Homoparentalité

Homoparentalité
Famille homoparentale.

L'homoparentalité désigne le lien qui attache un enfant à un couple d'homosexuels en tant que parents. Comme la famille recomposée, elle connait la coexistence des parents biologiques et des parents civils.

Sommaire

Notions

Même si l'accroissement du nombre de familles monoparentales ou recomposées a fortement changé le schéma classique de la famille nucléaire composée d'un père, d'une mère et des enfants, les familles homoparentales présentent des schémas plus complexes que les familles hétérosexuelles. Le concept de famille nucléaire est, en tant que modèle sociologique dominant, relativement récent, datant du XIXe siècle. Il a progressivement remplacé le modèle de la famille élargie qui comprend aussi les grands-parents, parfois les oncles, les tantes et leurs descendants. En Grèce antique, la famille élargie en une « maisonnée » regroupe aussi les esclaves devant obéir au pater familias.

Afin d'obtenir une reconnaissance légale des familles homoparentales, les associations ont créé ou repris des notions pour définir l'ensemble des acteurs qui composent la famille et qui profitent également à tous les schémas familiaux contemporains où procréation, parentalité et relation de couple ne se superposent pas nécessairement.

Le parent biologique, dit parfois parent génétique, est le parent dont le génome a été utilisé lors de la procréation.

Le parent légal est le parent, biologique ou non, qui a reconnu (ou pu reconnaitre) l’enfant. Il exerce ou non l’autorité parentale. Le Code civil français se garde bien de s’aventurer sur le terrain « biologique » et définit la filiation de manière pragmatique comme étant liée au fait d’avoir porté le nom du ou des parents, d’être considéré comme leur enfant par ceux-là, par la famille, par la société et que l’état civil l’ait reconnu comme tel[1]. Un parent adoptif sera ainsi un parent légal non-biologique.

La mère pour autrui ou mère porteuse est la femme qui a assuré la gestation de l’enfant. Elle peut ne pas être la mère biologique.

Dans le cadre de la famille recomposée, le beau-parent est l’époux du parent légal se conduisant comme un parent vis-à-vis de l'enfant.

À ces schémas plus ou moins anciens, les homosexuel(le)s cherchant à fonder une famille, ont ajouté celui de la coparentalité où, sur deux parents biologiques, l'un au moins est homosexuel. Ce schéma pouvant réunir deux couples et une géométrie variable quant à la définition de ceux qui assurent le projet parental, la notion de parent social a été créée pour définir la personne qui se comporte comme parent sans avoir le statut de parent légal ni avoir été le parent biologique. En règle générale, on parle de second parent lorsqu’il s’agit de la ou du partenaire qui participe à l'éducation de l'enfant aux côtés du parent légal homosexuel.

Formes

L'homoparentalité, qui implique la présence d’au moins un parent homosexuel, regroupe plusieurs situations familiales différentes et que l'on classe selon l'origine des enfants.

Unions hétérosexuelles antérieures

Il arrive que l’un des parents légaux de l’enfant vive avec une personne du même sexe qui agit comme un parent social, en s’investissant dans l’éducation et les soins portés à l’enfant, et qui l’aime comme si c’était son propre enfant, indépendamment de la filiation.

Ce parent social, avec lequel les parents légaux peuvent éventuellement partager l’autorité parentale, est, la plupart du temps, dénué de droits.

Chez les couples hétérosexuels, dans ce même contexte, la reconnaissance de l’enfant pourrait se faire grâce à un acte de notoriété au moyen de preuves et témoignages devant un notaire ou le tribunal d’instance (possession d’état) ou bien un jugement, une déclaration devant un officier d'état civil ou un notaire (acte authentique).

Adoption

Article détaillé : Adoption homoparentale.

Une personne en couple peut adopter des enfants dont la filiation légale reste unique alors qu’ils sont élevés, dans les faits, par deux parents. Les enfants peuvent être privés des liens qu’ils ont tissés avec la personne qui n’est pas leur parent légal, en cas de décès de celui-ci ou de séparation des partenaires. Cette situation concerne aussi les concubins hétérosexuels.

