Canoë

Canoë
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Page d'aide sur l'homonymie Cet article présente le canoë d'origine nord-amérindienne. Pour les autres embarcations parfois désignées par « canoë » voir canot ou pirogue.
Canoë
Canoë en bois, 2 places, 4,9 mètres
Canoë en bois, 2 places, 4,9 mètres
Généralités
Type Embarcation (canot)
Lieux Originaire d'Amérique (Amérindiens)
Caractéristiques courantes
Propulsion humaine (pagaie simple)
Matériaux variable (écorce, peau, bois, polyester, fibre de verre, kevlar, carbone...)

Le canoë ou canoë canadien ou le canot (au Canada) est un type d'embarcation légère mue à la pagaie simple, dédiée à la navigation sur les rivières et les lacs. Construit à l'origine par les peuples nord-amérindiens, le canoë moderne est aujourd'hui utilisé dans diverses pratiques récréatives et sportives. Le pratiquant de canoë se nomme céiste, ou parfois canoéiste[1].

Le canoë est parfois confondu avec le kayak (embarcation à pagaie double, traditionnelle des Eskimos), la pratique sportive ou de loisir avec des embarcations propulsées à la pagaie (simple ou double) étant désignée en français par l'expression « canoë-kayak ».

En français et dans d'autres langues, le terme « canoë » peut aussi être synonyme d'embarcation à pagaie simple ou bien synonyme de pirogue (embarcation primitive souvent constituée d'un tronc d'arbre creusé) sans lien historique avec l'embarcation d'origine amérindienne. La confusion provient certainement de l'origine du mot « canoë », dérivé de l'espagnol canoa, lui-même dérivé d'un mot indigène caribéen[2], et ces deux mots servant à désigner des pirogues[3]ou des canots utilisant diverses techniques de construction mais le même mode de propulsion par pagaie simple, qui est commun à de nombreux types d'embarcations à travers le monde.

Sommaire

Étymologie et sens

Canoë provient de l'espagnol canoa, qui le tien de l'arawak Ka-no-a terme qui signifie « flotter sur l'eau ». Il est apparu en France en 1584Leroy[Qui ?] parle de « canoes indiennes », sans trémas. La forme « canot » est consigné dans le Dictionnaire françois de César-Pierre Richelet en 1680. Dix ans plus tard, canoes et canot furent consigné dans le Dictionnaire universel d'Antoine Furetière. Canot est déjà présent dans les récits de Marc Lescarbot et est entré dans l'usage en Nouvelle-France dès le milieu du XVIIe siècle comme en font fois les relations des jésuites. Le remplacement du « e » par le « t » provient probablement du rapprochement des mots ayant la même assonance, comme fagot. La forme « canot » reste la forme utilisé jusqu'au Littré. Suite à une évolution divergente du français populaire qui réemprunte le mot de l'anglais canoe (prononcé [kəˈnuː]) pour les canots en canevas sous la forme « canoë » (prononcé [kanɔe]), l'erreur de prononciation devenant finalement la règle. Quant au Canada, il n'a jamais adopté cet usage, le considérant comme un anglicisme[4].

Ce mot, prononcé [kanɔe] (parfois avec un [o] fermé, [kanoe]), apparait en français sous différentes orthographes, selon les époques. Il était écrit canoé au XIXe (Guérin 1892), parfois canoe. Le mot apparait avec le tréma à partir du Larousse 20e (Quillet, 1965), traduisant en français l'inflexion de la prononciation anglaise canoe (pour indiquer que la voyelle [o] doit être prononcée séparément)[1].

La confusion entre le canoë et d'autres embarcations vient également du mode de propulsion de ces embarcations assurée par une pagaie, objet non fixé à l'embarcation qui permet une grande souplesse notamment pour orienter l'embarcation. Ce principe est aussi utilisé par les pirogues, les oumiaks ou plus récemment les rafts. A contrario, les barques, gondoles, avirons possèdent des propulseurs solidaires de l'embarcation. Le bras de levier plus important optimise la poussée utile pour l'avancement du bateau sur des trajectoires plus rectilignes.

Histoire

Origines historiques

Les embarcations humaines les plus anciennes sont des pirogues monoxyles construites à partir d'un tronc d'arbre évidé. Les Amérindiens construisaient également ce type d'embarcations primitives, à l'exemple du « canoë monoxyle » de style Nuu chah nulth des tribus amérindiennes de l'Île de Vancouver, dont la coque est construite à partir d'un seul tronc d'arbre. Ces pirogues en bois (genévrier, cèdre) partagent un style commun avec d'autres cultures du Pacifique, et elles étaient utilisées pour le transport côtier et la chasse (rorqual, baleine grise)[5].

