- Coupe D'Afrique Des Nations De Football
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Coupe d'Afrique des nations de football
Coupe d'Afrique des nations Création 1957 Participants 16 qualifiés [1]
(pour 48 participants)Tenant du titre Égypte Plus titré(s) Égypte (6 titres) Pour la compétition à venir, voir :
Coupe d'Afrique des nations de football 2010modifier La Coupe d'Afrique des nations, couramment abrégée en CAN, est la plus importante compétition internationale de football en Afrique. Elle est organisée par la Confédération africaine de football (CAF) et met aux prises les sélections nationales africaines. Cette compétition, disputée tous les deux ans, s'est déroulée pour la première fois en 1957 au Soudan.
Le titre de champion d'Afrique de football est détenu par l'Égypte, vainqueur des deux dernières éditions (victoires en finale face à la Côte d'Ivoire en 2006 et face au Cameroun en 2008).
Sommaire
Histoire
Débuts
L'origine de la Coupe d'Afrique des nations remonte à juin 1956, lorsque la création de la CAF est proposée durant le troisième congrès de la FIFA à Lisbonne par l'intermédiaire de l'Égyptien Abdelaziz Abdellah Salem qui est débouté de sa demande en raison du faible nombre de membres africains (quatre). Celui-ci décide alors de quitter le congrès en disant : « Si nous ne sommes pas tous traités ici sur le même pied d'égalité, il n'est nullement question de notre présence parmi vous » et est accompagné par solidarité par le Soudanais Mohamed Abdelhalim, ce qui pousse la FIFA à réagir favorablement à sa demande.
Immédiatement, un projet de créer une compétition continentale se met en place, à laquelle Salem souhaite donner son nom, mais devant l'opposition des autres membres, l'appellation Coupe d'Afrique fut adoptée (a contrario le trophée remis au vainqueur porte le nom de Salem).
En février 1957 la première édition de la coupe d'Afrique, inaugurée par le premier ministre soudanais Sayed Ismail El Azhari, voit le jour en prenant place à Khartoum au Soudan après la construction d'un stade d'une capacité de 30 000 places. Cette édition se déroule sans aucune phase éliminatoire, et réunit les quatre nations fondatrices de la CAF : le Soudan, l'Égypte, l'Éthiopie et l'Afrique du Sud. Toutefois, cette dernière refuse finalement d'envoyer une équipe multi-raciale à cette compétition (le délégué sud-africain Fred W. Fell propose alors d'envoyer une équipe composée uniquement de blancs ou uniquement de noirs) entraînant sa disqualification et permettant à l'Éthiopie d'être qualifiée directement pour la finale[2]. Le règlement d'alors stipule que seuls les joueurs évoluant dans leur pays peuvent disputer la compétition[3]. Durant ce tournoi, seuls deux matchs ont lieu avec la demi-finale opposant le Soudan à l'Égypte, remportée par cette dernière sur le score de 2-1, puis la finale entre l'Éthiopie et l'Égypte, également remportée par l'Égypte 4-0, qui lui permet de devenir le premier champion d'Afrique de l'histoire et de recevoir le Trophée Abdelaziz Salem[4],[5].
Deux ans plus tard en 1959, l'Égypte et la Syrie fusionnent pour la République arabe unie et accueille la seconde édition au Caire où les équipes participantes sont les trois mêmes qu'en 1957. Le football devient une préoccupation politique puisque le numéro deux du régime de la RAU, le maréchal Abdel Hakim Amer, parachute son homme de confiance, le général Abdelaziz Mostafa, à la tête de la Confédération africaine de football. L'Égypte, emmenée par Mahmoud Al-Gohary, conserve son titre au terme d'un mini-championnat entre les trois nations avec une opposition contre chacun de ses adversaires[6], malgré les vives contestations du Soudan en raison de l'hostilité des foules et d'un arbitrage de faible qualité[7].
