Front de libération du Québec

Front de libération du Québec
Front de libération du Québec
FLQ
Image illustrative de l'article Front de libération du Québec

Idéologie Nationalisme québécois, Socialisme
Objectifs L'indépendance du Québec
Statut Inactif
Fondation
Date de formation ~1963
Fondé par Gabriel Hudon
Raymond Villeneuve
Georges Schoeters
Pays d'origine Drapeau du Canada Canada
Actions
Mode opératoire attentat à la bombe, enlèvement, assassinat
Victimes (morts, blessés) ~ 8 morts, 40-50 blessés[réf. nécessaire]
Zone d'opération Drapeau : Québec Québec
Période d'activité 1963-1972
Organisation
Chefs principaux Jacques Cossette-Trudel
Paul Rose
Pierre Vallières
Charles Gagnon
Financement hold-ups
Groupe relié Armée de libération du Québec
Armée révolutionnaire du Québec

Le Front de libération du Québec (FLQ) était un mouvement révolutionnaire prônant l'indépendance du Québec, dont certaines cellules sont responsables d'actions terroristes[1],[2],[3]. Il a été fondé dans les années 1960 et était basé principalement à Montréal. Ce mouvement clandestin réclamait une insurrection d'inspiration socialiste, le renversement du gouvernement du Québec, l'émancipation des Québécois face au Canada et l'établissement d'une société de travailleurs.

Sommaire

Présentation

Selon Gabriel Hudon, le FLQ est né d'un autre mouvement, les Réseaux de résistance[4]. Il raconte qu'il est entré en contact avec un groupe radical lors de son implication au sein du Rassemblement pour l'indépendance nationale (RIN). Il a rencontré d'autres membres dans l'appartement d'un individu qu'il surnomme « X ». C'est là qu'il fait la connaissance de Raymond Villeneuve et de Georges Schoeters. Suite à la réception d'une lettre destinée aux membres du Réseau qui affirme : « si vous ne cessez pas vos activités, la police s'en chargera[5]... », Hudon, Villeneuve et Schoeters se retirent du mouvement pour fonder le Front de libération du Québec. C'est à ce moment que le co-fondateurs s'allièrent aux membres révolutionnaires indépendantistes, formés par le socialiste Raoul Roy. Jean-Denis Lamoureux, Pierre Schneider et François Gagnon devinrent donc de facto les co-fondateurs de ce mouvement qui allait ébranler le Québec.[réf. nécessaire]

En 1963, les membres du FLQ s'organisèrent et furent entraînés sous l'égide de Georges Schoeters, révolutionnaire belge. Le 7 octobre 1963, Schoeters fut condamné à deux fois cinq ans de prison pour des crimes politiques.

La structure de l'organisation étant plus ou moins précise, le nombre de cellules n'a jamais été déterminé avec certitude. Les observateurs ont identifié quelques cellules, telles la cellule Dieppe, la cellule Louis Riel, la cellule Nelson, la cellule Saint-Denis, la cellule d'information Viger, la cellule Libération et la cellule de financement Chénier. Les deux dernières furent impliquées dans ce qu'on appela la Crise d'octobre.

La création du FLQ

Le Front de libération du Québec, mieux connu sous le nom de FLQ, a été fondé au début des années 1960 par des nationalistes du parti politique RIN (Rassemblement pour l'indépendance nationale). À cette époque, le contexte particulier du Québec donne plusieurs raisons à ce groupe de nature indépendantiste de faire son apparition dans le paysage politique de la province.

Pour ce faire, les contextes sociaux, économiques et politiques seront mis en évidence. Puisque, en effet, au niveau social, les mauvaises conditions de travail des ouvriers québécois, le déséquilibre économique entre les anglophones et les francophones, la hausse du taux de chômage, etc. sont au nombre des raisons qui ont forcé certaines catégories sociales, tant ouvriers, chauffeurs de taxi qu'intellectuels à se révolter. Puis, au niveau politique, la montée de la pensée souverainiste et la « Révolution tranquille » ont contribué à cette montée du FLQ. De plus, les situations politiques de quelques pays d'Europe et d'Afrique ayant acquis leur indépendance ont inspiré et donné espoir aux nationalistes québécois.

