Espace vectoriel normé de dimension finie

Espace vectoriel normé de dimension finie

Topologie d'un espace vectoriel de dimension finie

En mathématiques, la topologie d'un espace vectoriel de dimension finie correspond à un cas particulier d'espace vectoriel normé. Cette configuration se produit si la dimension est finie.

Elle diffère du cas général au sens où il n'existe qu'une topologie compatible avec les lois de l'espace vectoriel. De plus, toutes les normes sont équivalentes.

Une norme d'un espace vectoriel de dimension finie dispose de nombreuses propriétés. Elle confère un statut d'espace complet à l'ensemble, la boule unité fermée est un compact et plus généralement les compacts sont les fermés bornés dans un tel espace.

Ici le corps sous-jacent à l'espace est celui des réels ou des complexes. Comme tout espace vectoriel complexe de dimension n est aussi un espace vectoriel réel de dimension 2n, il suffit de démontrer les propriétés pour les nombres réels pour obtenir sans plus d'effort le résultat sur les complexes.

Sommaire

Motivation

La configuration topologique d'un espace vectoriel E est relativement simple si le corps dispose des bonnes propriétés et si la dimension de l'espace est finie.

Elle correspond, à de nombreux égards à celle du corps des nombres réels. Les compacts se caractérisent aisément, ce sont les fermés bornés. L'espace est complet et les applications classiques, par exemple linéaires ou multilinéaires sont continues. L'étude des fonctions de E dans un espace vectoriel topologique permet de généraliser bon nombres de résultats obtenus dans le cadre des fonctions réelles de la variable réelle, elle est la structure de prédilection de la branche des mathématiques nommée géométrie différentielle.

Pour établir ces propriétés, une topologie quelconque n'est pas utilisable. Elle doit nécessairement être compatible avec les spécificités de l'espace vectoriel. Ceci signifie que la topologie est choisie de telle manière à ce que les lois de composition de E : l'addition et la multiplication externe soient continues. Une manière simple de construire une telle topologie consiste à équiper l'espace d'une norme. Une telle structure porte le nom d'espace vectoriel normé. La dimension finie implique que, du point de vue topologique, le choix de la norme n'a guère d'importance, elles se ressemblent toutes. En terme précis, elles sont dites toutes équivalentes. Toutes ces normes disposent de la même topologie sous-jacente, et, fait remarquable, il n'existe qu'une unique topologie compatible avec la structure d'espace vectoriel.

Ces propriétés ne sont vraies que si le corps sous-jacent est bien choisi. Tel est le cas s'il est égal à celui des nombres réels ou complexes. Dans le cas général, il doit posséder trois propriétés. Il existe une valuation, analogue à la valeur absolue des réels ou du module d'un complexe. Il est complet et enfin localement compact c'est-à-dire que la boule unité fermée est compact.

De grands théorèmes concernent la topologie d'un espace vectoriel de dimension finie. Un exemple est donné par le théorème de Brouwer stipulant que toute application continue de la boule unité dans elle-même possède un point fixe.

Dans cet article E désigne un espace vectoriel de dimension finie n. Le corps sous-jacent à l'espace vectoriel E est noté K, il désigne soit R soit C le corps des nombres complexes. L'espace E est équipé d'une norme, c'est-à-dire d'une application de E dans les valeurs positives de R, l'ensemble des nombres réels ayant les trois propriétés de séparation, d'homogénéité et de sous-additivité. B désigne une base de E dont les éléments sont notés (ei).

Compacts de Rn

Compacts de l'ensemble des nombres réels

Article détaillé : Théorème de Borel-Lebesgue.

Les compacts disposent de nombreuses propriétés. Elle permettent parfois d'élucider une structure topologique. Tel est le cas ici. Dans un premier temps, il est utile de caractériser ceux d'un espace réel de dimension un, ce qui revient à étudier les compacts de l'ensemble des nombres réels. On remarque que tout segment est compact, puis que tout compact est borné, comme tout compact est fermé et que tout fermé d'un compact est un compact, on obtient la caractérisation suivante :

Théorème de Borel Lebesgue —  Un sous-ensemble de R est compact si et seulement s'il est fermé et borné.

Compacts de Rn

Article détaillé : Théorème de Tychonov.