Pour la troisième édition de la coupe d'Afrique en 1962, repoussée d'un an en raison du coup d'état manqué en décembre 1960[7], le nombre de participants passe à neuf, et une phase éliminatoire est mise en place pour le tournoi final qui a lieu en Éthiopie à Addis-Abeba. La phase finale réunit quatre nations dont le pays hôte, l'Éthiopie, et le tenant du titre, l'Égypte, sont automatiquement qualifiés. Ils sont rejoints par la Ouganda et la Tunisie. L'Égypte parvient pour la troisième fois d'affilée en finale, mais c'est l'Éthiopie qui remporte le titre, après son succès contre la Tunisie en demi-finale et sa victoire contre l'Égypte dans les prolongations de la finale[8].
Domination du Ghana
En 1963, le Ghana indépendant depuis 1957, entraîné par Charles Giamphy, fait sa première apparition en phase finale puisque qualifié d'office en tant que pays hôte de la CAN 1963. Il remporte le titre en battant en finale le Soudan (3-0) à Accra[9]. Le Ghana réitère cette performance deux années plus tard en 1965 en Tunisie[10], entre-temps la Coupe d'Afrique devient la Coupe d'Afrique des Nations, égalant ainsi le record de victoires de l'Égypte de deux titres avec une équipe comptant seulement deux membres de l'édition 1963. Cependant de nombreux pays ont refusé d'y participer en raison de la volonté politique du chef d'état tunisien Habib Bourguiba qui prône l'ouverture du dialogue entre Israël et la Palestine, la République arabe unie (Égypte) se retire, suivi du Soudan, finalement c'est le Congo-Léopoldville qui y prend part[7].
Lors de l'édition 1968, le règlement (modifié en mai 1967) autorise désormais les sélections à prendre jusqu'à deux joueurs évoluant en dehors de leur pays pour le tournoi[3]. 28 nations participent au tour préliminaire. Les huit équipes qualifiées pour la phase finale sont regroupées en deux groupes de quatre jouant une rencontre contre chacun de leurs adversaires, et les deux premières de chaque groupe se qualifient pour les demi-finales (système utilisé jusqu'en 1982). Cette année-là, le Congo Kinshasa, grâce à ses deux joueurs professionnels M'Pelé et Balekita, gagne son premier titre continental en battant en finale le Ghana[11].
À partir de 1968, le tournoi se tient tous les deux ans les années paires.
Divers champions successifs
Six nations différentes remportent les éditions de la CAN dans les années 1970 : le Soudan, le Congo, le Zaïre, le Maroc, le Ghana et le Nigeria. Il s'agit du second titre du Zaïre à la CAN 1974 (le Zaïre a remporté la compétition en 1968 en tant que Congo Kinshasa) en battant la Zambie.
Pour la première et unique fois de l'histoire de la compétition, la finale est rejouée après un score de parité lors du premier match (2-2 à l'issue du temps réglementaire). Lors de la deuxième rencontre, le Zaïre s'impose 2-0. L'attaquant Mulamba Ndaye inscrit tous les buts du Zaïre lors de cette édition, soit un total de neuf buts[12]. À l'issue de la compétition, l'équipe du Zaïre a regagné son pays par avion présidentiel laissé à sa disposition par Mobutu Séséséko[13]. Trois mois plus tard, le Zaïre devient la première nation d'Afrique noire à se qualifier pour une Coupe du monde en 1974 où elle subit une déroute (trois défaites dont un 9-0 contre la Yougoslavie)[14].
Le Maroc, avec Ahmed Faras, remporte son premier titre continental à la CAN 1976 qui a lieu en Éthiopie[15], puis le Ghana remporte son troisième titre en 1978, devenant la première nation à avoir gagné trois titres et lui permettant de conserver le trophée pour toujours[16]. En 1980, le Nigeria accueille l'évènement et remporte également son premier titre en battant l'Algérie en finale grâce à son attaquant Segun Odegbami[17].
