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Tour Camoufle
Tour Camoufle, vue du square CamoufleType Tour Début construction 1437 Destination initiale Tour de rempart Destination actuelle Désaffectée Protection Inscrit MH (1929) Coordonnées Pays France Anciennes provinces de France Trois-Évêchés Région Lorraine Département Moselle Commune française Metz, Metz-Centre modifier La tour Camoufle est un vestige de l’ancienne enceinte médiévale de Metz en Moselle. C’est l’une des rares tours de l’enceinte médiévale à avoir été conservée.
Sommaire
Contexte historique
Aux XIVe et XVe siècles, la Lorraine devient le théâtre régulier d’affrontements entre différents seigneurs du Saint-empire romain germanique. Les ducs de Lorraine, de Bar, de Luxembourg, les comtes de Deux-Ponts, de Vaudémont, l’archevêque de Trèves, les évêques de Metz, Toul et Verdun, s’allient ou s’opposent au gré des circonstances, dans un monde fortement marqué par la féodalité. La tour Camoufle fait partie d’un ensemble patrimonial plus large, comprenant l’ensemble des remparts médiévaux de Metz.
Construction et aménagements
Sa construction est entreprise en 1437, alors que les remparts messins sont renforcés. Ils atteignent à cette époque une longueur de sept kilomètres. La tour Camoufle est légèrement antérieure à l’extension de la porte des Allemands par Henry de Busdorff. Elle porte le nom d’un bombardier messin du XVe siècle. Cet artilleur, qui utilisait une bombarde, était célèbre pour son adresse, au point d’être soupçonné d'avoir passé un pacte avec le diable[1].
La tour porte des traces de boulets, vraisemblablement des sièges de 1444 et 1552.
Affectations successives
D’abord tour du rempart médiéval, elle assure sa fonction défensive jusqu’au siège de Charles Quint. À l’époque moderne, compte tenu des progrès de l’artillerie, elle perd de son utilité, mais elle est conservée sur le rempart sans trop de dommages. Au début du siècle, lors des travaux d’urbanisme dans le nouveau Quartier impérial de Metz, le fossé des remparts est remblayé, enfouissant plus de la moitié de la tour[2].
La tour Camoufle fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 31 décembre 1929[3].
Notes et références
- Marcel Grosdidier de Matons, Nouveau guide de Metz, Metz, 1936, (p.12)
- Le niveau actuel de l’avenue Foch est plus élevé que le sommet des remparts de Cormontaigne.
- Ministère de la Culture, base Mérimée, « la tour Camoufle (partie de Vestiges de l’enceinte du Moyen Âge de Metz) » sur www.culture.gouv.fr.
Voir aussi
Bibliographie
- Jean Thiriot, Portes, tours et murailles de la cité de Metz – une évocation de l’enceinte urbaine aux XVIe et XVIIe siècles, coopérative d’édition, Metz, 1970, 80 p.
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