Richard Hill (rugby à XV)

Richard Hill (rugby à XV)
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Richard Hill.
Richard Hill Portail du rugby à XV
Photo de Richard Hill
Fiche d'identité
Nom complet Richard Anthony Hill
Naissance 23 mai 1973 (1973-05-23) (38 ans)
à Dormansland, Surrey (Angleterre)
Taille 1,88 m (6 2)
Poids 108 kg (238 lb)
Surnom Silent Assassin[1], Hilda[2]
Position troisième ligne aile, troisième ligne centre
Carrière en junior
Période Équipe
jusqu'en 1993 Salisbury
Carrière en senior
Période Équipe M (Pts)*
1993-2008 Saracens 288[3] (?)
Carrière en équipe nationale
Période Équipe M (Pts)**
1997-2004
1997-2005
Drapeau : Angleterre Angleterre
Drapeau : Lions britanniques et irlandais Lions
71 (60)
5 (0)

* Matchs joués et points marqués dans chaque équipe comptant
pour les compétitions nationales et continentales officielles.
** Matchs joués et points marqués pour l'équipe
nationale en match officiel.

Richard Anthony Hill, membre de l'Empire britannique, né le 23 mai 1973 à Dormansland dans le Surrey, est un joueur de rugby international anglais. Polyvalent, il évolue aussi bien au poste de troisième ligne aile qu'à celui de troisième ligne centre que ce soit en équipe nationale ou avec les Saracens avec qui il effectue l'intégralité de sa carrière en club.

Dès ses débuts avec l'équipe d'Angleterre, il devient un titulaire indiscutable et participe à toutes les compétitions du XV de la rose jusqu'à sa retraite forcée suite à une entorse du genou gauche survenue à l'automne 2004. Il remporte trois tournois des six nations, réalisant le grand chelem en 2003, mais le point culminant de sa carrière est la victoire lors de la coupe du monde 2003 en Australie devant les tenants du titre australiens. Il participe également à trois tournées des Lions en 1997 en Afrique du Sud, en 2001 en Australie et en 2005 en Nouvelle-Zélande. Après une longue absence due à une blessure au genou, il fait son retour à la compétition fin 2006 avec les Saracens pour deux nouvelles saisons en club avant de mettre un terme définitif à sa carrière professionnelle le 10 mai 2008. Avec le club londonien, il remporte deux trophées : un titre de champion de seconde division anglaise en 1995 et une coupe d'Angleterre en 1998.

Son grand gabarit et sa force font de lui le joueur le plus puissant des avants de l'équipe anglaise avec Martin Johnson. Outre sa polyvalence et sa force, il est également un joueur d'une grande constance qui délivre une performance de très haut niveau à chaque match joué. Par ses plaquages efficaces et dévastateurs, il réalise un travail de l'ombre qui profite à son équipe ; c'est pour cette raison qu'il reçoit le surnom de Silent Assassin - l'assassin silencieux.

Sommaire

Carrière sportive

Jeunesse et débuts avec les Saracens

Photo de la façade de la Bishop Wordsworth's School donnant sur la rue
Richard Hill est scolarisé à la Bishop Wordsworth's School de Salisbury.

Né à Dormansland dans le comté de Surrey, Richard Hill est scolarisé à la Bishop Wordsworth's School, une grammar school située dans la ville de Salisbury. Il y découvre le rugby à XV et joue avec le club de la ville dans les équipes de jeunes jusqu'à ce qu'il termine son éducation secondaire avec l'obtention d'un A-level[Note 1],[4]. En 1991, il atteint avec son équipe la finale de la School Cup qu'il dispute à Twickenham contre l'équipe de Stratford-upon-Avon. Malgré la défaite 4 à 3, le jeune joueur réalise une très bonne prestation qui est remarquée par Elwyn Price venu repérer les jeunes joueurs prometteurs pour le compte du club de Bristol Rugby[4]. En effet, Hill a 18 ans et arrive en âge de jouer pour une équipe senior. Étant donnée la proximité géographique de Salisbury avec les deux villes de Bath et Bristol, il doit en toute logique rejoindre l'une de ces deux équipes voisines. Mais, le rugby à XV étant encore amateur à l'époque, Hill doit prendre en considération ses études pour choisir son club[4]. Ni Bristol ni Bath ne lui proposent un cursus universitaire qui le satisfasse, alors il part étudier au West London Institute of Higher Education à Londres et s'engage avec le club des Saracens en 1993[4]. Durant ses études, il partage un logement étudiant avec Andy Lee qui joue au poste d'arrière chez les Saracens[4].

Photo de Tony Disprose avec le bras en l'air et le poing fermé
Tony Diprose occupe déjà le poste de numéro 8 lorsque Richard Hill arrive chez les Saracens.

Suite à une saison 1992-93 difficile et à une restructuration de la première division anglaise qui voit le nombre de clubs réduit de treize à dix, les Saracens sont rétrogradés en seconde division. Sa troisième ligne quitte le club pour continuer à jouer au plus haut niveau et Richard Hill saisit l'opportunité[4]. De formation troisième ligne centre, il joue à l'aile car Tony Diprose, bientôt international[5], occupe déjà le poste de numéro 8[4]. Après deux années de purgatoire, le club londonien remporte le championnat de seconde division en 1995 et remonte donc dans l’élite. Mais la première saison en Courage League est difficile et le club termine avant-dernier avec cinq victoires pour treize défaites. En novembre 1995, Nigel Wray, un millionnaire britannique, devient le nouveau propriétaire du club. Cette arrivée s’accompagne de moyens financiers supérieurs qui permettent de recruter des joueurs de talents comme Michael Lynagh, Philippe Sella, François Pienaar[5] et Kyran Bracken. Malgré cela, le club londonien ne finit qu'à la septième place du championnat et manque la qualification pour la coupe d'Europe.

Premières sélections en équipe nationale (1997-1999)

Photo de Martin Johnson et Graham Rowntree côte à côte les mains sur les genoux.
Martin Johnson et Graham Rowntree sont les partenaires de Richard Hill en équipe nationale mais ses adversaires en championnat.

L'année 1997 marque un tournant dans la carrière de Richard Hill car il obtient ses premières capes en sélections nationales. Il est d'abord appelé en équipe d'Angleterre pour la première fois contre l'Écosse dans le cadre du tournoi des cinq nations, le 1er février 1997 au stade de Twickenham, pour jouer en tant que troisième ligne aile titulaire. Il a alors 23 ans[3]. Les Anglais l'emportent 41-13 avec quatre essais de Will Carling, Phil de Glanville, Andrew Gomarsall et un essai collectif[6]. Lors du match suivant contre les Irlandais, le 15 février, il inscrit son premier essai international dans un match remporté 46-6 qui constitue la plus grosse défaite de l'Irlande dans l'histoire du tournoi[7],[8]. Le XV de la rose reçoit les Français à Twickenham. Il mène 20 à 6 à vingt minutes de la fin avant que les Bleus ne remportent le match 23-20 en inscrivant deux essais transformés par Laurent Leflamand et Christophe Lamaison et une pénalité de ce dernier[7]. Malgré une victoire contre les Gallois lors de la dernière journée et un essai de Hill, les Anglais terminent à la seconde place derrière la France qui réalise le grand chelem. Ensuite, au mois de juin, Richard Hill participe à la tournée des Lions en Afrique du Sud[Note 2]. Il dispute deux des trois test matchs contre les Springboks[Note 3], série remportée par deux victoires à une par les Lions[9]. Juste après la tournée des Lions, le joueur des Saracens dispute avec l'Angleterre un test-match en Australie, le XV de la rose s'incline 25-6 contre les Wallabies[Note 4]. Il retrouve le XV anglais et l'Australie en novembre pour un match nul 15 partout avant de disputer deux rencontres contre les All Blacks[Note 5] et l'Afrique du Sud, toutes deux perdues sur les scores respectifs de 25-8 et 29-11. Une dernière rencontre contre les Néo-zélandais est jouée début décembre ; elle se solde par un match nul 26 partout, au cours duquel Richard Hill marque le second essai de son équipe.

