Germaine Ribiere

Germaine Ribiere

Germaine Ribière

Germaine Ribière (Limoges, Haute-Vienne1917-1999) est une catholique française, membre de la Résistance, qui sauva de nombreux juifs durant la Seconde Guerre mondiale, et fut reconnue comme une Juste parmi les nations (18 juillet 1967, Mémorial de Yad Vashem, Jérusalem, Israel).

Sommaire

La Résistance et le sauvetage de juifs

Étudiante[1],[2] à l'université à Paris[3], Germaine Ribière[4] réagit contre la discrimination contre les juifs. Dans son journal elle note en mai 1941: "Ceux qui devraient être éveillés sont ceux qui endorment les autres"[5]. Au mois de juin 1941, elle écrit: "L'Église, la hiérarchie, demeurent silencieuses. Elles laissent la vérité être profanée"[6].

En mai 1941, Germaine Ribière est présente lors de l'arrestation de juifs dans le Marais, le vieux quartier juif de Paris (aussi connu comme le Pletzl)[7].

Elle estime que sa place n'est plus à Paris, et elle va à Vichy, ou elle agit à travers le journal Cahiers du Témoignage Chrétien[8],[9],[10],[11] et l'organisation Amitié Chrétienne[7],[12],[13].

Lors des rafles en Zone libre, en Haute-Vienne, Creuse et Indre, le 26 août et en septembre 1942, Germaine Ribière et le pasteur Chaudier de Limoges procurent des cachettes[14] dans des familles non juives[15], pour des enfants des homes de l'OSE du Masgelier et de Chabannes. Le docteur de cette organisation, Gaston Lévy, appelle Germaine Ribière, "notre héroïne des temps de détresse"[16].

Voici comment le Docteur Gaston Lévy témoigne:

"C'est presque dès notre arrivée à Limoges qu'une aide clairvoyante et efficace m'a été apportée par Mademoiselle Germaine Ribière dans toutes mes activités. Née à Limoges dans une famille catholique profondément religieuse, elle était au moment où elle vint m'offrir son aide à la Pouponnière, responsable des JEC (Jeunesse estudiantine chrétienne)[17]. On la voyait imprégnée d'un esprit évangélique, d'un amour désintéressé du prochain. Elle souffrait visiblement de la situation qui nous avait été faite, à nous juifs. Avant de venir me voir à la Pouponnière, sa révolte contre la persécution hitléro-vichyssoise avait déjà eu une certaine efficacité. Elle avait séjourné un certain moment auprès des internés de l'abominable “Centre d'hébergement" de Récébedou[18],[19], et passé au camp de Gurs. Son rapport sur les circonstances atroces dans lesquelles végétaient les internés, était à l'origine de la Lettre pastorale du Cardinal Jules Saliège de Toulouse, du 23 août 1942, stigmatisant sévèrement les persécutions juives. Germaine Ribière, comme on le verra encore plus loin, a fait énormément dans cette période tragique pour sauver des vies juives. Elle est restée fidèlement à nos côtés dans toutes les actions de sauvetage des enfants en danger, comme elle est restée jusqu'à ce jour une fidèle amie d'Israël[20]."[21]

Le Docteur Gaston Lévy et sa famille utilisent comme nom de famille dans leurs faux-papiers d'identité celui de Courtaix, nom de la soeur de Germaine Ribière[22].

Le 23 août 1942, l’ O.S.E., les Eclaireurs Israélites de France, les Amitiés Chrétiennes et plusieurs autres organisations humanitaires, participent à la commission de "criblage" des 1200 juifs de la région lyonnaise arrêtés lors des rafles de l’ été 1942 et internés au camp de Vénissieux[23].

La commission parvint à sauver momentanément 160 adultes, dont 80 sont à nouveau interpellés le lendemain, puis 108 enfants. Cet évènement tragique est connu sous le nom de Nuit de Vénissieux. L’ O.S.E., les Amitiés Chrétiennes et l’ Action catholique de Germaine Ribière refusent de rendre les enfants malgré les ordres donnés par Vichy au préfet régional Angéli de "ne pas séparer les familles". Ils sont dispersés avec de faux papiers dans des institutions catholiques, sous la surveillance de l’ O.S.E.[23].

L'Amitié Chrétienne fut établie à Lyon en 1941, dans le but d'aider les juifs et autres victimes soumis aux décrets de Vichy et de l'occupant. Germaine Ribière en faisait partie. Le 27 janvier 1943, cette organisation tint une réunion d'urgence au domicile du pasteur protestant suisse Roland de Pury, à Lyon. À l'agenda de cette rencontre se trouva la question comment prévenir les juifs venant aux bureaux de la rue Sainte-Catherine[24],[25] pour chercher des faux papiers que la Gestapo les guettait. La solution trouvée fut que Germaine Ribière, dès le lendemain matin se ferait passer pour une femme de ménage nettoyant les escaliers et l'immeuble. Elle put ainsi avertir les juifs qui se présentaient de ne pas entrer dans l'immeuble[26].

