Championnat d'Europe de football masculin

Championnat d'Europe de football masculin

Championnat d'Europe de football

Championnat d'Europe de football
UEFA.svg

Création 1960
Organisateur(s) UEFA
Périodicité tous les 4 ans
Lieu Europe
Participants 16 équipes qualifiées [1]
(pour 52 participants)
Statut des participants Professionnels
Tenant du titre Espagne Espagne
Plus titré(s) Allemagne Allemagne (3 titres)
Site Web officiel Site officiel
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Pour la compétition à venir, voir :
Championnat d'Europe 2012
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Pour la dernière compétition, voir :
Championnat d'Europe 2008

Le Championnat d'Europe de football est la plus importante compétition masculine européenne de football entre nations. Créé en 1960, il est organisé par l'UEFA tous les quatre ans, lors des années paires durant lesquelles il n'y a pas de Coupe du monde (ce sont par ailleurs les années bissextiles). À ses débuts, cette compétition s'appelait « Coupe d'Europe des nations » avant d'être rebaptisée « Championnat d'Europe des Nations » à partir de 1968. Le surnom Euro suivi de l'année où elle a lieu lui est souvent préféré. Certains l'appellent également mais plus rarement « Coupe Henri-Delaunay », du nom de son créateur.

Sur le plan sportif, beaucoup considèrent cette compétition comme la deuxième plus importante compétition de football entre nations après la coupe du monde, en raison de sa difficulté et de la qualité des nations européennes.

Il existe une compétition équivalente pour les femmes : le Championnat d'Europe de football féminin. Il existe aussi des compétitions équivalentes dans les cinq autres unions continentales de football.

La 13e édition, dernière compétition en date, a eu lieu du 7 au 29 juin 2008 en Suisse et en Autriche, et a été remportée par l'Espagne.

Sommaire

Histoire

Meilleurs résultats Euro.PNG

La coupe d'Europe des nations

En 1927, le secrétaire général de la Fédération française de football Henri Delaunay émet l'idée d'organiser une compétition continentale sur le territoire européen, mais l'idée n'aboutit en l'absence d'une organisation européenne. En 1954, l'UEFA voit le jour et décide d'étudier ce projet. Elle annonce que la première édition aura lieu en 1960[2].

La première coupe d'Europe des nations débute dans un format original où les équipes s'affrontent par tours et par matchs aller-retour et ceci jusqu'en demi-finale où les quatre demi-finalistes décident d'un pays hôte pour y disputer leurs demi-finales (sur un match cette fois-ci), le match de la troisième place (entre les deux demi-finalistes éliminés) et la finale.

En 1960, la première édition s'achève en France. 17 nations seulement prennent part aux qualifications (aucune nation britannique n'y prit part). La finale, jouée à Paris, est remportée 2-1 par l'URSS emmené par Lev Yachine face à la Yougoslavie durant les prolongations. L'URSS devient ainsi la première nation à inscrire son nom sur le trophée[3]. On note qu'un quart de finale fut controversé entre l'Espagne et l'URSS où les Espagnols par l'intermédiaire de Franco refusèrent de laisser entrer leurs adversaires sur leur territoire. De ce fait, l'URSS remporta ce match sur tapis vert.

Lors de l'édition suivante, en 1964[4], la compétition est de nouveau perturbée par des enjeux politiques, en effet, la Grèce refuse d'affronter l'Albanie en raison d'un conflit entre les deux nations. La phase finale a lieu en Espagne où la sélection ibérique bat les tenants du titre soviétiques 2-1 à Madrid devant 125 000 spectateurs.

Le championnat d'Europe des Nations

Pour l'édition 1968[5], l'UEFA renomme sa compétition en Championnat d'Europe des Nations et décide de modifier le format. En effet, les qualifications pour la phase finale sont réparties en huit groupes, les nations arrivant en tête de chaque groupe s'affrontant en quarts de finale (par matchs aller-retour) pour déterminer les quatre nations qui disputent les demi-finales en Italie. C'est le pays organisateur, qui remporte l'épreuve 2-0 contre la Yougoslavie, après un match rejoué suite à un premier match nul 1-1. Cette victoire permet aux Italiens d'oublier leur surprenante élimination à la coupe du monde 1966 contre la Corée du Nord. La Squadra Azzura passa néanmoins à un côté de pièce de l'élimination puisqu'elle se qualifia lors de sa demi-finale face à l'URSS par ... tirage au sort ! Les deux équipes ayant fait nul, la séance de tirs au but n'existant pas encore (elle ne sera instaurée que pour la coupe du monde 1970, deux ans plus tard) et les délais ne pemettant pas de rejouer le match, l'arbitre procèda à un « pile ou face » à l'ssue de la prolongation qui tourna à l'avantage des italiens.