Article connexe : Pirogue.

Canoë amérindien en écorce

Construction de la membrure d'un canoë d'écorce, camp Micmac, Matapédia (?), vers 1870.

Le canoë des Amérindiens avait un rôle central dans leur vie quotidienne et était utilisée sur les lacs et rivières pour le transport, le travail (pêche, chasse, cueillette), la guerre, les actes culturels, et l'exploration des territoires.

La construction du canoë en écorce faisait appel à des techniques complexes, qui variaient selon les régions et les populations. Le canoë était généralement construit à partir d'une structure en bois, constituée de lanières de bois (frêne). L'armature était ensuite recouverte de grands morceaux d'écorce (mâchecoui), généralement de l'écorce de bouleau blanc cousus entre eux, ou parfois de peaux. La couture pouvait être réalisée par des racines d'épinette fendues dans le sens de la longueur. L'étanchéité et le colmatage des coutures était réalisées avec de la résine de conifères.

Canoë traditionnel en écorce des Malécites construit par Henri Vaillancourt

Cette embarcation était très légère (facilitant le portage), très maniable, mais aussi très fragile. A titre d'anecdote, les Amérindiens ne toléraient pas que les Européens montent dans leurs canoës avec leurs grosses bottes. De plus, lorsqu'ils voulaient aborder la rive, les autochtones devaient se jeter à l'eau pour éviter que le canot ne heurte la grève. Quand venait le temps de faire un portage, le canot d'écorce était avantageux vu sa relative légèreté. Le canoë typique en écorce de bouleau « avait une longueur de 6 mètres et pouvaient charger jusqu’à 450 kg avec deux ou trois convoyeurs »[6]. L'usage du canoë était donc limité aux régions forestières du bouleau ; les embarcations autochtones des régions plus au Sud étaient des pirogues, plus au Nord des kayaks.

Canoë des colons Européens

Voyageurs passant une cascade en canot, 1869, Frances Anne Hopkin. Scène représentant un gros canot à marchandises de la Compagnie de la Baie d'Hudson passant devant une chute, probablement sur la Rivière des Français.

En 1534 Jacques Cartier découvrit le canot des Micmacs, qu'il utilisa ultérieurement pour certains de ses déplacements. Dès le début du XVIIe siècle, les colons du Canada utilisent le canoë comme moyen de transport vers les contrées plus à l'Ouest ou au Nord, devenant ainsi indispensable aux trappeurs, coureurs des bois, aux marchands (commerce de la fourrure), et voyageurs. Les compagnies marchandes améliorèrent le canot traditionnel, avec des constructions bien plus imposantes : le « canot voyageurs » ou le « canot à marchandises », beaucoup plus longs et larges, pouvaient transporter jusqu'à 4 tonnes et 12 personnes, mais nécessitaient des tirants d'eau plus important[6]. Le canoë devint également indispensable au XIXe pour l'exploration du Nord-Ouest canadien, par les prospecteurs miniers (ruée de l'or) et prospecteurs forestiers.

Ces voyages furent l'objet de nombreux récits et représentations artistiques, créant un imaginaire d'une nation et d'une nature sauvage fortement liées au canoë. De même les récits et romans du XVIIIe et XIXe siècle créèrent en Amérique et en Europe le mythe de l'aventurier solitaire, en communion avec la nature, affrontant les dangers de la rivière sur son canoë.

À partir de la moitié du XIXe, la construction de canoës se rapprocha des techniques de charpenterie européenne : le canoë était construit entièrement en planches de bois (bordés en clin ou à franc bord), ou bien bordé et recouvert de toile coton (peinte et vernis). Les premières compagnies de construction de canoë apparaissent aux États-Unis (Old Town Canoe Company, 1880) et au Canada (Peterborough Canoe Company, 1892). La construction de canoë d'écorce fut ainsi abandonnée (avec la raréfaction du bouleau blanc), mais préservée de l'oubli par de lointaines tribus amérindiennes. Au début du XXe, le canoë disparu progressivement comme moyen de transport utilitaire, remplacé par le chemin de fer, les routes, et les embarcations à vapeur ou moteur.

Canoë récréatif

Promenade familiale dans la nature : une activité de loisir qui réapparait dans les années 1950, et se développe fortement à partir des années 1980.