Au mois de février 1998, sa saison est écourtée en raison d'une blessure au dos. Après le quart de finale de la coupe d'Angleterre contre Richmond, Hill ressent une vive douleur dans le dos qui l'oblige à s'allonger dans le bus lors du retour sur Londres. Les médecins diagnostiquent une hernie discale qui nécessite une opération chirurgicale et rend le joueur indisponible pour six mois mettant un terme à sa saison en club[10]. Hill dispute donc très peu de matchs cette saison-là : six rencontres de championnat, trois en challenge européen et les deux premiers matchs du tournoi des cinq nations 1998 contre la France et le pays de Galles. Il ne prend donc pas part à la belle fin de saison des Saracens qui terminent à la seconde place du championnat avec seulement trois défaites et échouent à seulement un point du champion, les Newcastle Falcons. Mais il manque surtout le point culminant de la belle saison du club londonien lors de leur large victoire contre les London Wasps en finale de la coupe d'Angleterre sur le score de 48 à 18[11].

Photo des joueurs des Saracens en train de courir groupés sur la pelouse du stade.
Les joueurs des Saracens à l'échauffement à Vicarage Road à Watford.

Le troisième ligne anglais fait son retour sur les terrains au début de la saison suivante lors du match contre les Northampton Saints. Les Saracens réalisent une bonne saison sans toutefois remporter de titre. Ils terminent à la troisième place du classement et sont éliminés en quart de finale de la coupe par Newcastle[12]. Bien que qualifié, le club ne dispute pas la coupe d'Europe en raison du boycott de l'épreuve par les clubs anglais en signe de protestation contre son organisation[13]. Le natif de Dormansland retrouve également le XV de la rose au mois de novembre à l'occasion des deux matchs de qualification pour la coupe du monde contre les Pays-Bas et l'Italie. Il dispute ensuite les deux test matchs de la tournée d'automne contre l'Australie et l'Afrique du Sud. Puis, il est de nouveau titularisé pour tous les matchs du tournoi des cinq nations 1999. Lors de cette édition, l'Angleterre perd un match crucial contre les Gallois[14], abandonnant d'un rien le gain du tournoi aux Écossais. En effet, lors la dernière rencontre du tournoi des cinq nations[Note 6], Scott Gibbs échappe à six placages anglais pour inscrire un essai à la dernière minute[15]. L'Angleterre est vaincue et le titre revient aux Écossais pour une meilleure différence de point d'une unité.

La saison 1999 se termine avec la coupe du monde qui se déroule au Royaume-Uni. Durant l'été, Hill dispute les matchs de préparation contre les États-Unis et le Canada, marquant un essai lors du match contre les Américains. Il est titulaire et marque un essai lors du premier match en coupe du monde, que l'Angleterre remporte 67-7 face à l'Italie[16]. Il dispute ensuite le match de poule contre les All Blacks que les Anglais perdent largement sur le score de 30 à 16[17]. Richard Hill joue le dernier match de poule contre les Tonga remporté facilement sur le score fleuve de 101 à 10 avec un nouvel essai à son crédit. Suite au match de barrage remporté 45-24 face aux Fidji, le troisième ligne des Saracens et ses coéquipiers jouent en quart de finale contre l'Afrique du Sud. L'Angleterre perd le match 44-21 face aux champions du monde en titre et un Jannie de Beer en verve qui inscrit 34 points[Note 7],[18]. Les Anglais sortent prématurément de la compétition alors qu'ils évoluent en partie à domicile.

Deux victoires dans le tournoi (2000-2002)

La saison 1999-2000 est moyenne pour Hill et les Saracens. Le club londonien termine à la quatrième place en championnat à treize points des Leicester Tigers qui conservent leur titre. En coupe d'Europe, le club anglais termine second de sa poule derrière le Munster et ne parvient pas à se qualifier pour les quarts de finale. Lors de la campagne européenne, Hill marque trois essais dont un doublé au cours de la double confrontation avec les Gallois de Pontypridd[19],[20]. Le joueur anglais remporte tout de même un titre avec l'équipe d'Angleterre qui s'adjuge la première édition du tournoi des six nations sans pour autant réaliser le grand chelem en raison de la défaite lors du dernier match contre l'Écosse[14]. Le troisième ligne joue tous les matchs de la compétition et inscrit un essai contre les Gallois le 4 mars 2000 à Twickenham[3]. Au mois de juin, il part en tournée en Afrique du Sud, participant à la victoire 27-22 contre les Springboks à Bloemfontein.

Photo de Richard Hill et Lawrence Dallaglio
Lawrence Dallaglio, ici derrière Richard Hill, est son coéquipier en équipe nationale mais aussi son adversaire en club avec les London Wasps.

Lors de la saison 2000-2001, la troisième campagne européenne des Saracens, le club londonien est opposé dans sa poule aux équipes du Stade toulousain, de Cardiff et de l'Ulster. Hill marque de nouveau trois essais dont un doublé lors de la double confrontation avec l'Ulster[21]. L'équipe anglaise remporte quatre de ses six matchs et termine à égalité de points avec Cardiff. Mais c'est le club gallois qui se qualifie pour les quarts de finale car il a remporté ses deux matchs de poule contre les Saracens. Dans le même temps, le club termine à la cinquième place du championnat et se qualifie pour le Zurich Championship, la phase de play-off introduite pour la première fois dans la compétition[Note 8]. Hill et ses coéquipiers sont éliminés au premier tour contre les Northampton Saints[22].

Au niveau international, Hill est sélectionné pour les trois matchs internationaux de la tournée de novembre, puis pour le tournoi des six nations 2001. Après le match d'ouverture, gagné contre le pays de Galles, l'Angleterre bat nettement l'Italie[23]. L'Angleterre remporte tous les matchs du tournoi, dont celui contre la France qui subit sa plus lourde défaite dans le tournoi avec un score de 48-19[24],[25]. Hill inscrit un essai contre l'Écosse, puis un second contre la France sur une action individuelle[26]. Les Anglais ne disputent pas la rencontre contre l'Irlande qui est reportée en octobre suite à une épizootie de fièvre aphteuse. Entre temps, le troisième ligne est retenu avec les Lions britanniques pour la tournée de juin en Australie. La sélection s'incline pour la première fois de son histoire contre les Wallabies avec deux défaites et une seule victoire[27],[28],[29]. Hill ne dispute que les deux premiers test matchs car il est blessé lors du second en recevant un coup de coude dans la figure[30]. La rencontre du tournoi en retard, joué à Lansdowne Road est gagné par les Irlandais 20-14[14],[31]. L'Angleterre et l'Irlande se retrouvent avec le même nombre de victoires mais les Anglais obtiennent le gain du tournoi à la différence de points marqués. Hill enchaîne avec le groupe anglais pour jouer les matchs de novembre contre les Wallabies et les Springboks pour deux victoires 21-15 et 29-9 du XV de la Rose[32].