Dans les cas où l'homoparentalité n'est pas reconnue, l'adoption par un seul des membres du couple est parfois possible (c'est le cas en France, où l'adoption par un « célibataire » est possible mais pas par un couple lié par un PACS). Cette solution est toutefois souvent rendue difficile par les services d'adoption pour les personnes affichant leur homosexualité et nécessite, si l'on veut dissimuler son homosexualité, de mentir sur son orientation sexuelle voire de nier l'existence d'un compagnon ou d'une compagne dans le cas d'un célibataire déclaré comme tel (auprès des services des impôts, par exemple) mais vivant, de fait, en couple.

Exceptionnellement, l'adoption simple a pu être utilisée en France, afin de créer des liens de filiation entre un enfant et le partenaire de même sexe d'un parent sans mettre fin au lien de parenté légal avec ce parent. L'adoptant exerce alors seul l'autorité parentale. Toutefois un arrêt rendu par la Cour de cassation le 24 février 2006[2] modifie l'état de la jurisprudence et reconnaît pour la première fois à deux femmes qui vivent une relation stable et harmonieuse le droit d'exercer en commun l'autorité parentale sur deux enfants qu'elles élèvent ensemble depuis leur naissance. La mère titulaire de l'autorité parentale délègue alors tout ou partie de l'exercice de cette autorité à sa partenaire.

Le 20 février 2007, la Cour de Cassation en cassant un arrêt de la cour d'appel de Bourges a rendu impossible l'adoption homoparentale par l'autre conjoint[3]. En revanche, elle a reconnu le droit aux couples du même sexe d'être reconnus parents adoptifs en France s'ils ont obtenu ce droit à l'étranger[4].

Pour l'adoption de l'enfant du conjoint, la différence d'âge exigée entre l'enfant et le parent adoptif n'est plus que de 10 ans [réf. nécessaire]. Comme dans l’adoption par une seule personne, les enfants n’ont ici qu’un seul parent légal et leurs liens avec le « second parent » ne sont pas protégés, en particulier en cas de séparation, de décès ou d’invalidité.

Procréations médicalement assistées et gestation pour autrui

La loi française interdit l’insémination avec donneur aux personnes seules ou homosexuelles et interdit le recours à la gestation pour autrui (mère porteuse).

En France, contrairement à certains autres pays de l'Union européenne, (Belgique, Hollande, Grande Bretagne, Espagne, Danemark...), la Loi ne permet aux centres de PMA (Procréations médicalement assistées) de réaliser des inséminations artificielles (IAD, FIV...) qu'au bénéfice des couples mariés ou des couples composés d'un homme et d'une femme pouvant justifier de 2 ans de vie commune.

La pratique de la "gestation pour autrui" est également interdite pour tous depuis la Loi de Bioéthique du 29 juillet 1994. Mais elle est autorisée ou non interdite dans de nombreux pays à travers le monde .Pour les couples gays et/ou les célibataires elle est essentiellement possible aux États Unis, dans les états qui l'autorisent , et dans une moindre mesure ,au Canada (hors Québec) ou en Afrique du Sud (sans indemnisation de la mère de substitution) en Russie (procréation pour autrui, du fait d'un vide juridique)ou en Inde.

Les homosexuel(le)s français(es) sont donc contraints d'aller à l'étranger pour bénéficier des techniques de procréations médicalement assistées.

Projet de coparentalité

Il y a là de deux à quatre personnes autour du berceau de l’enfant : les parents naturels c’est-à-dire une mère lesbienne et/ou un père gay, et leurs éventuels partenaires.

À la différence des beaux-parents qui arrivent dans un second temps, les partenaires sont des coparents, car ils sont prêts à s’engager vis-à-vis de l’enfant dès sa conception. Ils assurent le quotidien comme les parents naturels et se sentent des parents à part entière même s’ils n’en ont pas le statut légal.