Il importe de rendre compte du contexte sociopolitique qui prévaut dans le Québec des années 1960 pour bien saisir ce qui a déterminé l'apparition d'un mouvement tel que le F.L.Q., au moment où le Québec se trouve en pleine « Révolution tranquille ».

Financement

Il est mentionné, au début de la section suivante de cet article, que le Front de libération du Québec se finançait par le braquage de banques. On mentionne, dans l'analyse sur la Crise d'Octobre qui figure dans l'ouvrage «Une amitié bien particulière : lettres de Jacques Ferron à John Grube» (p.214) que le front disposait, malgré tout, de fonds assez maigres (p.200) du moins à l'été 1970. Il faut aussi rappeler la tournée de financement, dont un arrêt de 5 jours au Texas, des frères Rose et de Francis Simard, selon Francis Simard (membre du FLQ, voir ci-dessous). Cette tournée de financement aux États-Unis comprenant un passage par le Texas rappelle le soutien financier sous forme de publicité accordé au Rassemblement pour l'indépendance nationale par une petite entreprise de fraisage du Texas (pp. 211-212) Des liens entre un bureau d'ingénieurs d'une entreprise texane, établi à Montréal, et l'enlèvement de Pierre Laporte, sont mis en évidence par la recherche de Georges Langlois, telle que publiée suite à la correspondance entre Jacques Ferron et John Grube (p.213). Bref, le Front de libération du Québec aurait bénéficié d'un soutien, notamment financier, en provenance du Texas, qui fait écho aux préoccupations du directeur du service de contre-espionnage à la G.R.C. pendant la Crise d'octobre, monsieur Leslie Jim Bennett, qui mentionne combien il y avait d'agents de la C.I.A. actifs au Canada pendant la crise, et les efforts qu'il a fallu mettre en œuvre pour comprendre quels étaient leurs objectifs. Différemment, la Gendarmerie royale du Canada a aussi contribué au financement du Front de libération du Québec en lui fournissant de la dynamite et une voiture, comme nous l'apprend le procès intenté par la Couronne contre le directeur de la Cognée, journal officieux du F.L.Q., suite à son arrestation en 1968 (p.212).

Actions

Dans la nuit du 7 au 8 mars 1963, le FLQ frappa pour la première fois. Il attaqua trois casernes militaires, avec des bombes incendiaires. Dans son premier communiqué, le mouvement déclara : « L'indépendance du Québec n'est possible que par la révolution sociale»[6].

De 1963 à 1970, le FLQ commit plusieurs actions armées à motivation politique dont le nombre n'a jamais été prouvé. Il y a eu des plasticages, des braquages de banque, causant au moins trois morts par bombes, deux morts par balle, et plusieurs dizaines de blessés. En 1963, Gabriel Hudon et Raymond Villeneuve furent condamnés à 12 ans d'emprisonnement pour des crimes contre l'État après que leur bombe eut tué le sergent O'Neill, gardien d'un centre de recrutement des Forces armées canadiennes. Le 13 février 1969, une puissante bombe du FLQ explosa dans les locaux de la Bourse de Montréal, causant plusieurs dommages à l'édifice et 27 blessés. À partir de 1970, 33 membres du FLQ étaient en prison, incluant quatre meurtriers condamnés. Les cibles du FLQ comprenaient notamment des entreprises anglophones, des banques, l'Université McGill ainsi que plusieurs résidences privées dans le riche quartier de Westmount, enclave anglophone au sein de la ville de Montréal.

En tant que groupe socialiste, le FLQ était aussi grandement opposé à la classe dominante des États-Unis. Une cellule du mouvement espérait même faire exploser la Statue de la Liberté mais fut appréhendée avant que cela ne se produise. Le groupe a été infiltré à quelques reprises par des agents dits provocateurs de la Gendarmerie Royale Canadienne (GRC). Des crimes auraient été commis par des policiers de la GRC sous le couvert du FLQ. Carole Deveault, Jean-Jacques Lanciault et François Fritz Séguin en sont des exemples selon Louis Fournier[7].

