Catherine Ségurane

Catherine Ségurane
Monument à Catherine Ségurane, bas-relief de 1923 dans le Vieux-Nice

Catherine Ségurane (en niçois Catarina Segurana, en italien Caterina Segurana), est une héroïne niçoise qui vécut au XVIe siècle et s'illustra lors du siège de Nice de 1543. Figure emblématique du Pays niçois, elle est l'expression d'un fort sentiment patriotique et identitaire[1].

Sommaire

Le personnage

En dehors de l'épisode du siège de Nice, aucun document n'existe sur Catherine Ségurane. Elle est vraisemblablement une « bugadiera » (ou lavandière) vivant à Nice au XVIe siècle, et serait fille de pêcheur[2],[3]. Sa date de naissance reste mystérieuse. L'historien Louis Durante indique qu'elle est née en 1506 « de parents obscurs, vivant de leur travail »[4] mais il est peu vraisemblable qu'il ait eu pour affirmer cela connaissance de documents que tout le monde ignore[5]. Jean-Baptiste Toselli parle du « commencement du XVIe siècle »[6].

Décrite comme femme du peuple[7] et fille des faubourgs, elle est surnommée Maufaccia[8], en conséquence de quoi l'idée s'est installée qu'elle était plutôt laide. Toutefois rien ne l'affirme, ce surnom pourrait simplement provenir de ses airs plus virils que féminins et de son caractère impétueux[3].

L'histoire

Gravure d'Emmanuel Costa (env. 1880)

Le 15 août 1543, le château de Nice et la ville sont sous le feu de cent-vingt galères franco-ottomanes placées sous le commandement de Barberousse et sorties dès les premières heures du matin de la rade de Villefranche[3]. Sur terre, quatre batteries ciblent la ville. Dans le même temps, les troupes franco-turques donnent l'assaut à la porte Pairolière (située au sud-ouest de l'actuelle place Garibaldi) puis à la tour Sincaïre[3]. Les soldats turcs parviennent à se hisser jusqu'au sommet de la tour et l'un d'entre eux agite en signe de victoire un étendard vert frappé d'un croissant d'or[3]. D'autres sources indiquent qu'il s'agit d'un drapeau rouge avec un croissant d'or[9]. Il se dirige pour le planter sur le rempart quand Catherine Ségurane, alors selon certains auteurs en pleine fureur et poussant un « cri sauvage », surgit, entraînant derrière elle quelques soldats[3]. Elle brandit son battoir à linge avec lequel elle assène un coup violent sur la tête du janissaire. Celui-ci aurait été tué sur le coup, le crâne fracassé[3], ou selon d'autres sources, il aurait été simplement assommé[2],[10]. Elle lui arrache alors son drapeau, en brise la hampe et en déchire le tissu[3]. La tradition locale rapporte qu'en plus de son acte de bravoure, elle aurait dévoilé une « partie charnue » de son anatomie. Ce geste provocateur, surtout pour des musulmans, met finalement en fuite les assaillants[7]. Enfin, elle aurait jeté en leur direction l'étendard mis en pièces, en signe « de bravade et de mépris »[3]. Certains ouvrages parlent de plusieurs combattants turcs assommés à coups de battoir par Catherine Ségurane puis repoussés en bas des remparts[11]. Tous notent qu'elle parvient à galvaniser la résistance niçoise.

Même si la ville se retrouve par la suite ravagée par les assaillants, le château, lui, résiste jusqu'à l'arrivée des troupes du duc de Savoie Charles III, le 9 septembre 1543, qui délivre les Niçois en provoquant le départ précipité de l'armée franco-turque.

Les sources

Une légende ?

L'existence de Catherine Ségurane est contestée, certains lui attribuant seulement un caractère légendaire. Il est ainsi avancé qu'aucun témoin oculaire du siège de Nice n'ait relaté l'intervention de la lavandière. Par exemple, Jean Badat (1516-1567), historien témoin du siège ne mentionne pas sa participation[12] dans sa Chronique niçoise. De plus, Pierre Lambert, président de la Chambre des comptes des ducs de Savoie et présent à Nice au moment du siège, n'évoque pas non plus Catherine Ségurane dans son Journal qui fait le récits des événements d'août 1543 dans la ville[5].

La probabilité des faits

Des présomptions rendent plausible l’existence réelle et non légendaire de Catherine Ségurane. Pour les défenseurs de l'existence de Catherine Ségurane comme Henri Sappia, si Jean Badat et Pierre Lambert n'ont pas mentionné son nom dans leurs récits, c'est que bien que témoins du siège, ils n'ont pas eu connaissance de tous les actes héroïques accomplis par les Niçois, et leurs chroniques n'avaient pas vocation à être exhaustives[5]. En outre, lors du siège, les femmes étaient nombreuses à être présentes sur les remparts, et donc si l'une d'entre elles a accompli un acte de bravoure, cela n'est somme toute que naturel, ce qui n'aurait pas retenu l'attention des auteurs[5]. Jean Badat n'a pas non plus parlé d'évènements pourtant assurés, telle que la prise de trois drapeaux ottomans.

