- Drumb-and-bass
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Drum and bass
Drum and bass Origines stylistiques Dub
Rave
Breakbeat hardcore
Techno
Hip-hop
Reggae
Ragga
Dancehall
Funk
BreakbeatOrigines culturelles Londres, Bristol
Moitié/fin des années 1990Instrument(s) typique(s) Synthétiseur, Boîte à rythmes, Séquenceur, Clavier - Sampler Popularité faible, largement basée en Grande Bretagne au début, mondiale maintenant Genre(s) dérivé(s) Breakcore
Darkstep
Darkcore
Drill'n'Bass
Drumfunk
Hardstep
Jazzstep
Jump-Up
Liquid funk
Neurofunk
TechstepVoir aussi Artistes de drum and bass La drum and bass est un genre de musique électronique apparu en Angleterre au début des années 1990, spécialement au fameux club de jazz Blue Note de Londres, en 1994. Le nom, parfois abrégé drum'n'bass, drum & bass ou encore dnb, signifie littéralement « batterie et basse ». Elle est donc caractérisée par ses breakbeats de batterie et ses lignes de basse lourdes à très basse fréquence ayant pour but de faire ressentir au danseur des vibrations à l'intérieur du corps. Ces deux composantes constituent l'essence du genre. La mélodie est généralement minimale et sert généralement d'emphase aux percussions qui sont extrêmement répétitives. La drum and Bass peut être accompagnée de textes dits de manière rapide et rythmée par un MC.
Cette musique est jouée généralement dans des clubs et parfois dans des free parties. Par ailleurs, elle emprunte abondamment des sonorités au jazz, au ragga, au funk, à la soul, à la techno, au hip hop, voire à la musique classique, notamment par l'utilisation de samples. Cette variété de couleurs musicales permet d'exprimer une palette d'émotions très variées, alors que le tempo se situe généralement toujours entre 160 et 190 BPM. Au cours d'un mix de drum and bass, l'auditeur pourra donc vivre des passages calmes et des passages d'excitation, des passages joyeux et des passages sombres, alors que le tempo reste identique. Cette constance du tempo est un élément clé de la pratique musicale du DJ.
Sommaire
Jungle
La jungle est antérieure à la drum and bass.
Pour certains, il y a une réelle différence sonore : on peut caractériser la « jungle » (anciennement appelée « jungle techno ») par un travail rythmique complexe et un synthé assez pauvre alors que la drum and bass a une structure rythmique beaucoup plus simple (appelé 2-Step) mais un travail sur les synthétiseurs beaucoup plus poussé.
Enfin, le terme « jungle » est parfois utilisé comme raccourci pour désigner le ragga jungle.
Malgré une dénomination exotique, la jungle n’est pas née dans la chaleur d’une forêt tropicale mais bien dans les caves sombres des clubs anglais. Le mot jungle signifie dès lors urban Jungle (jungle urbaine) pour décrire le quotidien difficile des jeunes dans une société anglaise culturellement verrouillée. La jungle tire son origine des raves anglaises. Elle apparaît au début des années 1990. Certains ont eu l'idée de superposer des breakbeats accélérés sur la rythmique classique techno. Puis le kick a été progressivement retiré et les breakbeats ont été de plus en plus travaillés, redecoupés, réassemblés, etc. La jungle se nourrit aussi de l'influence de la communauté jamaïquaine anglaise et se met donc vite à intégrer des éléments de hip-hop, ragga, dub. Ces éléments se retrouvent aussi bien dans les sons que dans la pratique du deejaying avec par exemple le rewind. La jungle intègre des voix, souvent planantes et féminines ou ragga, venant contraster avec la rudesse et la rapidité des rythmiques. L’esprit général s’inspire souvent du dub avec de fréquentes interventions de toasters et des effets caractéristiques sur les sons de basse. Deux albums sont ainsi considérés comme exceptionnels en la matière : Timeless, de Goldie en 1995 et New Forms de Roni Size en 1996. Ces deux artistes sont les pionniers de la jungle, au même titre que A Guy Called Gerald, 4 Hero ou les membres du label Metalheadz de Goldie (Optical, Ed Rush, Dilinja, Photek...).