En tournant un film sur la Résistance palestinienne, le journaliste Pierre Nadeau a rencontré deux jeunes Québécois à l'entraînement dans les montagnes du nord de la Jordanie, à 27 km d'Amman. Les deux militants du FLQ terminent un stage de formation dans un camp de l'Organisation de libération de la Palestine. Ils comptent revenir au Québec pour y déclencher la guérilla urbaine. Leurs noms de guerre, Selim et Salem, il s'agit de Normand Roy et Michel Lambert deux membres du réseau de Pierre-Paul Geoffroy[8], [9].

Crise d'Octobre

Article détaillé : Crise d'Octobre.

Le 5 octobre 1970, les membres de la cellule Libération du FLQ enlevèrent James Richard Cross, le commissaire commercial britannique en visite au pays. Peu de temps après, le 10 octobre, la cellule Chénier enlève le vice-premier ministre et ministre du Travail québécois, Pierre Laporte, qui a été tué le 17 octobre 1970, selon la version officielle et l'issue du procès pour meurtre, ou de façon accidentelle après avoir tenté de s'enfuir en sautant par une fenêtre, selon la version des membres de la cellule Libération.


Après l'enlèvement de James Cross à sa maison de Westmount par les membres de la cellule de Libération, le FLQ diffusa une liste de demandes pour la libération de Cross :

  • la libération de 23 prisonniers politiques ;
  • 500 000 $ en or ;
  • la diffusion et la publication du Manifeste du FLQ ;
  • la publication des noms des informateurs de la police pour les activités terroristes ;
  • un avion pour prendre les kidnappeurs vers Cuba ou l'Algérie ;
  • la cessation de toutes activités de recherche par la police ;
  • le réemploi de 400 ex-employés de l'entreprise Lapalme par Postes Canada à la suite de leur mise à pied.

La police finit par découvrir l'endroit où les kidnappeurs retenaient le diplomate. Sa libération fut négociée et le 3 décembre 1970, la requête de cinq des terroristes du passage sûr vers Cuba par le Gouvernement du Canada, après l'approbation de Fidel Castro, fut acceptée.

En juillet 1980, la police arrête et accuse six personnes en relation avec l'enlèvement de Cross. Nigel Barry Hamer, socialiste britannique radical et sympathisant du FLQ, plaide coupable et est condamné à 12 mois de prison.

Bien que les cinq terroristes qui voulaient se rendre à Cuba fussent exilés du Canada à vie, ils se retrouvèrent, quelques années plus tard, à Paris (France).

Les Cossette-Trudel plaidèrent coupable au jugement et furent condamnés à deux ans de prison pour leur part dans l'enlèvement. Ils furent libérés sur parole après huit mois de pénitencier.

Marc Carbonneau fut condamné à vingt mois de prison et trois ans de probation pour enlèvement, détention forcée, conspiration et extorsion.

Yves Langlois fut condamné à deux ans de prison moins un jour pour sa part dans l'enlèvement. Il fit dix mois.

Quatre semaines après que les kidnappeurs de James Cross eurent été retrouvés, Paul Rose et les kidnappeurs de Pierre Laporte furent retrouvés dans le coin du sous-sol d'une maison de campagne. Ils furent jugés et condamnés pour enlèvement et meurtre.

Loi des mesures de guerre

Suite aux enlèvements, à la demande du Premier ministre du Québec (Robert Bourassa) et du maire de la ville de Montréal (Jean Drapeau), le Premier ministre du Canada (Pierre Elliott Trudeau) met à la disposition du gouvernement du Québec l'armée pour appuyer les forces policières et invoque la Loi sur les mesures de guerre. Invoquée seulement à trois reprises auparavant dans l'histoire du Canada et proclamée seulement en temps de guerre - en 1914 et en 1941, elle fut toutefois invoquée en 1918, après l'Armistice, mais avant sa prorogation, pour réprimer une grève à Winnipeg -, la Loi sur les mesures de guerre met en suspens l'application de la Déclaration canadienne des droits de l'homme et accorde aux autorités des pouvoirs étendus dont celui de procéder à des arrestations et à des détentions préventives. Le nombre des arrestations est estimé à 457 personnes. On compte, parmi les personnes arrêtées injustement, des artistes (comme Pauline Julien, par exemple). Le gouvernement du Québec indemnisera par la suite les victimes des arrestations injustifiées.