Germaine Ribière s'occupe de fournir des faux-papiers à ceux qui en ont besoin.

Elle fournit à des résistantes du matériel pour fabriquer de faux papiers[27].

Le dessinateur Jean Setten-Bernard[28] aide Genevieve Ribière dans la fabrication de fausses cartes d'identité et de documents nécessaires aux juifs[29].

Germaine Ribière intervient pour qu'une fausse carte d'identité soit faite pour Jean-Marie Soutou (1912-2003)[30], grand animateur de la résistance catholique (Amitiés Judéo-Chrétiennes), incarcéré au fort de Montluc, à Lyon[31]. Le document lui est transmis dans un stylo, et il réussit à gagner la Suisse[32].

Pour accompagner un convoi vers la ligne de démarcation, Germaine Ribière n'hésite pas à se camoufler en infirmière. Comme le Docteur Gaston Lévy le rappelle:

"Elle avait réussi à se faire admettre dans le train de déportés quittant Nexon'[33] comme infirmière convoyeuse. En accompagnant ces pauvres gens jusqu'à la ligne de démarcation elle ne se contentait pas d'être pour eux un soutien moral et de prodiguer quelques soins à ceux qui se sentaient mal au milieu de ces convois tragiques, mais elle rapporta de ce voyage de multiples renseignements utiles, indications et adresses que les gens avaient données, relatives à ceux, vieillards, enfants, malades, qu'ils laissaient derrière eux."[34]

Comme le rappelle Yagil[35], "A Limoges, elle réussit à prévenir la grande majorité des juifs risquant d'être interpellés. Ainsi un nombre limité de personnes, environ 100, furent arrêtées au lieu des 1200 prévues.".

Avec Antoinette Feuerwerker, l'épouse de David Feuerwerker, rabbin de Brive-la-Gaillarde, elle prend en charge l'évacuation de jeunes gens recherchés par l'autorité occupante.

Résumé des activités de Resistante de Germaine Ribière

  • Elle participe comme étudiante à la première manifestation de la résistance étudiante, la marche, place de l'Étoile, à Paris, le 11 novembre 1940.
  • Elle se fait le porte-parole des juifs vis-a-vis des chrétiens.
  • Elle est en contact avec la communauté juive.
  • Elle va en mission d'enquête.
  • Elle prévient les juifs d'arrestation imminente.
  • Elle trouve des lieux pour cacher et héberger des juifs.
  • Elle accompagne un convoi de juifs pour les aider.
  • Elle procure des faux papiers d'identité et autres documents.
  • Elle prend en charge l'évacuation de juifs.

L'affaire Finaly

Robert et Gérald Finaly, deux enfants juifs, furent cachés sous l’Occupation par un réseau catholique, dont Mlle Antoinette Brun est membre[36]. La guerre finie, Mme Brun refusa de rendre à la famille Finaly ces enfants devenus orphelins, qu’elle fit baptiser en 1948[37]. C'est le début de l'affaire Finaly[38].Ce n'est qu'en 1953 que les deux frères retrouvent leur famille vivant en Israël.

Germaine Ribière est l'intermédiaire idéale, puiqu'elle a la confiance à la fois de la communauté juive et de l'église catholique[39].

Chronologie des interventions de Germaine Ribière

Le cardinal de Lyon, Primat des Gaules Pierre Gerlier demande à Germaine Ribière de retrouver les enfants Finaly au Pays Basque.

A Lyon, Germaine Ribière informe le cardinal Pierre Gerlier que les enfants Finaly sont détenus par des Basques, en particulier par des prêtres.

La Cour de Cassation ayant décidé que les enfants Finaly doivent être rendus à leur famille juive, 48 heures plus tard, Germaine Ribière fait son dernier voyage en Espagne, pour les retrouver[40]. Les enfants Finaly sont conduit au Consulat de France à San Sebastian, en Espagne, le 25 juin.

