ce qui n'apporte pas d'amélioration sur ce point. Par ailleurs, les munitions employées sont constituées d'un noyau dur, ce qui affecte considérablement la cadence du tir de projectile de part sa lourdeur, à un tel point que seulement 2 à 3 tirs[2] peuvent être exécutés en moyenne par minute avec un maximum de 6 tirs pour un équipage particulièrement expérimenté, alors que pour un T-34/85, on est au-dessus des 6 à 8 tirs[3] par minute et jusqu'à 10 pour un Tigre II allemand dans le même temps.[4]
Bien souvent le char IS-3 fut critiqué pour cette carence en possibilité de contenance en munitions, mais les concepteurs et constructeurs soviétiques jugèrent que, tout comme pour son frère l'IS-2, 28 projectiles étaient suffisants pour toute la durée d'une offensive,[2] bien que durant les combats urbains dans Berlin en avril et mai 1945, les chars IS-2 déployés alors utilisèrent parfois jusqu'à trois fois plus de munitions que ceux-ci ne pouvaient en contenir.[2]
On peut ainsi mettre à jour un tableau représentant la pénétration des obus du canon D-25T[5] pour les deux principaux types de munitions utilisés, à savoir la munition AP et APBC (respectivement la munition BR-471 et BR471B). Dans les deux cas, le tableau qui suit permet de comparer la pénétration des projectiles à un angle de tir de 0° et 60° par rapport à la verticale, bien que normalement on retrouve 30° au lieu de 60° dans les tableaux allemands, mais les soviétiques considéraient alors les inclinaisons à 0° et 60° plus convenables et satisfaisantes en termes de résultats pour leurs estimations.
Munition Angle de tir Pénétration du projectile (en mm) à 500 m à 1.000 m à 1.500 m à 2.000 m D-25T AP à 0º 152 142 133 122 à 60º 122 115 107 97 D-25T APBC à 0º 155 143 132 116 à 60º 125 120 110 100 Comme il a été précisé auparavant, la masse des projectiles influe beaucoup sur leur puissance. L'inclinaison des blindages fait rebondir les obus ennemis ou réduit considérablement leur pénétration. Mais plus le projectile est pesant, moins il a de chances de rebondir sur les blindages ennemis. Ainsi, les soviétiques préféraient doter leurs chars de canons pouvant tirer de lourds obus. En effet, dans notre cas, l'obus de 122 mm et de 25 kg qui était utilisé par le canon de l'IS-3 avait davantage de probabilités de percer le blindage des chars ennemis et d'y causer plus de dégâts que les projectiles de 75 mm et 88 mm qui armaient les canons des chars allemands.
Quand à la précision du tir, l'IS-3 ne possédait pas de coupole pour permettre au chef de char d'orienter les tirs mais disposait cependant d'un périscope donnant une bonne visibilité. Le canon D-25T se révélait de bonne conception et d'une qualité appréciable. Il pouvait ainsi dévier jusqu'à 170 mm sur l'axe vertical et 270 mm sur l'axe horizontal,[5] ce qui est beaucoup pour un canon de cette époque. Le canon D-25T se révélait en effet l'un des meilleurs de sa génération en termes de précision et d'angle de tir. Il faut dire aussi que le poids de la munition utilisée aidait à obtenir ce degré élevé de précision.
Les systèmes de visée et la visibilité à l'intérieur de l'IS-3 étaient excellents. Depuis 1944, les concepteurs et constructeurs de chars soviétiques avaient fait de gros efforts et entrepris de réelles améliorations sur les systèmes visée de leurs blindés.
Les amateurs et passionnés de chars de combat préconisaient davantage l'utilisation de projectiles perforants alors que les spécialistes en la matière assuraient que durant une guerre, bien plus d'obus explosifs étaient employés.[1] Dans ce cas, l'IS-2 constituait une arme très efficace, car le gros calibre de son canon était l'idéal pour remplir des fonctions semblables à celles d'artillerie de soutien, tout comme pour le char SU-122 ou encore le ISU-122. Le char ISU-122 était en effet constitué du châssis de l'IS-2 et du canon D-25T. Quand au SU-122, il disposait du même canon mais ce dernier était monté sur un châssis de T-34. Comparé au canon de 88 mm allemand, le D-25T était 1,4 fois supérieur à ce dernier en termes de calibre d'artillerie autopropulsée.[1]
L'armement secondaire de l'IS-3 ne suit pas le sillage de son prédécesseur, enlevant 2 mitrailleuses et maintenant seulement une DT de 7,62 mm jointe à une DShK de 12,7 mm antiaérienne.
