- Ragga
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Ragga Origines stylistiques Dancehall reggae Origines culturelles Fin des années 1980
JamaïqueSous-genre(s) Slackness, Ragga-Lover Genre(s) associés(s) Reggaeton Le ragga, abréviation de raggamuffin ("va-nu-pieds", "galopin"), n'est pas un sous-genre musical issu du dancehall reggae apparu en Jamaïque à la fin des années 1980 mais est utilisé en France par abus de langage pour définir le Dancehall des années 80-90.[réf. nécessaire]
Sommaire
Étymologie
En argot jamaïcain, le raggamuffin est un petit « glandeur » et, par extension, un style de vie marginal, une façon d'être et de se comporter : un débrouillard qui galère mais qui restera honnête jusqu'au bout et fera tout pour s'en sortir sans jamais trahir personne.
Ce terme désigne donc une catégorie d'individu mais pas un genre musical. Les « raggamuffin » jamaïcains autoproduisent leurs disques où ils commentent l'actualité, et les vendent de ville en ville. La foule se rassemble autour du sound system, la sono où le DJ s'exprime sur la musique du disque proposé à la vente, dans une diction qui peut parfois être ultra-rapide.
Le dancehall comprend deux sous-catégories complémentaires : le slackness, aux textes paillards, voire sexistes, et le lover, plus romantique et pacifique.
Historique
Beaucoup de gens pensent que ce style est apparu à Londres à la fin des années 1980, qu'il est issu de l'héritage du style vocal laissé par les vieux Djs "roots", plus parlé que chanté (U Roy, King Stitch), mais surtout par les Djs Rub-a-Dub comme Yellowman, Lone Ranger ou d’autres qui juste avant l’apparition de la musique digitale font déjà preuve d’une manière de chanter typique, proche des consonances hip hop et se démarquant du style « singer » (chanteur) plus mélodieux. Alors que l'évidence est que U Roy et Stitch font du rub a dub selon leur propres termes, qui est déjà du dancehall. (cf : reggae sunsplash 1988 - dancehall night par ex)
Dès 1985, La révolution digitale s’amorce via le producteur Loyd « King Jammy » James qui crée son riddim Sleng Teng (instrumental) à partir uniquement d'une boite à rythme, synthétiseur et autres outils laissant peu de place aux musiciens. C'est le début du digital.
De nombreuses expérimentations voient le jour et principalement à travers la création de rythmiques plus rapides (riddim « bogle ») qui se détachent des rythmiques digitales mais plus « roots ».
C’est à partir de cette période que toute une génération de chanteurs représentatifs du style dancehall digital va tenir la tête de l’affiche en Jamaïque. Ils sont généralement issus de la fin de l’époque Rub a Dub comme Papa San, Stitchie, Nardo Ranks et s’illustrent à la fois en studio et en sound systems sur des grosses sessions digitales.
Ce style n'existe donc pas en tant que tel, en Jamaïque personne n'a jamais parlé de "raggamuffin" comme étant un style musical. On le confond donc en France avec le Dancehall, style musical dansant mais reflétant la réalité jamaïquaine dans son intégralité. On y trouve des thématiques sociales (conscious), sexuelles (slack) ou encore bien d’autres.
En France, le chanteur Tonton David est l'un des pionniers du Dancehall français. Avec son titre Peuples du Monde présent sur la compilation Rappattitude produit par Virgin en 1990, le Dancehall émerge de l'univers underground pour investir les petits écrans et les radios.
Le style ouvrira donc la voie au style "Dancehall hardcore" représenté par des artistes comme Sean Paul, entre autres. Précision supplémentaire, contrairement à une idée reçue le "reggae dancehall" ne précède pas le raggamuffin, vu que le Raggamuffin n'existe pas. Le style dancehall (overdub) est apparu à la fin des années 60. Il s'agissait du reggae joué dans des aires de danse (les dancehall). Ainsi , appelé un temps "rub-a-dub", puis Dancehall Hardcore ou encore Reggae hardcore dans les années 80-90. Beaucoup à tort considèrent le Dancehall comme un style né récemment.