Musicologie de la drum and bass
Il y a plusieurs façons de voir ce qui constitue la "vraie" drum and bass étant donné que ce genre est très éclectique, depuis les puissantes lignes de batterie du techstep sans vocaux jusqu'aux atmosphères détendues de la liquid funk. Le genre a été comparé au jazz, où l'auditeur pouvait y entendre des sons très différents mais venant pourtant du même genre musical, car comme la drum and bass, il s'agit plus d'une approche ou d'une tradition que d'un style. Les sonorités drum and bass sont extrêmement variées, et une personne n'y étant pas familière risque de ne trouver que peu de ressemblances entre les sous-genres.
La drum and bass pourrait d'une façon être défini comme un genre musical strictement électronique, avec pour seuls éléments vivants le choix et le mélange des morceaux par le DJ pendant un concert. Cependant, l'expansion de live acts utilisant des instruments acoustiques et électriquement amplifiés, en particulier ceux employant un batteur en temps réel (comme le groupe Français Natty Bass), poussent le genre en dehors de la définition parfois étroite de la musique électronique.
Pour les raisons suscitées, la musicologie de la drum and bass est difficile à définir avec exactitude. Certaines caractéristiques importantes peuvent cependant être observées, comme décrit ci-après.
Caractéristiques principales
Importance des lignes de basse et de batterie
Le nom "drum and bass" ne signifie pas que les morceaux sont uniquement composés de ces deux éléments. Néanmoins, ils sont les composants prédominants et les plus importants d'un morceau. En dépit de l'apparente simplicité des sonorités pour une oreille néophyte, un temps considérable est dépensé à la préparation des morceaux par les producteurs les plus talentueux.
Le genre donne une grande importance à la bassline (ligne de basse) : profonde, offensive et omniprésente, qui est autant ressentie physiquement qu'auditivement. Il y a aussi une expérimentation considérable portant sur les différents timbres qu'une bassline peut adopter, particulièrement dans le techstep. La bassline trouve son origine de nombreuses façons, mais la plupart du temps elle provient de sources samplées ou de synthétiseurs. Les lignes de basse produites avec une basse réelle, qu'elle soit électrique, acoustique ou contre basse, sont rares. Les lignes de basse samplées sont souvent prise depuis des enregistrements de contrebasse ou bien depuis des loops(boucle musicale) disponibles publiquement. Les lignes de basse synthétisées sont les plus courantes.
Les lignes de basses sont sujettes à de nombreux et variés modules d'effets, comme la compression dynamique, le flanger, le chorus, l'overdrive, l'egalisation, etc... Il y a aussi des techniques spécifiques comme la Reese Bass, en fait ce n'est pas intrinséquement une technique, mais plutôt le degré de traitement de distortion et filtrage utilisé sur un échantillon de basse couramment employé provenant de Just Another Chance de Kevin Saunderson. La Reese Bass, nasillarde et épaisse, est utilisée par des compositeurs comme Pendulum.
Le kick : un gros coup vers le bas (le son est allongé), qui a été sujet à un très grand nombre d'expérimentations au fil des années. De fait, cet échantillon de batterie servait à produire des lignes de basse puissantes. Cette technique est fortement appréciée dans un nightclub ou en rave, là où les caissons de basse couplés à de puissants amplificateurs peuvent pleinement reproduire le son spécifique du 808, dont les fréquences sont parfois tellement basses qu'il en devient inaudible (mais se ressent physiquement). Cela a mené à la création de grands et puissants soundsystems sur lesquels les producteurs pouvaient faire entendre leurs morceaux dans un environnement de haute-fidélité, comme le Dillinja's Valve Sound System. Cela ne signifie cependant pas que la musique ne peut être appréciée sur un équipement personnel.
La syncope complexe des lignes de batterie, breakbeats, est une autre facette de la production sur laquelle les compositeurs passent une très grande quantité de leur temps. Une phrase de batterie durant quelques secondes peut parfois prendre un jour ou plus à préparer, dépendant de l'investissement du compositeur. Le Amen Break est généralement reconnu pour avoir été le break le plus utilisé (et parfois considéré comme le meilleur) dans l'histoire du drum and bass.