L'année suivante, le joueur natif de Dormansland participe à tous les matchs du tournoi des six nations 2002. L'Angleterre gagne contre l'Écosse et l'Irlande, puis s'incline contre la France au stade de France[14]. Les Anglais gagnent ensuite leurs deux derniers matchs contre le pays de Galles et l'Italie mais la France remporte le grand chelem. La saison en club du joueur anglais est mauvaise. Les Saracens terminent dixième du championnat avec quinze défaites en vingt-deux rencontres, évitant de peu la relégation. Par ailleurs, le club londonien est éliminé à domicile par Pontypridd en quart de finale du challenge européen[33]. Hill ne remporte aucun trophée en club, et, côté international, le grand chelem se dérobe alors que les Anglais accumulent les bonnes performances sans toutefois aligner les cinq victoires nécessaires au bon moment. En novembre, le XV de la rose réalise une autre série de victoires importantes au cours de laquelle il bat les trois géants de l'hémisphère sud à Twickenham à une semaine d'intervalle : des victoires 31-28 contre les All Blacks[34], 32-31 contre les Wallabies[35] et 53-3 contre les Springboks[36]. Hill dispute les trois rencontres et marque un essai contre les Sud-Africains. Cette belle série prometteuse à moins d'un an de la coupe du monde est un message fort envoyé à tous leurs adversaires.

Grand chelem et coupe du monde en 2003

La saison 2002-2003 de Richard Hill et des Saracens est moyenne. Le club termine à la huitième place du championnat, manquant une nouvelle fois la qualification pour la coupe d'Europe. En challenge européen, le club londonien atteint les demi-finales où il est éliminé de justesse par Bath. Les Saracens remportent le match aller 38 à 30 à domicile[37] avant de s'incliner 27-19 au Recreation Ground. Sur l'ensemble des deux rencontres, les deux clubs sont à égalité mais c'est l'équipe de Bath qui va en finale pour avoir marqué plus de points à l'extérieur[38]. Hill ne dispute que quatre des matchs de la campagne européenne : il marque un essai lors du quart de finale aller contre Newcastle mais ne joue pas la demi-finale[21].

Si la saison en club est stérile de titre, Richard Hill vit sa plus belle année en tant que joueur de la sélection nationale avec la conquête des deux titres majeurs de sa carrière. Il est à nouveau sélectionné pour participer au tournoi des six nations. Lors du match d'ouverture en février 2003, l'Angleterre défait la France 25 à 17[39],[40], avec vingt points inscrits au pied par Jonny Wilkinson et un essai de Jason Robinson. La troisième ligne alignée est alors formée par Lewis Moody, Richard Hill et Neil Back, mais Moody se blesse[41]. Au match suivant, Lawrence Dallaglio est retenu pour le remplacer mais il joue au poste de numéro 8 alors Hill glisse à l'aile. La sélection anglaise gagne ensuite contre le pays de Galles[42] et contre les Italiens[43]. Les Anglais sont efficaces et sérieux contre l'Écosse, s'imposant 40-9[44]. Martin Johnson, Richard Hill et Steve Thompson luttent pour affaiblir le paquet d'avants écossais et permettre au XV de la Rose de s'imposer et d'espérer. Dans le même temps, l'Irlande remporte elle aussi tous ses matchs, et, la rencontre entre les deux équipes à Lansdowne Road s'annonce alors décisive pour l'attribution du titre. L'Angleterre gagne largement 42 à 6[45],[46] et remporte le tournoi en réalisant le grand chelem, le premier pour le troisième ligne des Saracens et le seul de sa carrière.

La foule de supporteurs anglais célébrant la victoire de l'Angleterre en coupe du monde à Trafalgar Square.
Célébrations à Trafalgar Square après la victoire de l'Angleterre en coupe du monde.

Après le tournoi, le XV de la rose effectue une tournée en juin dans l'hémisphère Sud. L'équipe affronte d'abord la Nouvelle-Zélande le 14 juin dans de mauvaises conditions climatiques et gagne 15-13[47]. Le huit de devant est brillamment conduit par son capitaine, Martin Johnson[47]. Les Anglais obtiennent une victoire 25 à 14 contre l'Australie la semaine suivante[48], remportant un doublé historique. L'Angleterre effectue un dernier match de préparation avant la coupe du monde contre la France début septembre. Hill et ses coéquipiers surclassent les Français en marquant cinq essais pour une victoire 45 à 14.

Au mois d'octobre, l'Angleterre débute la coupe du monde 2003 à Subiaco Oval et s'impose facilement 84-6 contre la Géorgie[49]. Richard Hill se blesse aux ischio-jambiers au cours du match[50] et ne retrouve le XV de la rose qu'en demi-finale contre la France. Les Bleus sont battus 24 à 7 avec un Jonny Wilkinson auteur de tous les points de l'équipe[51]. Lors de la finale contre l'Australie, alors que les deux équipes sont à égalité 17 partout lors de la prolongation, Wilkinson passe un drop du pied droit[52] à 26 secondes de la fin du temps réglementaire, assurant la première victoire de l'Angleterre en coupe du monde[53],[54]. Bien que certains, comme David Campese, dénoncent un style de jeu anglais « ennuyeux »[55], l'Angleterre et Richard Hill décrochent la coupe Webb Ellis.

Fin de carrière et blessures (2004-2008)

Phot montrant Rochard Hill captant le ballon en sautant.
Richard Hill capte le ballon lors du match de célébration du titre mondial du XV de la rose contre les barbarians néo-zélandais.

Après la victoire en coupe du monde, Richard Hill retrouve les Saracens dans le championnat anglais qui a déjà débuté depuis plus de deux mois. Il dispute son premier match de la saison fin novembre face aux Rotherham Titans contre qui il marque un essai[56]. Puis il enchaîne avec le match retour du premier tour du challenge européen contre Rome où il réalise un doublé dans un match largement dominé par les Anglais[21]. Il dispute ensuite un match avec le XV anglais champion du monde contre les Barbarians néo-zélandais dans le cadre de la célébration de leur victoire en coupe du monde[57]. Au cours de la rencontre, il s'éclate le nez dans un choc avec Troy Flavell. Cet accident le tient éloigné des terrains pendant six semaines[58]. Il revient à la compétition pour le quart de finale retour contre l'AS Montferrand en challenge européen. Malgré la victoire 18 à 14, le club londonien est éliminé de la compétition sur l'ensemble des deux matchs[58]. Hill rejoint ensuite l'équipe d'Angleterre pour le tournoi des six nations 2004. Le XV de la rose débute par deux victoires contre l'Italie et l'Écosse mais il s'incline à domicile 13-19 contre l'Irlande[59]. L'Angleterre perd une nouvelle fois 21-24 contre la France[60] qui réussit le grand chelem. Le reste de la saison du joueur n'est pas meilleure puisque les Saracens terminent seulement à la dixième place en championnat. En fin de saison, il part en tournée au mois de juin avec le XV anglais qui affronte la Nouvelle-Zélande et l'Australie. Il prend part aux trois test matchs qui se soldent par de cuisantes défaites : 36-3 et 36-12 contre les All-Blacks[61],[62] et 51-15 contre les Wallabies[63]. Contre l'Australie, Hill marque l'un des deux seuls essais anglais lors de la tournée.