Pour l'épreuve de 1972[6], le même schéma est retenu, et c'est au tour de la Belgique d'organiser la phase finale. L'Allemagne de l'Ouest avec Gerd Müller remporte l'édition en battant l'URSS 3-0.

Au cours de l'édition de 1976[7], le format est de nouveau reconduit, la phase finale ayant lieu en Yougoslavie. La compétition est remportée par la Tchécoslovaquie contre l'Allemagne de l'Ouest aux tirs aux buts, à l'issue d'un match au cours duquel le tchécoslovaque Antonin Panenka réussit son penalty avec une pichenette en plein centre de la cage tenue par Sepp Maier, geste qui depuis porte son nom.

Élargissement à huit équipes pour la phase finale

Pour l'édition de 1980, l'UEFA décide de modifier le format de la phase finale, tout d'abord en permettant à huit équipes d'y participer[8]. Les équipes sont réparties en deux groupes de quatre équipes, et le vainqueur de chaque groupe se qualifie pour la finale. L'Allemagne de l'Ouest remporte la compétition pour la seconde fois, cette fois-ci contre la Belgique 2-1 grâce à un doublé de Horst Hrubesch.

Pour l'Euro 1984[9] qui se déroule en France, le format est à nouveau modifié : les deux premiers de chaque groupe disputeront une demi-finale pour pouvoir accéder à la finale. La France remporte l'épreuve à domicile en s'imposant 2-0 en finale contre l'Espagne, grâce à des buts de Michel Platini et de Bruno Bellone. Lors de la compétition, Platini réalise un total record de neuf buts, trois du pied gauche, trois du pied droit et trois de la tête. Ce record n'a toujours pas été battu, la deuxième meilleure performance d'un buteur au cours d'un Euro étant de 6 buts. Enfin, l'UEFA décide de ne plus faire jouer le match pour la troisième place comme c'était le cas auparavant.

Pour l'édition de 1988[10] qui se déroule en Allemagne de l'Ouest, c'est au tour de Marco van Basten de devenir l'homme du tournoi en permettant aux Pays-Bas de s'imposer en finale contre l'URSS grâce à un but qui sera désigné le plus beau du tournoi[11].

Le même format est reconduit pour l'Euro 1992 qui se déroule en Suède. La Yougoslavie est exclue de la phase finale en raison de la guerre civile qui s'y déroule, et est remplacée par le Danemark qui remporte le tournoi à la surprise générale en s'imposant 2-0 en finale face à l'Allemagne réunifiée.

Élargissement à seize équipes pour la phase finale

Cérémonie d'ouverture de l'Euro 2004.

Après l'éclatement de l'Union soviétique, un nombre important de nouvelles nations adhèrent à l'UEFA à partir de 1992. Israël décide également de rejoindre l'UEFA en raison de sa mauvaise entente avec les nations arabes. Avec des qualifications concernant 48 nations au lieu des 32 pour les précédentes campagnes, l'UEFA décide d'élargir le nombre de participants à la phase finale de huit à seize équipes à partir de l'Euro 1996[12] qui se déroule en Angleterre. Le format de la phase finale change avec l'instauration de quatre poules de quatre équipes, les deux meilleurs de chaque poule se qualifient pour les quarts de finale. Il est également décidé de mettre en pratique le but en or. C'est d'ailleurs par ce système que l'Allemagne remporte la compétition contre la République tchèque, grâce à un but d'Oliver Bierhoff dans les prolongations.

Pour l'Euro 2000[13], l'UEFA décide d'accorder l'organisation de la phase finale à deux nations : la Belgique et les Pays-Bas. C'est de nouveau par un but en or que le vainqueur est désigné en cas de prolongation ; en effet la France championne du monde en titre remporte le tournoi contre l'Italie, David Trezeguet marquant le but de la victoire.

L'Euro 2004[14] est organisé au Portugal, le but en or est abandonné au profit du but en argent. La Grèce s'impose 1-0 contre le pays organisateur.