Il ne serait pas excessivement exagéré de dire que le drum and bass (dans ses premiers jours) était un style construit autour d'un seul sample de break de batterie, le Amen Break, cependant d'autres samples ont eu un impact signifiant, comme le Apache Break, le Funky Drummer et d'autres. Le Funky Drummer a peut-être remplacé le Amen dans les productions modernes mais le Amen est toujours reconnu comme un break très énergique.
Un autre break communément utilisé est le Tramen, un beat combiné qui est peut-être la fusion ultime du métissage musical dans le drum and bass car il rassemble le Amen, un breakbeat funky de James Brown et un breakbeat drum and bass d'Alex Reece.
La ligne de batterie très rapide de ce genre musical forme une toile sur laquelle le compositeur crée des morceaux susceptibles de plaire à tous les goûts. Elle sert également de fond musical pour l'ensemble des pistes composant un morceau. De plus, sans un battement rapide et cassé, un morceau de drum and bass deviendrait une production qualifiable de gabber, techno ou encore house.
Tempo
Le tempo du drum and bass se trouve généralement entre 160 et 180 BPM, mais il est convenu qu'actuellement la moyenne est de 175 BPM, en contraste avec d'autres formes breakbeat comme le nu skool breaks qui maintiennent un tempo plus lent aux alentours de 120 et 140 BPM. Une augmentation générale du tempo a été observée pendant l'évolution du drum and bass. Les premières raves old school étaient autour de 125 et 135 BPM en 1989/1991, les formes naissantes de la jungle et du breakbeat hardcore (1992/1993) étaient plus rapides : 155 à 169 BPM des artistes comme REMARC! sont à 169.5 BPM . Depuis environ 1996, les tempos drum and bass ont, de manière prédominante, stagné entre 173 et 180. Récemment, quelques producteurs ont recommencé à composer des morceaux avec des tempos plus lents (i.e dans les 150 et 160), mais le tempo ~170 reste la marque de fabrique du drum and bass.
Un morceau combinant les mêmes éléments qu'un morceau de drum and bass, mais avec un tempo plus lent (par exemple 140 BPM), serait considéré comme un morceau de breakbeat influencé par le drum and bass.
La vitesse du drum and bass n'est de toutes façons pas uniquement caractérisée par son beat cassé. Le drum and bass a une ligne de basse qui sera typiquement jouée à la moitié de la vitesse de la partie batterie, réduisant sa vitesse à par exemple celle d'un morceau de hip hop. Un auditeur ou un danseur pourra alors se concentrer sur cet élément plutôt que sur la batterie plus rapide.
La vitesse de la musique est subjective. Un morceau agressif, composé d'un beat et d'un synthétiseur compliqué peut paraître plus rapide que celui fait de samples de contrebasse, de riffs de guitare et d'un beat plus simple, tout en sachant que le second morceau pourrait être plus rapide en termes de BPM. Les morceaux passant à la radio comme Shake Ur Body de Shy FX sont parfois plus rapides que les effrénés morceaux de techstep qui peuvent aisément éjecter le non initié du dancefloor.
Il est intéressant de voir que plus le morceau est rapide en termes de BPM, moins la partie batterie sera compliquée. Cela s'explique de par le fait que les éléments de batterie cessent d'être entendus séparément et forment un mur de son lorsque le tempo est trop rapide. Un morceau rapide de drum and bass aura donc généralement une ligne de batterie moins complexe qu'un plus lent.
Les performances drum and bass en live sur des instruments électriques ou acoustiques nécessiteront souvent une baisse relative du BPM, ce qui n'est pas surprenant vu la complexité des mesures de batterie et le haut niveau de maîtrise requis du batteur.
Contexte
La drum and bass est une forme de musique électronique généralement conçue pour être entendu en club. Toutes les fréquences y sont représentées et les sensations physiques procurées ne peuvent simplement pas être appréciées entièrement sur un équipement audio de particulier. Comme semble l'indiquer son nom, la basse est particulièrement prononcée, plus profonde et plus lourde que dans d'autres styles de musique électronique. Par conséquent, les soirées drum and bass sont parfois indiquées comme contenant des sound systems particulièrement riches en fréquences basse.