La saison suivante est le début d'une période noire pour le joueur. En effet, il se fait une entorse au genou gauche à l'automne 2004 lors du match de championnat contre les London Irish[64],[65]. Cette blessure le tient éloigné des terrains pendant six mois[2]. Il revient juste à temps pour être sélectionné pour sa troisième tournée avec les Lions en Nouvelle-Zélande. Mais lors du premier test match contre les All Blacks à Christchurch, il est victime d'une nouvelle entorse du genou gauche au bout de dix-huit minutes de jeu et doit quitter le groupe[65]. À son retour en Angleterre, il est opéré des ligaments croisés antérieurs[65]. Il est absent la totalité de la saison 2005-2006 et une infection retarde son retour jusqu'en octobre 2006[2]. Pendant sa convalescence, il écrit son autobiographie Richard Hill : The Autobiography qui sort dans les librairies anglophones le 26 octobre 2006[65]. Ces blessures à répétition le forcent à prendre sa retraite internationale mais il désire tout de même continuer sa carrière en club avec les Saracens.

Photo de Thomas Castaignède se préparant à tenter une pénalité
À Vicarage Road, sur cette tentative de but de Thomas Castaignède, Richard Hill apparaît à l'extrême droite.

Hill revient sur les terrains avec les Saracens le 1er décembre 2006 lors du match de poule contre les London Wasps comptant pour la coupe anglo-galloise. Son retour est profitable à l'équipe qui remporte la rencontre 26 à 15 avec un essai du troisième ligne à la clé[66]. Ce retour gagnant préfigure de la bonne saison du club londonien qui atteint les demi-finales à la fois en challenge européen mais aussi en championnat. En compétition européenne, les Saracens terminent premiers de leur poule avec cinq victoires et un match nul et se qualifient pour la phase finale. Hill dispute trois des six matchs et marque un essai contre les Italiens de GRAN Parma[21]. Après avoir éliminé les Glasgow Warriors en quart de finale, le club londonien retrouve Bath en demi-finale comme lors de l'édition 2002-2003. Les coéquipiers de Richard Hill s'inclinent de nouveau de justesse sur le score de 30 à 31 au bout d'un match très ouvert avec quatre essais marqués de chaque côté[67]. En championnat, le club anglais termine à la quatrième place et obtient son ticket pour les play-off où il retrouve Gloucester en demi-finale. Le leader de la phase régulière est intraitable et la défaite est lourde sur le score de 50 à 9[68]. Hill échoue de nouveau dans la conquête d'un titre avec son club. Pourtant, le directeur du rugby des Saracens est élogieux à son égard et estime qu'il a encore des chances de disputer la coupe du monde 2007 tant il joue bien et fait preuve d'intelligence sur le terrain[69]. Même si le troisième ligne de 33 ans est convié le 21 mars par Brian Ashton à s'entraîner avec l'équipe d'Angleterre[70], il ne désire pas porter de nouveau le maillot de la rose et n'est pas retenu dans le groupe qui dispute la coupe du monde.

La saison suivante est la dernière du joueur anglais qui, au mois de janvier 2008, annonce qu'il prendra sa retraite en fin de saison[71]. Qualifiés cette année-là pour la coupe d'Europe, Hill et les Saracens obtiennent leur qualification pour les quarts de finale le 18 janvier 2008 en s'imposant 21 à 17 à Glasgow lors de la sixième journée[72]. Hill quitte le terrain à la cinquante-deuxième minute fatigué, le corps meurtri et blessé[73]. Le club londonien est opposé aux Gallois des Ospreys en quart de finale mais les deux clubs s'affrontent une première fois quinze jours avant lors de la demi-finale de coupe anglo-galloise. Hill n'est pas rétabli pour le match et les joueurs de Neath-Swansea battent largement les Saracens 30 à 3[74]. En revanche, le natif de Dormansland est apte à jouer la rencontre de H-cup lors de laquelle il réalise un match exemplaire[74],[2]. Les Saracens prennent leur revanche en s'imposant 19 à 10 contre les Ospreys et accèdent pour la première fois à une demi-finale de la grande coupe d'Europe[Note 9],[74]. Hill et ses coéquipiers sont opposés aux Irlandais du Munster qui gagnent la rencontre 18 à 16 à Watford au bout d'un match difficile et très serré[75],[76]. Hill, qui espérait prendre sa retraite après une finale en coupe d'Europe ou en championnat[73], doit se contenter du dernier match de championnat. En effet, les Saracens, huitième de la phase régulière, n'obtiennent pas de place en play-off. Le dernier match du troisième ligne anglais se joue donc le 10 mai 2008 à Watford contre Bristol, pour un dernier hommage à l'homme d'un seul club[77]. Bien que son parcours en club ne lui ait pas apporté de titre majeur, il a été très heureux avec les Saracens et ne regrette pas d'être resté fidèle au club londonien pour lequel il a un attachement profond[30].

Palmarès

Photo des joueurs anglais célébrant leur victoire à bord du bus qui les fait défiler dans Londres.
Triomphe pour les Anglais champions du monde en 2003.

Pendant sa carrière de joueur de rugby à XV professionnel, Richard Hill se construit un solide palmarès au niveau international avec l'équipe d'Angleterre[3], le titre de champion du monde 2003 restant l'exploit le plus retentissant de sa carrière.

En club

Fidèle tout au long de sa carrière aux Saracens, Richard Hill n'obtient que deux titres dans son parcours en club. Il remporte la coupe d'Angleterre en 1998 (sans disputer la finale) et il est champion de seconde division anglaise en 1995. En outre, il est vice-champion d'Angleterre en 1998, demi-finaliste du challenge européen en 2003 et 2007 ainsi que de la coupe d'Europe en 2008.

En équipe nationale

Richard Hill participe à deux coupes du monde, avec un titre de champion du monde 2003 et une place de quart de finaliste en 1999. Il remporte également trois tournois en 2000, 2001, 2003, le dernier en réussissant enfin à réaliser le Grand chelem[Note 10].

Coupe du monde

Détails du parcours de Richard Hill en Coupe du monde.
Édition Rang Résultats Angleterre Résultats R. Hill Matchs R. Hill
Royaume-Uni 1999 Quart de finaliste 3 v, 0 n, 2 d 3 v, 0 n, 2 d 5/5
Australie 2003 Champion du monde 7 v, 0 n, 0 d 3 v, 0 n, 0 d 3/7

Légende : v = victoire ; n = match nul ; d = défaite.