L'Euro 2008[15] se déroule en Suisse et en Autriche avec un format similaire au précédent Euro, mais sans le but en argent, abandonné au profit de prolongations classiques. C'est l'Espagne qui remporte cette édition devant l'Allemagne sur le score de 1 à 0.

Pour l'Euro 2012 qui se déroulera en Pologne et en Ukraine, l'UEFA déclare qu'il y aura 16 qualifiés. En revanche, pour l'Euro 2016, la compétition se déroulera avec 24 nations pour la phase finale. Ce projet en question a été adopté pendant une réunion qui s'est tenue le 26 septembre 2008 pour le confirmer[16].

Organisation

Organisée tous les quatre ans les années paires en décalage de deux ans avec la coupe du monde pour être complémentaire et la mise en place d'une grande compétition tous les deux ans concernant les nations européennes l'UEFA supervise toute l'organisation que cela soit sur le plan sportif, réglementaire, commercial et financier. Le choix du pays ou des pays organisateurs s'effectue après déposition des candidatures cinq ans au moins avant le tournoi final par un vote au sein du comité exécutif de l'UEFA[17].

De 1960 à 1976, le choix du pays organisateur s'effectue par un accord entre les quatre demi-finalistes, avant qu'en 1980 l'UEFA décide de mettre en place un véritable tournoi final avec des matchs de poules et une phase finale. Trois pays ont déjà organisé la compétition à deux reprises : la France (1960 et 1984), la Belgique (1972 et 2000) et l'Italie (en 1968 et 1980), mais en général l'UEFA privilégie la diversité sur son choix, c'est ainsi que l'on a pu voir de nombreux pays organiser ce tournoi (Espagne, Yougoslavie, Allemagne, Suède, Angleterre, Pays-Bas, Portugal) et les championnats d'Europe suivants ne dérogent pas à la règle puisque qu'en 2008 ça a été au tour du tandem Suisse-Autriche[18] et en 2012 ce sera au tour du tandem Pologne-Ukraine[17].

À chaque phase finale, plusieurs stades sont retenus pour permettre au pays-hôte de mieux répartir ses efforts et que le pays tout entier puisse profiter de l'événement qui rejaillit sur le plan économique et social. Pour l'Euro 2008, huit stades (quatre en Suisse et quatre en Autriche) sont concernés.

Déroulement de la compétition

Depuis ses débuts, le tournoi comprend des phases qualificatives et un tournoi final. Petit à petit le nombre de nations au sein de l'UEFA augmenta ce qui a permis d'augmenter le nombre de places en phase finale (quatre de 1960 à 1976, huit de 1980 à 1992 puis seize de 1996 à 2008). Depuis 1980, le pays organisateur de la phase finale (ou les deux pays co-organisateurs) y est directement qualifié sans avoir à passer les phases qualificatives.

Phase de qualification

Dix-sept nations prirent part à la phase qualificative en 1960 pour quatre places au tournoi final. Cette phase qualificative était une succession de tour par match aller-retour à élimination directe, schéma reproduit en 1964. En 1968, l'UEFA décida de mettre en place des groupes de qualification (huit au total) où chaque équipe à l'intérieur de son groupe dispute un mini-championnat avec match aller-retour et où seul le premier accéda aux quarts de finale qui détermina les quatre participants au tournoi final, formule reconduite jusqu'en 1976. En 1980 avec la mise en place d'un véritable tournoi final avec désignation du pays-hôte (qui se retrouvait ainsi qualifié d'office) et en raison de l'augmentation des nations affiliées à l'UEFA (33 nations), chaque vainqueur de son groupe de qualification est qualifié pour le tournoi final.

Un véritable bouleversement a lieu pour l'Euro 1996 avec l'explosion de l'Union soviétique et de la Yougoslavie entre autres, 47 nations sont alors affiliées à l'UEFA, par conséquent quinze places sont mises en jeu pour la phase finale (l'Angleterre étant qualifié d'office en tant que pays-hôte). Les sept groupes qualificatifs qui concernaient quatre à cinq nations passent à huit groupes de cinq à six nations. Pour l'Euro 2004, il y a la mise en place de dix groupes de cinq nations, tous les premiers se qualifient et les deuxièmes s'affrontent en barrages pour pour les six places restantes. Enfin pour l'Euro 2008, l'UEFA met en place sept groupes de sept à huit nations, les deux premiers de chaque groupe se qualifient pour la phase finale.

