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Boïko Borissov
Бойко БорисовBoïko Borissov, lors d'une réunion du Parti populaire européen, en mars 2011.Mandats 7e ministre-président bulgare
(50e chef du gouvernement)Actuellement en fonction Depuis le 27 juillet 2009
( 2 ans, 3 mois et 25 jours)Président Gueorgui Parvanov Gouvernement 87e gouvernement Législature 41e Assemblée nationale Majorité GERB minoritaire Prédécesseur Sergueï Stanichev Maire de Sofia 8 novembre 2005 – 27 juillet 2009 Prédécesseur Stefan Sofiyanski
Minko Guerdjikov (intérim)Successeur Jordanka Fandakova
Minko Guerdjikov (intérim)Biographie Nom de naissance Boïko Metodiev Borisov Date de naissance 13 juin 1959 Lieu de naissance Bankya (Bulgarie) Nationalité bulgare Parti politique GERB Profession Pompier
Chefs du gouvernement bulgare modifier Boïko Metodiev Borissov (en bulgare, Бойко Методиев Борисов), né le 13 juin 1959 à Bankya, est un homme politique bulgare, membre et fondateur du parti Citoyens pour le développement européen de la Bulgarie (GERB), actuel ministre-président depuis le 27 juillet 2009 .
Ancien garde du corps de Todor Jivkov du temps de la Bulgarie communiste, il devient secrétaire général de la Police bulgare en 2001, puis est élu maire de Sofia quatre ans plus tard. En 2006, il fonde les GERB qu'il conduit à la victoire lors des élections législatives de 2009, ce qui lui permet d'accéder au poste de ministre-président, à la tête d'un gouvernement minoritaire.
Sommaire
Éléments personnels
Carrière de policier
Il entre à l’école de la police secrète bulgare, et devient colonel de pompiers[1]. Féru de karaté depuis 1980, ce qui l'amène à faire la rencontre d'Alexeï Petrov, il a été, pendant un temps, entraîneur de l'équipe nationale bulgare de karaté[1]. Il fut aussi garde du corps du président de la République populaire de Bulgarie Todor Jivkov[2].
Après avoir quitté le ministère de l'Intérieur en 1990, au sein duquel il avait occupé diverses emplois, il fonde une société privée de sécurité, et compte parmi ses clients Todor Jivkov et Siméon II[1].
Haut fonctionnaire
Après l'arrivée au pouvoir de Simeon Sakskoburggotski en 2001, Boïko Borissov devient secrétaire général de la police[1]. Selon le journaliste allemand Jürgen Roth, il est en partie responsable de la guerre des clans mafieux qui ensanglante Sofia à cette période ; il devient général[1].
Famille et vie privée
Il est petit-fils du maire de Bankya, qui fut exécuté par les communistes en 1944 pour avoir collaboré avec l'occupant nazi[1]. De confession orthodoxe, il a été marié avec Stela Borisova, et partage désormais sa vie avec Tsvetelina Borislavova.
Vie politique
Dès les débuts : maire de Sofia
Lors des élections législatives du 25 juin 2005, il se présente dans deux circonscriptions différentes, sous les couleurs du Mouvement national Siméon II et est élu. Cependant, il décide de ne pas siéger au Parlement et, se présente en octobre 2005 à la mairie de Sofia. Il y remporte l'élection municipale et succède à Minko Guerdjikov, maire par intérim suite à la démission de Stefan Sofiyanski, qui avait décidé de se consacrer exclusivement à sa fonction de parlementaire.
Fondateur du GERB
Le 3 décembre 2006, il fonde les Citoyens pour le développement européen de la Bulgarie (GERB), parti de centre-droit dont il confie la présidence à Tsvetan Tsvetanov, ancien adjoint au maire de Sofia, mais en demeure en réalité le vrai dirigeant. Lors des élections européennes spéciales du 20 mai 2007, la liste des GERB arrive légèrement devant celle de la Coalition pour la Bulgarie (KZB), soutenue par le ministre-président socialiste Sergueï Stanichev.
Ministre-président
Son parti s'impose de nouveau aux européennes du 7 juin 2009, avant de remporter 116 sièges sur les 240 de l'Assemblée nationale lors des élections législatives du 5 juillet. Le 16 juillet 2009, Boïko Borisov a été désigné comme nouveau ministre-président par le président de la République, Gueorgui Parvanov. Il prend ses fonctions le 27 juillet 2009, à la tête d'un gouvernement minoritaire soutenu par l'Union nationale Attaque[3], la Coalition bleue (ZS)[4] et le parti Ordre, loi et justice (RZS)[5].