Critiques et controverses

L'humour, comme ici sur un panonceau lors de la Gay pride de Budapest, en 2008, qui dit « Jésus avait deux papas », est une arme favorite pour lutter contre les préjugés liés à l'homoparentalité.

La controverse entre les partisans et les opposants de la famille homoparentale est vive[5]. Le sujet est neuf et cette nouveauté inquiète ou donne espoir, selon le camp où l’on se place. En 1991, le groupe « Sociologie de la famille », créé en 1989 au sein du CNRS, publie La Famille, état des savoirs qui ne consacre pas une ligne au couple homosexuel[6]. En 2002, dans une interview au quotidien Libération, François de Singly souligne les contradictions intrinsèques de la loi française : « l'homoparentalité porte le débat sur un autre terrain : celui de l'intérêt de l'enfant, dont on n'a pas la définition. Si un enfant a besoin de deux parents, comment se fait-il qu'on ait inscrit la possibilité d’adoption par une seule personne dans la loi ? Si l’on pense qu’il a le droit à ses deux parents et à son origine, pourquoi l’accouchement sous X, pourquoi l’adoption plénière alors qu’elle abolit les deux parents d’origine ? L’homoparentalité n’est qu'une des modalités de nos contradictions et de nos incapacités vis-à-vis de la filiation. Les résistances face à l’homoparentalité viennent notamment de théories, par exemple une lecture de la psychanalyse. Toute l'histoire de la famille le montre, les théories dominantes passent et d'autres conceptions, savantes et politiques, du bien-vivre ensemble naissent[7]. »

La division hommes-femmes

Selon la philosophe Sylviane Agacinski, la distinction fondamentale entre les membres d'un couple est celle du sexe. Parler d'homoparentalité reviendrait donc à inventer la catégorie des hétérosexuels et rejeter la division, qu'elle considère comme fondamentale, entre l'homme et la femme. Le rapport existant entre un enfant et un couple de deux parents est, selon elle, universel, et la différence entre les parents correspond à la différence des sexes nécessaires à la génération. En 2007, elle écrit : « Si l'ordre humain, social et symbolique, donne aux individus une filiation double, mâle et femelle, ce n'est pas en raison des sentiments qui peuvent lier les parents entre eux, des désirs qui les animent ou des plaisirs qu'ils se donnent, c'est en raison de la condition sexuée de l'existence humaine et de l'hétérogénéité de toute génération dont la culture a jusqu'ici voulu garder le modèle. »[8]

Cette approche a été contestée par le chercheur Louis-George Tin, président du Comité IDAHO. Dans son livre L'invention de la culture hétérosexuelle, il se donne pour objectif de montrer que l'hétérosexualité est une donnée construite, culturelle et historique, au même titre que l'homosexualité et la bisexualité.

Les opinions de Sylviane Agacinski sont également contredites par des sociologues comme Eric Fassin et Martine Gross. Dans une tribune signée avec Gilles Bon-Maury, Martine Gross écrit ainsi : "Au nom de "l’analogie entre couple géniteur et bilatéralité de la filiation", on prive des enfants d’avoir deux parents et on établit des catégories de citoyens dignes d’être parents. Dans cette conception qui confond sexualité et procréation, filiation et reproduction, les parents ne seraient que ceux dont la sexualité est potentiellement procréatrice.

Une autre conception, plus laïque, davantage fondée sur l’engagement parental que sur le primat du biologique, permettrait de distinguer l’engendrement de la filiation. Un être humain est toujours né d’un homme et d’une femme mais il peut avoir pour parents des personnes de même sexe, voire plus de deux personnes dont il est le fils ou la fille. C’est cette conception qui a amené les parlementaires belges, espagnols, québécois, à reconnaître l’homoparentalité."[9].

Les parents homosexuels font-ils de bons parents ?