Tournoi

Détails du parcours de Richard Hill dans le Tournoi des six nations.
Édition Rang Résultats Angleterre Résultats R. Hill Matchs R. Hill
Cinq nations 1997 2 3 v, 0 n, 1 d 3 v, 0 n, 1 d 4/4
Cinq nations 1998 2 3 v, 0 n, 1 d 1 v, 0 n, 1 d 2/4
Cinq nations 1999 2 3 v, 0 n, 1 d 3 v, 0 n, 1 d 4/4
Six nations 2000 1 4 v, 0 n, 1 d 4 v, 0 n, 1 d 5/5
Six nations 2001 1 4 v, 0 n, 1 d 4 v, 0 n, 1 d 5/5
Six nations 2002 2 4 v, 0 n, 1 d 4 v, 0 n, 1 d 5/5
Six nations 2003 1 5 v, 0 n, 0 d 5 v, 0 n, 0 d 5/5
Six nations 2004 3 3 v, 0 n, 2 d 3 v, 0 n, 2 d 5/5

Légende : v = victoire ; n = match nul ; d = défaite ; la ligne est en gras quand il y a grand chelem.

Statistiques

En club

En quinze saisons passées avec les Saracens, Richard Hill dispute 288 matchs[3] et marque ? points (? essais) toutes compétitions confondues. Il participe notamment à 19 matchs de coupe d'Europe et 19 rencontres de challenge européen au cours desquels il marque respectivement 7 et 5 essais[21].

En équipe nationale

En huit années, Richard Hill dispute 71 matchs avec l'équipe d'Angleterre au cours desquels il marque douze essais (60 points)[3]. Il participe notamment à huit tournois des cinq/six nations (35 matchs) et à deux coupes du monde (1999, 2003) pour un total de huit rencontres disputées en deux participations[Note 13],[3].

Avec les Lions britanniques

Richard Hill participe à trois tournées avec l'équipe des Lions britanniques et irlandais, en 1997, 2001 et 2005, durant lesquelles il dispute dix rencontres[82]. En particulier, il joue cinq test matchs : deux contre l'Afrique du Sud en 1997, deux contre l'Australie en 2001, un contre la Nouvelle-Zélande en 2005.

Style, revenus et activités en dehors du rugby

Style

Numéro 8 de formation, Richard Hill devient très vite un troisième ligne polyvalent pouvant jouer aussi bien au centre que sur l'aile côté ouvert et fermé[4]. Son grand gabarit et sa force font de lui le joueur le plus puissant des avants de l'équipe anglaise avec Martin Johnson[74]. Outre sa polyvalence et sa force, il est également un joueur d'une grande constance qui délivre une performance de très haut niveau à chaque match joué[71]. Par ses plaquages efficaces et dévastateurs, il réalise un travail de l'ombre qui profite à son équipe ; c'est pour cette raison qu'il reçoit le surnom de Silent Assassin - l'assassin silencieux[71]. Pour toutes ces raisons, il est un titulaire indiscutable et un joueur essentiel du XV de la rose et des Saracens. Son absence se fait toujours ressentir[1] et le sélectionneur anglais Clive Woodward admet qu'il ne l'a jamais sorti du XV titulaire :

« J'ai sorti Back et Dallaglio, mais je n'ai jamais sorti Richard Hill de mon équipe de départ. Il joue aussi bien en 6, 8 ou 7, trois postes où la compétition est très forte[83]. »

— Clive Woodward, BBC

Dès 1997, le natif de Dormansland est associé en équipe d'Angleterre à Neil Back et Lawrence Dallaglio en troisième ligne. Ils jouent 41 matchs ensemble du 22 novembre 1997 à Manchester contre les All Blacks au 22 novembre 2003 à Sydney contre les Wallabies[84]. Cette troisième ligne est considérée comme l'une des toutes meilleures de l'histoire du rugby à XV à l'image de la troisième ligne des champions du monde 1987 néo-zélandais Alan Whetton, Wayne Shelford et Michael Jones ou de la troisième ligne française du milieu des années 1970 composée de Jean-Claude Skrela, Jean-Pierre Bastiat et Jean-Pierre Rives[4]. Les médias anglais lui donnent d'ailleurs le surnom de Holly Trinity - la sainte trinité[4],[84].

Reconnaissance et récompenses

Avec une carrière internationale brillante, Hill a reçu des récompenses individuelles et des marques de reconnaissance. Il est nommé membre de l'Empire britannique en 2004 pour avoir gagné la coupe du monde avec l'équipe d'Angleterre[85]. Dans le cadre des célébrations du centenaire du stade de Twickenham, il est intégré au Twickenham Wall of Fame, récompensant les cent meilleurs joueurs ayant marqué de leur empreinte l'histoire du stade, à l'occasion du test match entre l'Angleterre et la Nouvelle-Zélande du 21 novembre 2009[Note 14],[86]. Il est l'un des cinq champions du monde anglais à figurer dans cette liste en compagnie de Martin Johnson, Neil Back, Lawrence Dallaglio et Jason Robinson[87].

Sponsors et cachets

La professionnalisation du rugby à XV démarre en 1995[88] avec Jonah Lomu en fer de lance[89]. Elle se poursuit et s'accentue dans les années 2000. Les sportifs voient alors leur statut évoluer et le monde du rugby à XV bascule vers un business de plus en plus important[90]. Richard Hill lui-même est d'ailleurs recruté par Nike[91] et la campagne mondiale victorieuse de 2003 associée à un statut de vedette reconnue de la « planète Ovalie », lui permet de renégocier son contrat à la hausse.

Autres activités, reconversion

Suite à ses entorses répétées du genou gauche, Hill est opéré des ligaments croisés antérieurs[65]. Il est absent la totalité de la saison 2005-2006 et une infection retarde son retour jusqu'en octobre 2006[2]. Pendant sa convalescence, il écrit son autobiographie Richard Hill : The Autobiography qui sort dans les librairies anglophones le 26 octobre 2006[65]. Deux ans plus tard, en raison de ses soucis de santé, il met fin à sa carrière de joueur et intègre l'encadrement des Saracens en s'occupant de l'équipe junior de rugby à sept du club deux jours par semaine. Puis il devient également directeur de la Saracens Sports Foundation qui a pour objectif d'améliorer la vie des enfants au travers du sport en général et du rugby à XV en particulier[92]. Par exemple, en 2009, Hill participe activement à la campagne menée par la fondation dans les écoles pour apprendre aux enfants à identifier et repousser les formes de brutalités et d'intimidations[93]. À l'été 2008, il est élu membre du conseil d'administration de la Rugby Football Union en remplacement de Simon Halliday[94]. Il travaille également comme manager dans le montage d'affaires le reste du temps[92].