Par ailleurs, pour Henri Sappia, si l'hommage à Catherine Ségurane a mis du temps à être rendu, c'est parce qu'elle était une « fille obscure du peuple, en un temps où les seules les actions des grands étaient notées et magnifiées[5] ». De plus, il faut du temps avant qu'un héros ne soit reconnu comme tel. D'autant plus que lors du siège, toute la population fit un immense effort pour contenir les assauts franco-turcs, ce qui aurait donné l'impression à chacun d'avoir eu sa part de gloire et de bravoure, empêchant par la suite les auteurs contemporains des faits de célébrer les plus héroïques[5].

Concernant les archives municipales, épiscopales et celles des congrégations religieuses, elles avaient en grande partie été dispersées et même éliminées lors de l'annexion par la Première République française en 1793. Ceci pourrait expliquer pourquoi on ne retrouve plus trace de Catherine Ségurane dans ces documents[5]. Toutefois, le nom seguran est souvent rencontré dans les registres paroissiaux niçois de l'époque[5].

Mention dans le Manuscrit textuel

En 1877, Jules Bessi, sous-archiviste du département des Alpes-Maritimes, dans son ouvrage Notices sur Ségurana publie un extrait du Manuscrit textuel du Journal authentique du Siège de Nice, censé être écrit en 1543 et dans lequel est mentionné le nom « Ségurana »[5] :

« Du côté de terre, même cannonade : les turcs et les françoys mêlés ensemble donnaient trois assaults à la brèche du bastion de la Peyrolière jusqu'au-delà de la tour des Cinq Quayre ou Quinquangle, où combattait Ségurana, et si terriblement, que sans l'aide de Dieu qui ne voulait pas laisser répandre le sang de ses fidèles par de tels chiens, il est à croire que facilement ils fussent entrés »

Mention par Honoré Pastorelli

Le premier écrivain parlant de Catherine Ségurane sous le surnom de Donna Maufaccia, est, en 1608, Honoré Pastorelli[13], maire de la ville de Nice de 1604 à 1611. Il prononce sur elle, le 30 août 1608, un discours à la cathédrale de Nice, en présence d'un grand nombre de citoyens niçois, dont quelques-uns avaient été certainement témoins oculaires de cet acte de prouesse, ou tout au moins en avaient eu connaissance par leurs parents[5]. Honoré Pastorelli n'était pas encore né en 1543, mais à cette date son père et sa famille vivaient à Nice. Le fait de Catherine Ségurane pourrait donc être appuyé par la quasi-contemporanéité d'Honoré Pastorelli. Un fait de si haute importance n'aurait pas été cru par les Niçois soixante-cinq ans après la date où il s'était produit, s'il n'avait été de notoriété publique.

Buste à la porte Pairolière

Peu après les faits, un buste de Catherine Ségurane en marbre blanc, sculpté de façon sommaire, fut installé sur la porte Pairolière avec sur le socle l'inscription suivante en latin : « 1543 Catarina Segurana Dicta Donna Maufaccia » ; et sur une autre plaque : « Nicaea amazon irruentibus Turcis occurit Ereptoque vexillo Triumphum meruit 1543 »[5]. La porte Pairolière fut détruite en 1780 et le buste aurait alors rejoint la bibliothèque de l'Hôtel de ville[3].

Il n'y a pas de date précise mentionnée pour l'installation du buste sur la porte, mais on peut en avoir une idée grâce au sénateur conseiller niçois Antoine Fighiera. Ce dernier relate en 1634, dans ses mémoires conservées aux archives générales du Piémont à Turin, l'épisode impliquant Catherine Ségurane, et mentionne l'existence du buste[5]. Il avait environ soixante ans lorsqu'il écrit ses mémoires et il indique ne pas se rappeler avoir vu élever le monument à la gloire de la lavandière. La pose de ce buste remonterait donc au moins à l'année 1574. Il aurait ainsi été érigé une trentaine d'années au plus tard après l'acte de bravoure de Catherine Ségurane, c'est-à-dire lorsque un grand nombre de ses contemporains, témoins de son héroïsme, étaient encore en vie[5]. De plus, les registres des Délibérations du conseil de ville que possède l'Acadèmia Nissarda remontent jusqu'en 1580, et comme il n'est nul part mentionné l'existence du buste, celui-ci a très probablement été élevé avant, ce qui confirmerait la démonstration précédente[5].