L'Association des parents gays et lesbiens a constitué en 2007 un guide bibliographique à partir d'une interrogation systématique des bases de données universitaires et du CNRS, les librairies en ligne ayant constitué un deuxième type de source. Pour ce rapport, rares sont les études qui concluent que les enfants élevés par des couples homosexuels auraient plus de chances de développer des troubles psychiques au cours de leur adolescence ou que les homosexuels sont moins aptes à élever un enfant que les couples hétérosexuels. Les études négatives, telles No es igual[10] sont d'après cette association le fait de militants catholiques ou de chercheurs critiqués par le reste de la communauté scientifique, tel Cameron qui a été radié de l'American psychological association pour violation des principes éthiques des psychologues[11]. Toutes les autres études concluent qu’il n’y a pas de différences (au niveau de la qualité de l’éducation donnée et des risques de troubles psychologiques) entre les enfants élevés par des homosexuels et ceux élevés par des hétérosexuels.

Pour les opposants à l'homoparentalité, les enfants auraient besoin d'un père et d'une mère pour se structurer psychologiquement. La parentalité biologique complète n'est pas nécessaire au développement psycho-social du jeune[12][citation nécessaire]. Que les parents civils soient les parents biologiques ou non a moins d'influence que les types d'autorités utilisés dans l'éducation (démocratique, autoritaire ou permissif) ou la dynamique familiale[13][citation nécessaire].

L'orientation sexuelle des parents joue-t-elle un rôle dans celle des enfants ?

Rien ne montre que les enfants de parents homosexuels deviendraient plus souvent homosexuels que les enfants de parents hétérosexuels[14]. Ni même que cela influe sur leur acceptation de l'homosexualité dans leur future vie sociale. Bien des problèmes évoqués sont uniquement liés au caractère « inavouable » du statut de leurs parents face à une société qui serait encore intolérante. Toutefois les modèles sociaux de famille évoluent.

Les études de Golombok (1995) et du Dr Williams[15] constatent que 9% des enfants ont une orientation homosexuelle.

Cinéma et séries télévisées

Des œuvres de fiction ont montré des exemples d'homoparentalité au cinéma et dans les séries télévisées. Le film français La Cage aux folles (1978) est l’un des premiers à aborder le sujet de l'homoparentalité, car l'un des deux hommes, anciennement marié, avaient eu un enfant. Par la suite, le film américano-taïwanais Garçon d'honneur (1993) et le film japonais Hush! (2001) montrent comment un couple d'homosexuels et une femme célibataire conçoivent ensemble un enfant (de manière involontaire dans le premier). Le film français de 2008 Comme les autres présente une situation similaire.

Le téléfilm franco-belge Tous les papas ne font pas pipi debout (1998) met en scène un couple de lesbiennes dont le petit garçon veut connaître son papa. On retrouve une intrigue proche dans le film américain The Kids Are All Right (2010).

Dans les deux séries télévisées Queer as Folk (britannique, 1999-2000 et américaine, 2000-2005), deux lesbiennes élèvent un enfant et découvrent la coparentalité avec le père biologique, meilleur ami gay de l'une des mères. La série américaine The L Word (2004-2009) montre un couple lesbien ayant un enfant, et pose dans les dernières saisons la question des familles homoparentales en situation de séparation et les problèmes notamment légaux que cela peut entraîner lorsque le couple n'est pas marié.

La série Six Feet Under (2001-2005) traite de l'adoption homoparentale : deux hommes en couple y adoptent deux enfants (2 jeunes frères). Le film canadien Breakfast with Scot (2008) aborde lui aussi la question de l'adoption par un couple gay d'un enfant qui se révèle être homosexuel lui-même. Dans le film suédois primé Les Joies de la famille (2009), un couple d'hommes adopte ce qu'ils croient être un nourrisson pour se retrouver avec un jeune ex-délinquant de 15 ans à la suite d'une erreur administrative.

Modern Family est une série télévisée américaine, créée par Christopher Lloyd II et Steven Levitan, et diffusée depuis le 23 septembre 2009 sur ABC, dans laquelle évolue entre autres un couple de gays ayant récemment adopté une petite vietnamienne. Cette série aborde la question de l'homoparentalité sous forme d'un faux documentaire et relate de manière comique les différentes situations auxquelles sont exposés ces nouveaux papas.