Lors du congrès des GERB organisé le 10 janvier suivant, il est élu à l'unanimité président du parti[6]. Seulement neuf jours plus tard, il doit faire face au retrait de la candidate bulgare pour la nouvelle Commission européenne, Roumiana Jeleva[7], qui démissionne également de son poste de ministre des Affaires étrangères[8], six mois à peine après son entrée en fonctions.
En avril 2010, il a perdu le soutien des dix députés de RZS, qui s'opposait à la procédure de destitution lancée, finalement sans succès, contre le président Gueorgui Parvanov par les GERB, les nationalistes de l'Union nationale Attaque et la Coalition bleue[9]. Cette dernière finit également par prendre ses distances avec lui dans la seconde moitié de la même année[10],[11]. Il renonce, en mai 2011, à se porter candidat à l'élection présidentielle d'octobre 2011[12]. Le mois suivant, il échappe à une motion de censure, déposée par l'opposition de centre-gauche, grâce à l'abstention de l'Union nationale Attaque et la Coalition bleue[13]. Le 11 juillet, le président d’Ataka, Volen Siderov, annonce qu'il retire à son tour son soutien au gouvernement[14], un jour après qu'un député indépendant, ancien membre de RZS, ait fait savoir que lui et quinze autres parlementaires sans parti s'apprêtaient à fonder une nouvelle formation appuyant l'action du parti au pouvoir[15].
À la suite de la victoire de Rossen Plevneliev, candidat des GERB à l'élection présidentielle d'octobre 2011, il fait savoir que, contrairement à ce qu'il avait annoncé, il n'a pas l'intention d'être de candidat lors du scrutin de 2016[16], mais qu'il compte être candidat à un second mandat lors des prochaines élections législatives, prévues en 2013[17].
Références
- Le Monde, 1er juillet 2009, p 19 Benoît Hopquin, « Un Bulgare de choc »,
- Jeu de rôle à la bulgare, Le Monde, 25 février 2011 Piotr Smolar,
- (en) « Bulgaria Nationalists "Ataka" Officially Back Borisov's GERB Cabinet », Sofia News Agency, le 20 juillet 2009
- (en) « Bulgaria Blue Coalition Leader Vows All-out Support for Borisov Cabinet », Sofia News Agency, le 27 juillet 2009
- (en) « Bulgaria Conservatives Back GERB Govt Unconditionally for 6 Months », Sofia News Agency, le 27 juillet 2009
- (en) « Bulgaria's ruling party GERB confirms PM Borissov as leader », The Sofia Echo, le 10 janvier 2010
- (en) « Bulgaria Nominee Jeleva Withdraws Under Pressure, Quits as FM », Sofia News Agency, le 19 janvier 2010
- (en) « Bulgaria Foreign Minister Jeleva 'Insisted' on Resignation », Sofia News Agency, le 19 janvier 2010
- Bulgarie : le GERB échoue à obtenir la destitution du Président Parvanov », Le Courrier des Balkans, 2 avril 2010 «
- (en) « Bulgarian Rightists: 5 Ministers Have to Go », Sofia News Agency, le 6 décembre 2010
- (en) « Bulgaria's Blue Rightists Slam Govt over Surveillance », Sofia News Agency, le 6 janvier 2011
- (en) « Bulgarian PM: It's Normal That I Don't Run for President », Sofia News Agency, le 8 mai 2011
- (en) « Bulgarian Govt Expectedly Survives No Confidence Vote », Sofia News Agency, le 17 juin 2011
- (es) « Bulgarian Nationalists Withdraw Support for Ruling GERB », Sofia News Agency, le 11 juillet 2011
- (en) « 16 Independent Bulgarian MPs Mull Founding New Party », Sofia News Agency, le 10 juillet 2011
- (en) « Bulgaria PM Borisov: I Won't Run for President in 5 Years », Sofia News Agency, le 30 octobre 2011
- (en) « Bulgaria’s PM Eyes 2nd Term in Office », Sofia News Agency, le 1er novembre 2011
Annexes
Articles connexes
- Ministre-président (Bulgarie)
- Liste des dirigeants d'État actuels
- 87e gouvernement de Bulgarie
- Élections législatives bulgares de 2009
Liens externes
- (en) Biographie de Borisov sur le site de la Municipalité de Sofia
- (en) Site officiel du gouvernement bulgare
Catégories :- Naissance en 1959
- Membre de Citoyens pour le développement européen de la Bulgarie
- Naissance en Bulgarie
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