L'IS-3 pouvait transporter jusqu'à 28 projectiles au total, dont 18 étaient explosifs et les 10 autres perforants ou aussi appelés anti-blindage (AP).[2] La munition anti-blindage était peinte en noir et l'explosive en gris acier.[2] Quant à l'armement des mitrailleuses, il se composait de 945 balles réparties dans 15 chargeurs indépendants, avec 5 ceintures de 50 balles chacune situées dans des différentes caisses de munitions.
Protection
Le char IS-2 avait démontré qu'il était bien protégé, mais malgré tout, les chercheurs soviétiques voulaient améliorer davantage ce blindage pour qu'il puisse résister aux tirs des fameux canons allemands de 88 mm. Pour cela, ils évaluèrent les parties les plus vulnérables du char et se penchèrent notamment sur la tourelle qui était la principale zone frappée par les impacts ennemis.[2][1] Pour cette raison fut conçue une tourelle de forme arrondie qui conservait un bon angle de tir pour les membres d'équipage assignés à l'utilisation du canon tout en étant protégée par 220 mm d'épaisseur de blindage sur toute la moitié inférieure de la tourelle et 110 mm sur la moitié supérieure. Cette différence d'épaisseur de blindage entre le haut et le bas de la tourelle avait une raison bien précise. En effet, en disposant plus de poids au bas de la tourelle, cela enclave mieux cette dernière à l'ensemble du char et ainsi, elle risque moins de sauter et de se détacher du reste du blindé au moment de recevoir un impact d'obus. C'est en effet ce qu'il se passa pour un Panzer V lors d'une séance d'essais à Koubinka. Sa tourelle se détacha littéralement du reste du char après avoir été touché par un tir de canon D-25T.[5][2] De plus, étant donné que la tourelle n'était pas totalement droite, l'angle d'impact variait et comme celle-ci avait été surélevée, l'angle était devenu plus important et de ce fait elle nécessitait moins d'acier en protection pour un résultat similaire.
La deuxième partie des chars de combat la plus touchée par les impacts est le blindage au niveau du châssis. Au lieu d'opter pour un blindage directement moulé en une seule partie, un seul bloc, les ingénieurs choisirent plutôt la pose successive de plaques en acier les unes au dessus des autres et de les fondre ensemble par la suite. Le procédé se révélait en effet plus facile à produire pour les blindages de chars mais également pour les casques. Pour ce qui est de l'IS-3, il fût décidé de poser 110 mm d'épaisseur de blindage sur la partie frontale, la plus exposée lors des avancées et des charges de blindés en terrain découvert. Il est fût de même pour la partie supérieure du blindé, celle possédant un grand angle alors que le côté avant était incliné à 60° de la verticale. Sa forme se révélait très particulière car elle fait penser à la proue d'un bateau, ce qui est totalement inédit pour un char de combat.
Enfin, la partie arrière fût recouverte de 60 mm de blindage, à l'exemple de l'IS-2, alors que pour la partie supérieure du châssis, une légère couche de 20 mm fut simplement posée en vue de ne pas surpasser la masse initiale du char et d'éviter de trop surcharger la suspension qui pourrait causer d'autres problèmes imprévus.
Mobilité
La mobilité de l'IS-3 était similaire à son prédécesseur, l'IS-2, en termes de la relation puissance/poids, avec un moteur de 11,18 CV/t face aux 11,30 CV/t de l'IS-2, soit légèrement moins. Cependant, ses défauts de conception, en particulier ceux qui se réfèrent à son nouveau moteur, le V-11-IS-3,[2][1] ainsi qu'à la boite de vitesse,[6] le condamnèrent à souffrir de problèmes divers dès sa mise en service. En 1946 fut instauré un programme de modernisation ayant pour objectif de recenser et de corriger les erreurs de l'IS-3.
Malgré cette modernisation, le concept de char de combat lourd commençait à devenir obsolète face aux nouveaux chars de combat soviétiques tel que le T-55 qui entrait alors tout juste en service et dont la mobilité, la maniabilité ainsi que sa vitesse surpassèrent progressivement les chars lourds Josef Stalin. Le programme de modernisation ne fut pas en mesure de pouvoir augmenter la relation puissance/masse de l'IS-3, ce qui entraina son déclin. En effet, il fut retiré de la catégorie des MBTs (Main Battle Tanks), autrement dit des "Principaux chars de combat" et sa production déclina progressivement au profit de nouveaux modèles plus performants et modernes.