Artistes Dancehall
Artistes Jamaïcains et anglophones
- Admiral Bailey
- Aidonia
- Baby Cham
- Beenie Man
- Born Jamericans
- Bounty Killer
- Buju Banton
- Busy Signal
- Ce'Cile
- Capleton
- Chaka Demus & Pliers
- Collie Buddz
- Cutty Ranks
- Daddy Freddy
- Damian Marley
- Diana King
- Dr. Alban
- Elephant Man
- General Degree
- General Levy
- Jamalski
- Johnny Osbourne
- Junie Ranks
- Lady Saw
- Lovindeer
- Lieutenant Stitchie
- Mad Cobra
- Mad Lion
- Mavado
- Mr Vegas
- Nicodemus
- Papa San
- Patra
- Ranking Toyan
- Red Rat
- Risto Benjie
- Sean Paul
- Shabba Ranks
- Shaggy
- Sizzla
- Snow
- Spragga Benz
- Super Cat
- Tanya Stephens
- Tenor Fly
- Tenor Saw
- Tifa
- T.O.K.
- Tony Matterhorn
- Vybz Kartel
- Wayne Wonder
- Ward 21
- Yellowman
Artistes francophones
- Admiral T
- Aya Waska
- Azrock DC
- Bhale Bacce Crew
- Big Red
- Daddy Mory
- Daddy Yod
- Digital Cut
- Flya
- Ital General
- Jamadom
- Karukera Sound System
- Keefaz
- Krys
- Kurtis
- Lady Sweety
- Lieutenant
- Little Dany
- Lord Kossity
- Malkijah
- Massilia Sound System
- Matinda
- MC Janik
- Mighty Ki La
- Missié GG
- Monsieur Lézard
- Nuttea
- Nux Vomica
- Original Uman
- Paille
- Papa Tank
- Puppa Leslie
- (Pupa)rico
- Saï Saï
- Saïk
- Shalya
- Taïro
- Tiwony
- Tonton David
- Yaniss Odua
Artistes allemands
Artistes japonais
- Akane
- Brown Sugar
- Corn Head
- Han Kun
- H-Man
- Jr Dee
- Minmi
- Moomin
- Munehiro
- Papa U-Gee
- Rudebwoy Face
- Ryo the Skywalker
- Yoyo C
Artistes italiens
- Alborosie
- Centrale Sound System
- Gioman
- Killacat
- Sud Sound System
Riddims
Riddims Dancehall Club
Sont répertoriés ici uniquement les riddims "dansants" susceptibles d'être utilisés par des dj dans des clubs grand public, autrement dit les riddims "commerciaux":
- Eighty Five
- Aaxxia (et ses dérivés : Axxium et Axx attack)
- Applause
- Bad Killa
- Bam Bam
- Magnum riddim
- Breaka
- Buy Out
- Coolie Dance
- Diwali
- Drop Leaf
- Hot Wuk
- Ice Breaker
- Jonkanoo
- Juice
- Kolo Kolo
- Military
- Savage
- Smash
- Stage Time
- Stepz
- Sun City (connu pour la chanson Mc Doom Dead)
- Virus
- Wild 2 Nite
- Wookook
Riddims Dancehall Autres
Sont répertoriés ici les autres riddims plus destinés à des connaisseurs:
- Anger Management
- Artillery
- Baddis
- Cashley
- Dancehall Rock
- Double Jeopardy
- Filthy
- Gang War
- Gangsta Rock
- Martial Arts
- Purge
- Seizure
- Tremor
- Womba
Notes et références
Annexes
Bibliographie
- Stascha (Staša) Bader: Worte wie Feuer: Dancehall Reggae und Raggamuffin.
- Words Like Fire. Dancehall Reggae and Raggamuffin.
- Dissertation Thesis at the Zurich University, 1986.
- Buchverlag Michael Schwinn, Neustadt, Deutschland, 1. Aufl. 1988, 2. Aufl. 1992
Article connexe
Catégories :- Musique par genre
- Courant de reggae
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