Domination du Cameroun et du Nigeria
À la CAN 1982 qui se déroule en Libye, le règlement se met en conformité avec celui de la FIFA qui stipule que « tout joueur, citoyen d'un pays en vertu des lois de ce pays, est qualifié pour jouer en équipe nationale ou représentative de ce pays » permettant à la compétition d'améliorer nettement son niveau de jeu par l'intermédiaire de ses professionnels[3]. Le Colonel Khadafi souhaitait à tout prix accueillir la CAN et le sommet de l'Organisation de l'unité africaine la même année, l'Égypte hésite à s'y rendre avant de renoncer après l'assassinat du président Anouar el-Sadate, la Tunisie la remplace. Au cours de la cérémonie d'ouverture, Mouammar Kadhafi fait un discours pour dénoncer la politique française au Tchad et l'impérialisme américian à travers l'Afrique, il dénonce également l'apartheid, le "régime fasciste" soudanais puis ponctue son discours par un "Oui à l’Afrique ! Non à la Coupe !", tout au long de la compétition est affiché partout ainsi que dans les médias son livre vert. C'est ainsi que le Ghana remporte pour la quatrième fois le titre continental en battant la Libye en finale à l'issue des tirs au but, ce qui n'empêcha pas un envahissement du terrain par le public après avoir lancé des projectiles sur les vainqueurs tout le match[7].
Deux ans plus tard, le Cameroun remporte son premier titre en battant le Nigeria[18], perd ensuite en 1986 en finale aux tirs-aux-buts contre l'Égypte (absente des finales depuis 1962)[19], mais récupère le titre en 1988 lors de sa troisième finale consécutive en répétant sa victoire de 1984 en finale contre le Nigeria[20]. En 1990 l'Algérie accueille la compétition dans un lourd climat, en effet le pouvoir politique lutte contre la montée de l'islamisme et quelques mois auparavant une manifestation étudiante fut stoppée par les tirs de l'armée, l'Égypte refuse de s'y rendre mais devant l'insistance de la CAF envoie finalement une équipe bis ce qui n'évite pas des débordements de terrain lors d'Algérie-Égypte où divers projectiles atterrissent sur le terrain. Lors de la finale, les tribunes infiltrées par les militants du Front islamique du salut conspuent le président Chadli Bendjedid et le slogan "Maladi au pouvoir" retentit, sur le plan sportif l'Algérie remporte son plus prestigieux titre en battant le Nigeria (1-0)[7],[21].
Arrivée de l'Afrique du Sud
Le tournoi final lors de la CAN 1992 accueille désormais douze équipes, divisées en quatre groupes de trois où les deux meilleures de chaque groupe accèdent aux quarts de finale. le milieu de terrain ghanéen Abedi Pelé, qui a inscrit trois buts, est élu meilleur joueur du tournoi après avoir permis à son équipe d'atteindre la finale (pour laquelle il est suspendu), où elle est battue par la Côte d'Ivoire au bout du onzième tir au but[22].
Deux ans plus tard, le Nigeria, qui vient de se qualifier pour la Coupe du monde 1994 pour la première fois de son histoire, remporte le titre contre la Zambie[23] (dont une grande partie de l'équipe a péri le 28 avril 1993 lors d'un accident d'avion alors qu'elle se rendait aux qualifications pour la coupe du monde[24]). Pour la seconde fois, Rashidi Yekini termine meilleur buteur du tournoi[25].