Dès le XIXe siècle apparait au Canada et aux États-Unis la pratique du canoë à des fins récréatives (promenade, chasse, pêche), chez les militaires et la bourgeoisie citadine. Cet engouement s'étend ensuite à l'ensemble des classes aisées, attirées par des séjours dans les espaces naturels canadiens (Laurentides, Parc Algonquin...).
Le philosophe Henry David Thoreau est le premier à décrire le plaisir et les aspects spirituels de la croisière en canoë ; dans son livre Une semaine sur les rivières de Concord et Merrimack (1857) il décrit son voyage en canoë dans la nature sauvage du Maine. Le concept du voyage en canoë par plaisir est encore popularisé par différents auteurs et livres : A Thousand Miles in the Rob Roy Canoe (1866) de John MacGregor, fondateur du Royal Canoe Club britannique la même année. Robert Louis Stevenson décrit son périple en France et Belgique dans Voyage en canoë sur les rivières du Nord (1878).
Le développement des voies de transports développa encore cet attrait, pour les excursions dans la nature, et l'apparition vers 1900 du canot-camping. L‘Association canadienne de canot est créée en 1900, et dédiée au canoë de randonnée (nature, chasse, pêche).

Le canoë à voile était déjà utilisé par les Amérindiens pour se déplacer sur les lacs. La pratique sportive a été abandonnée vers 1920-1930.

A l'identique des jeux traditionnels amérindiens, la première compétition de canoë fut organisée au port d’Halifax en 1826. En 1860 est créé à Halifax le premier club de canoë du Canada. Le canoë de compétition (régates), ainsi que le canoë à voile (abandonné vers 1920-1930), prirent de plus en plus d'importance. L'aspect sportif et compétitif poussa progressivement à l'écart les pratiques de nature.

À partir de la Crise de 1929, l'engouement pour le canoë diminua très fortement ; en raison d'un contexte économique difficile (diminution des loisirs, pauvreté) et d'une image archaïque attachée au canoë (moyen de transport rustique et dépassé). La pratique et la construction de canoë cessent presque totalement. Les anciens canoës sont abandonnés en objets de décoration. L'intérêt du canoë ne perdure que dans de rares camps de jeunes (canoë traditionnel), ou bien auprès de la bourgeoisie (canoë de lac en bois précieux).

L'intérêt pour le canoë récréatif réapparait à partir des années 1950, en raison de développement technologique (canoës modernes, plus solides et moins chers), et d'une démocratisation des loisirs. Au Canada, la diversité des nouveaux loisirs et sports ne donne plus au canoë la place centrale qu'il avait par le passé, et la majorité des pratiquants se détachent de l'origine historique et des liens culturels du canoë . Dans le même temps, les sports et pratiques en rivières se diversifient avec l'apparition d'autres types d'embarcation (kayak, raft, sit-on-top, canot à moteur).

Constructions modernes

Les canoës en aluminium était appréciés pour leur solidité, légèreté et absence d'entretien, avant l'arrivée des canoës en kevlar ou ABS.

La majorité des canoës sont aujourd'hui fabriqués en fibre de verre, en fibre de kevlar ou en plastique (ABS).

On retrouve aussi encore quelques modèles de cèdre et de cèdre entoilé. Ils présentent l'avantage d'être relativement légers ; on s'en sert donc pour avoir accès à des lieux reculés. Au contraire d'autres canots et barques, le canoë peut se portager aisément, ce qui permet de contourner les obstacles (rapides, chutes, maigres, espace de terre entre deux lacs).

Un canoë de taille moyenne mesure environ 16 ou 17 pieds. Les canoës de cette longueur conviennent à l'utilisation en solo ou en duo. Les groupes d'une dizaine de personnes peuvent utiliser un rabaska, plus long et plus large, qui mesure autour de 25' à 30'. Les amateurs d'eau vive utilisent plutôt des canoës courts, et plus gironnés, généralement construits en ABS.

Equipements

Les pagaies sont fabriqués en bois, plastique ABS ou en carbone, et ont différentes formes selon l'activité pratiquée. Une pagaie longue et mince convient bien à l'eau profonde, puisque pour une même surface, elle provoque moins de turbulence. Une pagaie large et courte est nécessaire en eau vive, où l'eau n'est pas nécessairement profonde. La pale de la pagaie est généralement plate, ce qui permet d'utiliser indifféremment la face propulsive ou la face passive, mais on trouve certains modèles courbés, qui offrent une meilleure puissance pour l'effort.