Il est possible de munir un produit d'espaces topologiques d'une topologie, elle est appelée topologie produit. Ainsi Rn est un espace topologique. Il est possible d'équiper cet espace d'une distance issue d'une norme dont la topologie associée est celle du produit. Cette norme prend le nom de norme infinie, elle associe à un vecteur la valeur absolue de sa plus grande coordonnée.

Le théorème de Tychonov stipule que le produit de compacts est un compact. Il permet de caractériser les compacts de Rn, ce sont encore les fermés bornés. Ce résultat est le cadre général du théorème de Borel-Lebesgue.[1]

Équivalence des normes

Article détaillé : Norme équivalente.

La caractérisation des compacts de Rn permet d'étudier les propriétés de toutes les normes de E. L'application linéaire qui à un vecteur de E associe ses coordonnées dans la base B transportent la norme de Rn dans E. Cette norme, noté ici N correspond à la plus grande valeur absolue des coordonnées. Une définition est ici utile.

Définition de l’équivalence de deux normes —  Deux normes N1 et N2 sont dites équivalentes s’il existe deux réels strictement positifs c et C tel que pour tout x élément de E, c. N1(x) est inférieur ou égal à N2(x) et C.N1(x) est supérieur ou égal à N2(x).

Cette propriété s’écrit :

\forall x \in E \quad cN_1(x) \le N_2(x) \le CN_1(x)

Deux normes équivalentes induisent la même topologie sur l'espace. Les propriétés purement métriques, comme la continuité uniforme ou la complétude, sont aussi équivalentes pour les deux normes. C'est-à-dire, par exemple, que si une suite de Cauchy converge pour une norme, alors elle converge pour l'autre norme.

Dans un espace de dimension finie, la situation est remarquablement simple :

Théorème — Toutes les normes d’un espace de dimension finie sont équivalentes.

En conséquence, du point de vue topologique et métrique, il n'existe qu'un unique espace vectoriel réel normé de dimension n, à un homéomorphisme uniformément continue près. Cette propriété reste vraie pour les espaces vectoriels normés complexes de dimension n, car ils sont aussi des espaces vectoriels normés réels de dimension 2n[2]


Conséquences

Caractérisation des compacts

Article détaillé : Espace compact.

Une conséquence directe de l'équivalence des normes est la caractérisation des compacts de E :

Théorème — Les compacts d’un espace de dimension finie sont les fermés bornés.

Cette proposition implique immédiatement la suivante :

Proposition 2 — Tout espace de dimension finie est localement compact.

Il suffit de considérer comme voisinage d’un point x de E la boule fermée de rayon un. La proposition précédente montre que ce voisinage est compact.

Cette propriété est n'est vraie que si l'espace est de dimension finie. Dans le cas contraire, la boule unité n'est pas compacte, ce résultat est connu sous le nom de théorème de Riesz.

Complétude et fermeture

Article détaillé : Espace complet.

Les conséquences de l'équivalence des normes sont nombreuses. En particulier, un espace normé de dimension finie possède les mêmes propriétés que l'espace Rn muni de la norme produit :

Proposition 1 — Tout espace de dimension finie est complet.

Cette proposition découle simplement du fait que R est complet, le produit fini d'espaces complets est complet et donc Rn est complet pour la norme produit. L'homéomorphisme entre cet espace et l'espace de même dimension permet de conclure.

Il existe un autre résultat sur la complétude, particulièrement utile pour le cas de la dimension infinie :

Proposition 2 — L'ensemble des applications linéaires d'un espace vectoriel normé dans un espace de dimension finie est complet pour la norme d'opérateur, définie comme la borne supérieure de l'image de la boule unité pour la composée de l'application linéaire et de la norme. L'ensemble des applications linéaires continues est aussi complet.

La métrique induite sur un sous-espace vectoriel de dimension p est homéomorphe à Rp et donc est complète. Un espace complet est un fermé donc tout sous-espace vectoriel est fermé. Un sous-espace affine est l'image par une translation d'un sous-espace vectoriel. Or la translation est un homéomorphisme car c'est une isométrie. En conséquence, tout sous-espace affine est complet donc fermé.

Proposition 3 — Tout sous-espace vectoriel ou affine d'un espace de dimension finie est fermé.