La 20e édition de la CAN en 1996 se tient en Afrique du Sud après le refus du Kenya de l'organiser faute de moyens[26]. Cette dernière fait sa réapparition après des décennies d'exclusion due à l'Apartheid. Le nombre de participants à la phase finale passe à seize. Les équipes sont regroupées en quatre groupes. Finalement, seules quinze nations participent en raison du retrait du Nigeria pour des raisons politiques opposant Nelson Mandela et Sani Abacha, le premier ayant demandé un embargo total sur le Nigeria suite à l’exécution, le 10 novembre 1995, de neuf opposants de l’ethnie ogonie[27], par conséquence le Nigeria sera exclu des compétitions internationales quatre années puis réduites à deux ans après les Jeux olympiques d'été de 1996. Les Bafana Bafana (surnom de l'équipe d'Afrique du Sud) remportent leur premier titre sur leurs propres terres, en battant la Tunisie en finale[7]. Le capitaine sud-africain Neil Tovey devient le premier joueur blanc à soulever ce trophée[13].
Les Sud-Africains atteignent de nouveau la finale en 1998 au Burkina Faso mais sont défaits par l'Égypte (2-0) qui remporte son quatrième titre. Le match pour la troisième place opposant le Burkina Faso à la République démocratique du Congo donne lieu à un rare retournement de situation, où l'équipe congolaise menée 4-1 par les Burkinabé parvient à égaliser en mettant trois buts dans les cinq dernières minutes du temps réglementaires, pour finalement s'imposer aux tirs aux buts[28].
Domination du Cameroun
Un fossé qui s'est créé dans les années 1990 en Afrique avec la libre circulation des joueurs sur les championnats européens s'intensifie, là où jadis seuls les meilleurs joueurs africains rejoignaient l'Europe, avec la décision de la FIFA qui offre la possibilité aux joueurs de pouvoir rejoindre leurs sélections en cas de convocation qui favorise l'exode, autre conséquence est le fait que des joueurs ayant grandi en Europe peuvent opter pour la nationalité de leurs parents masque le niveau de formation du pays africain et de ses structures (ex. : Frédéric Kanouté avec le Mali). La CAF lutte en créant une Ligue des Champions et décide de favoriser les candidatures sub-sahariennes aux CAN où les infrastructures sont vétustes et le niveau proche de l'amateurisme, les pays nord-africains ayant des structures plus professionnelles. C'est ainsi que le Ghana, le Nigeria, le Mali ont accueilli la CAN puis que l'Angola en 2010 et la candidature conjointe du Gabon et de la Guinée Équatoriale en 2012 sont retenues pour des éditions futures[29].
Au début des années 2000, le Cameroun affirme sa suprématie sur le continent, tout d'abord lors de l'édition 2000, organisée conjointement par le Ghana et le Nigeria après la défection du Zimbabwe pourtant choisi en premier[30]. Suite à un match nul 2-2 après prolongations, le Cameroun bat le Nigeria aux tirs au but[31]. En 2002 au Mali, les Lions Indomptables (surnom du Cameroun) deviennent la première équipe à remporter deux titres consécutifs depuis le Ghana aux débuts des années 1960, en s'imposant, de nouveau aux tirs au but, contre le Sénégal[32].
Domination des Pays Arabes (Tunisie & Égypte)
Deux ans plus tard en 2004, la Tunisie, sur ses terres, remporte son premier titre continental de l'histoire en battant le Maroc 2-1 en finale[33]. En 2006, c'est de nouveau le pays organisateur qui remporte le trophée, en l'occurrence l'Égypte, qui devient la première nation à s'emparer de son cinquième titre continental, édition où Samuel Eto'o termine meilleur buteur[34]. Deux ans plus tard, l'Égypte conserve le titre au Ghana lors de la CAN 2008 en battant en finale 1-0 le Cameroun de Samuel Eto'o (qui lui devient le meilleur buteur de l'histoire de la CAN avec 16 buts).
La CAN 2010 aura lieu en Angola, la CAN 2012 au Gabon et en Guinée Équatoriale, et la CAN 2014 en Libye.
Organisation
La coupe d'Afrique des nations de football est organisée tous les deux ans depuis 1968 les années paires (entre 1957 et 1965, cinq éditions ont eu lieu). La CAF met en avant l'argument suivant pour son organisation bisannuel : le développement rapide des infrastructures d'un pays donné à chaque édition.