D'autres films ou séries télévisées abordent de près ou de loin le thème de l'homoparentalité ou de la coparentalité : Glee, Un couple presque parfait, Gazon Maudit, Clara Sheller, Brothers & Sisters, J'ai deux mamans...

Parents LGBT célèbres

Notes et références

  1. Article 311-2 du Code civil.
  2. Arrêt n° 652 du 24 février 2006 de la Cour de cassation - Première chambre civile
  3. Charlotte ROTMAN, « Homoparentalité, double recul en cassation : Pour deux familles, la Cour s'oppose à l'adoption d'enfants par la compagne de la mère biologique », dans Libération, 21 février 2007 [texte intégral (page consultée le 21 juin 2008)] 
    Arrêt n° 221 du 20 février 2007 de la Cour de cassation - Première chambre civile
  4. L'homoparentalité reconnue implicitement par la justice
  5. La députée Valérie Pécresse est par exemple opposée à une évolution de la législation : « L'ouverture du mariage et de l'adoption ne suffira pas à répondre aux aspirations des couples homosexuels qui désirent des enfants. Pour leur garantir ce « droit », il faudrait ouvrir la procréation médicalement assistée aux couples de femmes, et l'accès aux mères porteuses aux couples d'hommes. Et là, cela va trop loin." » (« Face-à-face : quel avenir pour la famille française ? : La famille est au coeur du débat présidentiel pour Valérie Pécresse (UMP) et Patrick Bloche (PS) », dans Le Figaro, 15 octobre 2007 [texte intégral (page consultée le 27 juin 2008)] 
  6. Blandine Grosjean, « 1991-2002, la famille en pleine mutation », dans Libération, 25 mars 2002 )
  7. Blandine Grosjean, « La famille ne déclenche plus de guerre : interview de François de Singly, chercheur au CNRS », dans Libération, 25 mars 2002 
  8. L'homoparentalité en question, par Sylviane Agacinski, Sylviane Agacinski, Le Monde, 22 juin 2007
  9. Homoparentalité : l'ignorance ne peut conduire qu'à la violence, par Martine Gross et Gilles Bon-Maury , Le Monde, 9 juillet 2007
  10. Fontana, Martinez et Romeu, No es igual, 2005
  11. Letter to Paul Cameron, American Psychological Association, 1983. Consulté le 22 juin 2008
  12. Charlotte Patterson, « Lesbian and Gay Parents : Summary of research findings », American Psychological Association, 1995. Consulté le 22 juin 2008
  13. Suzanne M. Johnson, Elizabeth O'Connor, Lesbian and gay parents: The National gay and lesbian family study, 2001
  14. Susan Golombok, Growing in a lesbian family, 1997
  15. The Sexual Orientation of Men Who Were Brought Up in Gay or Lesbian Households, Journal of Biosocial Science, 36 (3), 2004