Phase finale

De 1960 à 1976, la phase finale comprenait seulement des demi-finales, un match pour la troisième place et la finale, concernant seulement quatre nations. À partir de 1980, huit nations avaient la possibilité de participer à la phase finale, elles étaient réparties en deux poules avec un seul match contre chaque adversaire, le premier de chaque poule disputait la finale, les seconds le match pour la troisième place. l'Euro 1984 se dispute sur le même schéma sauf que les deux premiers de chaque poule se qualifiaient pour les demi-finales qui détermina les deux finalistes, mais on abandonna le match pour la troisième place.

En 1996, le tournoi final s'agrandit à seize équipes, réparties en quatre poules de quatre équipes, les deux premiers se qualifient pour les quarts de finale, viennent ensuite les demi-finales et la finale et c'est ainsi depuis ce tournoi en Angleterre puisque pour l'Euro 2008, de nouveau seize équipes seront concernées par la phase finale.

Participation

Nombres de participants à chaque édition
Édition 1960 1964 1968 1972 1976 1980 1984 1988 1992 1996 2000 2004 2008 2012 2016
Total 17 32 31 32 32 31 34 32 33 47 49 50 52 > 50 >50
Phase finale 4 4 4 4 4 8 8 8 8 16 16 16 16 16 24
Qualifiés d'office 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 2 1 2 2  ?
Qualifiés 7 7 7 7 15 14 15 14 14  ?

Ce tableau montre, à chaque édition de la compétition, le nombre de nations participantes (Total), le nombre de nations prenant part à la phase finale (Phase finale), le nombre de nations qualifiées d'office en tant que pays-hôtes (Qualifiés d'office) et le nombre de nations ayant pris part aux qualifications et parvenant à se qualifier pour la phase finale (Qualifiés).

Le trophée

Le « Trophée Henri-Delaunay », qui récompense le vainqueur du championnat d'Europe, a été nommé ainsi en hommage à Henri Delaunay qui avait émis l'idée d'organiser cette compétition, mais est décédé cinq ans avant la première édition en 1960. Ce trophée a été créé par Arthur Bertrand à Paris en 1960[19]. Dessus sont inscrits les noms des vainqueurs, qui reçoivent une réplique réduite.

Dans le cas où une nation remporte le trophée trois fois consécutivement ou à cinq reprises, elle se voit remettre une réplique identique du trophée. Toutefois, aucune nation n'y est encore parvenue.

Statistiques et records

Palmarès

Édition Hôte Vainqueur Finaliste
1960 France URSS Union soviétique (1) République fédérale socialiste de Yougoslavie Yougoslavie
1964 Espagne Espagne Espagne (1) URSS Union soviétique
1968 Italie Italie Italie (1) République fédérale socialiste de Yougoslavie Yougoslavie
1972 Belgique Allemagne RFA (1) URSS Union soviétique
1976 Yougoslavie Tchécoslovaquie Tchécoslovaquie (1) Allemagne RFA
1980 Italie Allemagne RFA (2) Belgique Belgique
1984 France France France (1) Espagne Espagne
1988 Allemagne de l'Ouest Pays-Bas Pays-Bas (1) URSS Union soviétique
1992 Suède Danemark Danemark (1) Allemagne Allemagne
1996 Angleterre Allemagne Allemagne (3) République tchèque République tchèque
2000 Belgique / Pays-Bas France France (2) Italie Italie
2004 Portugal Grèce Grèce (1) Portugal Portugal
2008 Autriche / Suisse Espagne Espagne (2) Allemagne Allemagne
2012 Pologne / Ukraine ()

Bilan par nation

Le tableau suivant présente le bilan par nation à l'issue de l'édition 2008.

Rang Équipe Vainqueur Finaliste Édition(s) gagnée(s)
1 Allemagne RFA / Allemagne 3 3 1972, 1980 et 1996
2 Espagne Espagne 2 1 1964 et 2008
3 France France 2 0 1984 et 2000
4 URSS Union soviétique / Flag of the CIS.svg CEI / Russie Russie 1 3 1960
5 Italie Italie 1 1 1968
5 Tchécoslovaquie Tchécoslovaquie / République Tchèque 1 1 1976
7 Danemark Danemark 1 0 1992
7 Grèce Grèce 1 0 2004
7 Pays-Bas Pays-Bas 1 0 1988
10 Serbie Serbie 0 2 -
11 Belgique Belgique 0 1 -
11 Portugal Portugal 0 1 -