Elle se tient toujours en début d'année (mois de janvier-février) en raison de la saison des pluies et de la chaleur qui frappent le continent africain en période estivale. En revanche il est question que la CAN soit disputée à l'avenir (mais pas avant 2016) les années impaires pour éviter que des pays africains disputent la coupe du monde et la CAN la même année[35].
La CAF s'occupe de l'organisation et du bon déroulement de la compétition. À chaque fois qu'elle confie l'organisation à un pays, elle prend en compte plusieurs aspects : sportif, réglementaire, commercial, économique, social, financier et sécuritaire. Le choix du pays d'accueil s'effectue quelques années avant le début de l'édition. Pour le cas du Ghana, ce choix fut réalisé en juillet 2004[36]. C'est le comité exécutif de la CAF qui désigne le pays hôte à partir d'un vote secret de chacun de ses membres.
Depuis sa création, pas loin de quinze pays différents ont déjà accueilli l'évènement, la palme revenant à l'Égypte (4 éditions : 1959, 1974, 1986 et 2006) et au Ghana (4 éditions : 1963, 1978, 2000, 2008). Les prochaines éditions suivent la volonté de la CAF de confier son organisation à de nouvelles nations comme l'Angola en 2010 ou la candidature conjointe du Gabon et de la Guinée équatoriale en 2012.
Le Ghana est le pays organisateur de l'édition 2008 qui s'est déroulé du 20 janvier au 10 février. Toutes les rencontres de la phase finale sont réparties dans quatre stades ghanéens.
Déroulement de la compétition
Depuis l’édition de 1962, cette compétition se déroule en deux phases : une phase de qualification (ou appelé phase éliminatoire) et un tournoi final. Le pays hôte du tournoi final est automatiquement qualifié, et lors des premières éditions le tenant du titre était également qualifié pour le tournoi suivant.
Phase de qualification
La phase de qualification a évolué au fil du temps en fonction du nombre de plus en plus élevé de nations affiliées à la CAF. Elle fut mise en place à partir de 1962, lors des deux premières éditions de la CAN, les nations fondatrices de la CAF participaient au tournoi final à savoir l'Égypte, l'Éthiopie et le Soudan (l'Afrique du Sud fut exclue juste après sa fondation en raison de l'Apartheid. En 1962, de nouvelles nations sont affiliées et obligent la CAF à mettre en place une phase qualificative pour le tournoi final sous forme de matchs à élimination directe. Ce système est utilisé jusqu'à l'édition 1992, date à partir de laquelle l'organisation de la phase qualificative se rapproche de celle du Championnat d'Europe des nations, avec des groupes de qualifications de quatre à sept équipes selon les éditions où chaque sélection dispute une opposition aller-retour contre chacun de ses adversaires, le pays qualifié étant décidé en fonction de son classement au sein de son groupe.
Tournoi final
Le tournoi final a revêtu différentes formes à travers les éditions. Il fut organisé soit sur un système de matchs à élimination directe en 1957 soit sur un système de mini-championnat en 1959. Pour l'édition 2008, le système date de 1996 (c'est-à-dire depuis que seize nations disputent le tournoi final) et comprend deux phases :
Points accordés dans le classement par poules de 2008 Victoire 3 points Match nul 1 point Défaite 0 point - Le premier tour : les sélections nationales sont regroupées en quatre poules de quatre nations. Chaque équipe affronte une fois chacun des adversaires de sa poule, les deux équipes les mieux placées sont qualifiées pour disputer les quarts de finale.
Les règles précises dans le classement du premier tour (poules) a varié selon les éditions : on attribue un certain nombre de points aux victoires, aux matches nuls, aux défaites. En cas d'égalité de points de plusieurs équipes, plusieurs critères peuvent être utilisés : le vainqueur des matches joués entre équipes ex æquo, l'équipe possédant la plus grande différences de buts, le plus grand nombre de buts inscrits.
