- Inathèque
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L'Inathèque (« INA » suivi du suffixe « -thèque ») est le service de l'INA chargé du dépôt légal de la radio et de la télévision en France.
La loi du 20 juin 1992[1] a confié à l'INA la responsabilité du dépôt légal des émissions de radio-télévision et leur consultation à des fins de recherche. La collecte a commencé le 1er janvier 1995, conformément au décret d'application du 31 décembre 1993[2], selon les modalités définies par l'arrêté du 6 janvier 1995[3].
Sommaire
Chaînes et stations collectées
L'Inathèque collecte ou capte directement les émissions diffusées sur :
Date Chaînes de télévisions Stations de radio 1er janvier 1995 les 7 chaînes hertziennes nationales de télévision : les 5 chaînes nationales de Radio France : 1er janvier 2002 + 12 chaînes de télévision du câble et du satellite : + 12 stations de radio : 1er septembre 2003 + 22 chaînes de télévision du câble et du satellite : - La Chaîne Météo, Mezzo, Animaux, Encyclopédia, Mangas, RFM TV (jusqu'au 31 mars 2005, remplacé par AB1 à partir du 1er avril 2005), AB Moteurs, Festival, Équidia, Téva, Seasons, Sport+, Télétoon, Chasse et Pêche, Escales, Fun TV, Toute l'Histoire, Histoire, Demain !, 13ème Rue, La Chaîne parlementaire.
31 mars 2005 + 5 chaînes parmi les chaînes gratuites de la télévision numérique terrestre : 1er juin 2005 + i>Télé. 17 octobre 2005 + Europe 2 TV. 18 novembre 2005 + Gulli. 28 novembre 2005 + BFM TV. 1er septembre 2006 + 3 chaînes payantes de la TNT : TF6 ; TPS Star ; C+ Sport.
+ 3 chaînes étrangères : BBC World ; CNN international ; Al Jazeera.Consultation
Son catalogue est consultable sur le Web.
Le fonds d'archive en lui-même est mis à la disposition du public au centre de consultation de l'Inathèque, qui accueille les chercheurs, les enseignants et les étudiants, ou toute autre personne pouvant justifier d'un objet de recherche. Il se trouve en bibliothèque de recherche (rez-de-jardin) du site François-Mitterrand de la Bibliothèque nationale de France, situé quai François-Mauriac dans le 13e arrondissement de Paris.
Ce centre, d'une superficie de 2 000 m2[4], a été ouvert en octobre 1998 grâce à un investissement de 20 millions de francs et est équipé de plus de soixante stations de travail, dites SLAV (stations de lecture audiovisuelle)[5]. Les délégations régionales de l’INA (à Strasbourg, Lyon, Marseille, Toulouse, Rennes et Lille) disposent également d'une SLAV[6].
Références
- Loi no 92-546 du 20 juin 1992 relative au dépôt légal, JORF no 144 du 23 juin 1992, p. 8167, NOR MENX9100198L, sur Légifrance.
- Décret no 93-1429 du 31 décembre 1993 relatif au dépôt légal, JORF no 1 du 1er janvier 1994, p. 62, NOR MCCB9300385D, sur Légifrance.
- Arrêté du 6 janvier 1995 fixant les critères de sélection et d'échantillonnage des documents déposés à l'Institut national de l'audiovisuel, JORF no 14 du 17 janvier 1995, p. 849, NOR MICT9500001A, sur Légifrance.
- Michel Raynal et Christine Barbier-Bouvet, « L'Inathèque de France », dans Bulletin des bibliothèques de France, Enssib, vol. 46, no 5, mai 2001, p. 44-47 [texte intégral].
- J.-C. F., « L'INA ouvre sa mémoire audiovisuelle à la BNF », dans Les Échos, no 17746, 6 octobre 1998, p. 17 [texte intégral].
- Les Lundis de l’Ina : Voir et entendre la destruction des juifs d’Europe, 10 mars 2008. [PDF]
Lien externe
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