Statistiques générales

Equipe Pts J V N D BP BC Dif %
1 Allemagne RFA / Allemagne 67 38 19 10 9 55 39 +16 58,8%
2 Pays-Bas Pays-Bas 59 32 17 8 7 55 32 +23 61,5%
3 France France 49 28 14 7 7 46 34 +12 58,3%
4 Espagne Espagne 48 30 13 9 8 38 31 +7 53,3%
5 Italie Italie 45 27 11 12 4 27 18 +9 55,6%
6 Portugal Portugal 40 23 12 4 7 34 22 +12 58,0%
7 Tchécoslovaquie Tchécoslovaquie / République tchèque 38 25 11 5 9 36 32 +4 50,7%
8 URSSFlag of the CIS.svgRussie URSS / CEI / Russie 38 27 11 5 11 31 36 -5 46,9%
9 Angleterre Angleterre 28 23 7 7 9 31 28 +3 40,6%
10 Danemark Danemark 24 24 6 6 12 26 38 -12 33,3%
11 Croatie Croatie 18 11 5 3 3 14 13 +1 54,5%
12 Suède Suède 17 14 4 5 5 19 16 +3 40,5%
13 Grèce Grèce 14 12 4 2 6 9 13 -4 38,9%
14 Belgique Belgique 14 12 4 2 6 13 20 -7 38,9%
15 Turquie Turquie 11 12 3 2 7 11 18 -7 30,6%
16 Flag of SFR Yugoslavia.svg Flag of Serbia and Montenegro.svg Yougoslavie / Serbie 11 14 3 2 9 22 39 -17 26,2%
17 Écosse Ecosse 7 6 2 1 3 4 5 -1 38,9%
18 Roumanie Roumanie 7 13 1 4 8 8 17 -9 17,9%
19 Suisse Suisse 5 9 1 2 6 5 13 -8 18,5%
20 Irlande Irlande 4 3 1 1 1 2 2 0 44,4%
21 Norvège Norvège 4 3 1 1 1 1 1 0 44,4%
22 Bulgarie Bulgarie 4 6 1 1 4 4 13 -9 22,2%
23 Hongrie Hongrie 3 4 1 0 3 5 6 -1 25,0%
24 Flag of Slovenia.svg Slovénie 2 3 0 2 1 4 5 -1 22,2%
25 Flag of Austria.svg Autriche 1 3 0 1 2 1 3 -2 11,1%
26 Flag of Poland.svg Pologne 1 3 0 1 2 1 4 -3 11,1%
27 Flag of Latvia.svg Lettonie 1 3 0 1 2 1 5 -4 11,1%

Chiffres actualisés après l'Euro 2008. Phase finale uniquement.

Légende :
Pts : Point(s)
J : Matchs joués
V : Victoire(s)
N : Match(s) nuls(s)
D : Défaite(s)
BP : But(s) Marqué(s)
BC : But(s) encaissé(s)
Dif : Différence de but
% : Pourcentage points/matchs. [Par exemple pour l'Allemagne : 67/38 = 1,76 et (1,76*100)/3 (3 pts correspondant à une victoire) = 58,8 %.]

Meilleurs buteurs de chaque phase finale

Année Buteurs Nombre de buts
1960 France François Heutte
URSS Valentin Ivanov
URSS Viktor Ponedelnik
République fédérale socialiste de Yougoslavie Milan Galić
République fédérale socialiste de Yougoslavie Drazan Jerkovic
2 buts
1964 Espagne José Maria Pereda
Hongrie (rép. pop.) Deszö Novak
Hongrie (rép. pop.) Ferenc Bene
2 buts
1968 République fédérale socialiste de Yougoslavie Dragan Dzadic 2 buts
1972 République fédérale d'Allemagne Gerd Müller 4 buts
1976 République fédérale d'Allemagne Dieter Müller 4 buts
1980 République fédérale d'Allemagne Klaus Allofs 3 buts
1984 France Michel Platini 9 buts
1988 Pays-Bas Marco van Basten 5 buts
1992 Pays-Bas Denis Bergkamp
Suède Tomas Brolin
Allemagne Karl-Heinz Riedle
3 buts
1996 Angleterre Alan Shearer 5 buts
2000 Pays-Bas Patrick Kluivert
République fédérale de Yougoslavie Savo Milosevic
6 buts
2004 République tchèque Milan Baros 5 buts
2008 Espagne David Villa 4 buts

Un titre de meilleur buteur est en jeu à chaque phase finale de l'Euro. Il était peu significatif entre 1960 et 1976 étant donné que les nations qualifiées ne disputaient que deux matchs en phase finale, mais cela n'a pas empêché de grands buteurs d'inscrire leur nom au palmarès, notamment les Allemands Gerd Müller (1972) et Dieter Müller (1976), les Yougoslaves Drazan Jerkovic (1960) et Dragan Dzadic (1968), le Soviétique Valentin Ivanov (1960) ou encore le Hongrois Ferenc Bene (1964).