Notes et références

Notes

  1. Il s'agit de l'équivalent anglais du baccalauréat français en termes de niveau d'étude.
  2. Les Lions britanniques et irlandais (auparavant appelés Lions britanniques ou plus couramment appelés Lions), sont une équipe composée des meilleurs joueurs d'Angleterre, d'Écosse, du pays de Galles et d'Irlande. C'est une équipe de tournée. La première de celle-ci a eu lieu en Australie et en Nouvelle-Zélande en 1888. Les tournées se déroulent tous les quatre ans depuis 1989.
  3. Springboks est le surnom donné à l'équipe d'Afrique du Sud de rugby à XV.
  4. Wallabies est le surnom donné à l'équipe d'Australie de rugby à XV.
  5. All Blacks est le surnom donné à l'équipe de Nouvelle-Zélande de rugby à XV.
  6. Le tournoi accueille l'Italie la saison suivante et devient alors le tournoi des six nations.
  7. L'ouvreur sud-africain marque cinq drops, cinq pénalités et deux transformations.
  8. Le titre reste attribué à l'équipe arrivée en tête du classement à la fin de la phase régulière et le vainqueur de la finale des play-off obtient simplement le titre de vainqueur du Zurich Championship.
  9. Le challenge européen n'a pas le même prestige que la coupe d'Europe que les meilleurs clubs jouent régulièrement. De ce fait, les droits télé sont plus élevés, les sponsors sont plus nombreux et le suivi médiatique plus important.
  10. Outre ces deux grandes compétitions en équipe nationale, Hill remporte trois Triples Couronnes (1997, 2002 et 2003), sept Calcutta Cup (1997, 1998, 1999, 2001, 2002, 2003 et 2004), six Millennium Trophy (1997, 1998, 1999, 2000, 2002 et 2003) et trois trophées Eurostar (2000, 2001 et 2003).
  11. a et b Les cartons jaunes et rouges attribués aux joueurs pour officialiser les expulsions sont introduits en compétition lors de la saison 1999-2000. Cependant, les bancs de pénalité destinés aux expulsions temporaires de 10 minutes sont introduits dans le règlement officiel du championnat anglais le 1er novembre 1997.
  12. Les clubs anglais, parmi lesquels Bath, tenant du titre, se retirent volontairement de la compétition pour protester contre son organisation.
  13. Dans l'ordre chronologique, il a :
  14. Le stade de Twickenham, inauguré en 1909, fête ses cent ans en 2009. Dans le cadre des célébrations de son centenaire, un temple de la renommée ou Wall of Fame est créé avec l'introduction de cent joueurs. Les lauréats sont désignés dès 2000 au rythme de deux à chaque test match disputé au stade, les derniers étant désignés en 2010.