Germaine Ribière les ramènent en France, accompagnés à travers la France par une escorte motocycliste, dans la propriété du banquier André Weil, près de Senlis, dans l'Oise, où ils rencontrent leur tante paternelle et gardienne légale, Hedwige Rosner[40]

Juste parmi les nations

Au Panthéon, à Paris, le 18 janvier 2007, à l'occasion de la cérémonie nationale en l'honneur des Justes de France, le Président de la République française, Jacques Chirac déclare: "Quel courage, quelle grandeur d'âme il leur a fallu!". Il en tire la leçon: "Vous, Justes de France, vous avez transmis à la nation un message essentiel, pour aujourd'hui et pour demain: le refus de l'indifférence, de l'aveuglement." A cette même cérémonie, Simone Veil, Présidente de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah déclare: "Les Justes de France pensaient avoir simplement traversé l'Histoire. En réalité, ils l'on écrite."[41]

Dans la notice biographie publiée par le Yad Vashem, rappelant la vie de Germaine Ribière, qui reçoit le titre de Juste parmi les nations, l'on trouve en conclusion: "Ribière était un individu unique -une catholique croyante et une patriote française qui consacra toutes ses forces et ses talents à la mission suprême de sauver des juifs."

L'altruisme de Germaine Ribière

Après avoir observé les rafles de juifs à Paris, Germaine Ribière note dans son journal: "Je souffre pour eux de tout mon être, je souffre pour mes frères et soeurs juifs" [42]

Germaine Ribière declare: "Face à la haine je ressent un frisson glacé...La haine n'est pas l'univers de Dieu, c'est le refus de Dieu"[43].

Marchant dans les rues de Paris, en 1985, avec Eva Fleischner, Germaine Ribière voit une petite fille âgée d'environ deux ans et elle se demande si elle ne s'est pas égarée et recherche sa mère. Pour Fleischner, c'est symptômatique de Ribière: "C'est Germaine Ribière qui est attentive pour une petite fille peut-être égarée et qui a besoin d'aide, en plein Paris de 1985, tous comme les juifs avaient besoin d'aide durant la guerre"[44].

Sauvée par Germaine Ribière

Il a fallu soixante ans à Gerda Bikales pour découvrir l'identité de la personne qui lui avait sauvé la vie ainsi qu'à sa mère[45].

"Pendant soixante ans, je n'ai rien sû sur cette femme qui a sauvé ma vie en ce matin froid de février 1943. Ni son nom, ni comment elle en est arrivée là, ou ce qui lui est arrivée plus tard"[46],[47].

Gerda Bikales et sa mère sont des réfugiées juives allemandes vivant illégalement à Lyon. Elles doivent périodiquement se rendre aux bureaux de l'UGIF, à Lyon, au 12 de la rue Ste-Catherine[46].

Face aux arrestations continues, en tous lieux, Gerda décide de ne plus retourner à l'école et de rester avec sa mère. Elles sont conscientes du danger et prennent des précautions lorsqu'elles se déplacent[46].

En ce jour de février 1943, elles vont faire un saut aux bureaux de l'UGIF, pour chercher des tickets de rationnement[46].

"Tout paraissait normal, alors nous sommes entrées dans l'immeuble et nous avons grimpé l'escalier. A mi-chemin nous avons remarqué que la femme qui était occupée à nettoyer le premier étage nous faisait signe, discrètement nous indiquant de partir. Nous n'avons pas posé de questions, nous avons fait demi-tour et nous sommes sorties[48],[49]."

Gerda et sa mère apprennent plus tard dans la journée que la Gestapo avait tendu une souricière dans les bureaux de l'UGIF. Celà a duré des heures. Si Germaine Ribière a sauvé de nombreux juifs ce jour-là, il y eut malgré tout des arrestations: plus de quatre vingt dix, et quatre vingt quatre personnes furent déportées[50].

"Depuis ce jour-là, je me suis souvent demandée qui était cette femme qui avait sauvé nos vies. Etait-elle la concierge qui avait observé les allemands entrer et ne pas ressortir? Etait-elle une employée dans un bureau de l'immeuble? Ou peut-être une locataire? Une chose j'étais sûre: elle avait risqué sa vie pour avertir les juifs du danger qui les attendait. Si elle n'avait pas été présente ce matin-là, je ne serais pas ici à l'heure actuelle pour raconter cette histoire"[50],[51].

Des années plus tard, l'époux de Gerda Bikales accepte un poste en France et le couple s'installe dans le pays. Gerda va en pèlerinage à Lyon au 12, rue Ste-Catherine. Elle note qu'une plaque modeste est fixée à l'entrée de l'immeuble, apposée par la communauté juive, commémorant le raid de la Gestapo de 1943[50].

A Paris, Gerda Bikales assiste à une conférence de Germaine Ribière sur l'affaire Finaly. Elle note que Germaine Ribière apparait âgée, avec une voix plutôt faible. Après la conférence, Germaine Ribière signe des exemplaires de son livre sur l'affaire Finaly. Gerda Bikales lui présente une copie, qu'elle signe, et la remercie[52].

Gerda Bikales ne se doute toujours pas qu'elle a de fait rencontré la personne qui l'avait sauvé. La révélation de l'identité de sa protectrice se fait le jour où l'époux de Gerda Bikales lui montre un journal mentionnant le décès de Germaine Ribière, décrivant les hauts faits de sa vie[53].

