- Domaines français de Sainte-Hélène
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Domaines français de Sainte-Hélène Maison de Napoléon (Longwood House) à Sainte-Hélène.Administration Pays France Type Propriété privée de l'État français Date de création 1858 Géographie Superficie 0,14 km2 Altitude maximale 823 m Population Population 0 hab. (2005) Densité 0 hab./km2 Les domaines français de Sainte-Hélène sont un territoire français de 14 hectares (soit 0,14 km2) qui a un service administratif du ministère français des affaires étrangères chargé de la gestion et de l'entretien de trois possessions françaises sur l'île de Sainte-Hélène. Il s'agit des bâtiments et du terrain suivants :
Ces lieux sont en rapport avec l'exil de Napoléon Ier à Sainte-Hélène. Ils abritent un musée et des expositions sur la vie de l'Empereur. Les bâtiments ont été restaurés pour leur donner l'aspect le plus ressemblant possible à celui qu'ils avaient à l'époque napoléonienne. Ils accueillent de six à huit mille visiteurs par an.
Le musée est financé par la fondation Napoléon et les bâtiments sont entretenus par le ministère français des Affaires étrangères.
Depuis 2004, les possessions françaises à Sainte-Hélène sont rattachées administrativement au consulat de France au Cap. Elles sont administrées localement par un conservateur des domaines qui est aussi consul honoraire de France (M. Michel Dancoisne-Martineau depuis 1987).
La détention de Napoléon Ier
À la suite de sa défaite à la bataille de Waterloo, Napoléon fut exilé et déporté par les Britanniques sur l'île Sainte-Hélène, où il débarqua en octobre 1815. L'arrivée de Napoléon entraîna une augmentation sensible de la population de l'île : près de 2 000 soldats et 500 marins de la flottille de guerre, ainsi que des officiels du gouvernement britannique, accompagnés de leur famille, sans oublier la petite colonie française qui vivait dans l'entourage de Napoléon. De plus, les Britanniques, craignant un débarquement de marins français pour libérer le prisonnier comme sur l'île d'Elbe, revendiquèrent l'île de l'Ascension — jusque-là inhabitée — pour y établir une garnison navale.
Napoléon mourut le 5 mai 1821. Le lendemain, le gouverneur de l'île, sir Hudson Lowe, bien qu'en perpétuel conflit avec son ancien prisonnier, vint en personne s’assurer de sa mort et déclara alors à son entourage : « Eh bien, Messieurs, c'était le plus grand ennemi de l'Angleterre et le mien aussi ; mais je lui pardonne tout. À la mort d'un si grand homme, on ne doit éprouver qu'une profonde douleur et de profonds regrets. »
Conformément à ses dernières volontés, Napoléon fut inhumé le 9 mai près d'une source, dans la vallée du Géranium, dénommée depuis « vallée du Tombeau ». Le 27 mai, toute la colonie française quitta l'île. Dix-neuf ans après la mort de Napoléon, le roi Louis-Philippe put obtenir du Royaume-Uni la restitution des cendres de l'ex-empereur. L'exhumation du corps de Napoléon eut lieu le 15 octobre 1840, puis il fut rapatrié en France et inhumé aux Invalides, à Paris.
À partir de 1854, l'empereur Napoléon III négocia avec le gouvernement britannique l'achat de Longwood House et de la vallée du Tombeau, qui devinrent propriétés françaises en 1858, sous le nom de Domaines français de Sainte-Hélène et gérées depuis par le ministère des Affaires étrangères. Le pavillon des Briars, première demeure de l'empereur sur l'île, fut adjoint au domaine en 1959, lorsque sa dernière propriétaire en fit don à la France.
Liens externes
Catégories :- Exil et mort de Napoléon à Sainte-Hélène
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