Continuité de quelques applications

L'application + de ExE dans E est continue si ExE est muni d'une norme quelconque (elles sont toutes équivalentes). Il en est de même pour le produit externe de RxE dans E. On en déduit une condition nécessaire et suffisante pour la continuité d'une application à valeur dans un espace de dimension finie :

proposition 1 — Soit f une application d'un espace topologique M dans l'espace de dimension finie E. Soit B la famille (ei) pour i variant de 1 à n une base de E. Soit fi l'application de M dans R qui à m, un élément de M, associe la ième coordonnées de f(m). Alors f est continue si et seulement si la famille d'applications (fi) pour i variant de 1 à n est constituée d'applications continues.

Cette condition est largement utilisée pour établir la continuité, par exemple d'une fonction de R dans E. La cinématique du point offre beaucoup d'exemples de cette nature. Une telle fonction est continue si et seulement si les fonctions coordonnées dans une base quelconque sont continues.

Dans une large mesure, les applications linéaires sont continues :

proposition 2 — Soit F un espace vectoriel normé et a une application linéaire de l'espace de dimension finie E dans F. L'application a est uniformément continue.

Cette propriété ce généralise. Toutes les applications multilinéaires sont continues, en particulier le produit scalaire, toutes les formes bilinéaires ou quadratiques, le déterminant ou encore le produit tensoriel. En revanche, l'uniforme continuité est perdue pour les cas non linéaires.


Topologie

Article détaillé : Espace vectoriel topologique.

Unicité

Deux outils structurants ont été utilisés jusqu'à présent, une distance et une topologie conséquence directe de la donnée d'une distance. La question naturelle est celle de la nécessité d'une telle distance. Que peut-on dire d'une topologie séparée compatible avec la structure d'espace vectoriel ? Une topologie est dite compatible si l'addition et la multiplication par un scalaire sont deux applications continues. Une telle structure est qualifiée d'espace vectoriel topologique.[3]

La réponse est identique à la précédente :

Théorème —  Il n'existe qu'une unique topologie conférant à E le statut d'espace vectoriel topologique.


Cas d'un corps valué complet

La démonstration précédente n'utilise que deux propriétés pour le corps K, la valuation qui permet d'exprimer le fait que tout ouvert contenant l'unité contient un ouvert équilibré et la complétude, qui montre que le quotient est fermé. Ainsi le théorème reste vrai pour d'autres corps comme les quaternions ou encore celui des fractions rationnelles.

L'hypothèse de la complétude est indispensable, ainsi l'extension des nombres rationnels par adjonction de la racine de deux dispose de plusieurs topologies non équivalentes, celle induite par la topologie de R ou celle induite par la norme correspondant à la racine carrée de la somme des carrés des deux coordonnées dans une base, si l'espace est considéré comme un espace vectoriel de dimension deux sur les rationnels.

Si le corps n'est pas localement compact comme pour le corps des fractions rationnelles, un des résultat précédents devient inexact. Si la topologie reste unique, la boule unité fermée n'est pas compacte.

Non équivalence en cas de dimensions différentes

Cette topologie est dépendante de la dimension. Ainsi, il n'existe pas d'homéomorphisme d'un ouvert d'un espace de dimension n dans un espace de dimension p si n et p sont différents. Pour les petites dimensions, ce résultat est intuitif. Considérons par exemple une boule ouverte d'un espace de dimension un, retirer un point détruit la connexité. Ce résultat n'est vrai qu'en dimension un. Retirer un point d'une boule ouverte d'un espace de dimension deux détruit la simple connexité, propriété qui s'avère fausse pour les dimensions supérieures.

La démonstration se fonde sur le théorème d’invariance du domaine de Brouwer, il démontre que l'image de toute application continue bijective d'un ouvert d'un espace de dimension n dans lui-même est un homéomorphisme.

Théorèmes

La topologie d'un espace vectoriel de dimension finie sur K dispose de théorèmes. Ils possèdent tous une propriété remarquable, leurs expressions sont à la fois simples et intuitives, en revanche leurs démonstrations est difficile et fait appel à un large attirail d'outils.[4] On peut citer par exemple le théorème de la boule chevelue aux applications multiples tant dans le domaine de la fusion nucléaire pour la géométrie d'un tokamak que de la météorologie sur l'existence de système cyclonique ou anticyclonique.

En dimension deux, pour séparer l'espace en deux composantes connexes le plus simple est de dessiner une ligne qui ne se croise pas elle-même et dont le point initial et final sont confondu. On parle alors de lacet simple de Jordan. Le lacet correspond à la frontière entre les deux zones. Ce théorème se généralise, à une dimension finie quelconque. Ainsi une surface homéomorphe à celle d'une sphère divise encore l'espace en deux composantes connexes.