Elle regrette bien sûr de ne pas avoir sû. Leurs chemins se sont croisés à nouveau, en temps de paix, mais les deux protagonistes ne font pas le lien[54].

"Je pense à elle souvent, avec affection et gratitude. Elle n'est plus une figure vague et anonyme dans mon esprit. Son pays et la communauté juive l'ont honorée et se sont honorées en le faisant. Et je suis particulièrement fière de mon héroïne"[54],[55],[56],[57].

Liens externes

Films sur l'affaire Finaly

  • Une enfance volée : l’affaire Finaly, réalisé par Fabrice Génestal. Scénario, adaptation et dialogues de Philippe Bernard, en collaboration avec l’historienne Catherine Poujol. Produit par Elizabeth Arnac pour Lizland Films. Ce téléfilm, tourné en avril 2008, pour France 2 a été diffusé par cette chaine le mardi 25 novembre 2008 avec Charlotte de Turckheim (qui tient le rôle de Mademoiselle Brun) et Pierre Cassignard.

Bibliographie

  • Jack Bemporad, John Pawlikowksi, Joseph Sievers. Good and Evil After Auschwitz: Ethical Implications for Today. KTAV Publishing House, 2000. ISBN 0881256927, ISBN 9780881256925. [Voir, p. 206.].
  • Roger Berg. Histoire du rabbinat français. (XVIè-XXe siècle). Patrimoines. Judaïsme. Cerf: Paris, 1992. [Préface du grand rabbin Jacob Kaplan, membre de l'Institut]. ISBN 2-204-04252-8
  • Gerda Bikales. Getting To Know Germaine In: Yitta Halberstam & Judith Leventhal. Small Miracles of the Holocaust. Extraordinary Coincidences of Faith, Hope, and Survival. The Lyons Press: Guilford, Connecticut, 2008, p. 194-197.ISBN 978-1-59921-407-8
  • Emilio Boccarini, Lucy Thorson. Il Bene e il male dopo Auschwitz: implicazioni etico-teologiche per l'oggi: atti del simposio internazionale, Roma, 22-25 settembre 1997. Paoline, 1998. ISBN 8831516825, ISBN 9788831516822. [Voir, p. 299.].
  • Michèle Cointet. L'Église sous Vichy. 1940-1945. La repentence en question. Librairie Académique Perrin, 1998. ISBN 2262012318. [Voir pages 240, 246, 261.].
  • Collectif. L'affaire Finaly. Revue Archives Juives. Les Belles Lettres, 37/2, 2004. ISBN 9782251694184
  • Michael Curtis. Verdict on Vichy: Power and Prejudice in the Vichy France Regime. Arcade, 2002. ISBN 1559706899, ISBN 9781559706896. [Voir, p. 338.].
  • Anne Dulphy. Diplomatie et affaire Finaly: l'intermède espagnol. Archives juives 2004-2, volume 37, p. 83-103. ISSN 00039837, ISBN 2251694188
  • Norman Geras. Solidarity in the Conversation of Humankind: The Ungroundable Liberalism of Richard Rorty. Verso, 1995. ISBN 0860914534, ISBN 9780860914532. [Voir, p. 27.].
  • Anne Grynberg. Les camps de la honte. Les internés juifs des camps français (1939-1944). Avec une Postface inédite de l'auteur. La Découverte/Poche, Paris: 1999. ISBN 270713046X. [Voir, p. 184, 366.].
  • André Kaspi. Les Juifs pendant l'Occupation. Seuil: Paris, 1991. ISBN 2020135094. [Voir, p. 360.].