La crise d'Octobre fut l'une des crises politiques que le Québec connut dans son histoire (querelle des subsides, rébellion des Patriotes, pendaison de Louis Riel, crise de la conscription, etc.) Le meurtre de Pierre Laporte était seulement le deuxième assassinat politique dans l'histoire canadienne après l'assassinat en 1868 de Thomas D'Arcy McGee.

Les événements d'octobre 1970 occasionnèrent une perte d'appui des moyens violents pour la promotion de l'indépendance du Québec. Le Parti québécois fut élu en 1976, prônant la réalisation de la souveraineté par des moyens démocratiques.

L'après-FLQ

Les voies qu'empruntèrent deux des fondateurs du FLQ, Charles Gagnon et Pierre Vallières, à la « mort » du FLQ illustrent bien les tendances générales qui se profilaient. Les livres L'urgence de choisir et Pour un parti prolétarien qu'écrivirent respectivement Vallières et Gagnon résument bien les positions de ces deux leaders. Alors que Vallières embrassa la voie électoraliste, en joignant les rangs du PQ, Charles Gagnon s'engagea fermement dans la voie révolutionnaire en fondant le groupe marxiste-léniniste En lutte!. Dans les années 1970, peu d'anciens felquistes ou sympathisants felquistes suivirent Vallières qui d'ailleurs était assez isolé au PQ. Rejetant la « collaboration de classe », une bonne partie des ex-militants se joignirent au groupe de Gagnon, rejetant le « nationalisme bourgeois ». Cela les conduisit même à faire la promotion du boycott du premier référendum sur la souveraineté du Québec. Alors que Pierre Vallières et ses Camarades favorisent l'organisation à long terme et n'envisagent pas de passer à l'action directe, d'autres cellules du FLQ sont impatientes d'intervenir, un an après la Crise d'octobre.

La fusillade de Mascouche

Le 24 septembre 1971, dans le petit village de Saint-Henri-de-Mascouche à l'est de Montréal, un commando du FLQ composé de huit personnes (six hommes et deux femmes) effectue un vol à main armée planifié selon les techniques de guérilla urbaine des Tupamaros, telles que l'isolement du village par la rupture des câbles téléphoniques et la neutralisation des services policiers. Pendant que deux membres du commando sectionnent les câbles téléphoniques et que trois autres s'emparent littéralement du poste de police où ils maîtrisent les occupants et débranchent le système de communication radio, les trois derniers font main basse sur 7 500 $ à la caisse populaire locale. Les fuyards sont pris en chasse par deux citoyens de Mascouche dont l'un est un ancien militaire, armé d'une carabine, un dénommé Allard. À la sortie du village, trois des occupants de l'Oldsmobile en descendent pour monter dans une Renault qu'ils avaient stationnée à cet endroit. La petite voiture démarre pourchassée dans un bruit de fusillade nourrie. Finalement, à Laval, deux des occupants quittent la Renault et poursuivent leur fuite en taxi. Dans l'automobile gît un jeune homme de 20 ans blessé à la tête. Il s'agit de Pierre-Louis Bourret, étudiant à l'Université du Québec à Montréal. Transporté à l'Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal, il meurt le lendemain[10].

Après la crise d'Octobre

Certaines activités revendicatrices furent l'œuvre de quelques membres isolés de l'organisation après les événements d'octobre 1970. En 2001, Rhéal Mathieu, un membre de la BAF (Brigade d'auto-défense du français) qui en 1967 avait été condamné à neuf ans de prison pour activités terroristes, fut condamné de nouveau pour avoir essayé d'incendier trois cafés-restaurants Second Cup à Montréal. Mathieu visait le plus grand revendeur de café spécialisé du Canada pour l'usage par la compagnie de sa marque anglaise Second Cup. Mathieu fut condamné à un mois de prison. Peu de temps après, sept restaurants McDonald's furent incendiés avec des cocktails Molotov. Après la couverture des médias sur les bombes incendiaires, les Second Cup du Québec changèrent leur insigne pour Les cafés Second Cup pour ensuite revenir à leur nom original en 2007.