Pratiques modernes

La pratique moderne du canoë est incluse dans les activités désignées depuis le milieu du XXe siècle par « canoë-kayak[7] » ou par « sports de pagaie ».

Randonnée

Le canoë est utilisé pour des promenades plus ou moins longues dans la nature, et parfois pour de longs voyages.

Le canot-camping consiste en un séjour de plusieurs jours en canot en autonomie. Le canot-camping permet de découvrir des lieux sauvages et isolés, et de vivre au cœur de la nature. L'activité peut présenter différents niveaux de difficulté, en fonction du choix de l'itinéraire et du rythme, du familial à l'extrême. On utilise généralement des canots de longueur moyenne, avec un giron modéré, qui offre un maximum de polyvalence.

Sport de compétition

Pratique sportive : course de canoë double (C2)

On distingue plusieurs disciplines sportives faisant usage du canoë en eau calme ou vive. Dans le premier cas, une seule discipline est pratiquée : il s'agit de la course en ligne, olympique depuis 1936. On y course le canoë à une place (c-1), à deux places (c-2), à quatre places international (I-C-4) et dans le cas du Canada, le canoë à quatre place (c-4) Canadien ainsi que le canoë à 15 places (c-15) sont ajoutés. La course en ligne est pratiquée sur des distances de 1000m, 500m et 200m. Pour ce qui est de l'eau vive, il existe plusieurs disciplines, dont les deux principales sont la descente de rivière et le slalom. Ce dernier est olympique depuis 1992 après l'avoir été à Munich en 1972.

Navigation en eau-vive

Canoë de rodéo (freestyle), dédié au jeu et figures dans l'eau vive.

En eau-vive, le canoéiste doit utiliser différentes techniques pour tirer profit des courants, contre-courants, vagues, etc. Cette activité se pratique évidemment en rivière. À moins de s'intégrer dans un itinéraire de canot-camping, on utilise de préférence un petit canot fortement gironné, pour un maximum de manœuvrabilité. L'eau vive présente un réel danger, et il est important de prendre toutes les précautions nécessaires à cet environnement.

Chasse et pêche

Le canot est idéal pour accéder à des lieux reculés, puisqu'il est léger et se portage facilement. Les chasseurs et pêcheurs qui recherchent ces lieux utilisent donc fréquemment le canot, ou le canot tronqué (freighter) sur lequel on peut installer un petit moteur.

Techniques

Pour être agréable, le canot demande une connaissance de base des techniques. Le canoteur inexpérimenté peinera à maintenir sa direction, même en eau calme. Avec l'amélioration des matériaux utilisés dans la fabrication des canots, le sport à grandement évolué. Des matériaux tels que le Royalex et le Royalite, matériaux communément appelés ABS, font en sorte que les canoteurs ne redoutent plus les sections turbulentes sur les rivières. D'où l'avènement d'un type de canotage beaucoup plus sportif et extrême.

Propulsion

Le pagayeur est installé assis sur un siège, un pouf ou un barreau, les genoux au fond du bateau. En compétition, on utilise des calages au niveau des genoux et des hanches. La pagaie (à une pale) n'est habituellement utilisée que d'un seul côté du canoë, et il faut donc 'redresser' la direction. Ceci est assuré par un 'redressement', soit en faisant gouvernail à l'arrière (débutants, loisir), soit en "col de cygne", ou ("coup en J"[8] (freine moins, pas d'à-coup)[9].

En canoë de course en ligne, le céiste a une position dite "en tchèque", un genou au fond du bateau, l'autre en "fente avant", qui permet de produire un effort plus intense.

Navigation en eau vive

Aux techniques de propulsion décrites ci-dessus s'ajoutent d'autres techniques pour agir sur la direction et l'équilibre ("manoeuvres"), souvent associées pour réaliser des "figures" de styles, mais aussi pour gérer la navigation (tactiques, sécurité).

Par exemple : la manœuvre de l' "appel" consiste à utiliser une pale de la pagaie qui agit passivement en incidence à l'avant du bateau pour tourner rapidement. L' écart consiste à déplacer le bateau latéralement; la propulsion circulaire permet de corriger activement la direction; les appuis, en suspension ou en poussée, permettent de stabiliser une gîte excessive voire redresser le bateau; l' esquimautage permet de retourner complètement le bateau chaviré sans sortir du bateau; l' ancrage permet d'accrocher le bateau dans un virage pour empêcher de déraper; la chandelle est une figure consistant à soulever l'avant ou l'arrière du bateau, souvent à la faveur d'une vague; le soleil est une chandelle aboutissant au pivotement vertical complet du bateau; le freestyle comporte de nombreuses figures similaires au surf.