  • Fabien Lacaf, Catherine Poujol. Les enfants cachés, l’affaire Finaly. Berg International Éditeurs, coll. IceBerg, 2007. ISBN 978-2911289934
  • Germain Latour. Les deux orphelins, l'affaire Finaly 1945-1953, Fayard, 2006.
  • Henri De Lubac. Résistance chrétienne à l'antisémitisme. Souvenirs 1940-1944. Fayard: Paris, 1988. ISBN 2213021252
  • Michael Robert Marrus, Robert O. Paxton. Vichy France and the Jews. With a New Foreword by Stanley Hoffmann. Stanford University Press, 1995. ISBN 0804724997, ISBN 9780804724999. [Voir, p. 207.].
  • John Michalczyk. Resisters, Rescuers, and Refugees: Historical and Ethical Issues. Rowman & Littlefield, 1997. ISBN 155612970X, ISBN 9781556129704. [Voir, p. 153.].
  • Thomas Jay Oord. The Altruism Reader: Sélection from Writings on Love, Religion, and Science. Templeton Foundation Press, 2007. ISBN 1599471272, ISBN 9781599471273. [Voir, p. 363.].
  • Mordechai Paldiel. Churches and the Holocaust: Unholy Teaching, Good Samaritans, and Reconciliation. KTAV Publishing House, 2006. ISBN 088125908X, ISBN 9780881259087. [Voir, p. 86.].
  • Michael Phayer. The Catholic Church and the Holocaust, 1930-1965. Indiana University Press, 2000 ISBN 0253337259, ISBN 9780253337252. [Voir, p. 127.].
  • Catherine Poujol, avec la participation de Chantal Thoinet. Les enfants cachés, l’affaire Finaly (1945-1953). Berg International Éditeurs, 2006. ISBN 978-2911289866
  • Germaine Anne Ribiere. The Body and Langage That Man Learns to Use. Impacts of Science on Society, 23, 1, 43-51, January/March 1973.
  • Germaine Anne Ribière. Le peuple juif au présent. In: Rencontre Chrétiens et Juifs, Paris, 1984.
  • Germaine Anne Ribière. Réflexions à propos du Carmel d'Auschwitz. In: Rencontre Chrétiens et Juifs, Paris, 1986, p. 15-18.
  • Germaine Ribière. In: Églises et chrétiens dans la Deuxième Guerre mondiale. La Région Rhône-Alpes. Actes du colloque de Grenoble. PUL: Lyon, 1978. [Cité par Grynberg, 1999, p. 184, en note].
  • Germaine Ribière. L'affaire Finaly, ce que j'ai vécu. Centre de documentation juive contemporaine (CDJC), Paris, 1998. ASIN : B000WSOH8Q
  • Germaine Ribière. Témoignage. Bulletin des Enfants Cachés, no 19, juin 1997, p. 8.
  • Ruby Rohrlich. Resisting the Holocaust. Berg, 1998. ISBN 185973216X, ISBN 9781859732168. [Voir, p. 7.].
  • Rita Thalmann. L'oubli des femmes dans l'historiographie de la Résistance , Clio, numéro 1-1995, Résistances et Libérations France 1940-1945.
  • Margaret Collins Weitz. Sisters in the Resistance. How Women Fought to Free France, 1940-1945. John Wiley: New York, 1995. ISBN 0-471-12676-4. [Voir p. 182.].
  • Limor Yagil. Chrétiens et Juifs sous Vichy (1940-1944): sauvetage et désobéissance civile. Éditions du Cerf, 2005. ISBN 220407585X, ISBN 9782204075855. [Voir, p. 137.].
  • Susan Zuccotti. The Holocaust, the French, and the Jews. U. of Nebraska Press, 1999. ISBN 0803299141, ISBN 9780803299146. [Voir, p. 240.].