- Le second tour : La suite de la compétition se déroule entre les huit meilleures équipes issues des poules et comporte trois tours à élimination directe : quarts de finale, demi-finales et finale. Celle-ci met aux prises les vainqueurs des demi-finales, les perdants disputant la « petite finale » pour la 3e place de la compétition. Les quarts de finalistes ne sont pas classés.
En cas d'égalité entre deux équipes à la fin du temps réglementaires, une prolongation composée de deux mi-temps de 15 minutes sont disputées. Si à l'issue de cette prolongation, les deux équipes sont à égalité, alors une séance de tirs-aux-buts est entreprises. À l'issue des cinq premiers tirs-aux-buts, si les deux équipes se retrouvent toujours à égalité, la séance se poursuit par unité.
Résultat
Nations présentes au tournoi final
Chaque membre de la CAF a une chance de pouvoir accéder à la phase finale par le biais de la phase des éliminatoires. Pratiquement à chaque édition, des nouvelles nations ont pu obtenir leur première participation à la compétition. Au premier tournoi en 1957, les quatre membres fondateurs de la CAF étaient qualifiés d'office (Afrique du Sud, Égypte, Soudan et Éthiopie), cependant l'Afrique du Sud fut exclue avant même son déroulement en raison de l'Apartheid et dut attendre les années 1990 pour avoir de nouveau droit à y prendre part. Les nouvelles nations à chaque édition sont les suivantes :
- 1957 : Égypte, Éthiopie et Soudan.
- 1962 : Ouganda et Tunisie.
- 1963 : Ghana et Nigeria.
- 1965 : Côte d'Ivoire, Congo (Brazzaville) et Senegal.
- 1968 : Algérie et Congo Kinshasa (Zaïre).
- 1970 : Cameroun et Guinée.
- 1972 : Kenya, Mali, Maroc et Togo.
- 1974 : Île Maurice et Zambie.
- 1978 : Haute-Volta (Burkina Faso)
- 1980 : Tanzanie.
- 1982 : Libye.
- 1984 : Malawi.
- 1986 : Mozambique.
- 1994 : Gabon et Sierra Leone.
- 1996 : Afrique du Sud, Angola et Liberia.
- 1998 : Namibie.
- 2004 : Bénin, Rwanda et Zimbabwe.
En 2008, 34 nations différentes sont parvenues dans le tournoi final d'une des éditions, alors que la CAF compte 53 fédérations. La nation la plus présente en phase finale est l'Égypte avec 21 participations[37].
Palmarès
Records et statistiques
Nations les plus victorieuses
Victoires Nation Édition(s) 6 fois Égypte 1957, 1959, 1986, 1998, 2006, 2008 4 fois Ghana 1963, 1965, 1978, 1982 4 fois Cameroun 1984, 1988, 2000, 2002 2 fois RD Congo 1968, 1974 2 fois Nigeria 1980, 1994 1 fois Algérie 1990 1 fois Éthiopie 1962 1 fois Soudan 1970 1 fois Congo 1972 1 fois Maroc 1976 1 fois Côte d’Ivoire 1992 1 fois Afrique du Sud 1996 1 fois Tunisie 2004 Divers records
- Records collectifs
- Nation la plus victorieuse : l'Égypte avec six titres (1957, 1959, 1986, 1998, 2006 et 2008).
- Nation ayant disputé le plus grand nombre de finales d'affilée : le Ghana avec quatre finales d'affilée (1963, 1965, 1968 et 1970).
- Nation ayant disputé le plus grand nombre de phases finales : l'Égypte avec 21 participations.
- Records individuels
- Joueur le plus victorieux : Essam al-Hadary (Égypte) (1998, 2006, 2008),Ahmed Hassan (Egypte) (1998, 2006, 2008) et Hossam Hassan (Égypte) (1986, 1998, 2006)
- Joueur ayant joué le plus grand nombre de matchs : Rigobert Song (Cameroun) avec 30 matchs[39].
