- Cieussac
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Cressensac
Cressensac Pays France Région Midi-Pyrénées Département Lot Arrondissement Arrondissement de Gourdon Canton Canton de Martel Code Insee 46083 Code postal 46600 Maire
Mandat en coursGuy Louradour
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Martel Coordonnées
géographiquesAltitudes moyenne : 219 m
minimale : 239 m
maximale : 330 mSuperficie 23,04 km² (2 304 ha) Population sans
doubles comptes647 hab.
(2006)Densité 28 hab./km² Cressensac est une commune française, située dans le département du Lot et la région Midi-Pyrénées.
Sommaire
Géographie
Situation
Située sur le bord nord du plateau du Causse du Lot à une vingtaine de kilomètres de Brive-la-Gaillarde, la commune est traversée du nord au sud par la N20 et l'autoroute A20. Les collines alentours sont couvertes de chênes truffiers agrémentées de champs de culture de tabac.
Origine du nom
Beaucoup de communes du Lot ont un nom finissant en -ac (de –acos) il s’agit en général d’un nom gallo-romain désignant le domaine d'une famille (en –us ou –ius). Cressensac signifierait donc domaine de Cresens ou Crescentius.
Histoire[1]
Préhistoire
Plusieurs monuments mégalithiques jalonnent la commune : dolmens, tumulus et menhir. Ils témoignent d’une présence humaine sur la commune au Néolithique.
La période antique
La région était occupée par le peuple gaulois, les Cadurques. Le peuple cadurque occupait l’actuel Quercy (le département du Lot et le Nord du département du Tarn-et-Garonne).
Lors de la conquête de la Gaule par Jules César, une des dernières batailles contre les romains eut lieu à Uxellodunum (commune de Vayrac – 22 km de Cressensac). Le chef cadurque, Lucterius, en 51 av. J.-C., tenta de résister aux Romains. Sa résistance se termine par la prise de l’oppidum, réputé imprenable, d’Uxellodunum.
Du Moyen Âge à la révolution
La région passe sous le contrôle des Wisigoth (dès 472 ap. J.-C. très probablement avec la prise de Turenne). Elle fut ensuite prise par les francs lorsque ceux-ci battent les Wisigoth à la bataille de Vouillé (507).
Suite à l’effritement du pouvoir mérovingien, la région est dirigée par les ducs d’Aquitaine : Boggis (meurt en 688), Eudes d'Aquitaine (meurt en 735), Hatton et Hunald (meurt en 746) et Waïfre (meurt en 768). Après de nombreux conflits avec Pépin le Bref, les ducs d’Aquitaine doivent céder leur domaine aux Carolingiens.
Au IXe siècle Cressensac fait partie de la vicomté de Turenne. Son histoire est liée à cette vicomté. Cette dernière se trouve à cheval entre les départements du Lot, de la Dordogne et de la Corrèze. Les vicomtes ont profité de la faiblesse du pouvoir central pour s’arroger des pouvoirs importants (justice et de battre monnaie notamment). Cette vicomté sera quasiment indépendante jusqu’en 1738. Une des caractéristiques de ce domaine fut la faiblesse du prélèvement fiscal. Les habitants ne payaient pas la gabelle, ils ne devaient pas loger les soldats du roi, ils ne payaient pas le taille mais un don volontaire au vicomte et ne payaient pas la capitation.
En 1738, le vicomte de Turenne (et duc de Bouillon), endetté, vend la vicomté pour le prix de 4.200.000 livres. À partir de cette date, la paroisse et la communauté de Cressensac seront soumis aux lois du royaume, payeront les impôts, fourniront les soldats et miliciens et logeront les troupes. Cela occasionnera des troubles qui obligeront la maréchaussée de Souillac à intervenir. Des jeunes partiront chercher fortune ailleurs y compris en Amérique.
De la paroisse à la commune
La paroisse de Cressensac naît probablement à la fin du XIe siècle – début du XIIe siècle. Son territoire fut prélevé sur deux autres paroisses voisines, Gignac et Sarrazac. La création est probablement due à un reprise de donation jadis faite à une abbaye.
À la fin XIVe siècle, début du XVe naît la communauté rurale, l’origine de l’administration civile de la paroisse rurale dans la vicomté. À cette époque de guerre (guerre de Cent Ans), la vicomté a besoin de tous ses hommes pour résister aux anglais. En contrepartie d’un « gage » (impôt), les habitants des paroisses y gagnent des « libertés et privilèges ». Les paroissiens étaient représentés par les syndics.