Notes et références

  1. Elle étudie la philosophie et participe a la "marche de l'étoile", la première grande manifestation de la résistance étudiante, à la place de l'Étoile, le 11 novembre 1940. Voir, Jauneau, 2002, p. 178, qui cite l'ouvrage de Marie Granet, Les jeunes dans la Résistance, avoir 20 ans en 1940. Éditions France-Empire, 1985, p. 190. Le mémoire de Jauneau décrit la vie des étudiantes à Paris durant la Seconde Guerre mondiale.
  2. Selon Jauneau, p. 178, pour cette manifestation du 11 novembre 1941,aucune directive officielle n'est donnée. Par bouche-à-oreille et la diffusion de tracts, les étudiants et lycéens sont informés. Certaines étudiantes sont habillées en bleu, d'autres en blanc, ou encore en rouge. Jauneau cite sur cette manifestation la référence suivante: Raymond Josse, La naissance de la résistance étudiante à Paris et la manifestation du 11 novembre 1940, Revue d'Histoire de la Deuxième Guerre mondiale, no 45, janvier 1962, pages 1-31.
  3. Elle fait partie de l'équipe du secrétariat national de la JEC . Voir, Yagil, 2005, p. 137.
  4. Germaine Ribière est citée quasi universellement comme Germaine Ribière, mais certaines de ses interventions dans la dernière partie de sa vie sont signées Germaine Anne Ribière.
  5. Phayer, 2000, p. 127. "those who should keep watch are the ones to put others to sleep."
  6. Phayer, 2000, p. 127. "The church, the hierarchy, remain silent. They allow the truth to be profaned."
  7. a  et b Phayer, 2000, p. 127.
  8. Germaine Ribière est une disciple du père Yves de Montcheuil. Elle s'associe au père Pierre Chaillet, fondateur de Témoignage chrétien (Résistance), dont elle devient l'une des trois proches collaboratrices. Voir Yagil, 2005, p. 137.
  9. Germaine Ribière raconte: " Aux Cahiers du témoignage Chrétien fondés et dirigés par le Père Chaillet, j'étais celle que l’on a coutume de nommer "le bras droit". Entre autres responsabilités, j’avais celle de l’organisation du service social, qui comprenait aussi le camouflage des enfants juifs. Une amie Marcelle Deschamps, étudiante en médecine avait en charge la fabrication des faux papiers. Nous habitions ensemble 114 rue du Bac, un appartement au 3ème étage, qui servait de PC aux Cahiers du Témoignage Chrétien. Voici l’aide que nous avons apportée au Père Devaux: nous lui avons fourni les faux papiers dont il avait besoin pour les enfants ainsi que les accompagnatrices qui devaient les conduire là où on acceptait de les recevoir." Voir, Céline Marrot-Fellag Ariquet.
  10. Le cardinal Henri de Lubac écrit en 1988, p. 143: "Le Père Chaillet [un jésuite] n'a jamais eu l'idée de troquer son métier de théologien contre un métier de directeur d'éditions clandestines. S'il en vint à fonder les Cahiers du Témoignage chrétien, ce fut devant l'urgence d'une situation qui mettait les âmes chrétiennes en péril, face aux exigences les plus pressantes de leur foi. Plus généralement, c'était pour lancer le cri qui servit de titre au Père Fessard (Gaston Fessard)(un Jésuite)pour le premier Cahier: France, prends garde de perdre ton âme!".
  11. Comme le souligne Curtis, 2002, p. 138: "Au mileu de 1942, les Cahiers de Témoignage Chrétien, une revue clandestine, prépara et circula des pamphlets dans les deux zones de la France; les plus importantes d'entre-elles furent Antisémites, qui fut distribuée à plus de 20 000 copies, Silence et Complicité, J'Accuse et Fraternité." ("In mid-1942, the Cahiers du Témoignage Chrétien, a clandestine review, prepared and circulated pamphlets in both zones of France; the most important of them were Antisémites, which was distributed with over 20,000 copies, Silence and Complicity, J'Accuse and Fraternité.").
  12. Rohrlich, 1998, p. 7, remarque: "Pour Germaine Ribière, comme pour les autres membres de lAmitié Chrétienne, le sauvetage des juifs était une haute priorité, un devoir patriotique, faisant partie de leur résistance au nazisme." ("For Germaine Ribière, as for other members of the Amitié Chrétienne, the rescue of Jews was a top priority, a patriotic duty, part of their resistance to Nazism.").
  13. Germaine Ribière demeure une laïque. Voir, Curtis, 2002, p. 138.
  14. Andre Kaspi, 1991, p. 360, note: "L'occupation italienne stimule encore le mouvement en direction de la Suisse. Des filières relient la frontière avec Le-Chambon-sur-Lignon, Lyon, Valence, les maisons de l'OSE, L'Amitié chrétienne, la CIMADE et tous ceux qui consacrent l'essentiel de leurs activites à organiser la fuite, à trouver des "planques" comme le fait inlassablement Germaine Ribière."
  15. Zuccotti, 1999, p. 240, note que "comme l'explique Germaine Ribière, les jeunes sauveteurs chrétiens comme elle-même cherchaient des endroits où cacher les juifs parmi leurs connaissances personnelles" ("as Germaine Ribière explains, young Christian rescuers like herself tended to look for hiding places for Jews among those they knew personally"). Ceci d'après le témoignage de Germaine Ribière donné lors de l'entrevue avec l'auteur, le 24 mai 1989. Voir Zuccotti, p. 353.