Il y a cependant beaucoup d'albums spécialement conçus pour une écoute domestique. Le CD de mix fait par un DJ célèbre en live ou sur ordinateur est particulièrement populaire, comportant des morceaux adéquats à une écoute de salon. De plus, il existe aussi des albums contenant des morceaux non mixés, parfaits pour l'écoute à la maison ou en voiture, notamment ceux appartenant au genre de la liquid funk.
Importance du DJ et du MC
La drum and bass est souvent entendu par le biais d'un dj. En fait, la plupart des morceaux sont faits pour le mix, en vue de leur structure qui comporte des intros et des outros longues qui facilitent le beatmatching pour le dj plutôt que d'être concues pour une écoute entière. Le dj, d'une manière générale, "mixe" les morceaux de façon à ne pas perdre le beat continuel. De plus, le dj peut employer des techniques héritées du hip hop telles que le "scratch", le "double-drop" et le "rewind".
Beaucoup de mix commencent ou se terminent par un "drop". Le drop est le moment où se produit un changement de rythme ou de bassline dans le morceau et il est habituellement suivi par une section reconnaissable par sa construction et un "breakdown". Le drop est parfois utilisé pour passer à un autre morceau, superposant des éléments des différents morceaux. À ce moment là, les deux disques peuvent simplement être dans une phase plus "ambient", mais certains DJs préfèrent combiner les breakbeats, exercice plus difficile. Certains drops sont si populaires que le DJ fera un "rewind" ou un "reload" en tournant le disque pour le remettre au point de départ de la construction du drop. "Le drop" est souvent un élément clé du point de vue du dancefloor, puisque les drumbreaks s'effacent pour repartir d'une intro "ambient". Quand les beats reviennent ils sont souvent plus complexes et accompagnés par une bassline plus puissante, encourageant ainsi la foule à danser. Le nom d'un genre de la drum and bass, le "jump up", se réfère initialement à l'envie de ceux qui sont assis de danser à ce moment.
Emprunts
Sous-genres
Plus récemment, des initiatives de moindre amplitude ont pris naissance au sein de la communauté drum and bass, celle-ci devenant progressivement de plus en plus scindée en sous-genres plus spécifiques. Parmi ceux-ci les plus communs sont :
- Darkstep (ou "Darkside" ou "Dark")
- Drumfunk (ou « Choppage », ou « Edits ») : ce sous-genre très récent est né avec des artistes comme LTJ Bukem et DJ Krust (qui n'ont pas eu la volonté de créer ce sous-genre). Le nom Drumfunk apparait en 2000 avec l'artiste Paradox instigateur de la diffusion, puis rejoint plus tard par Seba. Il s'agit de la seconde génération de l'« intelligent drum and bass ». Aujourd'hui la musique est plus axée sur les samples de batterie.
- Electrostep (ou "Trancestep")
- Futurestep
- Hardstep
- Intelligent (ou "Atmospheric" ou "Ambient")
- Jazzstep (ou "Jazz and Bass")
- Jump-Up
- Liquid funk (ou simplement "Liquid")
- Neurofunk (ou "Neuro")
- Sambass (ou "Brazilian Drum and Bass")
- Techstep (ou "Tech")
Ceux qui suivent sont plus ou moins des sous-genres à proprement parler, du moins c'est en ces termes que les décriraient leurs habitués :
- Breakcore : assurément un genre différent, mais pas à proprement parler un sous-genre, de nombreuses différences
- Darkcore : à la fois un précurseur et un descendant de la drum and bass puisque les productions de musique darkcore sont proches des musiques darkstep
- Raggacore : assurément un genre différent, mais pas à proprement parler un sous-genre, de nombreuses différences
- Ragga jungle : assurément un genre différent, mais pas à proprement parler un sous-genre - un son moderne d'inspiration jungle et qui ressemble fort aux premiers morceaux de celle-ci - les deux sont mêmes difficiles à distinguer - peut-être à cause des références fréquentes aux sons de H.I.M. Haile Selassie ou de Rastafarian. Ce style est un renvoi direct aux productions drum and bass des années 1994-1995. Cependant, de très nombreuses productions contiennent désormais des éléments de reggae ou de dancehall, qui sont simplement moins dominants que précédemment.