Mentions ultérieures

L'écrivain Jules Torrini (1607-1678) fait mention de l'héroïne dans son ouvrage Omaggio del Paglione publié en 1642[14]. L'historien Pierre Gioffredo (1626-1692) parle de donna Maufacchia dans son Histoire des Alpes-Maritimes lorsqu'il aborde l'histoire du siège de Nice de 1543. Il indique comme sources Honoré Pastorelli et la tradition[15]. En 1713, l'abbé Alziari, chanoine du chapitre de Sainte-Réparate, prononce un discours à l'occasion de la célébration du traité d'Utrecht. Il y est fait mention (en italien) de « l'illustre Segurana, nizzarda eroïna »[16].

Un mythe devenu icône

Quoi qu'il en soit, Catherine Ségurane s'est installée dans la mémoire collective niçoise[1]. Au fil du temps, elle est devenue une figure mythique de la résistance locale jusqu'à incarner l'identité niçoise[1] au point que les Niçois sont parfois surnommés les « Seguran ». Pour l'universitaire Rémy Gasiglia, elle a accédé à « la dimension mythique d'une héroïne poliade[14] ». Au XIXe siècle, elle est souvent comparée à Jeanne Hachette. Un collège niçois, rue Sincaire, porte son nom.

Monuments

Outre le buste de la porte Pairolière, deux monuments sont consacrés à Catherine Ségurane. En 1803, la ville de Nice décide d'ériger un monument sur une fontaine au cours Saleya. Jean-Baptiste Toselli précise l'emplacement exact : « sous le grand escalier qui conduit sur la Terrasse, à l'endroit même où est maintenant le passage qui aboutit à la Cité du Parc[17] ». Au pied figure une inscription en latin et les piliers de côté de la fontaine comportent aussi quatre inscriptions (deux en latin et deux en français), qui ont toutes été rédigées par l'avocat Dominique Rossetti[18]. Elles reprennent entre autres l'inscription du buste de Catherine Ségurane à la porte Pairolière, et rappellent que la ville de Nice a érigé ce monument pour remplacer le buste. On peut y lire notamment : « Catherine Ségurane qui lors du siège de Nice par Barberousse enleva un drapeau à l'ennemi le XV août MDXLIII » ; et aussi : « À la gloire du sexe Nice reconnaissante rétablit ce monument le XXV Messidor an XI de la République française »[18]. Mais le monument qui est en plâtre se dégrade rapidement et tombe en morceaux[18].

En 1923, le Comité des traditions niçoises fait élever un monument en bas-relief en son honneur dans le Vieux-Nice, rue Sincaire, à proximité du lieu supposé de son exploit.

Œuvres inspirées par Catherine Ségurane

Catherine Ségurane a été la source d'inspiration d'un certain nombre d'écrivains et de poètes, surtout au XIXe siècle. En 1806, l'écrivain Louis Andrioli (1766-1838) lui consacre un poème épique en italien intitulé Segurana qui paraît dans son recueil Opere poetiche. Il comporte six chants et s'inspire de La Jérusalem délivrée de Le Tasse[19]. Une deuxième version sera publiée en 1827[19]. Il envoie son poème à la ville de Nice accompagné d'une lettre de dédicace[20]. Le maire de Nice de l'époque, Louis Romey, propose au conseil municipal de voter une délibération le 5 juin 1807 qui attribue une médaille d'or à Louis Andrioli[20]. La décision est votée à l'unanimité et la médaille est frappée à l'effigie de Napoléon Ier et de son épouse Joséphine de Beauharnais. Elle porte entre autres l'inscription : « La ville de Nice à Monsieur Andrioli auteur du poème sur Catherine Ségurana Sanctionnée par S.M.I le 22 janvier 1808 »[20]. Première fois que l'héroïne niçoise fait l'objet d'une œuvre littéraire, ce poème est sans doute le début de la mythification du personnage, comme le note Rémy Gasiglia[19].

Dans son recueil Pleurs et sourires : Étrennes poétiques (1856), la poétesse niçoise Agathe-Sophie Sasserno lui dédie également un poème « À Catherine Ségurane » soulignant son héroïsme et son patriotisme. On peut citer quelques-unes de ses strophes[21] :

En 1878, Jean-Baptiste Toselli écrit une pièce de théâtre en français consacrée à Catherine Ségurane.

Célébrations

Elle est fêtée à Nice le 25 novembre, jour de la Sainte-Catherine.