Membres du FLQ

Notes et références

  1. Paré, Julien, Front de libération du Québec, Bilan du siècle, Université de Sherbooke, 9 mars 2005, consulté en ligne le 11 mai 2008.
  2. Grands débats au Canada - Crise d'octobre Centre for Canadian Studies, Université Mount Allison
  3. LA LOI ANTITERRORISTE ET SES EFFETS : POINT DE VUE D'UNIVERSITAIRES CANADIENS, Ministère de la Justice du Canada
  4. Gabriel Hudon, Ce n'était qu'un début. Ou la petite histoire des premiers pas du FLQ.
  5. Gabriel Hudon, op. cit., p. 56.
  6. (fr)site historique du Front de Libération du Québec sur www.independance-quebec.com. Consulté le 29 juin 2010.
  7. Louis Fournier, FLQ. Histoire d'un mouvement clandestin.
  8. Louis Fournier, FLQ. Histoire d'un mouvement clandestin, voir page 277.
  9. (fr)FLQ en Jordanie sur www.youtube.com. Consulté le 29 juin 2010.
  10. Louis Fournier, FLQ. Histoire d'un mouvement clandestin, voir page 411.

Voir aussi

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Articles connexes

Bibliographie

  • Éric Bédard, Chronique d'une insurrection appréhendée. La Crise d'octobre et le milieu universitaire, Septentrion, 1998 .
  • Normand Lester, Enquêtes sur les services secrets, Éditions de l'Homme, 1998 .
  • Léon Dion, La Révolution dérouté 1960-1976, Montréal, Boréal, 1998, 321 p. .
  • Louis Fournier, FLQ : Histoire d’un mouvement clandestin, Outremont, Lanctôt, 1998, 533 p. .
  • Bernard Dagenais, La Crise d’octobre et les médias : le miroir à dix faces, Outremont, VLB éditeur, 1990, 217 p. .
  • Marc Laurendeau, Les Québécois violents, Éditions du Boréal, 1990 .
  • Robert Comeau (dir), FLQ : un projet révolutionnaire. Lettres et écrits felquistes (1963-1982), Outremont, VLB & R. Comeau, D. Cooper et P. Vallières, 1990, 275 p. .
  • Jean-François Cardin, Comprendre Octobre 1970. Le FLQ, la crise et le syndicalisme, Méridien, 1990 .
  • Germain Dion, Une Tornade de 60 jours : la Crise d’octobre à la Chambre des communes, Hull, Éditions Asticou, 1985, 222 p. .
  • Luc Gosselin et Georges Paradis, État et violence: le terrorisme politique, une méthode d'opposition et d'affrontement. essai d'analyse, inédit, 1980 .
  • Louis Fournier, La police secrète au Québec, Éditions Québec-Amérique, 1978 .
  • Jean Paré, Le temps des otages (Le Québec entre parenthèses) 1970-1976, Montréal, Éditions Quinze, 1977, 269 p. .
  • Jean Provencher, La grande peur d’octobre 70, Montréal, Éditions de l'Aurore, 1974, 123 p. .
  • Jacques Lacoursière, Alarme citoyens!, Éditions La Presse, 1972 .
  • Gérard Pelletier, La crise d’octobre, Montréal, Éditions du jour, 1971, 268 p. .
  • Ron Hoggart et Aubrey Goldon, Octobre 1970 un an après, Éditions Hurtubise-HMH, 1971  (traduction de Rumours of War).
  • Serge Mongeau, Kidnappé par la police, Éditions du Jour, 1970 .
  • Joseph Costisella, Peuple de la nuit, Éditions Chénier, 1965 .
  • Claude Savoie, La véritable histoire du FLQ, Éditions du Jour, 1963 .

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