  16. Voir "Souvenirs d'un médecin d'enfants à l'O.S.E. par le Docteur Gaston Lévy (4)."
  17. Dans son mémoire de maîtrise de 2002, p. 165, Jauneau observe que la JEC était en fait pour les étudiants, les étudiantes appartenaient à la J.E.C.F. (Jeunesse Etudiante Chrétienne Féminine).
  18. Le Docteur Gaston Lévy met ce camp dans la liste des "camps de malheur des Pyrénées: Rivesaltes, Gurs, Recébédou, Le Vernet". Voir Docteur Gaston Lévy. "Souvenirs d'un médecin d'enfants à l'O.S.E. en France occupée et en Suisse. 1940-1945".
  19. Selon Betty Saville, secrétaire générale de l'Association des Enfants Cachés, et enfant cachée elle-même, dans son intervention à la Conférence des Enfants Cachés durant la Dernière Guerre, le 19 mai 1999:"Après les rafles du 26 août 1942, les camps se sont remplis à nouveau. En zone sud, la plupart des camps ont été fermés en 1943. Quasiment la totalité des enfants de cette zone a été sauvée par les différentes organisations humanitaires précitées. On remarquera qu’il n’y avait pas d’organisation catholique. Le premier prélat qui s’en est préoccupé est Monseigneur [Jules-Géraud] Saliège [Archevêque et futur cardinal] de Toulouse [Il fut nommé à titre posthume en 2001 Juste parmi les nations]. Pour son information, il envoya sur place son bras droit, Germaine Ribière, au camp de Récébedou en mai 1942. Cela explique l’arrivée tardive des Amitiés Chrétiennes dans les Camps (juin 1942)."
  20. Apres avoir lu un document du Vatican en 1975 sur les liens entre terre et nation (New Vatican Guidelines and Link between Land and People), Germaine Ribière écrit dans Information Juive ( France), en janvier 1975: "Le malaise que j'ai ressentie après lecture du document est dû au sentiment d'avoir été abandonnée, et ce sentiment vient du fait qu'à travers tout le document il n'y a pas de mention de l'État d'Israël. Or, quand on examine le rôle joué par l'État d'Israël dans la vie profonde religieuse du judaïsme actuel dans la mesure où l'État est le pays, la terre où la Torah peut être librement vécue, on ne peut manquer d'être surpris qu'ignorer ainsi l'existence concrète d'Israël quiconque ose parler d'un dialogue ouvert et fraternel avec le Judaïsme". ("The uneasiness I experienced after reading the document is due to a feeling of having been let down, and this feeling comes from the fact that throughout the whole document there is no mention of the State of Israel. Yet, when one realizes the role played by the State of Israel in the deep religious life of present-day Judaisnm in so far as the State is the land, the land on which the Torah can be freely lived, one cannot fail to be amazed that Ignoring thus the concrete existence of Israel anybody could dare to speak of open and fraternal dialogue with Judaism."). Voir SIDIC-Rivista SIDIC. Germaine Ribière et Israël.
  21. Voir "Souvenirs d'un médecin d'enfants à l'O.S.E. (4)." par le Docteur Gaston Lévy .
  22. Docteur Gaston Lévy, "Souvenirs d'un médecin d'enfants à l'O.S.E. en France occupée et en Suisse. 1940-1945".
  23. a  et b Voir OSE-Georges Garel.
  24. Aux bureaux de l'UGIF, voir Docteur Gaston Lévy, Souvenirs d'un médecin d'enfants à l'O.S.E. en France occupée et en Suisse. 1940-1945.
  25. Selon Henri de Lubac, 1988, p. 155-156, note 6: "Peu après l'exploit de Rovan, la Gestapo s'installait rue Constantine. C'était jour de permanence, et des Juifs, venant y chercher des papiers, allaient tomber dans la souricière...Ingénieuse et prompte, Germaine Ribière se déguise en femme de ménage et, "munie de serpillières, se met à laver des heures durant l'escalier de l'immeuble: elle peut ainsi prévenir un à un les visiteurs avant l'instant fatal".". De Lubac cite comme sa source: Renée Bédaria dans l'ouvrage collectif La France et la Question juive (F.Q.J.), 1940-1944. Centre de documentation juive contemporaine, Sylvie Messinger, 1981, p. 135-137. Bédaria et De Lubac se trompent sur l'adresse, voir la description du 12 rue Ste-Catherine, siège de l'UGIF par Bikales, 2008, p. 194-197, qui cite la plaque commémorative sur la facade de l'immeuble, lorsqu'elle retourne sur les lieux. Sur l'exploit de Rovan, De Lubac cite (p.145-146) une allocution de Jean-Marie Soutou à l'Alliance israélite universelle, le 25 juin 1979: "Joseph Rovan, bravant le couvre-feu, au péril de sa vie, réussit à pénétrer dans les locaux de l'Amitié chrétienne pendant la nuit et à y récupérer les fausses cartes d'identité et autres documents qui eussent permis d'établir l'étroite liaison existant entre l'Amitié chrétienne et les mouvements de Résistance. Au matin, le couvre-feu étant levé, il put transporter le tout en lieu sûr. Il devait être déporté plus tard à Dachau , où il fut l'incomparable compagnon d'Edmond Michelet."
  26. Pour Lucien Lazare, en 2003: "Les femmes ont trouvé des solutions " féminines ", comme Germaine Ribière, de l' Amitié chrétienne, à Lyon. Déguisée en femme de ménage, avec un seau et une serpillière, elle a pu prévenir des juifs que la Gestapo avait tendu une souricière.".