Comme toutes les tentatives de classer ou de définir les genres musicaux, celui réalisé ci-dessus n'est en aucun cas à prendre comme définitif. De nombreux producteurs publient des albums qui pourraient être placés dans plusieurs des catégories énoncées ci-dessus, et de très nombreux critères interviennent dans le classement des morceaux, ainsi que dans la simple définition d'un sous-genre. En particulier la liste des sous-genres potentiels n'est en aucun cas à considérer comme définitive.
Clownstep est un terme péjoratif utilisé par certains auditeurs pour qualifier les genres de drum and bass qu'ils apprécient moins (le jump-up par exemple), particulièrement utilisé sur internet. Ceci n'en fait pas pour le moins un sous-genre. La plupart des producteurs se sentiraient vexés de savoir leur musique qualifiée de clownstep.
Racines de la drum and bass
- Jungle
- Oldskool Rave Hardcore (ou simplement Rave)
Le côté sombre
Le côté industriel et expérimental
Le côté plus mélodique
- Liquid funk
- Jazzstep
- Atmospheric Jungle
Le côté orienté dancefloor
- Jump Up
- Neurofunk
- Trancestep
Filiations
Artistes
Liste non exaustive d'artiste Drum'n'Bass
Parmi les artistes de Drum'n'bass, on peut citer :
Sommaire : Haut - A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0-9
- 4Hero (Reinforced Records)
A
- Adam F (Breakbeat Kaos)
- A.k.i (Deviant Tracks records)
- Amon Tobin (Ninja Tune)
- Andy C (Dogs On Acid, Ram Records)
- Aphrodite (Urban Takeover)
- Aquasky (Hospital Records)
- Artificial Intelligence (V Recordings, Widescreen)
- Audio (Freak Recordings)
- A Guy Called Gerald
- DJ Acucrack
B
- Baron
- Bad Company (BC Recordings, Virus Recordings)
- Black Sun Empire (B.S.E. recordings, Renegade Hardware, Obsession)
- Break (Revolution, Quarantine, Subtitles, DNAudio...)
- Brainshocker (Wynona)
- The Bays (groupe indépendant)
- Breakbeat Era (groupe indépendant)
C
- Calibre (Signature Records)
- Calyx (Intercom Recordings)
- Clipz (Full Cycle)
- Commix
- Congo Natty (Congo Natty Records, X Project, Knowledge & Wisdom Records, Souljah Records)
- Concord Dawn (Uprising Records)
- Cooh (Freak Recordings, Future Sickness Recordings)
- Counterstrike (Algorythm, Revolution)
- Craggs & Parallel Forces (Valve Recordings)
- Current Value (Soothsayer, Algorythm, Obscene, Position Chrome)
- Cyantific (Hospital Records)
- Cause 4 Concern (Renegade Hardware, Virus Recordings, Cause 4 Concern Recordings )
- Chase & Status (Bingo Beats, Renegade Hardware)
- DJ Craze (Cartel Recordings)
- Cybarasta (Jamendo)
D
- Danny C
- DeeJay Delta (Combat Chicago, Technorganic Miami)
- Dee Pulse (B.S.E Recordings, Obsession)
- Dieselboy (Human Imprint Recordings, Tech Itch Recordings, Palm Pictures, Moving Shadow)
- Dillinja (Test Recordings, Lionheart, Valve)
- Dino Sofos (B.S.E. Recordings)
- Dirtyphonics (AudioPorn Records)
- DJ Dara (Breakbeat Science Recordings, Moonshine Music, Sm:)e )
- Dom & Roland (Dom&Roland production, Moving Shadow)
- Donny (Barcode Recordings, Freak Recordings)
- D-Bridge (Exit Records)
- Dylan (Freak Recordings)
E
- Elisa do Brasil
- Exile (planet µ, Beta Recordings, Moving Shadow)
- Ed Rush & Optical (Virus Recordings, RAM Records, Full Cycle Records )
- Evol Intent
- EmaKha (Astrofonik DnB)
F
- Flexonthestorm
- Future Cut
- Future Prophecies
- FX909
- DJ Fresh (Breakbeat Kaos)
- DJ Friction (Valve Recordings, Shogun Audio)
G
- Ganja Kru
- Grooverider (Higher Ground, Columbia Records, etc.)
- Gremlinz (Renegade Hardware, Vampire Recordings...)