Références

  1. a et b (en) England rugby squad in profile sur news.bbc.co.uk, BBC, 31 décembre 2003. Consulté le 16 mars 2010
  2. a, b, c, d et e (en) Hill set for final fling sur news.bbc.co.uk, BBC, 25 avril 2008. Consulté le 15 mars 2010
  3. a, b, c, d, e, f, g, h et i (en) Richard Hill sur www.espnscrum.com, ESPN. Consulté le 12 mars 2010
  4. a, b, c, d, e, f, g, h, i et j (en) Richard Hill: Coming down from the mountain top sur www.independent.co.uk, The Independent, 10 mai 2008. Consulté le 12 mars 2010
  5. a et b Tony Diprose sur www.sporting-heroes.net. Consulté le 12 mars 2010
  6. (en) England 41 - 13 Scotland sur www.espnscrum.com, ESPN. Consulté le 12 mars 2010
  7. a et b (en) Ireland 6 - 46 England sur www.espnscrum.com, ESPN. Consulté le 12 mars 2010
  8. (en) Match Stats Preview: Ireland v Scotland sur www.irishrugby.ie, Fédération irlandaise de rugby à XV, 10 mars 2006. Consulté le 12 mars 2010
  9. (en) Brendan Gallagher, « Lions 100: The greatest players to have toured with the British & Irish Lions » sur www.telegraph.co.uk, The Telegraph, 9 novembre 2008. Consulté le 14 avril 2010
  10. (en) Chris Hewett, « Rugby Union: Hill back to scrap for place in pack » sur www.independent.co.uk, The Independent, 10 octobre 1998. Consulté le 30 mars 2010
  11. (en) Chris Rea, « Rugby Union: Saracens cruise on luxury Lynagh » sur www.independent.co.uk, The Independent, 10 mai 1998. Consulté le 30 mars 2010
  12. (en) Paul Stephens, « Rugby Union: Winger Inga has the power » sur www.independent.co.uk, The Independent, 29 fébrier 1999. Consulté le 30 mars 2010
  13. Paul Rees, « Big boys plan for more lucrative Heineken Cup » sur www.guardian.co.uk, The Guardian, 30 mars 2006. Consulté le 30 mars 2010
  14. a, b, c et d (en) England's big match bottlers sur news.bbc.co.uk, BBC, 4 mars 2002. Consulté le 9 mars 2010
  15. Angleterre vs Pays de Galles 1999 : La victoire héroïque des Gallois sur www.lerugbynistere.fr, 11 avril 1999. Consulté le 19 mars 2010
  16. (en) How favorites fared? England looks strongest following first round sur quicktime.cnnsi.com, CNN/Sports Illustrated, 4 octobre 1999. Consulté le 10 mars 2010
  17. (en) Juggernaut Jonah sur quicktime.cnnsi.com, CNN/Sports Illustrated, 9 octobre 1999. Consulté le 10 mars 2010
  18. (en) England 21 - 44 South Africa sur www.espnscrum.com, ESPN. Consulté le 10 mars 2010
  19. (en) Chris Hewett, « Rugby Union: Pienaar puts real purpose into Saracens » sur www.independent.co.uk, The Independent, 13 décembre 1999. Consulté le 30 mars 2010
  20. (en) Robert Cole, « Rugby Union: Pontypridd's resistance broken by Walshe's try » sur www.independent.co.uk, The Independent, 18 décembre 1999. Consulté le 30 mars 2010
  21. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m, n et o Richard Hill sur www.ercrugby.com, ERC. Consulté le 18 mars 2010
  22. (en) Hugh Godwin, « Saracens put to sword as Rodber bows out » sur www.independent.co.uk, The Independent, 29 avril 2001. Consulté le 30 mars 2010
  23. (en) England outclass Italy sur independent.co.uk, The Independent, 17 février 2001. Consulté le 6 mars 2010
  24. (en) Statistiques de l'équipe de France de rugby à XV dans le Tournoi sur www.rbs6nations.com, Comité du tournoi des six nations. Consulté le 6 mars 2010
  25. (en) England 48 - 19 France sur www.espnscrum.com, ESPN. Consulté le 6 mars 2010
  26. (en) England fight back to bury French sur news.bbc.co.uk, BBC, 7 avril 2001. Consulté le 2 avril 2010
  27. (en) Lions roar to historic victory sur news.bbc.co.uk, BBC, 30 juin 2001. Consulté le 6 mars 2010
  28. (en) Australia batter wounded Lions sur news.bbc.co.uk, BBC, 7 juillet 2001. Consulté le 6 mars 2010
  29. (en) Australia break Lions' hearts sur news.bbc.co.uk, BBC, 14 juillet 2001. Consulté le 6 mars 2010
  30. a et b (en) David Walsh, « Richard Hill, the foot soldier » sur www.timesonline.co.uk, The Times, 27 avril 2008. Consulté le 5 avril 2010
  31. (en) Ireland spoil England's day sur news.bbc.co.uk, BBC, 20 octobre 2001. Consulté le 6 mars 2010
  32. (en) Wilkinson boots England past Boks sur news.bbc.co.uk, BBC, 24 novembre 2001. Consulté le 6 mars 2010
  33. (en) Eric Perkins, « De Beer fails to rescue disappointing Saracens » sur www.independent.co.uk, The Independent, 28 janvier 2002. Consulté le 31 mars 2010
  34. (en) Tim Glover, « Wilkinson finds the way out for England » sur www.independent.co.uk, The Independent, 10 novembre 2002. Consulté le 12 mars 2010
  35. (en) Tim Glover, « Cohen and Wilkinson save the citadel » sur www.independent.co.uk, The Independent, 17 novembre 2002. Consulté le 12 mars 2010
  36. (en) James Standley, « England rout sorry Springboks - England 53-3 South Africa » sur news.bbc.co.uk, BBC, 23 novembre 2002. Consulté le 12 mars 2010
  37. (en) David Llewellyn, « Haughton's pace gives Saracens the advantage » sur www.independent.co.uk, The Independent, 14 avril 2003. Consulté le 31 mars 2010
  38. (en) Hugh Godwin, « Last-gasp Voyce leaves Bath and the Rec crew in good heart » sur www.independent.co.uk, The Independent, 27 avril 2003. Consulté le 31 mars 2010
  39. (en) Bryn Palmer, « Wilkinson makes France pay » sur news.bbc.co.uk, BBC, 18 février 2003. Consulté le 1er mars 2010
  40. (en) Robert Kitson, « England hold their focus and barely hide their grief » sur guardian.co.uk, The Guardian, 17 février 2003. Consulté le 1er mars 2010
  41. (en) Paul Rees, « How the players rated at Twickenham » sur guardian.co.uk, The Guardian, 17 février 2003. Consulté le 8 mars 2010
  42. (en) Robert Kitson, « Thorns outgrow petals on English red rose » sur guardian.co.uk, The Guardian, 24 février 2003. Consulté le 8 mars 2010
  43. (en) Bryn Palmer, « England overpower brave Italy » sur news.bbc.co.uk, BBC, 9 mars 2003. Consulté le 8 mars 2010
  44. (en) Robert Kitson, « England all primed to cut loose in grand finale » sur guardian.co.uk, The Guardian, 24 mars 2003. Consulté le 8 mars 2010
  45. (en) Awesome England clinch Grand Slam sur news.bbc.co.uk, BBC, 30 mars 2003. Consulté le 1er mars 2010
  46. (en) Sean Ingle, « Ireland 6 - 42 England » sur guardian.co.uk, The Guardian, 30 mars 2003. Consulté le 1er mars 2010
  47. a et b (en) Ron Palenski, « England growl and Wilkinson kicks as All Blacks are felled » sur guardian.co.uk, The Guardian, 15 juin 2003. Consulté le 1er mars 2010
  48. (en) England clinch historic victory sur news.bbc.co.uk, BBC, 21 juin 2003. Consulté le 1er mars 2010
  49. (en) Robert Kitson, « England pick up casualties marching through Georgia » sur guardian.co.uk, The Guardian, 13 octobre 2003. Consulté le 1er mars 2010
  50. (en) Will Greenwood, « Richard Hill the quiet giant has given his all » sur www.telegraph.co.uk, The Telegraph, 3 mai 2008. Consulté le 31 mars 2010
  51. (en) Wilkinson kicks England to final sur guardian.co.uk, The Guardian, 16 novembre 2003. Consulté le 1er mars 2010
  52. (en) Wilkinson drops England to World Cup glory sur www.epsnscrum.com, ESPN, 11 novembre 2003. Consulté le 1er mars 2010
  53. (en) England win Rugby World Cup sur news.bbc.co.uk, BBC, 22 novembre 2003. Consulté le 1er mars 2010
  54. (en) Richard Williams, « Richard Williams: 'These players are now immortals' » sur guardian.co.uk, The Guardian, 22 novembre 2003. Consulté le 1er mars 2010
  55. (en) Campese praises England sur news.bbc.co.uk, BBC, 21 juin 2003. Consulté le 1er mars 2010
  56. (en) David Llewellyn, « Rotherham sent packing by stylish Hill » sur www.independent.co.uk, The Independent, 1er décembre 2003. Consulté le 1er avril 2010
  57. (en) England celebrate with win sur news.bbc.co.uk, BBC, 20 décembre 2003. Consulté le 9 avril 2010
  58. a et b (en) David Llewellyn, « Hill's return not enough to lift Saracens » sur www.independent.co.uk, The Independent, 2 février 2004. Consulté le 1er avril 2010
  59. (en) Robert Kitson, « England 13 - 19 Ireland Ireland blow title race wide open » sur www.guardian.co.uk, The Guardian, 8 mars 2004. Consulté le 10 mars 2010
  60. (en) Robert Kitson, « 'Poor' England ready to rebuild the chariot France 24 - 21 England » sur www.guardian.co.uk, The Guardian, 29 mars 2004. Consulté le 10 mars 2010
  61. (en) Chris Hewett, « Blackest day for England and Woodward » sur www.independent.co.uk, The Independent, 13 juin 2004. Consulté le 1er avril 2010
  62. (en) Chris Hewett, « Woodward seethes after Shaw's red card » sur www.independent.co.uk, The Independent, 20 juin 2004. Consulté le 1er avril 2010
  63. (en) Chris Hewett, « Rathbone rounds off the tour of misery » sur www.independent.co.uk, The Independent, 27 juin 2004. Consulté le 1er avril 2010
  64. (en) Hill worry for England sur www.rbs6nations.com, Comité du tournoi des six nations, 3 octobre 2004. Consulté le 15 mars 2010
  65. a, b, c, d, e et f (en) Robert Kitson, « Indestructible Hill back from the point of no return » sur www.guardian.co.uk, The Guardian, 14 octobre 2006. Consulté le 15 mars 2010
  66. (en) David Llewellyn, « Saracens 26 Wasps 15: Hill's try signals winning return » sur www.independent.co.uk, The Independent, 2 décembre 2006. Consulté le 2 avril 2010
  67. (en) Saracens 30-31 Bath sur news.bbc.co.uk, BBC, 22 avril 2007. Consulté le 17 mars 2010
  68. (en) Premiership semi-finals sur news.bbc.co.uk, BBC, 5 mai 2007. Consulté le 17 mars 2010
  69. (en) Bath 20-20 Saracens sur news.bbc.co.uk, BBC, 24 février 2007. Consulté le 17 mars 2010
  70. (en) Simon Austin, « Hill climbs into England reckoning » sur news.bbc.co.uk, BBC, 21 mars 2007. Consulté le 18 mars 2010
  71. a, b et c (en) Hill ready for Saracens farewell sur news.bbc.co.uk, BBC, 9 mai 2008. Consulté le 2 avril 2010
  72. (en) Brendan Gallagher, « Richard Haughton leads way for Saracens » sur www.telegraph.co.uk, The Telegraph, 19 janvier 2008. Consulté le 15 mars 2010
  73. a et b (en) Brendan Gallagher, « Knee injury pushes Richard Hill into retirement » sur www.telegraph.co.uk, The Telegraph, 25 janvier 2008. Consulté le 15 mars 2010
  74. a, b, c et d (en) Chris Hewett, « Saracens 19 Ospreys 10: Hill climbs the heights again to put Ospreys in a fatal flap » sur www.independent.co.uk, The Independent, 7 avril 2008. Consulté le 15 mars 2010
  75. (en) Heineken Cup semi-finals 2008 sur news.bbc.co.uk, BBC, 27 avril 2008. Consulté le 15 mars 2010
  76. Vincent Armillon (sport24.com), « Le Munster à l'arraché » sur www.lefigaro.fr, Le Figaro, 18 mai 2009. Consulté le 15 mars 2010
  77. (en) Saracens v Bristol - Richard Hill Farewell, youtube.com, 10 mai 2008. Consulté le 15 mars 2010
  78. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j et k Richard Hill sur www.statbunker.com. Consulté le 5 avril 2010
  79. Voir le détail des références en page de discussion.
  80. a, b, c, d, e, f, g, h, i et j (en) Richard Hill sur www.guinnesspremiership.com, Rugby Premier Limited. Consulté le 17 mars 2010
  81. a, b et c Hill Richard sur www.itsrugby.fr. Consulté le 3 avril 2010
  82. a et b (en) Richard Hill sur www.lionsrugby.com, Lions britanniques et irlandais. Consulté le 12 mars 2010
  83. (en) England players hail Hill sur news.bbc.co.uk, BBC, 20 mars 2003. Consulté le 16 mars 2010
  84. a et b (en) Back out to stop Dallaglio, the last one of the 2003 Holy Trinity, signing off in winning style sur www.dailymail.co.uk, Daily Mail, 29 mai 2008. Consulté le 9 mars 2010
  85. (en) English rugby stars delighted with New Year's honours sur www.abc.net.au, 1er janvier 2004. Consulté le 3 avril 2010
  86. (en) Dai Llewellyn, « Richard Hill (England) » sur www.rfu.com, RFU, mai 2005. Consulté le 3 avril 2010
  87. (en) Johnson is Twickenham's finest sur www.skysports.com, Sky Sports, 3 novembre 2009. Consulté le 3 avril 2010
  88. Jean-Bernard Marie Moles, « La professionnalisation du rugby français. Pouvoir économique et lien social », dans Corps & Culture, no 3 Sport et lien social, 1998 [texte intégral (page consultée le 16 mars 2010)] 
  89. (en) Phil Harlow, « Wilkinson set for Beckham treatment » sur news.bbc.co.uk, BBC, 23 novembre 2003. Consulté le 16 mars 2010
  90. (en) Susan Bisset, « Rugby World Cup kicks England's players into the high-earning league » sur www.telegraph.co.uk, The Telegraph, 21 septembre 2003. Consulté le 16 mars 2010
  91. (en) Nike - Official kit supplier to all the male England teams sur www.rfu.com, Fédération anglaise de rugby à XV. Consulté le 16 mars 2010
  92. a et b (en) Paul Ackford, « England's World Cup final winners 2003: Whatever happened to...? » sur www.telegraph.co.uk, The Telegraph, 15 novembre 2008. Consulté le 16 mars 2010
  93. (en) Richard Hill is 'Kicking Bullying into Touch' sur www.guinnesspremiership.com, Rugby Premier Limited, 18 novembre 2009. Consulté le 17 mars 2010
  94. (en) Rob Wildman, « Richard Hill lined up for dual role at Saracens and RFU » sur www.telegraph.co.uk, The Telegraph, 21 juillet 2008. Consulté le 3 avril 2010