À partir de l'Euro 1980, la phase finale se dispute sur plus de deux matchs, ce qui permet au titre de meilleur buteur de prendre de l'importance. En 1980 un autre Allemand inscrit son nom : Klaus Allofs avec trois buts. Lors de l'Euro 1984, le Français Michel Platini bat le record pour s'emparer du titre avec neuf buts (record actuel) en cinq matchs, d'autant plus qu'il marqua trois fois du pied gauche, trois fois du pied droit et trois fois de la tête. En 1988, le Néerlandais Marco van Basten permet à son équipe de remporter le titre avec ses cinq buts. En 1992, quatre joueurs arrivent à égalité avec trois buts chacun : Denis Bergkamp, Tomas Brolin, Henrik Larsen et Karl-Heinz Riedle.

En 1996, la phase finale est modifiée pour seize équipes. Les deux nations qui parviennent jusqu'en finale disputent ainsi six matchs au total. L'Anglais Alan Shearer s'empare du titre avec cinq buts. À l'Euro 2000, le Yougoslave Savo Milosevic et le Néerlandais Patrick Kluivert avec six buts décrochent ce trophée.

Enfin, lors de l'Euro 2004, c'est le Tchèque Milan Baros qui termine meilleur buteur avec cinq buts.

Plusieurs joueurs ont réussi un triplé en phase finale : Dieter Müller contre la Yougoslavie en 1976, Klaus Allofs contre les Pays-Bas en 1980, Michel Platini contre la Yougoslavie et la Belgique en 1984, Marco van Basten contre l'Angleterre en 1988, Patrick Kluivert contre la Yougoslavie en 2000 et David Villa contre la Russie en 2008.

Données statistiques

Les statistiques présentées ici sont tirées de l’analyse des résultats des poules de l’Euro depuis 1984. C’est en 1984 que les poules ont donné lieu pour la première fois à des demi-finales croisées (en 1980, il y avait aussi deux poules de quatre mais la finale opposait directement chaque premier). L’analyse est donc faite sur les résultats de dix-huit poules (un échantillon relativement modeste).

  1. Hormis la Belgique en 2000 et l’Autriche et la Suisse en 2008, les pays-hôtes accèdent toujours au tableau final (demi-finale jusqu’en 1992, quart depuis 1996).
  2. Le tenant du titre n’a pas toujours été présent puisqu’il doit se qualifier. Aucune nation n’a conservé le trophée, qu’elle le défende ou non pendant la compétition. C’est la seule compétition continentale opposant des nations dans ce cas.
  3. Sept équipes ont gagné leurs trois matchs de poule. À l’opposé, sept équipes ont perdu leurs trois matchs. Aucune équipe n’a fait trois matchs nuls.
  4. Une égalité à trois équipes avec deux victoires et une défaite (six points aujourd’hui) ou une victoire et deux défaites (trois points) n’a jamais été observée.
  5. La qualification est quasiment assurée sans perdre en poule (soit cinq points au minimum avec une victoire à trois pts). L’Italie en 2004 est la seule exception lors d’une égalité de trois équipes à cinq points. Avec quatre points, 50% de qualifiés. Avec moins de quatre points, aucune équipe ne s’est qualifiée.
  6. Deux fois sur trois, une victoire au premier match a conduit à la qualification ; une fois sur deux pour un nul ; une fois sur trois pour une défaite (données n’intégrant pas l’Euro 2008).
  7. Jusqu’à l’Euro 2004 toutes les équipes ayant gagné le premier match puis perdu le second avaient été éliminées. L’Allemagne en 2008 a mis fin à cette statistique.

L’Allemagne a réussi le doublé (Euro 1972 et Mondial 1974). La France a réalisé le doublé dans l’ordre inverse (Mondial 1998 et Euro 2000).

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe


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