- Joueur ayant disputé le plus grand nombre d'éditions : Alain Gouaméné (Côte d'Ivoire) (de 1988 à 2000), Hossam Hassan (Égypte) (de 1986 à 2006) et Rigobert Song (Cameroun) (de 1996 à 2008) avec sept éditions.
- Meilleur buteur de l'histoire de la CAN (toutes éditions confondues) : Samuel Eto'o (Cameroun)[40] avec 16 buts.
- Meilleur buteur sur une édition de la CAN : Mulamba Ndaye (RD Congo) avec 9 buts en 1974[41].
- Sélectionneur le plus victorieux : Charles Gyamfi avec le Ghana (1963, 1965, 1978 et 1982)[41].
- Autre records divers
- Victoire la plus large : 6-1 (Côte d'Ivoire - Éthiopie en 1970)[41].
- Plus grand nombre de buts sur un match : 9 buts (Égypte - Nigeria : 6-3 en 1963)[41].
- Plus grand nombre de buts sur une édition : 99 (3,09 par match), durant la CAN 2008
- Plus grande séances de tirs au but : 12-11 (Côte d'Ivoire - Cameroun (1-1 à la fin du temps réglementaire et des prolongations) en 2006)
- Le but le plus rapide : 23e seconde (Ayman Mansour (Égypte) contre le Gabon en 1994)[41].
- Meilleure affluence sur une édition : 735.000 en 1980 (soit une moyenne de 46.000 par match)
- Meilleure affluence sur un match : Égypte-Cameroun (CAN 1986) avec 100 000 spectateurs[41].
- Meilleurs buteurs de toutes les éditions
1. Samuel Eto'o ( Cameroun) 16 buts
2. Laurent Pokou ( Côte d'Ivoire) 14 "
3. Rashidi Yekini ( Nigeria) 13 "
4. Hassan El-Shazly ( Égypte) 12 "
5. Patrick Mboma ( Cameroun) 11 "
= Hossam Hassan ( Égypte) 11 "
Le trophée
À travers l'histoire de la coupe d'Afrique des nations, trois différents trophées ont été conçus pour les vainqueurs de la compétition. Tout d'abord, le trophée original, fait en bronze, était appelé le Trophée Abdelaziz Abdallah Salem du nom du premier président de la CAF, l'Égyptien Abdelaziz Abdallah Salem. Quand le Ghana s'est emparé pour la troisième fois du titre en 1978, il a obtenu le droit de conserver pour toujours le trophée[16].
Un second trophée fut alors mis en jeu entre 1980 et 2000, appelé le Trophée de l'Unité Africaine, il fut transmis du conseil suprême des sports d'Afrique à la CAF à partir de 1980. Y étaient inscrits les anneaux olympiques avec une carte du continent africain. Le Cameroun, en raison de sa troisième victoire de la compétition durant cette période a pu conserver définitivement le trophée en 2000[42].
Depuis 2001, un troisième trophée est remis en jeu à chaque édition, plaqué or, il s'agit d'une tour en haut de laquelle il y a un globe et où est incrustée l'Afrique, il a été dessiné et fabriqué en Italie par la même entreprise que pour les coupes du monde de la FIFA[42].
Pays ayant déjà participé et leur nombre de participations
Participations Nation 21 Égypte 17 Côte d’Ivoire 16 Ghana 15 RD Congo (sept fois en tant que Zaïre)
Nigeria
Cameroun13 Algérie
Maroc
Tunisie
Zambie11 Sénégal 9 Éthiopie
Guinée7 Afrique du Sud
Soudan6 Burkina Faso
Congo
Togo5 Kenya
Mali
Ouganda4 Angola 3 Gabon
Mozambique2 Bénin
Liberia
Libye
Namibie
Sierra Leone
Zimbabwe1 Malawi
Maurice
Rwanda
TanzanieNotes et références
- ↑ Pour la CAN 2008
- ↑ De Khartoum à Accra, 51 ans d’Histoire de Coupe d'Afrique des Nations, cameroon-info.net, Benoît BALLA, 19 janvier 2008.
