- Nicolas Blanc
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Baron Nicolas Blanc Naissance 26 juin 1780
Faverges, Duché de SavoieDécès 22 décembre 1857 (à 77 ans)
Faverges, Duché de SavoieLe baron Nicolas Blanc, né le 26 juin 1780 à Faverges (Duché de Savoie) et mort le 22 décembre 1857 à Faverges (Duché de Savoie), est un grand industriel de l'Empire français (jusqu'en 1814) puis du royaume de Sardaigne du XIXe siècle gendre de l'industriel Jean-Pierre Duport (1756-1822), cousin homonyme du fondateur de la Manufacture de coton d'Annecy. Il laissera son nom à la plus ancienne rue de Faverges (rue de la Roche, sous le château) et repose désormais dans le cimetière familial privé de cette commune aux côtés de son épouse Margueritte-Cléonice (1799-1832), et de son arrière-arrière-petit-fils Jean Kreitmann (1917-2007).
Sommaire
Biographie
Nicolas Blanc épousera la fille de Jean-Pierre Duport (1756-1822) dont il reprendra l'entreprise à la mort de celui-ci, en 1822. Entrepreneur actif, Nicolas Blanc fera de cette entreprise la plus importante usine de tissage de soie dans toute la Savoie et des Alpes du Nord. L'entreprise prendra rapidement son envol et atteindra dès 1827 une taille très importante avec plus de 800 métiers à tisser qui tourneront à plein régime grâce à un emploi massif de près de 2000 employés. Le marché de l'usine s'étend rapidement à l'international couvrant principalement l'Allemagne, l'Amérique du Nord, l'Angleterre, et la Russie.
L'entreprise alors installée dans le château de Faverges nécessitera de gros aménagements au sein du château et l'installation en 1828 d'une énorme pierre de plus de 9 tonnes permettant de mesurer la soie et de la lisser. C'est avec l'aide de 18 paires de bœufs, 6 chevaux et 50 personnes que Nicolas Blanc fera tirer cette pierre dans le château. Il fait visiter les ateliers en 1834 à Charles Albert, roi de Sardaigne et Duc de Savoie et de Genève. En 1835, le roi lui décernera le titre de Baron[1]. En 1848, il devient même sénateur au Sénat du Royaume de Sardaigne à Turin. La même année, il devient Chevalier de l'Ordre des Saints-Maurice-et-Lazare. L'année suivante, en 1849 il marie sa fille Noémie Blanc (1829-1885) avec Jean-Charles de Montherot (1822-1862), neveu du poète et écrivain Alphonse de Lamartine, et lui donne pour dot la somme de 500 000 francs.
Après sa mort, son entreprise sera vendue par son fils en 1859, le baron Jules Blanc (1820-1911), ainsi que le château, à la société lyonnaise Gourd Croisat et Dubost qui la cèdera à son tour à la société Stünzi.
Dans la même famille
- Son arrière-arrière-petit-fils, Jean Kreitmann
- Son arrière-petit-fils, Louis Kreitmann
- Son petit-gendre, le Général Louis Kreitmann
- Son fils, le baron Jules Blanc
- Sa petite-nièce, la baronne Eva Gebhard, ex-épouse de Napoléon Gourgaud
- Son gendre Jean-Charles de Montherot, époux de sa fille Noémie Blanc et fils de Suzanne de Lamartine
- Le poète Alphonse de Lamartine, frère de Suzanne de Montherot née Lamartine, belle-mère de Noémie Blanc
- Gustave Roussy, oncle de Valérie Keser, l'épouse de son arrière-petit-fils Louis Kreitmann
- Émile-Louis Roussy, père de Gustave Roussy
- Pierre-Samuel Roussy, père d'Émile-Louis Roussy
Notes et références
- Christian Regat, François Aubert, Châteaux de Haute-Savoie - Chablais, Faucigny, Genevois, Editions Cabédita, 1999 (ISBN 2882951175, 9782882951175), p. 86.
- Histoire du Château de Faverges
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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- Sénateur du royaume de Sardaigne
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