Notes et références

  1. a, b et c Alain Ruggiero (sous la direction de), Nouvelle histoire de Nice, Privat, Toulouse, 2006, p. 94 (ISBN 978-2708983359)
  2. a et b Henri Costamagna, Michel Derlange, Les Niçois dans l'histoire, coll. « Les Hommes dans l'histoire », Privat, 1988, p. 189
  3. a, b, c, d, e, f, g, h, i et j Notes d'Octave Justice pour sa conférence consacrée à Catherine Ségurane et donnée à l'Athénée, le 23 janvier 1901, reproduites dans Nice-Historique, 4e année, n°7, 1er avril 1901 [lire en ligne]
  4. Louis Durante, Histoire de Nice, vol. 2, p. 295
  5. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m et n Henri Sappia, « Catherine Ségurana : Histoire ou légende ? » in Nice-Historique, 4e année, n°12, 1er et 15 août 1901 [lire en ligne]
  6. Jean-Baptiste Toselli, Biographie niçoise ancienne et moderne, tome second, Impr. de la Société typographique, 1860, p. 221
  7. a et b « Rue, passage Catherine Ségurane » in Marguerite et Roger Isnard, Per Carriera : dictionnaire historique et anecdotique des rues de Nice, 3e édition, Serre éditeur, Nice, 2003, 359 pages (ISBN 2-86410-388-5) [lire en ligne]
  8. Le terme Maufaccia signifie en niçois laide, difforme (Louis Durante, Histoire de Nice).
  9. Jérôme Magail, « Le calendrier agropastoral et cultuel : Identité, mémoire et devenir », in Le comté de Nice : de la Savoie à l'Europe : identité, mémoire et devenir, actes du colloque de Nice, 24-27 avril 2002, Serre Éditeur, Nice, 2006, p. 193 (ISBN 9782864104674) [lire en ligne]
  10. Société des sciences, des arts et des lettres du Hainaut, Mémoires et publications de la Société des sciences, des arts et des lettres du Hainaut, volume 97, Maison Léon Lasseau, 1994
  11. Luc Thevenon, Nice, cité d'histoire, ville d'art, Nice, Serre, 1993, p. 33 (ISBN 978-2864101956)
  12. « La Chronique Niçoise de Jouan Badat », sur le site officiel de la ville de Nice.
  13. « Mythes et héros anciens à Nice », sur le site officiel de la ville de Nice. Consultée le 13 octobre 2010.
  14. a et b Rémy Gasiglia, « Ségurane, Catherine », in Ralph Schor (sous la direction de), Dictionnaire historique et biographique du comté de Nice, Nice, Serre, 2002 (ISBN 2-86410-366-4) [lire en ligne]
  15. (it) Pierre Gioffredo, Storia delle Alpi marittime, Livre XX, année 1543, col. 1387.
  16. (it) Eugène Emanuel, Il 15 di Agosto in Nizza. Cenni Storici ecc. Appendice sul fatto eroico di Caterina Segurana, p. 47
  17. Jean-Baptiste Toselli, Précis historique de Nice, deuxième partie, tome 2, chap. XLII, p. 400.
  18. a, b et c Henri Sappia, op. cit., p. 188.
  19. a, b et c Rémy Gasiglia, « Andrioli, Alexandre, Jacques, Ulderic, Louis », in Ralph Schor (sous la direction de), Dictionnaire historique et biographique du comté de Nice, Nice, Serre, 2002 (ISBN 2-86410-366-4) [lire en ligne]
  20. a, b et c Henri Sappia, op. cit., p. 189.
  21. Agathe Sophie Sasserno, Gil Florini, Jean-François Fouqué, Agathe Sophie Sasserno, 1814-1860: poètesse niçoise : anthologie, n°9 de Cahier du Quatrième jour, Atelier du Quatrième Jour, 52 p.

Annexes

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Bibliographie

  • Charles-Alexandre Fighiera et Danielle Veran, « Catherine Ségurane, légende ou réalité ? », in Lou Sourgentin, n° 42, mai-juin 1980, pp. 8-9
  • M. D., « Ségurane », in Henri Costamagna, Michel Derlange (sous la direction de), Les Niçois dans l'histoire, coll. « Les Hommes dans l'histoire », Toulouse, Privat, 1988, p. 189
  • Rémy Gasiglia, « Louis Andrioli (1766-1838), "rencontré entre deux siècles" », in Les Cahiers de la Méditerranée, Centre de la Méditerranée moderne et contemporaine, université de Nice-Sophia-Antipolis, n°55, décembre 1997, pp. 113-130
  • Rémy Gasiglia, « Ségurane, Catherine », in Ralph Schor (sous la direction de), Dictionnaire historique et biographique du comté de Nice, Nice, Serre, 2002 (ISBN 2-86410-366-4)
  • Octave Justice, « Catherine Ségurane », notes utilisées pour sa conférence donnée à l'Athénée le 23 janvier 1901, publiées par Nice Historique, 4e année, n°7, 1er avril 1901, pp. 97-103
  • Henri Sappia, « Catherine Ségurana : Histoire ou légende ? » in Nice-Historique, 4e année, n°12, 1er et 15 août 1901, pp. 175-190
  • Jean-Baptiste Toselli, Biographie niçoise ancienne et moderne, tome second, Impr. de la Société typographique, 1860

Articles connexes

Liens externes


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