  27. Elle fait parvenir ce matériel à Hélène Durand, Professeur au Lycée Victor Hugo de Poitiers, qui réalise les faux papiers avec Constance de Saint Seine. Voir, Les Justes De La Vienne.
  28. Selon Cointet, 1998, p. 246, "Le service des faux papiers est pris en charge [pour l'Amitié Chrétienne] par un orfèvre en la matière, fournisseur aussi du 2e Bureau et du BCRA, le dessinateur Jean Stetten-Bernard.
  29. Voir Yagil, 2005, p. 137.
  30. Jean-Marie Soutou était un ancien collaborateur d'Esprit, rendu disponible par la suspension de la revue en août 1941. Cf. Cointet, 1998, p. 245. Il fait ensuite partie avec Germaine Ribière de l'Amitié Chrétienne, groupe lyonnais qui associait, fait hors de l'ordinaire pour l'époque, des catholiques et des protestants. Cf. Docteur Richard Prasquier, L'Abbé Glasberg - Juste des Nations, in : Remise de la médaille des Justes des nations à l'abbé Alexandre Glasberg par l'Institut Yad Vashem.
  31. Il a été détenu trois semaines au fort de Montluc. Cf. De Lubac, 1988, p.155, note 5.
  32. Cf. Docteur Gaston Lévy, Souvenirs d'un médecin d'enfants à l'O.S.E. en France occupée et en Suisse. 1940-1945. Après la guerre, Jean-Marie Soutou devient ambassadeur de France puis secrétaire général du Ministère des Affaires étrangères.
  33. Camp de triage, près de Limoges. Voir Docteur Gaston Lévy, "Souvenirs d'un médecin d'enfants à l'O.S.E. en France occupée et en Suisse. 1940-1945".
  34. Voir Docteur Gaston Lévy, "Souvenirs d'un médecin d'enfants à l'O.S.E. en France occupée et en Suisse. 1940-1945".
  35. 20005, p. 137.
  36. Elle cache chez elle neuf enfants durant la guerre, comme le note Catherine Poujol dans "Les enfants cachés. L'Affaire Finaly (1945-1953)".
  37. Voir Catherine Poujol. Les enfants cachés. L'affaire Finaly (1945-1953).
  38. A propos du film "Une enfance volée: l'affaire Finaly", Madeleine Comte (Lyon) écrit: "Germaine Ribière n’était pas la petite jeune fille docile du film mais une femme au caractère bien trempé, qui d’emblée s’est battue pour la remise des enfants."
  39. Berg, 1992, p. 154 note: "C'est Germaine Ribière, une résistante catholique, qui les accompagne, après avoir forcé la main du gouvernement de Saint-Sébastien, avant de retrouver Robert et Gérald Finaly qui avaient été séparés."
  40. a  et b Time Magazine, July 06, 1953.
  41. Voir le site "Cérémonie nationale en l'honneur des Justes de France. Panthéon. Paris, le jeudi 18 janvier 2007", donnant le texte intégral des allocutions.
  42. Geras, 1995, p. 27. "I ache for them in my whole being, I ache for my Jewish brothers and sisters".
  43. Bemporal, Pawlikowski, Sievers, 2000, p. 206. "In the presence of hatred I feel an icy chill... Hatred is not the world of God, it is the refusal of God".
  44. Michalczyk, 1997, p. 153. "She is Germaine Ribière because she notices a little girl who may be lost and in need of her help, in the middle of Paris in 1985, just as the Jews needed help during the war".
  45. Bikales, 2008, p. 194-197.
  46. a , b , c  et d Bikales, 2008, p. 194.
  47. "For sixty years, I knew nothing about the woman who had saved my life on that cold February morning in 1943. Not her name, not how she came to be there, not what happened to her afterwards".
  48. Bikales, 2008, p. 194-195.
  49. "All seemed normal, so we entered the building and started up the flight of stairs. Halfway up we noticed that the woman who was busy cleaning the first-floor landing was waving her hand at us, discreetly signaling us to leave. We didn't ask any question, just turned around and left."
  50. a , b  et c Bikales, 2008, p. 195.
  51. "Since that day, I have often wondered about the woman who saved our lives. Was she the janitor, who had observed the Germans enter but not leave? Was she an office worker somewhere in the building? Or may be a tenant in one of the apartments? One thing I knew for sure: She had risked her life to warn Jews of the danger awaiting them. Had she not been there that morning, I would not be here now to tell the story.".
  52. Bikales, 2008, p. 195-196.
  53. Bikales, 2008, p. 196.
  54. a  et b Bikales, 2008, p. 197.
  55. "I think of her often, with affection and gratitude. She is no longer a vague, anonymous figure in my mind. Her country and the jewish community have honored her, and honored themselves by doing so. And I take special pride in my heroine.".
  56. Bikales, 2008, p. 197, note que après la guerre, Germaine Ribière reprend sa carrière scientifique, demeure une fidèle catholique, et reste proche de la communauté juive.
  57. Germaine Ribiere a vécu une vie de foi et d'action. Elle s'est consacrée aux autres, sans demande en retour. Sa vie est guidée par des convictions et le devoir qui l'appelle. Elle est restée celibataire. Sa famille, c'est l'humanité.
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