- ↑ a , b et c CAN-2008 : De Khartoum 1957 à Accra-2008, une histoire riche en mutations, bled.ma, MAP, 15 janvier 2008.
- ↑ Trophée Abdelaziz Salem : trophée au nom du premier président de la CAF.
- ↑ Résultats de la CAN 1957 sur rsssf.com.
- ↑ Résultats de la CAN 1959 sur rsssf.com.
- ↑ a , b , c , d , e et f 50 ans en dix coupes , jeuneafrique.com, Faouzi Mahjoub, 11 février 2007.
- ↑ Résultats de la CAN 1962 sur rsssf.com.
- ↑ Résultats de la CAN 1963 sur rsssf.com.
- ↑ Résultats de la CAN 1965 sur rsssf.com.
- ↑ Résultats de la CAN 1968 sur rsssf.com.
- ↑ Résultats de la CAN 1974 sur rsssf.com.
- ↑ a et b Histoire de la compétition, bbc.co.uk.
- ↑ La déroute du Zaïre, rfi.fr, Gérard Dreyfus.
- ↑ Résultats de la CAN 1976 sur rsssf.com.
- ↑ a et b Histoire de la CAN (1/2), sport24.com, Guilhem Bertrand.
- ↑ Résultats de la CAN 1980 sur rsssf.com.
- ↑ Résultats de la CAN 1984 sur rsssf.com.
- ↑ Résultats de la CAN 1986 sur rsssf.com.
- ↑ Résultats de la CAN 1988 sur rsssf.com.
- ↑ Résultats de la CAN 1990 sur rsssf.com.
- ↑ Résultats de la CAN 1992 sur rsssf.com.
- ↑ Résultats de la CAN 1994 sur rsssf.com.
- ↑ Les Chipolopolo (balles de cuivre) de Zambie, bbc.co.uk.
- ↑ Résultats de la CAN 1994 sur rsssf.com.
- ↑ L'Histoire de la CAN, africafoot.com.
- ↑ 20ème édition : le coup de maître des Bafana Bafana, rfi.fr, 22 janvier 2008.
- ↑ Résultats de la CAN 1998 sur rsssf.com.
- ↑ La dérive des années 2000, jeuneafrique.com, Samy Ghorbal, 11 février 2007.
- ↑ CAN 2000 : LE ZIMBABWE, ORGAN, humanite.fr, 9 février 1999.
- ↑ Résultats de la CAN 2002 sur rsssf.com.
- ↑ Résultats de la CAN 2002 sur rsssf.com.
- ↑ Résultats de la CAN 2004 sur rsssf.com.
- ↑ Résultats de la CAN 2006 sur rsssf.com.
- ↑ Foot - FIFA - La CAN « les années impaires » ?, lequipe.fr, 19 janvier 2008.
- ↑ La CAN 2008 au Ghana, rfi.fr, 9 juillet 2004.
- ↑ Foot - CAN 2008 - Le Ghana et l'Egypte épargnés, lequipe.fr, 19 octobre 2007.
- ↑ La République arabe unie est l'union de l'Égypte et de la Syrie entre 1958 et 1961. Par conséquence, ce titre est aujourd'hui comptabilisé pour l'Égypte.
- ↑ (fr) Record pour Rigobert Song, camfoot.com.
- ↑ Foot - CAN - Eto'o égale Pokou (14 buts), lequipe.fr, 26 janvier 2007.
- ↑ a , b , c , d , e et f , afrique-sport.com, News CAN 2006.
- ↑ a et b Un nouveau trophée pour la CAN, cameroon-info.net, 27 octobre 2001.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Portail du football
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