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Grand Étang
Vue du Grand Étang.Administration Pays France Région La Réunion Géographie Latitude
LongitudeAltitude 525 m Hydrographie Alimentation Bras d'Annette Géolocalisation sur la carte : La Réunion
modifier Le Grand Étang est le plus important plan d'eau de l'île de La Réunion, département d'outre-mer français et région ultrapériphérique de l'Union européenne dans le sud-ouest de l'océan Indien. Situé sur le territoire communal de Saint-Benoît, il est alimenté par de nombreuses cascades comme le Bras d'Annette, et son niveau est très variable. Ainsi, il n'est pas rare qu'il subisse des assèchements à l'origine de la pauvreté de sa faune aquatique. C'est le cas en janvier 2008, par exemple.
Sommaire
Faune et flore
Le Grand Étang concentre une avifaune relativement importante, notamment des espèces endémiques des Hauts de l'île, du tec-tec au papangue en passant par l'oiseau la Vierge. On trouve par ailleurs à proximité de nombreux tangues. On notera aussi que certains spécimens de geckos verts de Hauts évoluant entre l'étang et la forêt Mourouvin portent un point bleu caractéristique sur le cou.
La flore est également caractéristique. On trouve notamment près de l'étang des fougères arborescentes et des pestes végétales comme le goyavier, dont les fruits régalent les randonneurs qui entreprennent le tour du plan d'eau, lequel demande une heure.
Dans la littérature
Le Grand Étang est présenté comme l'un des sites où étaient autrefois installés des camps d'esclaves marrons par le texte littéraire de Théodore Pavie paru le 1er avril 1845 dans La Revue des Deux Mondes sous le titre « Une Chasse aux nègres-marrons ». Le guide qui accompagne le narrateur au cours d'une excursion près de la source de la rivière des Marsouins lui assure à cette occasion que celui qui bordait le plan d'eau était « le moins inaccessibles de ces camps secondaires où ils ne s'établissaient qu'en passant et toujours avec défiance, parce qu'on n'avait pu les y surprendre ». Il précise que « de là, ils s'abattaient par la ravine Sèche sur les habitations de Saint-Benoît et de Sainte-Rose, et remontaient par la plaine des Cafres pour descendre dans les vallées de Saint-Pierre ». Il ajoute également que « le palmiste, qui croissait en abondance sur ces hauteurs, leur fournissait une nourriture facile », les fuyards ayant par ailleurs « planté des bananiers et quelques racines », aidés en cela par le soleil[1].
Sur ce, le guide raconte une expédition contre le camp à laquelle il prit part durant sa jeunesse alors qu'il n'avait que dix-sept ans. Quelques Noirs furent capturés, mais il se blessa, et un respectable chasseur d'esclaves fut emporté par un cours d'eau au terme d'un duel avec un fugitif malais qui tourna mal. Le gros de la bande de marrons parvint à s'échapper[1].
Références
Annexes
Articles connexes
Catégories :- Lac de La Réunion
- Site naturel de Saint-Benoît (La Réunion)
- Hydrologie de Saint-Benoît (La Réunion)
- Parc national de La Réunion
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