Annexes

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • (en) Richard Hill, Richard Hill : The Autobiography, Londres, Orion Publishing, 1er novembre 2006, relié, 336 p. (ISBN 978-0-7528-6970-4) 

Liens externes

Bon article
Cet article est reconnu comme « bon article » depuis sa version du 18 avril 2010 (comparer avec la version actuelle).
Pour toute information complémentaire, consulter sa page de discussion et le vote l’ayant promu.

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Richard Hill (rugby à XV) de Wikipédia en français (auteurs)

Игры ⚽ Поможем написать реферат

Regardez d'autres dictionnaires:

  • Richard Hill (rugby à XV, 1961) — Pour les articles homonymes, voir Richard Hill. Richard John Hill, né le 4 mai 1961 à Birmingham (Angleterre), est un joueur de rugby à XV. Il a joué avec l équipe d Angleterre de 1984 à 1991, évoluant au poste de demi de mêlée. Il a joué… …   Wikipédia en Français

  • Richard Hill (3e ligne) — Pour les articles homonymes, voir Richard Hill. Richard Hill, né le 23 mai 1973 à Surrey, est un joueur de rugby anglais, évoluant au poste de 3e ligne aile Il fait ses débuts avec le Quinze de la Rose en 1997 contre l équipe d Écosse au poste de …   Wikipédia en Français

  • Richard hill (3e ligne) — Pour les articles homonymes, voir Richard Hill. Richard Hill, né le 23 mai 1973 à Surrey, est un joueur de rugby anglais, évoluant au poste de 3e ligne aile Il fait ses débuts avec le Quinze de la Rose en 1997 contre l équipe d Écosse au poste de …   Wikipédia en Français

  • Richard Hill (Demi de melee) — Richard Hill (demi de mêlée) Pour les articles homonymes, voir Richard Hill. Richard John Hill, né le 4 mai 1961 à Birmingham (Angleterre), est un joueur de rugby à XV. Il a joué avec l équipe d Angleterre de 1984 à 1991, évoluant au poste de… …   Wikipédia en Français

  • Richard Hill (Demi de mélée) — Richard Hill (demi de mêlée) Pour les articles homonymes, voir Richard Hill. Richard John Hill, né le 4 mai 1961 à Birmingham (Angleterre), est un joueur de rugby à XV. Il a joué avec l équipe d Angleterre de 1984 à 1991, évoluant au poste de… …   Wikipédia en Français

  • Richard Hill (demi de mêlée) — Pour les articles homonymes, voir Richard Hill. Richard John Hill, né le 4 mai 1961 à Birmingham (Angleterre), est un joueur de rugby à XV. Il a joué avec l équipe d Angleterre de 1984 à 1991, évoluant au poste de demi de mêlée. Il a joué pour le …   Wikipédia en Français

  • Richard hill (demi de mélée) — Richard Hill (demi de mêlée) Pour les articles homonymes, voir Richard Hill. Richard John Hill, né le 4 mai 1961 à Birmingham (Angleterre), est un joueur de rugby à XV. Il a joué avec l équipe d Angleterre de 1984 à 1991, évoluant au poste de… …   Wikipédia en Français

  • Richard Hill — may be one of the following: * Rick Hill (b. 1946), U.S. Representative from Montana * Richard Hill (martyr) (?–1590), Catholic priest and martyr * Richard Hill of Hawkstone (1655–1727), English diplomat and protector of the Vaudois * Richard… …   Wikipedia

  • Richard Hill (flanker) — Infobox Rugby biography name = Richard Hill caption = birthname = Richard Anthony Hill MBE nickname = The Silent Assassin dateofbirth = birthyear = 1973 birthmonth = 05 birthday = 23 placeofbirth = Dormansland, Surrey, England dateofdeath =… …   Wikipedia

  • Richard Hill (scrum-half) — Rugger name = Richard Hill caption = birthname = Richard John Hill nickname = Duracell dateofbirth = birth date and age|1961|5|4|df=yes placeofbirth = Birmingham, England dateofdeath = placeofdeath = height = height|ft=5|in=7 weight = 12 st 2 lbs …   Wikipedia

Share the article and excerpts

Direct link
Do a right-click on the link above
and select “Copy Link”