Théorème de Jordan-Brouwer —  Soit φ une application continue et injective de la sphère unité S de E dans E. Alors le complémentaire de l'image de φ(S) dans l'espace est formé de deux composantes connexes, dont l'une est bornée et l'autre non. Toutes deux ont pour frontière l'image de S.

Ce théorème est démontré en dimension deux par Camille Jordan et il faut attendre 1912 pour qu'il soit généralisé pour toute dimension finie par Luitzen Egbertus Jan Brouwer[5]. Il est une conséquence du théorème suivant :

Théorème d’invariance du domaine de Brouwer —  Soit φ une application continue et injective de la sphère unité d'un ouvert U de E dans E. Alors l'image de U est ouverte.

Une conséquence directe est que φ est un homéomorphisme. La démonstration du théorème d'invariance encore appelé de la boule ouverte, utilise le résultat suivant :

Théorème du point fixe de Brouwer —  Soit φ une application continue de la boule unité de E dans elle même. Alors il existe un point fixe x pour φ, c'est-à-dire vérifiant la propriété φ(x) est égal à x.

Un autre théorème lui ressemble un peu. Il permet de montrer que dans un espace euclidien de dimension n, pour tout ensemble de n solides bornés et mesurables, il existe un hyperplan qui coupe chacun des solides en deux parties de volumes égaux. Ce résultat est connu nous le nom de théorème du sandwich au jambon et s'énonce en disant qu'il est toujours possible de couper d'un coup de couteau le sandwich ne manière à ce que le partage des deux morceaux de pain et de la tranche de jambon soit équitable.

Théorème de Borsuk-Ulam —  Toute application continue de la sphère, d'un espace euclidien de dimension n dans un espace euclidien de dimension n - 1 est telle qu'il existe deux points antipodaux ayant même image.

Enfin de nombreux résultats technique permettant d'approximer une fonction, citons ici un célèbre théorème :

Théorème de Stone-Weierstrass —  Soit n un entier strictement positif, C un compact de Rn et φ une application continue d'un compact C à valeurs dans R. Si ε est un réel strictement positif, il existe un polynôme P(x) qui approxime uniformément φ à ε près.

 \forall x \in C \quad |\varphi (x) - P(x)| < \epsilon

Notes et références

Notes

  1. Une démonstration du théorème de Tychonov et de ses conséquences pour la topologie de Rn dans S. Lang Analyse réelle InterEditions Paris 1977 p 33 (ISBN 2729600595)
  2. Cette démonstration existe dans de nombreux ouvrages, par exemple : S. Lang Analyse réelle InterEditions Paris 1977 P 35 (ISBN 2729600595)
  3. Ce résultat est démontré de manière simple est claire dans les quinze premières pages de : N. Bourbaki Espaces vectoriels topologiques Masson 1981 (ISBN 2225684103)
  4. Les théorèmes choisis ici correspondent à ceux du livre D. Leborgne Calcul différentiel et géométrie Puf 1982 (ISBN 2130374956). On les trouve page 14 et 15 sous la rubrique Voici maintenant quelques grands théorèmes concernant la topologie des espaces de dimension finie.
  5. L. Brouwer Zur Invarianz des n-dimensionalen Gebiets, Mathematische Annalen 72 (1912), pages 55 - 56

Liens externes

Références

  • Helmuth H. Schaefer, Topological vector spaces., Springer-Verlag, New York, 1971 (ISBN 0387987266)
Une référence sur le sujet, l'ouvrage est néanmoins technique.
  • Walter Rudin, Analyse réelle et complexe : cours et exercices [détail des éditions]
Le livre est nettement moins technique que le précédent, avec une nette orientation sur les nombres complexes
  • S. Lang Analyse Réelle InterEditions, Paris 1977 (ISBN 2729600595)
Ce livre court et relativement simple contient l'intégralité des résultats de l'article à l'exception du paragraphe purement topologique.
  • N. Bourbaki Espaces vectoriels topologiques Masson 1981 (ISBN 2225684103)
Il traite de manière relativement accessible, l'analyse de la dimension finie sous l'angle topologique. Les démonstrations de l'article s'inspire largement de ce texte, dont une vieille version est accessible par un lien externe.


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