- Golgoth13 (Indie Lab)
- Goldie (FFRR, Metalheadz)
H
- DJ Hazard (Ganja Records)
- DJ Hype (Suburban Base, Ganja Records, True Playaz)
- High Contrast(Hospital Records)
- High Tone
I
- DJ Ichigo
J
- J-Majik (Metalheadz, Infrared, Ganja Records, Kaos Recordings)
- Jungle Juice Team
K
- Kemal & Rob Data a.k.a Konflict (Renegade Hardware...)
- Klute (Commercial Suicide, Metalheadz)
- Konflict a.k.a Kemal & Rob Data (Renegade Hardware...)
- Kryptic Minds & Leon Switch (Defcom)
- DJ Krust (Full Cycle, V Recordings, Talkin' Loud)
L
- Limewax (Tech Freaks)
- Logistics (Hospital Records)
- London Elektricity (Hospital Records)
- Loxy (Renegade Hardware, X-tinction Agenda...)
- Lemon D (Valve Recordings)
- LTJ Bukem (Good Looking Records)
M
- Mampi Swift
- Miss Drop
- Mutt
- DJ Marky
- Moving Fusion
N
- Natty Bass
- Neowdj (Independant label)
- Noisia (Moving Shadow, Shadow Law Recordings, Black Sun Empire, Renegade Hardware)
- Nei Licis (NKS International,Electrobel)
- NHX (DTC Records)
- Nookie (Absolute 2, Good Looking Records, Moving Shadow)
- Nu-Tone (Hospital Records)
O
- Ody.C (Deviant Tracks records)
- Omni Trio (Moving Shadow)
- Ogonek (METAFIZIQ recordings)
P
- La Phaze
- Le Peuple de l'Herbe
- Pendulum (Breakbeat Kaos, Uprising Records, Timeless Recordings)
- Peshay (Cubik Music Productions, Good Looking, Metalheadz, Mo'Wax)
- Potential Bad Boy (Ganja Records)
- Phobia (Renegade Hardware, Renegade Recordings, X-tinction Agenda)
- Photek (Science, Astralwerks, Photek Productions)
Q
- The Qemists
R
- Ryme Tyme (Saigon, 1210, Cause 4 Concern, Virus Recordings)
- Rascal & Klone (Noizworks Recordings, Moving Shadow, Ministry Of Sound)
- Reaction Project (Non signé)
- Rebel MC (Congo Natty)
- Rob Data a.k.a Konflict avec Kemal (Renegade Hardware)
- Roni Size (Full Cycle Records)
- DJ Rap (Proper Talent )
- TJ Rizing (Moving Shadow)
S
- Sayag Jazz Machine (La Mixerie)
- Shimon (RAM Records)
- Seba (Good Looking Records, FFRR (US))
- Silent Witness (DNAudio, Commercial Suicide, Quarantine)
- SKC (B.S.E. Recordings, Obsession)
- SPL (Tech Freaks)
- Spor (Renegade Hardware, Barcode Recordings, Lifted Music)
- Sporsmaal2 (Tegleg Records)
- Sub Focus (RAM Records)
- Sylcut (Tec Step in effect)
- System-D (Intercom Recordings)
- DJ Subject Zero
T
- T.Seb DJ (Night Dwarves)
- Taz
- Teebee (Subtitles Recordings, Certificate 18, Photek Productions, Metalheadz, Moving Shadow)
- Technical Itch (Tech Itch Recordings, Technical Freaks, Penetration Records)
- Terry T (Knowledge & Wisdom)
- Total Science (C.I.A., Metalheadz, Timeless Recordings, Renegade Hardware, Hospital Records )
- DJ Therion
U
- Universal Project (UPR, Renegade Hardware...)
- The Upbeats (BC Presents, Virus, Human)
V
- Visionary (Digital Soundboy]
W
X
- X'plorer (B.S.E. Recordings, Obsession)
Y
Z
- DJ Zinc (Bingo Beats, True Playaz)
Liens externes
- (fr) Catégorie Jungle et Drum 'n bass de l’annuaire dmoz
- (en) Catégorie Drum and Bass de l’annuaire dmoz
- (fr) DRUM ORANGE Label Drum'n'Bass français
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