En 1789, la paroisse devient une commune, ses limites restent les mêmes. En 1846, une partie de la commune de Sarrazac est rattachée à Cressensac. Vingt et une familles sont rattachées à Cressensac. Cela s’explique par le fait que ces familles venaient à l’église de Cressensac, pour les baptêmes et les enterrements notamment, du fait du plus grand éloignement de l’église de Sarrazac.
Fait marquant
Le 29 juin 1477, la terre tremble, la rivière de l’Orup, qui serpentait à la place de l'actuelle Combe de Vignon, devient une rivière souterraine. La rivière resurgit aujourd'hui à l'Œil de la Doux.
Administration
Les maires de Cressensac de 1789 à 2008 Date Maire 1er Adjoint 1789 Jean-Hugue Barre-Lafon 1790 Jean-Hugue Barre-Lafon Etienne Auriel (1771) Pierre Mongalvy (1793)
Ambroise Certain (1794)
1800 Pierre Crozat de Lynoire Pierre Mongalvy 1808 Arnaud de Lamberterie François Tournier 1815 François Lacoste 1815 Arnaud de Lamberterie Pierre Jarrige 1816 Antoine de Castre de Tersac François Jarrige 1830 Arnaud de Lamberterie Jean Gay 1831 Arnaud de Lamberterie François Jarrige 1841 François Jarrige Jean Gay 1846 Jean-Baptiste Barre Jean Gay 1848 Louis Tournier Jecques Planiol 1852 Auguste de Mazerat Jean-Baptiste Barre 1855 Pierre-Louis-François de Lamberterie Jean-Baptiste Barre 1871 Antoine Jarrige 1871 Pierre-Louis-François de Lamberterie Jean-Baptiste Barre 1876 Jean-Baptiste Delpech 1878 Pierre Jarrige Marc Simon 1878 Jacques Sourzat Jean Fouillade 1884 Jacques Sourzat Marc Simon Jean Arnal
1895 Jean Arnal Pierre Dalle Pierre Delmon
1898 Jean Poulzagues 1900 Jacques Sourzat Jean Paterne 1906 Joseph Chazal Jean Paterne 1908 Gervais Cerou Etienne Malvergne Antoine Lagarde
1929 Maurice Simon Jacques Pouzalgues 1947 Henri Delbos Jean Chazal 1958 Raoul Duverger François Meyssignac 1971 Roger Sol Gaston Lacombe 1977 Jean Lagorse Ludovic Castanet 1983 Roger Sol Bernard Vergne 1989 Roger Teyssandier Jean-Michel Teindas 1995 Jean-Pierre Sourzat Georges Boutot 2001 Daniel Perez Maurice Lamothe 2008 Guy Louradour Jacques Lacoste Démographie
La population est de 647 habitants en 2006 (recensement INSEE)[1]
Évolution démographique
(Source : INSEE[2])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 567 596 620 639 570 570 647 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
- Château de Chausseneige : XIIIe siècle reconstruit à l'époque de Viollet-le-Duc. Propriété privée.
- Gare de Gignac-Cressensac à 4 km et située sur la ligne Paris-Toulouse du PO desservait la commune jusque dans les années 1960. Elle est maintenant fermée.
- Aéroport de Brive-Souillac en construction (chantier ouvert en 2005) sur une petite partie nord de la commune.
Villages et lieux-dits
-Cieussac est un lieu-dit connu depuis le XIe siècle de la commune de Cressensac. Il compte 5 feux en 1753, 7 en 1766 et 35 habitants en 1886. En 1846, Il fut rattaché à Cressensac,en raison des habitudes de ses habitants de fréquenté l'église de Cressensac au lieu de celle de Cieussac[3]..
-"Peyrelevade"
Personnalités liées à la commune
- Familles Doublin et Soulier (Vaurès, La Rochette)
- Famille Delbos ( Peyrelevade), ancien maire Henri Delbos,
Vie locale
- Pendant le deuxième week-end d'août, depuis 2005, se fête l'agneau du Quercy. Pendant deux jours, le samedi et le dimanche, plusieurs artisans agrémentent de leur arts les allées de la fête. Le samedi soir, sous un chapiteau, un repas est organisé par le comité des fêtes ; cabecou, agneau grillé, melon sont de la partie.
Voir aussi
- Communes du Lot
- Lieu-dit : Cieussac
Liens externes
- Portail du Lot
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Notes et références
- ↑ Source : Pataki (Tibor), Cressensac : Essai historique d'une commune dans la vicomté de Turenne, Presses de Chastrusse et cie, Brive, 1984
- ↑ Cressensac sur le site de l'Insee
- ↑ Source : Pataki (Tibor), Cressensac : Essai historique d'une commune dans la vicomté de Turenne, Presses de Chastrusse et cie, Brive, 1984
Catégorie : Commune du Lot
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