En rivière, un bac consiste à traverser un courant en oblique; un stop courant consiste à s'arrêter sur le bord ou derrière un caillou en faisant demi-tour; une reprise de courant consiste, une fois arrêté vers l'amont, à repartir dans le courant; une lettre à la poste combine une reprise et un stop-courant.

Histoire et pratique par pays

Canada

Le premier club canadien de canoë est créé en 1860 à Halifax. L’Association Canadienne de Canoë est créée en 1900, et dédiée au canoë de randonnée (nature, chasse, pêche). L'intérêt pour le canoë récréatif disparait au début des années 1930, puis réapparait à partir des années 1950. Mais la diversité des nouveaux loisirs et sports ne donne plus au canoë la place culturelle centrale qu'il avait par le passé, et à la majorité des pratiquants se détachent de son origine historique[6].

À partir des années 1950, les pratiques européennes en eaux vives (kayak, canoë) sont diffusées au Canada. Le premier championnat national de slalom et eaux vives est organisé en 1967 (Elora Gorge, Ontario). De multiples fédérations canadiennes se forment en fonction des différentes pratiques. Pour l'eau-vive, la Canadian White Water Affiliation est formée en 1964. La pratique de la randonnée est soutenu par la Canadian Recreational Canoeing Association fondée en 1972. La pratique de la course marathon est soutenu à partir de 1980 par la Canadian Marathon Canoe Racing Association.

France

La pratique du canoë aurait été introduit en France dans les années 1930[réf. nécessaire]. Les activités sportive et de loisir sont gérées par la Fédération française de canoë-kayak, membre de la Fédération internationale de canoë.

Le canoë est très largement pratiqué en dehors du cadre des compétitions sportives, que ce soit sur des rivières relativement calmes comme l'Ardèche, la Loue ou la Dordogne, ou sur des torrents de montagne tels l'Ubaye, le Verdon. Dans le Morvan, la Cure et le Chalaux sont les rivières fétiches des pratiquants parisiens. Plus près de Paris dans l'Yonne, la rivière Armançon est propice à des randonnées tranquilles au départ du petit village bourguignon de Cry.

Notes et références

  1. a et b Dans Trésor de la langue française informatisé consulter en ligne et etymonline.com
  2. André Lucrèce, Civilisations précolombiennnes de la Caraïbe : actes du colloque du Marin, août 1989, L'Harmattan, 1991 , p.97 : « Le mot français canot, est emprunté à l'espagnol canoa ; lui même dérivé direct du taino-arawak kanoa, donne en carib kanawa, et en caraïbe kanaoa, désignant la grande pirogue de bois monoxyle. Le terme kanow étant toujours employé par les Akawaio (carib des Guyanes) pour désigner une pirogue ».
  3. Marie-France Patte, Parlons arawak : une langue amérindienne d'Amazonie, L'Harmattan, 2008 , p.169.
  4. Louise Côté, Louis Tardivel et Denis Vaugeois, L'Indien généreux : Ce que le monde doit aux Amériques, Les Éditions du Boréal, 1992, 288 p. (ISBN 0-89052-463-9) [présentation en ligne] 
  5. http://www.canoemuseum.ca/index.php/20100518276/collections-exhibits/virtual-collections/canoe-monoxylehtml
  6. a, b et c Gérard Richez et Josy Richez Battesti
  7. Dictionnaire Le Grand Robert, 2001. Prononcé [kancekajak]
  8. le poignet se tord pour que la face arrière de la pale se retrouve à l'extérieur
  9. Le mouvement est amorcé par la hanche du côté de la pagaie (on ne pagaie que d'un côté en canoë) qui avance au maximum vers l'avant. Le but est d'aller chercher le plus de distance possible vers l'avant. Ensuite, le canoéiste laisse tomber son poids dans l'eau. Au moment où la pagaie est complètement immergée, il se relève. Par le fait même il tirera son bateau à l'aide de cet appui dans l'eau. Dès que ce mouvement s'amorce, il commence déjà à prévoir le prochain en propulsant à nouveau sa hanche vers l'avant. La direction est assurée par des coups plus au large ou un effet de gouvernail par levier au moyen du coup de poignet à la fin du coup ("coup en J" ou "courant J").

Bibliographie

Liens externes


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