Annexes

Bibliographie

Études et recherches
  • Éric Dubreuil, Des parents de même sexe, Odile Jacob, 1998
  • Observatoire de l'enfance en France, Les Nouvelles Familles en France, Hachette, 1998
  • Flora Leroy-Forgeot, Les Enfants du PaCS, réalités de l'homoparentalité, L'atelier de l'Archer (Diffusion PUF), 1999
  • Flora Leroy-Forgeot et Caroline Mécary, Le Couple homosexuel et le droit, Odile Jacob, 2001
  • Association canadienne pour la santé mentale-Montréal et Alliance de recherche IREF/Relais-Femme, Parentalité gaie et lesbienne : familles en marge ?, Montréal, UQAM, 2001
  • Nathalie Ricard, Maternités lesbiennes, Montréal, les Éditions du remue-ménage et IREF, 2001
  • Anne Cadoret, Des parents comme les autres : Homosexualité et parenté, Odile Jacob, 2002
  • Fiona L. Tasker, Susan Golombok, Grandir dans une famille lesbienne : Quels effets sur le développement de l'enfant ?, ESF, 2002
  • Elisabeth Roudinesco, La Famille en désordre, Fayard, 2002.
  • Stéphane Nadaud, L'Homoparentalité : une nouvelle chance pour la famille ?, Fayard, 2002
    Thèse soutenue, le 10 octobre 1999, à l'université de Bordeaux II intitulée "Approche psychologique et comportementale des enfants vivant en milieu homoparental : étude sur un échantillon de 58 sujets élevés par des parents homosexuels" par l'auteur, aujourd'hui pédopsychiatre à l'hôpital public de Ville-Evrard (Seine-Saint-Denis)
  • Alain Roy, La Filiation homoparentale : Esquisse d’une réforme précipité [Québec]», Revue "Enfances, Familles, Générations", n°1 "Regards sur les parents d’aujourd’hui", Automne 2004. [lire en ligne]
  • Martine Gross (dir.), Homoparentalités, état des lieux, Erès, 2005 (2nde éd.)
    Actes du colloque « Parentés et différences des sexes », organisé par l'APGL les 1er et 2 octobre 1999
  • Martine Gross et Mathieu Peyceré, Fonder une famille homoparentale, Ramsay, 2005.
  • Xavier Lacroix, La Confusion des genres - Réponses à certaines demandes homosexuelles sur le mariage et l'adoption, Bayard, 2005
  • Jacques Baudot, Oui chez le notaire, non chez le maire, PLI Gerard Louis, 2006
  • Edwige Antier, Martine Gross, Deux papas, deux mamans, qu'en penser ? Débat sur l'homoparentalité, Calmann-Lévy, 2007
  • Michel Schneider, La Confusion des sexes, Café Voltaire/Flammarion, 2007
  • Emmanuel Gratton, L'homoparentalité au masculin : Le désir d'enfant contre l'ordre social, PUF/Le Monde "Partage des savoirs", 2008.
  • Béatrice Bourges, L'homoparentalité en question, éditions du Rocher, Paris, 2008.
  • Martine Gross, Deux parents ou deux mamans ? Évolution des termes d’adresse et de désignationdans les familles lesboparentales in D. Le Gall (dir.), Identités et genres de vie. Chroniques d'une autre France, 2008
  • Martine Gross, L'Homoparentalité, Le Cavalier Bleu, coll. Les idées reçues. 2009
  • Martine Gross, « Les familles homoparentales : entre conformités et innovations » informations sociales. 154, 2009 : 106-114
  • Martine Gross, « Les grands-parents dans les familles homoparentales : entre lien biologique et lien social » politiques sociales et familiales, 97, pp.41-50, 2009
  • Virginie Descoutures, Les Mères lesbiennes, PUF/Le Monde "Partage des savoirs", 2010.
  • Martine Gross, Qu'est-ce que l'homoparentalité ?, Payot, coll. "Petite Bibliothèque Payot", 2012 [Il s'agit de la nouvelle édition actualisée de son "Que sais-je" de 2003 désormais publié chez Payot].
Romans et témoignages
  • Myriam Blanc, Et elles eurent beaucoup d’enfants, Histoire d’une famille homoparentale, Le Bec en l'Air, 2005
  • Christophe Girard, Père comme les autres, Hachette Littérature, 2006
  • Claire Breton, J'ai 2 mamans, c'est un secret, Foyer Homos : Des enfants racontent. Leduc.S, 2005
  • Ophélie Texier, Jean a deux mamans, L'Ecole des loisirs, 2004.
  • Le roman de Benoît Duteurtre La Cité heureuse donne un point de vue plus critique d'une certaine vision de l'homoparentalité, dans ce qu'elle aurait de mimétique avec l'hétérosexualité.
  • Stéphanie Kaim, Nous, enfants d'homos : Homoparentalité : une génération témoigne, La Martinière, 2006.
  • Brigitte Célier, Maman, Mamour, ses deux mamans, Grandir dans une famille homoparentale, Anne Carrière, 2008
  • Muriel Douru, "Deux mamans et un bébé", Danger Public 2008, réed. KTM 2011

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Liens externes

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