Durant les années 1950, l'IS-3 subit à nouveau certaines modifications, dont l'une des meilleures fut le remplacement de son ancien moteur V-11-IS-3 par le V-54K-IS qui était de 520 CV à 2000 tours par minute au lieu de 2200 pour la même puissance sur le modèle antérieur. Ce changement améliora de façon notable le rendement de l'IS-3 en termes de performances car la majorité des problèmes liés alors à l'ancien moteur se résolurent dès que le nouveau fut installé.
Emploi au combat
Le débat à propos de la participation et de l'utilisation de l'IS-3 lors des combats de la Seconde Guerre mondiale reste assez clair pour les historiens actuels, ces derniers étant d'accord sur le fait que celui-ci ne participa pas aux opérations militaires du second conflit mondial en Europe mais qu'il fit sa première apparition durant le défilé de la victoire soviétique sur le nazisme le 7 septembre 1945.[1][2] Cependant, dans de nombreux cas, certaines sources affirment que l'IS-3 aurait été employé en Mandchourie contre les forces japonaises,[1] bien que d'autres sources viennent contredire ces affirmations.[2]
La véritable première participation des chars IS-3 au sein de l'Armée rouge lors d'un affrontement remonte à l'année 1946 en Hongrie, pays passé alors sous tutelle soviétique où quelques chars IS-3 furent détruits durant les incidents.[2]
Le 23 juillet 1956, les premiers chars IS-3 livrés à l'Egypte firent leur apparition au Caire le jour de l'indépendance. Le 5 juin 1967, les forces israéliennes lancèrent une offensive sur la péninsule du Sinaï durant la Guerre des Six Jours. Les israéliens utilisèrent notamment des chars M48A2 équipés de canons rapides de 90 mm, conjointement à des MK5 et MK7 Centurioes armés quant à eux de canons de 105 mm mais aussi de Shermans M4 munis eux-aussi de canons de 105 mm. L'Armée égyptienne riposta par l'utilisation de chars soviétiques tel le T-34/85, version améliorée du T-34, des T-54, T-55 et pour finir des IS-3. La 125e Brigade blindée défendit le Kuntikull avec l'appui de 60 chars IS-3.
Les raisons de la défaite égyptienne se trouvent dans le peu d'entrainement qu'avaient subi les forces égyptiennes ainsi qu'un armement israélien bien plus avancé et moderne que leurs opposants (insistons sur le fait que les M48 disposaient de stabilisateurs au niveau du canon ainsi que des dernières améliorations apportées en termes de visée). Les chars IS-3 détruisirent quelques M48, mais leur faible vitesse face à des chars plus rapides et plus maniables rendirent la victoire égyptienne inconcevable.
Les israéliens purent capturer un petit nombre de chars IS-3 dans les meilleures conditions et au final, les égyptiens perdirent un nombre de 73 IS-3 et IS-3M. En 1943, seul un régiment de chars lourds IS-3 existait mais on ne sait pas si ces derniers participèrent au conflit israélo-égyptien de 1973.
Galerie Photo de l'IS-3
Un char IS-3 soviétique exposé en plein air.
Notes
- ↑ a , b , c , d , e , f , g , h , i , j , k et l Steven Zaloga y Peter Sarson. "Les Chars lourds JS-2 et JS-3", Osprey Military. ISBN 84-473-1613-0
- ↑ a , b , c , d , e , f , g , h , i , j , k , l , m , n , o , p et q "The IS Tanks.IS-1, IS-2, IS-3." de Mikhail Baryatinskiy. Ian Allan Publishings
- ↑ Steven J. Zaloga, Jim Kinnear et Peter Sarson. "Le Char moyen T-34/85". Osprey Military. ISBN 84-473-1481-2
- ↑ "El tanque IS-2 vs el Tiger-II" por Alejandro_ en http://www.militar.org.ua
- ↑ a , b et c Battlefield.ru
- ↑ Article en russe.wikipedia.org (Version traduite)
Sources
- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « IS-3 ».
Références
- (en) Zaloga, Steven J. & Sarson, Peter, Les chars lourds JS-2 et JS-3, Osprey Military. ISBN 84-473-1613-0
- (en) Zaloga, Steven J., Kinnear, Kim, & Sarson, Peter, Les chars lourds KV-1 et KV-2, Osprey Military. ISBN 84-473-1597-5
- (en) Jentz, Tom, Doyle, Hilary, & Sarson, Peter, Le char lourd Königstiger, Osprey Military. ISBN 84-473-1475-8
- (en) Baryatinskiy, Mikhail, The IS Tanks. IS-1, IS-2, IS-3, Ian Allan Publishings, Russian Armour Volume 1. ISBN 0-7110-3162-2
Voir aussi
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